Elle me fait signe d’approcher. Quand je suis à trois mètres, elle demande aux filles d’ouvrir les yeux.Les yeux grands ouverts, les filles me scrutent, elles n’en croient pas leurs yeux. J’approche lentement, je suis nerveuse, j’ai chaud. Je voie de grands sourire se dessiner sur les visages. Elles se regroupent autour de moi. Touchent mes cheveux, ma tenue, me dise que je suis canon, comment un gars peut faire autant fille. Si seulement elles savaient que Camille ne leur dit pas la vérité. Elle raconte que cela fait longtemps qu’avec elle et sa maman, je eux m’habiller en fille quand je suis chez elle. Que je pouvais plus cacher le fait qu’au fond de moi je suis une fille et qu’il était temps qu’Alexandra sorte du placard. Elles me demandent comment ma maman l’a pris, comment je vais faire à l’école, les questions fusent et je suis déstabilisée. Heureusement Camille calme les filles, nous entrons dans le hall du cinéma, on prend des friandises et on s’installe dans le fond de la salle. Camille s’installe à ma droite, Elodie à ma gauche. - Tu es très jolie Alex- Merci Elodie- Franchement même de tout prêt, on ne voit rien du garçon.- Je dois remercier Camille et sa maman et la mienne aussi, elles m’ont beaucoup aidées.- Tu fais comment ? Regarde Steph, elle est une vraie fille et fait plus fille qu’elle.- Merci. (Je suis très gênée, si elle savait qu’en fait je suis devenue une vraie fille).- Shut les pipelettes, le film va commencer.- Oh c’est bon Camille, je suis juste déçue qu’en tant que meilleure amie tu ne m’ai rien dit pour Alexandra.- J’avais promis à Alex de pas en parler et il fallait attendre qu’elle soit prête à vous le montrer et vous le dire.- Camille, Elo, on peut en parler plus tard.- Oui mignonne. Le fim commence mais je perds le fil quand Elodie me prend la main quand je vais pour lui piquer un peu de popcorn. Elle se tourne vers moi et m’embrasse sur la joue. Je suis troublée et je ne sais pas quoi faire. Je laisse ma main dans le sienne. Je sais qu’elle n’aime pas les garçons et donc je ne comprends pas ce qu’elle fait. Je me penche vers elle pour lui demander en chuchotant à l’oreille. Elle me répond qu’en étant garçon, j’étais mignon et mon côté fragile lui plaisait. Mais maintenant qu’elle sait que je suis au fond de moi une fille, c’est encore mieux. Afin de ne pas devoir lui dévoiler mon secret, je lui annonce que c’est super gentil de sa part mais que je suis attirée par les garçons. C’est avec un gros pincement que je lui dis cela sachant que depuis la rentrée je craque sur elle. Sa féminité, ses tenues toujours sexy sans être provoquante, ses grands yeux verts, ses courbes parfaites, le jour où elle s’intéresse à moi, je dois lui mentir et faire en sorte de pas aller plus loin. Dans le noir, j’ai les larmes aux yeux. Je réussi à récupérer ma main. Je me penche vers Camille pour lui dire ce qui vient de se passer. Elle sent mes larmes couler quand elle me caresse le visage. Elle me dit avant la fin du film avant que la lumière ne s’allume, on ira aux toilettes voir si mon maquillage a tenu. Une fois de plus je m’appuie sur Camille pour me protéger comme souvent depuis des années. - Vient-on va aller voir ça. Bon ça va, ça n’a pas coulé.- Je n’en reviens pas, je suis amoureuse d’Elodie depuis la rentrée et il faut qu’elle s’intéresse à moi quand je suis une fille.- Tu sais qu’elle préfère les filles.- Oui et j’aimerais tellement sortir avec elle. Mais je lui ai dit que j’aime les garçons. Du coup maintenant pour elle je suis gay.- Je suis désolée pour toi ma belle. Mais qui sait, peut être que tu vas sortir avec un garçon.- Non mais tu décornes.- On ne sait jamais. Bon là faut rejoindre les filles, elles vont finir par se demander ce qu’on fait.
