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Félline - Une BioXXXgraphie

Chapitre 2

Hétéro
L’été approchait. Félline, qui avait emménagé chez Jean, franchit haut la main les derniers examens de juin, et fut admise en deuxième année de licence. Elle n’avait pourtant révisé qu’a minima, consacrant la majorité de son temps libre chez Jean, le plus souvent nue. Ils passaient leur temps à faire l’amour. Folle de passion pour le mathématicien, galvanisée par le fantasme exhibitionniste, elle sollicitait de plus en plus fréquemment qu’il lui fît l’amour devant la fenêtre. De son côté, Jean avait renoncé presque dès le début à résister à Félline, à ses appétits et à ses intuitions. Leur entente quasi télépathique, leur bonne humeur constante, leur compatibilité sexuelle, les destinait à une histoire d’amour somme toute convenue, si une mésaventure n’était venue perturber cette idylle.
La faute en était partagée. Jean n’avait pas prévenue Félline de ses projets. Un beau soir de fin juin, alors qu’ils devaient dîner ensemble, il lui avait téléphoné. Dans sa chambre d’étudiante, Félline avait entendu la voix de Jean lui demander de jeter des fringues pour trois jours dans un sac.
_ Je passe te chercher dans une demi-heure.
Le cœur bondissant, elle avait obéi. Un petit week-end en amoureux, quelle bonne idée ! Quelques heures plus tard, ils arrivaient sur la côte atlantique, et dénichaient l’hôtel où Jean avait réservé une chambre. La nuit tombait tout juste. Ils s’accordèrent un repas léger puis descendirent sur la plage.
_ Je n’ai pas pensé à prendre un maillot, protesta Félline.
Jean se contenta de sourire. Le long de la plage, à quelques centaines de mètres de l’hôtel, ils dénichèrent une petite crique où les attendait une minuscule plage encombrée de rochers et de laisses de mer. Le ciel, que n’éclairait guère l’éclairage public, se piquetait d’étoiles. Jean se dévêtit. Félline l’imita. Le temps d’entrer dans l’océan, et ils firent l’amour comme deux divinités grecques naufragées un moment au seuil de notre monde.
_ Je t’aime, dit Félline._ Je t’aime, dit Jean.
Le lendemain matin, ils prenaient le petit déjeuner à la terrasse intérieure de l’hôtel quand Félline déclara :
_ Tu sais, je vais quand même aller m’acheter un maillot._ Tu ne préfères pas la plage naturiste ?_ L’étalage de vieux cochons retraités de la SNCF, tu veux dire ? Non merci.
Elle s’était levée, alors que Jean commandait un deuxième café. Quinze minutes plus tard, elle revenait, rouge pivoine.
_ Tu as trouvé ton bonheur ?_ Oui, mais…
_ Quoi, chérie ?_ On va avoir un problème._ Comment ça ?_ Dans la boutique, il y avait un petit jeune, un vendeur._ Un petit jeune. Madame a dix-huit ans._ Non, mais, oh, tu vois bien ce que je veux dire._ Et alors ?_ Le rideau de la cabine ne fermait pas bien. Il y avait un miroir, et je l’ai bien vu, le mec. Il me matait du coin de l’œil. _ Ah. Intéressé par la marchandise ?_ Tu te crois malin, gros con ?_ Je te remercie, petite salope !_ Mon chéri, je n’aime que toi, tu sais bien.
Ils rirent de bon cœur, et Félline reprit.
_ Tu m’écoutes, au lieu de dire des âneries ?_ Je t’écoute, je t’écoute._ Bon, il me matait. Alors j’ai voulu voir jusqu’où. Il n’y avait pas grand-monde dans la boutique, et du coup…
Jean plissa les yeux, tout à coup méfiant.
