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Féminin pluriel

Chapitre 14

Lesbienne
Dans le TER du lundi matin qui nous ramène vers Paris et le boulot, je sens que Jackie ronge son frein. Je ne pense pas qu’elle m’en veuille d’être restée dormir avec Mina plutôt que chez elles. Pas leur genre d’être exclusives ni de cacher leurs envies. Pourtant sa nervosité est palpable.
En mauvaise copine, je fais comme si je ne m’apercevais de rien, de plus, je ne suis pas bien réveillée, et les bras accueillants de Mina me manquent. Pas envie de parler.Jackie me connaît et n’insiste pas. Arrive un WhatsApp. J’attendrai d’être plus tranquille pour regarder. Je réponds juste (Y) et un bisou...
— Ta Chérie ? me demande Jackie.— Hmm...
En fait, c’est Mina qui a sans doute eu mon tél. par Lila.Notre bus arrive et m’évite une discussion à laquelle je n’avais pas d’échappatoire.
En effectifs réduits, je n’ai pas le temps de lire le message de Mina. Arrivée midi, je m’éclipse enfin aux toilettes, unique endroit pour être seule.L’adorable coquine s’est filmée en train de se peindre soigneusement les ongles de ses adorables pieds.Elle agite les orteils bien écartés puis écarte les cuisses et m’offre sa minette poilue bien ouverte qui commence à refléter, contrastant avec sa peau de brune mate. Les mains jointes en forme de chatte se transforment en cœur en me susurrant je ne sais quoi, mais c’est dit si tendrement que je fonds !