- Oui tu as raison. Nous retrouvons les filles devant le cinéma. Elodie me prend à part alors que les filles discutent de la suite de l’aprèm. - Je ne voulais pas te gêner tout à l’heure.- Non ça va je t’assure. - Mais c’est vrai pour les mecs ? tu es déjà sortie avec un mec ?- Non jamais.- Cocotte comme tu es tu ne vas pas tarder à trouver un mec.- Elodie, je…- Bon les filles c’est décidé on va chez Pimkie.- Ok- Alex, ça va ?- Oui Camille, ça va.- Tu es sûr ?- Oui, oui. Steph vient également discuter avec moi pendant notre traversé du boulevard pour atteindre le centre-ville. Elle me dit que c’est top d’être enfin moi-même que ça me va super bien. J’arrive enfin à faire tomber la pression. Nous entrons en rigolant chez Pimkie, tout le monde va de son côté, je reste un peu en retrait ne sachant trop quoi faire. Je regarde un mec qui a l’air aussi perdu que moi dans le magasin alors que les deux filles qu’il accompagne sont en cabine. - Beau gosse le mec !- Hein ? (Je me retourne, Elodie est dans mon dos). Non en fait je le regarde il a l’air de se faire chier et pas savoir quoi faire.- Un peu comme toi.- Ben je n’ai pas encore l’habitude de faire ça. Le shopping moi ce n’est pas vraiment mon truc.- Tu m’accompagnes à la cabine ?- Si tu veux. Elle a plusieurs vêtements dans les bras, elle me demande d’entrer dans une cabine, elle me passe une robe. Et me demande de l’essayer. Je m’exécute, j’enlève ma jupe, mon top et enfile la robe. Elodie me demande de sortir pour me voir. Les filles sont à côté, elles sont toutes d’accord, la robe est parfaite pour moi. Elle me va trop bien comme elles disent. Alors que je me change, Elodie écarte le rideau, elle attrape la robe et faisant face au miroir, ayant juste enfile mon haut, elle voit mon entre jambe, je remonte rapidement ma jupe. Elle fait comme de rien, les filles m’attendent, elles sautillent sur place. Elles ont décidé de m’offrir la robe, elles se sont cotisées, c’est pour fêter l’arrivée de leur nouvelle copine. Je suis émue, j’en pleure. Elodie en profite pour me prendre dans ses bras et me cajoler. Elle me glisse dans l’oreille « tu es vraiment un garçon très spécial ou alors une fille très cachotière ». On décide de finir l’aprèm autours d’un verre, Elodie ne cesse de me taquiner, de se coller à moi, j’ai très envie de l’embrasser. Habitant pas très loin de chez moi, elle monte avec Camille et moi en voiture. Je l’ai laissée monter devant, je peux observer sa belle crinière blonde, je sens ma culotte devenir humide. Camille nous dépose sur le trottoir devant chez moi et file pour rentrer. Je vois que maman n’est pas à la maison. Elodie me regarde, elle n’a pas l’air de vouloir rentrer. - J’adorerais te revoir dans la robe que l’on t’a offerte.- Je viendrais à l’école avec un de ces jours.- Tu n’as pas envie de la remettre pour moi ce soir ?- Il commence à être tard et ma maman ne va pas tarder à rentrer.- Bon d’accord A ce moment mon téléphone sonne, c’est ma maman, elle m’annonce qu’elle reste dîner avec une amie en ville, elle me demande de pas l’attendre qu’elle rentre tard et qu’il y a des restes dans le frigo. Comme à mon habitude j’ai répondu en mode haut-parleur, du coup Elodie n’a rien perdue de la conversation. - Du coup maintenant tu as du temps et tu peux repasser la robe.- Je suis un peu fatiguée, je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de journée.- Tu veux que je te supplie ? (Elle commence à poser un genou au sol).- Non, non c’est bon arrête. Tu n’es vraiment pas possible. Allez viens on rentre.- Top, je suis contente.- Oui j’imagine tu as eu ce que tu voulais. Après être rentrées, je demande à Elodie de m’attendre dans le salon, je monte dans ma chambre, enlève ma jupe et mon top, j’enfile la robe avant de la rejoindre. Elle me regarde, me demande de me tourner. - Tu es vraiment canon dans cette robe.- Merci.- Alex ?- Oui ?- J’ai envie de t’embrasser. Depuis que je t’ai vue fille cette après-midi, je n’ai que ça en tête.- Elodie, je ne sais pas si ce serait raisonnable. Moi aussi j’en ai envie depuis le début d’année tu me plais. Mais je sais que tu es lesbienne.- Arrête, tu crois que je n’ai rien vue tout à l’heure. Je ne sais pas comment c’est possible mais tu n’es pas une trans. Ou alors tu te cachais comme un garçon et maintenant que tu peux plus le cacher, redevenir une fille.- Tu dis n’importe quoi.- Alors dis moi réellement ce qui se passe.- Tu ne le croiras pas si je te raconte et tu vas te foutre de moi.