_ Et du coup ?_ Bref, quand je suis sortie de la cabine, il disait un mot à une dame en robe blanche, sûrement la patronne, vu son âge. Il devait lui demander la permission de sortir quelques minutes parce que, dès que je suis sortie de la boutique, je l’ai repéré dans le bar de l’autre côté de la rue. Et ensuite, il m’a suivie jusqu’ici._ Il n’est pas entré, au moins ?_ Non, mais il sait où je loge._ Bon, rien de grave, conclut Jean. Si tu allais me montrer ce que tu as acheté ?_ Tu veux la primeur ?, lui sourit-elle d’un air taquin.
Ils remontèrent dans leur chambre et n’en ressortirent qu’une bonne heure après, alors pourtant que l’essayage du maillot avait duré cinq minutes, tout au plus. Midi n’avait pas encore sonné : ils décidèrent d’aller se baigner avant le déjeuner. A peine sortie de l’eau, Félline s’enroulait dans sa serviette quand elle repéra la silhouette sournoise, le regard scrutateur du vendeur. Il se tenait au bord de la promenade, juste devant l’hôtel. L’impertinent sacrifiait sa pause de midi pour repérer la jolie cliente qui l’avait gratifié, ce matin même, d’un petit strip-tease bien coquin. Elle n’aurait peut-être pas dû lui envoyer un clin d’œil avant d’ôter son string, non plus. Mais l’envie de s’exhiber à un parfait inconnu avait été plus forte qu’elle. Et c’était la faute de Jean, aussi, avec sa fenêtre, sa partie de baise nocturne dans l’océan, et ses histoires de plage naturiste !
Le pauvre garçon, gauche à souhait, tentait de concilier discrétion, air dégagé, et intérêt bien particulier pour le paysage. Soudain, il s’immobilisa, et Félline sut qu’il l’avait repérée. Dans son dos, elle sentit la présence de Jean.
_ Je t’étale de la crème, chérie ?_ Il est là._ Quoi ?_ Le vendeur de ce matin, il est là, sur la promenade, le mec en maillot de l’Algérie avec sa casquette Wati-B, tu ne peux pas le rater._ Raison de plus pour que je te masse, que je te papouille, crème et tout. On va le chauffer un peu, le blanc-bec._ Tu déconnes ?_ Au contraire. Quand il va comprendre en me voyant, il nous fichera la paix.
Hésitante, Félline se laissa convaincre. Elle s’allongea sur le ventre, pieds vers la mer, pour mieux surveiller le vendeur. Près d’elle, Jean sortait la crème solaire, et s’apprêtait à dégrafer le soutien-gorge pour mieux en étaler dans le dos. Il avait à peine commencé sa besogne que Félline frissonna.
_ Il s’approche, ce con !_ Qu’est-ce que tu dis ?_ Je te dis qu’il s’approche !
C’était pourtant vrai. Remuant le bras en l’air, les hélant avec un grand sourire pour se donner une contenance, le garçon, tongs à la main, marchait dans leur direction. Plus que son accoutrement, ce fut le dessin des tablettes de chocolat, sous le nœud du T-shirt, qui renseigna Jean sur l’importance à accorder au nouveau venu. Le mathématicien savait assez à quoi ressemblent les muscles d’un vrai mec. L’importun arrivait à leur hauteur, enfin, et les invectiva :
_ Salut !_ Bonjour, répondit Jean._ Alors, bien ou quoi, le p’tit week-end en amoureux, wesh ma gueule ?_ Pardon, monsieur, reprit Jean, mais je ne crois pas vous connaître, je…_ Non mais c’est bon, fais pas ton relou, j’dis juste, vous vous amusez bien tous les deux._ Eh bien, euh… Oui. Oui, en effet, nous…_ Non parce que ta meuf, elle est chaude, whallah ! Eh, mademoiselle, tu suces ? Des bites, tu suces des bites ? _ Permettez, de quel droit…_ De quel droit, vas-y, comment tu parles, de quel droit, bouffon. De quel droit que ta meuf elle fait la chaude dans les cabines d’essayage, sérieux, ça s’fait pas, mademoiselle, la vie de ma mère ça s’fait pas._ Monsieur, dit Félline, je ne sais pas qui vous êtes, ni de quoi vous parlez, mais vous nous importunez. Allez-vous-en, maintenant, et…_ Eh, c’est ça, les, comment ça s’appelle, les libertins, là ? C’est ça ? Vous faites ça, là, les boîtes échangistes, les trucs ? Parce que s’il y a moyen, franchement, mademoiselle, t’es trop belle, sérieux, moi tu me siffles j’accours direct._ Bien, ça suffit, maintenant, reprit Jean. Ma compagne vous a demandé de vous en aller. _ Non mais c’est bon, toi, ta copine elle vient me chauffer direct dans la cabine d’essayage, moi j’la nique, ta meuf, tu sais quoi._ Pour la dernière fois, allez-vous-en.