Je pourrais lui envoyer aussi une vidéo, mais le décor des chiottes, ça manque franchement de romantisme. Surtout que je ne suis pas certaine de m’arrêter si je commence à montrer mon miaou... Elle devra attendre ce soir.
A la maison, je commence par appeler ma Chérie, mais je tombe encore sur sa boîte vocale. Je lui laisse un message plein de sous-entendus. Je lui fais confiance pour bien profiter de ses vacances ! C’est la première fois que nous sommes si longtemps séparées, je me demande bien pourquoi elle semble m’éviter.
Maintenant, la vidéo pour Mina. Je fais dans le classique : sortie de douche coquine et enfilage d’une tenue de nuit qui incite à ne pas dormir... (d’ailleurs, je dors toujours nue).Une rangée d’aubergines suivie d’une rangée de bisous me répond quasi instantanément. J’étais attendue... Mon petit cœur fait des bonds.
Le lendemain matin, un WhatsApp au petit-déjeuner. La belle Syrienne est de dos, accroupie sur ses talons et fait rebondir ses fesses joufflues, un ballon très impudique, pour finir un clin d’œil et ce qui est dorénavant notre signature, le sexe qui devient cœur.
Je lui répondrais le soir en lui faisant un strip intégral, toute offerte à sa (je le souhaite) concupiscence... avant de me caresser en revoyant en pensée nos doux exploits du week-end.
Ainsi s’écoule la semaine, une vidéo pour moi le matin, réponse à Mina le soir.Cela m’occupe, me met de bonne humeur, surtout met de côté mes interrogations quant à ce que peut bien faire ma Chérie - qui, je le sens, s’éloigne - !Le reste du temps, je n’ai pas le loisir de chômer. C’est parfait, je ne vois pas le temps passer !
Jeudi, dans le bus en rentrant, je reçois enfin un texto de ma Chérie avec des photos d’elle à la plage au milieu d’un groupe des deux sexes, prenant visiblement du bon temps.Elle aurait tort de se priver. Le message qui accompagne est sibyllin : « l’été c’est fait pour s’amuser... ».Perplexe, je lui envoie un selfie interrogatif. « Je t’appelle bientôt, bisous » est tout ce que je reçois.
A la maison pour passer mes nerfs, je m’astique avec mon double dildo et envoie en plus de la vidéo une photo de mon agenda avec vendredi, samedi et dimanche surlignés de rouge et suivis de points d’interrogation.Une fois de plus, la réponse arrive illico : une ligne de pouces levés suivie de cœurs, d’aubergines, de bisous et autres.
Tout de même, je prends la précaution de prévenir Lila. On ne peut pas dire qu’elle soit surprise.
— Tu es attendue avec impatience, tu as une sacrée touche, crois-moi !— Heureuse que tu n’y voies pas d’inconvénient. Je suis mordue, tu peux le lui répéter, s’il te plaît...— Et la Chérie ? Où en es-tu ?— Ben ça a l’air de rouler pour elle. J’ai reçu des photos.— Tu as parlé avec Jackie ?— Ben non, tu sais au boulot, on ne se croise pas souvent. Pourquoi ?— Oh, rien, juste comme ça histoire de parler... Ma puce je te laisse, des clients... A plus !
Bizarre, bizarre, je l’ai sentie gênée la Chère Cousine, comme c’est bizarre... Je tente alors avec Jackie.
— Alors, vilaine cachottière, paraît que tu as à me parler ?— J’ai bien essayé quand on est rentrées lundi, mais tu ne touchais pas terre, alors...— Ben dis alors !— Pas le moment. Demain, on prend le train ensemble, j’imagine ?— OK. Bisou baveux !— Pareil !
Vendredi 16h 30. Je suis tellement impatiente de partir que j’oublie et vais directement à l’arrêt de bus. Par chance, il tarde et Jackie me rejoint.
— Tu mérites la fessée !— Difficile tout de suite, mais quand tu veux !
Et je rigole. Elle semble moins à l’aise.
— Voilà... ta Chérie m’a appelée il y a quelques jours.— Quoi ? Avant qu’elle me textote qu’elle restait chez ses parents ?— Oui, mais en fait, et bien..., elle n’y est plus, justement, chez ses parents.— Et donc ??? Un ennui ? Elle est malade ?— Non, non, tout va bien, seulement, ne te fâche pas...— Elle s’est trouvé une nouvelle copine ?— Hmm hmm... Pas précisément...— Euhhhh ???— Ben c’est exactement ça...— Mince alors ! Un homme ! Bon, c’est la nature, faut croire, non ?— Oui, mais là, ça semble sérieux... Elle ne savait pas comment te l’annoncer.— Ah tiens ! J’ai remarqué !
Depuis que je les connais, j’ai participé à un ménage à trois avec mes Vieilles Maîtresses, elles m’ont vue avec mes femmes, ont bien connu certaines, sont parfois devenues amies, d’autres ne leur ont pas plu, mais jamais, jamais, jamais elles n’ont interféré.Alors quoi ?
Sur le coup, c’est mon orgueil qui morfle. Comment ??? Cette vieille chatte moisie me largue pour un mec ! Quelle dévergondée (tout juste si je ne demande pas ce qu’il a de plus que moi, celui-là ! ).Jackie calme le jeu.
— Comment ça se passe avec Mina ?
Genre, parlons d’autre chose !Comme si la fine mouche l’ignorait ! Elle a sans doute eu Lila entre-temps. Mais son expression limite chafouine me met la puce à l’oreille.
— Est-ce que par hasard ? Vous...— Un peu !— Vous êtes trois belles salopes ! Mina aussi est dans le coup ?— Oui et non...
Mon orgueil en prend encore un vieux coup. Que dire de ma déception... Je me suis bien fait avoir ! J’ai marché à fond et cru à sa sincérité.
— Avant de monter sur tes grands chevaux, laisse-moi te raconter tout :Un jour, Lila a surpris une conversation entre Mina et un rebeu de la ville. Il lui mettait une grosse pression pour sortir avec, mais elle ne se laissait pas faire.A tel point que Mina a menacé le type de le faire cocu s’il continuait à insister.Quand Lila lui a demandé si elle était capable de mettre sa menace à exécution, elle a répondu qu’elle en avait soupé de ce genre d’hommes et fait une croix dessus. Et que si ça la démangeait, oui, elle avait déjà eu des aventures féminines.Du coup, l’idée a germé de vous brancher toutes les deux, nous pensions qu’un bon coup de cul te ferait du bien après le tour de c... que t’as joué ta Chérie. Mais évidemment, on ne pouvait rien te dire !
Je repense à ma sensation d’être michetonnée et m’en ouvre à elle.
— Mais non ! Elle n’arrête pas de parler de toi à Lila. Lundi dernier, elles ont passé la journée à faire les magasins pour te plaire. Si elle est chez elle, c’est bien parce qu’elle ne voulait pas faire la pute. Je la crois sincère. Elle va prendre des leçons de français aussi.
...
Le soir, je dîne chez Cécile. Flop, flop, flop... Les anges passent, repassent et repassent encore. Ensuite, j’appelle ma Chérie. Je peux dire mon ex-Chérie maintenant. Une fois de plus, c’est la messagerie. Mais cinq minutes après, elle rappelle.
Elle a une toute petite voix et j’imagine que si elle le pouvait, elle rentrerait dans un trou de souris.Mais cette fille m’a rendue heureuse et je lui en suis reconnaissante. Je ne lui dis aucune des méchancetés que j’avais envisagées. Juste ma déception et ma surprise.
— Bien, tu vas pouvoir vendre ta collection de godes ! Tu n’en auras plus besoin. Quoique...
Ca la rassure de m’entendre plaisanter et ne relève pas ma mauvaise foi. Elle ne m’a jamais caché qu’elle conservait une attirance pour les hommes. Et pas mauvaise fille, elle me laisse disposer de son appartement autant que nécessaire, elle a décidé de résider chez son mec. Cool ça. De mon côté, je lui tais l’existence de Mina.
— Allez ! Bonne chance et n’oublie surtout pas de nous inviter au mariage !
Jackie et Cécile me font les gros yeux. D’accord, c’est bas. Mais ça soulage !
Samedi matin, Lila aussi fait profil bas.
Mina s’est arrangée avec une collègue et fait le bar le matin, pour pouvoir prendre des jours et venir chez moi (sic). Devant notre joie de nous retrouver, elle lui met une grande claque sur les fesses.

— C’est bon, on peut tenir le bar sans toi, à midi on se débrouillera. Filez !
Pas de doute, Lila a de la classe ! Mina ne fait son show que le samedi soir.Elle nous prépare du thé. Ensuite, elle prend sa douche dans la mini-salle de bain. J’attends mon tour. Comme elle, je reste à poil. Je ne me rassasie pas de la mater...
Au menu du déjeuner : concombre, courgette, aubergine et carottes... Non, je plaisante, ça sera pour plus tard !
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