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Féminin pluriel

Chapitre 15

Un écart de Jackie

Hétéro
Depuis la rentrée Lila a en cuisine un apprenti en alternance, Edouard, dit le Gamin. Il a beau être majeur, c’est encore dans sa tête un ado, pas si à l’aise que ça avec l’entourage exclusivement féminin du restaurant.
L’autre serveuse le mangerait bien à la croque-au-sel! Mais malgré les allusions pas très fines genre ’t’es pas mieux avec nous qu’à empiler les cageots?’, elle fait buisson creux.Soit il ne capte pas, soit il fait semblant. Ou tout simplement elle ne lui plaît pas.Dès qu’il est en salle, il est fasciné par les volumineuses poitrines de Lila et Mina. Il a une véritable vénération pour ma nouvelle copine, que ça amuse beaucoup. Mais c’est très respectueux.
Le samedi est une très grosse journée, Mina, pour accumuler du temps, embauche à 7h30 au bar pour accueillir les exposants du marché, jusqu’à 10h30 elle sert des petits blancs et des crèmes en série. Son sourire l’a vite fait adopter, son efficacité l’a rendue populaire.Bien que je dorme chez elle, avec elle, nous souhaitons garder notre liaison discrète. Alors la plupart du temps je prends mon café au bar, puis vais me balader avant de retourner chez Cécile et revenir ensuite avec elles  récupérer les commandes qu’elles ont laissées chez Lila pour les commerçants la veille.
Un matin j’ai la surprise de trouver Jackie faisant le chemin inverse. Elle n’est pas ravie-ravie de me voir et évite la discussion. J’ai quand même le temps de remarquer qu’elle porte un basketteur sans soutien-gorge dessous et un jogging. Elle qui ne sort jamais sans s’être pomponnée…
A l’arrivée, Cécile devine ma question muette.— Tu te souviens des tee-shirts qu’on avait achetés à Camden quand on est allées à Londres?
Et comment! Nous avions fait le plein de tee-shirts coquins, genre ’smile if you’ve screwed today’ avec un écrou donnant le bras à un boulon! Sacrément efficace pour briser la glace!
— Mais elle était en débardeur! — Oui, mais dans l’idée, c’est ‘cat’s joggin’!J’avais oublié celui-là! Félix le chat et une chatte en levrette, les deux arborant un sourire radieux…
— Si tu étais là plus souvent, tu aurais remarqué qu’elle ne regarde plus QUE des vidéos hots de Chippendale où les femmes sucent les stripers et plus si affinité!  — La Miss est sur le sentier de la guerre? Mais c’est qui???
Jackie est bi, régulièrement elle a une envie de mâle. Ca ne porte pas à conséquence (pas comme d’autres - petit coup de pied de l’ânesse à mon ex-Chérie! -). Mais, ici, elle a donné, nous savons avec qui, le village est petit, alors pourquoi ce mystère?
— Tu n’as d’yeux que pour Mina, ma puce, ôte un peu tes œillères!Ca c’est pour me rappeler gentiment que nous n’avons pas emmêlé nos rêves (et nos jambes) depuis quelques temps!— Oh! Non! J’y crois pas! Le gamin? Edouard?— On dirait bien, oui… figure-toi que le dimanche après-midi elle va traîner vers le stade. Edouard joue au rugby…Garde-ça pour toi s’il te plaît. Tu as quand même remarqué que le Gamin flashe sur les grosses poitrines. Entre autres Lila et…— Mina, oui, ça j’ai vu. Mais c’est mignon comme tout. Claire (l’autre serveuse) le drague ouvertement et se prend bide sur bide! — Pourquoi alors penses-tu qu’elle laisse ses soutifs dans le tiroir pour aller se balader?
OK, OK…De fait, les week-end suivants on la voit déployer ses filets autour du Gamin. Un dimanche après-midi, il fait lourd, Cécile et moi bronzons à poil au bord de la piscine.
— J’ai trouvé quelqu’un pour réparer la tondeuse!Et elle part faire son tour…Avec Cécile nous rions sous cape. Si le hangar à outils pouvait parler…  Deux heures plus tard nous l’entendons ouvrir le portail et discuter en allant vers la remise. Un petit quart d’heure après, elle vient vers nous. A notre interrogation muette elle répond par signe ‘c’est pas gagné!’. Mais elle est opiniâtre.
— On va pouvoir enfin couper l’herbe? le Gamin répond que ‘c’est bon’ en démarrant la tondeuse.— Super, Edouard! Viens prendre un verre, tu l’as bien mérité!
Quand il arrive, il a beau être de l’autre côté de la piscine, il voit bien que nous sommes nues! Nous faisons semblant de rien. Jackie a prévu son recul et lui pousse littéralement un transat sous les fesses.
— Tu n’as pas pris de douche après le match! Tu devrais piquer une tête, ça te rafraîchirait! Elle lui pose une serviette de bain à côté de sa bière.— J’ai pas de maillot!— Et quand vous prenez la douche, tu en as un de maillot? Nous savons comment est fait un homme… toi, tu es juste une hommelette…Le garçon est vexé. En vrai, il est plutôt bien fichu!— Et puis, tu sais comment on nous appelle? Alors…Au village, Jackie et Cécile sont ‘les gouines’, elles ne s’en offusquent pas.