L’intrus regarda Jean comme s’il le voyait pour la première fois. Il tourna la tête vers Félline, toujours allongée sur la serviette. Il regarda Jean une nouvelle fois. Il dit :
_ Ha mais putain vous êtes sérieux, en fait. Vous êtes pas… Libertins là, j’sais pas quoi là._ Non, non. Pas du tout._ Ben ouais mais mademoiselle, sérieux, faut pas faire ça dans les cabines d’essayage, sérieux, t’es trop chiennasse, ça s’fait pas, la vie de ma mère, sinon tu vas avoir des problèmes, t’sais quoi. Et toi, bouffon, tiens ta meuf, franchement, ça se…
D’un direct en plein visage, Jean assomma le garçon, qui s’effondra à terre. Il n’avait même pas perdu sa casquette. D’un coup d’œil circulaire, Jean vérifia que nul ne les avait vus. Les promeneurs sur le front de mer n’avaient apparemment rien remarqué. Les voisins de plage bronzaient, lisaient leurs journaux, observaient la mer d’un air neutre. Félline elle-même était trop éberluée pour formuler le moindre mot.
_ Je vais l’étendre sur ma serviette, dit Jean, et on rentre à l’hôtel. Dépêche, je ne sais pas quand il va revenir à lui.
Félline eut juste le temps de rajuster son soutien-gorge et d’enfiler son paréo. Main dans la main de Jean, ils rentrèrent dans leur chambre.
_ Viens là, mon héros, dit-elle quand la porte se fut refermée. Quelle histoire pour un maillot de bain de rien du tout !
Déjà, elle s’en débarrassait dédaigneusement.
_ En attendant, tu l’as vraiment chauffé, le pauvre, concéda Jean qui, déjà, caressait le corps nu de Félline, faisant virevolter le bout des doigts sur les hanches parfaites, sur les seins menus, sur les fesses parfaites. Tu lui as montré ce petit cul-là, hm ?
Elle hocha la tête avec un sourire ravageur.
_ Et tes seins, aussi ? Tu lui as montré tes petits seins, hm ? Et ta petite chatte, aussi ? Tu t’es touchée un peu ? _ Tais-toi. Baise-moi.
Déjà Jean prenait Félline en levrette. Elle se cambra quand il entra en elle, puis releva le bassin en basculant, la tête dans les oreillers. Elle savait que dans cette position, le gland de Jean toucherait le deep spot d’un instant à l’autre. Déjà, ses gémissements se perdaient sur le drap. Jean empoigna les hanches, tira de toutes ses forces, et pénétra Félline de toute sa longueur. Elle jouit instantanément. Ce fut si rapide que Jean n’eut que le temps de sortir. Un long jet de sperme macula le dos de Félline, frappant presque entre les omoplates.
