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Femme de chambre ou l'histoire secrète d'une famille bourgeoise

Chapitre 8

Erotique
CHAPITRE 16Jacques fut de bonne humeur et bizarrement me souhaita une bonne journée. Cela me surprit. Me croyant seule, je me servis une tasse e café et envoyai un sms à ma tendre et douce amie.« Gros bisous ! Tu m’as fait découvrir une partie de mon être et des sensations que je ne connaissais pas. Si c’est cela tomber amoureuse alors oui, je le deviens. Ton amante »Je lui envoyai. Je ne sais pas si en une nuit on peut tomber amoureuse. Je n’ai jamais cru au coup de foudre. Mais il ne jamais dire jamais.— Bonjour, me fit une voix de femme.— Euh… bonjour. Qui…— Je m’appelle Thérèse. Je suis une amie de Jacques et de Caroline. J’étais aussi aux fiançailles. Je me rappelle bien de vous. Vous étiez sublime et si… désirable.Elle me faisait peur. Ses petits yeux essayaient de percer mon esprit. Je ne détournai pas le regard et je l’affrontai. Un combat entre les regards commença. Tout en buvant lentement mon café, je la fixai.Ce fut elle qui quitta mon regard.— Vous avez encore du café ?— Oui ! Je vais vous servir.— Pas la peine, je suis assez grande pour le faire.Un sentiment de joie était perceptible dans sa voix.— Vous ne ressemblez pas du tout à la femme de chambre classique. Vous ne vous laissez pas faire, je suppose.— Jamais !— Vous ne me posez pas la question qui doit vous brûler les lèvres.— Laquelle ?— Qu’est-ce que je fais ici ? dit-elle un peu déçue.— Ce que Jacques et Caroline font de leur vie ne m’intéresse pas. Je suis engagée pour le ménage. Le reste, c’est leur vie privée.— Même si vous devinez que comme Caroline n’étant pas là, je n’ai à rien faire ici à part…— Madame ! Je ne suis pas naïve ! Si Jacques a envie de tromper sa femme, cela le regarde. Et vous si aimez trahir des soi-disant amies, c’est votre affaire. Maintenant si vous le voulez bien, je dois travailler, dis-je en colère.— Ne vous brusquez pas ! Vous me plaisez ! C’est rare les personnes qui osent dire ce qu’ils pensent. De toute façon, je dois vous laisser. Bonne journée.— Bonne journée, répondis-je sèchement.Elle partit rapidement le sourire aux lèvres. Je ne savais si je devais prévenir Caroline et je ne le fis pas. Si Caroline pouvait tromper son mari à qui mieux mieux, il pouvait en faire autant. Je fis mon travail comme à l’accoutumée.C’est tranquille que j’allai dans le bureau de Caroline afin de visionner mon enregistrement d’hier soir.