Piqué, il retire son tee shirt, montrant de beaux abdominaux. Jackie tourne la tête.— Tu peux continuer, je ne regarde pas.Il finit sa bière, deux minutes après il pique une tête. Sa curiosité a été trop forte! Cécile et moi sommes tournées sur les transats pour nous bronzer le dos. Jackie s’est déshabillée aussi et s’assied sur le bord  en minaudant que l’eau est froide… De son air le plus naturel elle écarte les cuisses en faisant des remous avec les pieds. Le Gamin est rouge écrevisse. Nous prenons des poses innocemment indécentes. Si elle ne prend pas les choses en main, Edouard est encore capable de fuir. Il se demande où il est tombé. Trois femelles en chaleur, c’est beaucoup pour lui.
Alors elle plonge et le taquine, le frôlant, attirant son attention sous n’importe quel prétexte, dès qu’elle peut elle laisse flotter ses gros seins, ses tétons durcissant à cause du froid et de l’ excitation.Intimidé, il sort de l’eau et se pose sur le rebord, pieds dans l’eau. Il a beau cacher son sexe sous ses mains, on a bien vu qu’il réagissait… Avant qu’il n’attrape la serviette, d’une brasse la louve est vite sur lui et enserre ses cuisses dans ses bras. L’eau ne lui semble plus si froide.Il est tétanisé quand elle dégage son sexe bien bandé et le prend en bouche pour le pomper. Deux minutes à peine lui suffisent pour éjaculer dans la bouche qui n’en perd rien. Ma parole! C’est vraiment la première fois? Il aurait pu plus mal tomber, Jackie va soigner son dépucelage! Elle le tire dans l’eau, le tient d’une main , serré contre elle, on devine que l’autre s’affaire à lui redonner de la vigueur.Cécile se caresse, je l’imite.
— Laisse-moi faire, on va bien s’amuser. C’est pas grave de partir vite la première fois. C’est ta première fois, hein?Il acquiesce, finie la pudeur, il est aux ordres, ou va l’être bientôt.Jackie lui malaxe les testicules. Elle connait son pouvoir.
— Tu as aimé me donner ton jus, hein? Tu aime quand je te suce!
A peine sortis de l’eau elle le repousse sur le transat, il se laisse tomber, désemparé, jambes écartées. La bouche et les mains de la femme le redressent vite et elle l’enjambe pour s’accroupir sur son organe. Il croit rêver, nous n’existons plus, nous qui ne perdons pas une goutte du charmant spectacle. La chaleur de la chatte qui coulisse autour de sa queue est bien réelle, pourtant, comme le baiser qu’ils échangent. Il a le goût du sperme qu’elle a avalé.Elle a les yeux ouverts près des siens, qui guettent le moindre signe. Dès qu’il semble vouloir jouir, elle arrête son travail, le laisse souffler, lui apprend à se contenir.— Non, pas maintenant, il reste de la route à faire, casse pas le jouet!
Lui, la bite en feu, veut tout envoyer, prendre son plaisir comme ça vite fait, mais ce n’est pas lui qui décide. La femelle est presque maternelle tant elle prend soin de lui. — Tu sens la chaleur de ma chatte? Comme tu la fais mouiller? J’en veux plus! Encore! Elle alterne, d’un coup se déchaîne, puis se calme, comme l’océan après une tempête. Elle qui ne peut s’empêcher de parler cru quand elle baise est toute attendrie. — Baise bien ta petite grenouille! Mets la main sur ta queue… sens comme mes lèvres sont humides pour toi. Caresse les doucement. Comme ça… remonte vers mon ventre… tu sens mon bouton? Tourne autour… douuuucement… prends le entre deux doigts comme si c’était ta bite… OUIIII tu fais bien…
Est-ce pour soulager la tension du garçon ou la sienne? Son ventre a reçu la foudre, elle part en folie, il jouit et elle conserve son sexe en elle, le laisse se détendre, cajolant son visage, le bécotant.Et se redressant, toujours assise sur lui, laissant échapper le sexe vidé, non sans fierté dans la voix :— Voilà, maintenant tu es un homme…
Je souffle à Cécile :— On dit merci qui???
Pensant qu’elle le congédie, il veut se lever.— Un gentleman ne s’en va pas comme ça… Elle se dégage et s’assied à côté de ses jambes. Le caresse, l’embrasse à pleine bouche, frôle son escargot pour surveiller son réveil.— Caresse mes seins… ils s’ennuient quand on les néglige.
Il s’applique avec le même sérieux que lorsqu’il a monté son premier Lego. Elle l’aide en lui donnant à téter, le giflant avec, enfermant son visage dans leur chaleur.
Mais le temps à tourné et le Gamin doit rentrer .Un dernier baiser passionné, elle prend sa main, en met un doigt dans sa minette.— Un petit souvenir de moi. A dimanche prochain?
Demandez à un sourd si il veut entendre! Heureux Gamin, il va avoir droit à une formation accélérée!
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