_ Pour la plage, c’est foutu, dit Jean quand il eut repris ses esprits._ Tu ne disais pas qu’il y avait un lieu exhib, pas loin ?_ Pas exactement exhib. Naturiste. _ Quelle différence ?_ Ben si, il y a une différence, c’est que…_ Non mais chéri, merci, je sais, dit Félline en se penchant sur lui et en lui embrassant le torse. Je veux dire que… Si on veut… Comme tu seras tout nu… Et moi aussi… Et qu’on sera tout près l’un de l’autre… On pourrait…_ Attends, chérie, attends, tu as encore plein de sperme dans le dos, je…_ Tu n’as qu’à jouir en moi, au lieu de sortir. Hm… Ou dans ma bouche…_ Putain, viens là, je veux te lécher la chatte !
Ils s’abandonnèrent dans un soixante-neuf délicieux. Cette après-midi-là, Félline avala une giclée de sperme que Jean venait de décharger dans sa bouche. Le goût ne lui déplut pas. Cette même nuit, après une baignade au milieu des étoiles reflétées dans l’Atlantique, ils s’installèrent en contre-haut de la plage naturiste, parmi les pins. Ils firent l’amour debout, dans l’odeur de résine, Félline accrochée à Jean de ses bras et de ses jambes, les mains de son amant soutenant ses fesses. Il la fit jouir doucement avant de se répandre en elle avec un soupir passionné. Les alentours bruissaient de pas étouffés, de silhouettes sombres qui se tenaient à distance, laissant échapper des souffles courts, des froufrous de tissus, des claquements de langues. Félline essaya de deviner combien de paires d’yeux les dévoraient du regard, elle et Jean. Bientôt elle s’avisa que cela ne présentait aucun intérêt, aucune importance.
Jean la déposa à terre. Elle rajusta son paréo, encore toute dégoulinante du sperme de Jean. Ils quittèrent les lieux sans un mot, sans un regard pour leurs spectateurs silencieux et immobiles. Ils rentrèrent à l’hôtel main dans la main.
_ Je t’aime, dit Félline._ Je t’aime, dit Jean.
Cette nuit-là, Félline se réveilla. Dans la lueur bleutée de la nuit qui entrait par la fenêtre ouverte, elle vit que Jean scrutait le plafond.
_ Tu ne dors pas chéri ?_ Non. Je réfléchis._ A quoi ?_ Une fille comme toi, sportive et tout… Je veux dire… Enfin, tu étais vierge, tu m’as choisi, je t’ai fait découvrir le sexe…_ Où veux-tu en venir ?_ Tu aimes ça plus que ça.
Ce n’était pas une question. Il n’avait même pas tourné la tête pour la regarder dans les yeux. Il ajouta simplement :
_ J’aurais dû m’y prendre autrement avec le vendeur de ce matin. J’aurais dû… être plus gentil avec lui._ Plus gentil ? Comment ça ?_ Tu aurais pu le choper, tu sais. Je veux dire, je ne doute pas de notre amour, je crois même qu’il est plus fort que ça. Je crois que j’ai envie que tu connaisses d’autres mecs que moi._ Pardon ?_ Exactement._ Mais c’est toi que j’aime._ Mais tu aimes le sexe, chérie. Je le vois, je le sens, et je ne veux pas te priver de te prendre d’autres mecs que moi. _ Tu débloques complètement._ Tu choisiras les plus cons que tu trouveras. Tu n’auras le droit de coucher avec eux qu’une seule fois. Tu resteras ma copine mais tu jouiras avec qui tu veux._ Jean, sérieux…_ Si tu veux, la première fois, je serai près de toi. Je resterai là.
Interdite, elle se blottit contre lui. Sa cuisse rencontra une érection incroyable. Félline se redressa sur le coude, l’air interrogateur. Avant qu’elle n’ait le temps de poser sa question, il y répondait déjà.
_ Oui, ça m’excite. Ça m’excite même carrément.
Elle bascula vers les lèvres de Jean, l’embrassa une fois, deux fois.
_ Je t’aime. Je t’aime.
Il passa un bras sous le ventre de Félline, l’amena sur lui, se positionna, et entra en elle. Elle n’avait jamais mouillé aussi fort.
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