J’allumai et passai sur les périodes où je vis Jaques seul dans sa chambre marchant d’un pas hésitant.A vingt heures, Thérèse sonna. Au bout d’un long moment, je le vis entrer dans sa chambre, nu et à quatre pattes. Thérèse le tenait à la laisse.Je remarquai la tache noire entres ses fesses et me rendit compte qu’il avait un plug entre ses fesses.Ce qui me surprit fut l’homme qui rentra avec eux. Petit, trapu et sans charme. Il ne parlait pas et semblait sur une autre planète.Le spectacle que je vis me fit horreur et me révulsa parfois. Je ne sais qui prit le plus de plaisir, Jacques, je ne crois pas car les cris de peur qu’il poussa lorsque l’homme lui présenta un sexe démesuré entre ses fesses furent impressionnants ; L’homme, non plus ne transcrit aucun plaisir lorsqu’il éjacula sur la figure de jacques. C’est Thérèse qui prit son pied. Je la vis jouir je ne sais combien de fois ! Est-ce en voyant le spectacle ? Ou juste par les coups violents qu’elle donna à Jacques ou le fouet qui claqua sur les fesses de celui-ci ou lorsqu’elle fut prise et par les deux hommes.Cette femme était sadique car, malgré les suppliques de Jacques, elle ne s’arrêta jamais. Je ne crois pas que l’on peut appeler encore cela du SM. J’en doute. N’est-ce pas le soumis qui décide en fin de compte ?L’homme partit, raccompagné, par Thérèse qui jouait le rôle de Caroline. Jacques dut dormir à terre sur la carpette pendant qu’elle se donnait du plaisir avec toute sorte de vibros plus gros les uns que les autres.Je fis une copie du CD et allai le mettre dans une cachette que j’avais trouvée. Il allait payer. Qu’il se fasse sauter comme bon il lui semble, je m’en foutais mais faire jouer le rôle de sa femme par une salope, cela me restait en travers de la gorge. Je pris une enveloppe et glissai une copie remaniée et beaucoup plus courte. J’inscris l’adresse de son cabinet et accompagnai le cd d’un mot tapé à l’ordinateur.« Crois-tu que certains de tes amis seraient content de te voir prendre par un mec ? Je n’en suis pas sûre ! A bientôt. Tu auras encore de mes nouvelles ! PS : Il paraît que tu te branles sur la porte de ta bonne ? Pas bien !»Je fermai et allai la poster directement dans sa boîte aux lettres de son cabinet.
Caroline me téléphona l’après-midi. Je ne parlai pas de Cerise. Par contre elle arriva à me faire mouiller en me racontant ses retrouvailles avec ses collègues européens sans se priver de l’active participation de Florence.Je raccrochai excitée sans amertumes ni jalousie quelconque. Malheureusement, le désir de me satisfaire était bien présent.Ce fut le moment où la sonnerie d’entrée tinta.J’allai ouvrir.— Bonjour !— Bonjour Rodrigue.— Caroline n’est pas là ?— Non, elle est en séminaire.— Zut ! J’avais oublié.— Dommage ! Tu avais quelque chose à lui dire ou à lui donner.— Peut-être que je pourrai te le transmettre.— Quoi ?— Du plaisir ! dit-il l’œil égrillard.Chaude comme je l’étais, sa proposition si explicite ne me laissa pas de marbre. Comme réponse, je lui ouvris la porte et il entra.— Non, pas par là ! Fis-je en le voyant entrer dans le bureau de Caroline.— Ah ?— Que dirais-tu ? Sur le lit de ta chère fiancée !— Tu ne serais pas vicieuse ?— Non, pas du tout ! Viens, on n’a pas beaucoup de temps. Steve revient dans une petite heure.— Ce sera assez pour te faire prendre ton pied.Je le devançai et tout en montant les marches, je soulevai ma jupe avec rien en dessous.— Toujours prête ?— Pas toujours mais aujourd’hui, oui !— Ton copain doit être un homme heureux.— Qui te dit que c’est un copain ?— Une… femme ? répondit-il en s’étranglant.— Mmm peut-être dis-je en faisant une moue d’écolière.— Putain ! Tu me fais encore plus bander.Je me dépêchai et courus sur le lit encore défait. Sans me déshabiller, j’écartai les jambes et je me caressai le sexe lorsqu’il entra dans la chambre.— Viens tout de suite, j’ai un manque à combler.