- Alex, dis-moi promis je ne me moquerais pas de toi. Je lui raconte donc ce qui s’est produit le week-end dernier, comme je le pensais elle ne croit absolument pas à cette histoire. Je lui montre alors des photos de moi bébé puis enfant et pour finir ado. Elle est abasourdie. Elle s’approche alors de moi, remonte ma robe en mettant sa main entre mes cuisses avant de la plaquer sur ma culotte toute humide. Elle me caresse à travers ma culotte, la fait entrer entre mes lèvres, je commence à gémir. Elle s’écarte alors avec de grands yeux. Je n’ai qu’une réaction, je me jette à son cou et je l’embrasse, elle met un certain temps à me rendre mon baiser. Nos langues commencent à jouer ensemble, elle me plaque contre le mur remonte ma jupe, sa main passe la barrière de ma culotte et elle commence à me masturber avant de me doigter. Un, deux, trois doigts sont en moi, je gémis, ma respiration s’accélère, mes jambes flageoles je jouie en poussant un grand cri, je suis accrochée au cou d’Elodie. Elle me prend dans ses bras, m’aide à m’assoir sur le canapé. Elle s’installe à côté de moi en m’observant attentivement. - C’est dingue ce qui t’arrive. Mais tu es terriblement sexy comme fille.- Et toi tu m’as épuisée.- Juste épuisée ?- C’était très agréable.- Je suis contente que tu as apprécié et que j’ai pu te faire jouir. Mais j’aimerais plus.- Tu veux quoi, être nue à côté de toi et que nous nous donnions du plaisir mutuellement.- Elodie, tu m’as prise par surprise là je ne sais pas si je suis prête.- Par surprise ! c’est toi qui t’es jeté sur moi pour m’embrasser.- Et qui a commencé à me caresser ?- Je voulais juste vérifier que tu es 100% fille, tu aurais pu avoir une surprise dans ta culotte.- Et si ça avait été le cas ?- Je ne sais pas ce que j’aurais fait. Les mecs ne m’ont jamais attiré mais peut être que j’aurais pu avec une trans qui a conservé son sexe ou peut être si je t’avais vue en fille quand tu étais encore un garçon.- C’est dur d’entendre ça, moi qui me cachais et craignais que vous le découvriez.- Tu sais tu aurais pu nous le dire et j’en veux un peu à Camille de me l’avoir caché. J’aurais bien aimé jouer avec Camille à te transformer en fille. Et depuis quand et comment c’est arrivé ?- Ça a commencé le jour de ses 10 ans pendant son goûter d’anniversaire. J’étais le seul garçon, les filles étaient toutes en princesse le thème du goûter et moi je suis arrivé en chevalier. Les filles se moquaient de moi. La maman de Camille m’a alors changé avec une robe de princesse et maquillée et j’ai passé le reste du goûter à jouer avec les filles comme étant comme elles. Après ça a été un jeu mais j’y prenais de plus en plus de plaisir.- Et ensuite ?- Karine a découvert que l’on allait dans la chambre de Camille pour que je puisse m’habiller en fille et elle m’a dit que si je voulais je pouvais être en fille quand Paul et Bernard n’étaient pas à la maison. Je pouvais profiter pour sortir de la chambre, me maquiller bref être une fille.- Du cou p au fond de toi tu as toujours été une fille.- Je ne sais pas j’adore être habillé en fille mais je ne me sens pas attirée par les garçons.- Tu en es certaine ?- Je ne sais pas vraiment je pense que non. Peut être une trans, je ne sais pas.- En tout cas moi j’ai toujours cru que tu étais gay. Tes manières, ta silhouette, le fait d’avoir que des copines.- En fait je pensais aussi, et Camille et même ma mère, mais cette année, je t’ai vue et j’ai eu un coup de cœur pour toi.- Oui je l’avais remarqué. J’ai une petite faim on grignote un truc ?- Oui moi aussi je commence. On s’installe à la cuisine, on continue de discuter pendant le repas. Elle me dit qu’elle aimerait me présenter un copain à elle. Elle me quitte vers vingt trois heures, maman n’est toujours pas rentrée. Je file prendre une douche, dans ma chambre je tombe sur la nuisette avec la fée dessus. Je l’enfile avant de me coucher. Cette journée m’a fatiguée, allongée dans mon lit, je ne peux empêcher ma main de passer dans ma culotte, je caresse doucement mon clito, je suis bien et c’est ainsi que le sommeil me tombe dessus. Je revois dans mon rêve, mon arrivée sur la place, les filles qui me découvre. Camille qui annonce que je suis en fait une trans. Mon rêve s’égare, je me vois nue dans la glace, j’ai toujours ce visage féminin, ma petite poitrine ronde, mais j’ai aussi mon sexe de garçon qui se dresse face à cette image. Quand je regarde autours de moi, je ne suis pas dans ma chambre, je ne reconnais pas la pièce. Derrière moi, il y a un lit. Quand je me retourne vers le lit, une silhouette est allongée. Je m’approche, c’est un garçon. Il me regarde en souriant « tu viens mon amour j’ai encore envie de toi » J’ouvre les yeux, je regarde mon réveil, il est dix heures, la maison est silencieuse. Je me lève pour aller aux toilettes.