— Tout de suite ! Le temps d’enfiler une capote.Il partit vers la table de nuit d’Emma et ouvrit le tiroir qui gorgeait de préservatifs en tout genre.— Je suis sûr qu’elle doit se faire un pharmacien !— Ou sa femme ?— Tu connais ses goûts ?— Elle connaît aussi le mien !— Putain ! J’hallucine. Toi et elle ! La prochaine fois, invitez-moi ! Tu dois être une vraie salope pour avoir réussi à l’avoir.— J’ai mes petits secrets ! Maintenant, tais-toi et viens.Il s’avança le sabre au clair prêt à me transpercer. Il se coucha sur moi et s’embrocha lentement. C’est ce qu’il me fallait, un bon chibre bien dur et long. Il me lima encore et encore.— Putain, te savoir avec elle va me faire jouir en moins de deux !— Alors, jouis et rattrape-toi au second round.— Merde ! Je deviens précoce avec toi !Il jouit dans son capuchon et se retira de moi. Un peu blessé, il descendit et s’activa sur mon bouton tout gorgé. Je le sentis lécher, renifler, goûter, presser, contourner avec sa langue. Les vagues de plaisirs se firent plus grandes et plus denses.Il m’arracha une première jouissance.Il s’ôta et remit un deuxième morceau de latex. Sans attendre que je revienne à moi, il s’introduit en moi et se mit en branle. Quel bonheur. L’orgasme continuait de plus belle s’enflant encore et encore.J’étais devenue une poupée en latex qui ne servait qu’à le satisfaire sauf que je prenais énormément de plaisir.— T’es vraiment bonne ! Putain ! J’aurais du te connaître avant.— Oui ! Continue !Il accéléra le rythme et subitement, il s’arqua et jouit intensément. Si fort que je sentis à travers le latex la force de ses jets. Je jouis encore plus fort.Reprenant mes esprits, je me redressai. Lui, avachi sur le lit, la queue molle emprisonnée par le préservatif avait quelques peines à se lever.— Allez ! Debout ! Steve va arriver.— Ouais ! Il faudra que je te revoie. J’adore te baiser !— D’abord, c’est moi qui ai accepté, pas toi. J’ai bien pris mon pied mais cela doit rester occasionnel. Tu sais te servir de ton membre, j’en conviens mais pour ce qui concerne l’élégance, tu repasseras. Je dois avouer que j’aime bien quelque fois et juste quelque fois !— Ok ! J’ai compris. Merde ! J’ai laissé couler la capote sur ses draps. Elle va gueuler.— Laisse ! Elle ne s’en rendra peut-être même pas compte, surtout si elle ramène un mec.Il se rhabilla et partit. Steve arriva un quart d’heure plus tard. Je m’étais cachée à son arrivée et attendis qu’il rentre dans sa chambre. Celui-là aussi, il fallait que je me le mette en poche. J’ouvris l’armoire de surveillance et regarda ce qu’il faisait. Le matin, j’avais repéré les deux ou trois caméras qui étaient disposés dans chaque chambre. Une par fenêtre ou par porte.Je sais ce n’est pas bien de jouer les voyeuses mais on ne se refait pas.Il ouvrit son ordinateur que j’avais de temps en temps scruté afin de regarder ses petits films faits en cachette. Il alla sur la toile et atteignis un site de cul où l’on peut voir des vidéos pornos gratuites.Il bougea, fit tomber son jean sur ses chevilles et sortit son sexe de son boxer. Il se masturba et très vite, il éjacula sur son bureau. Mais au lieu de profiter de sa jouissance, il se mit à pleurer. Les sanglots coulaient à flots. Il m’attendrit. Je ne pouvais pas le laisser dans un tel état.Je fis semblant de rentrer de quelques courses et rapidement, je montai les marches. J’ouvris sa porte et il n’eut pas le temps de cacher son méfait car le jean était accroché à son siège et le sexe mou dépassait de son boxer.Je fis semblant de ne rien voir et lui posai une question :— Pourquoi, pleures-tu ?— Sors ! Tu n’as pas le droit d’entrer dans ma chambre.Je sentis que ce petit avait besoin d’une certaine autorité.— Je suis la femme de chambre et je dois rentrer dans ta chambre si tu veux que j’enlève les draps souillés.Il devint rouge et honteux.— Mais ne t’inquiète pas, ta mère n’en sait rien. Je ne suis pas une balance et puis à ton âge, c’est normal.— Non, je ne suis pas normal, dit-il en baissant les yeux.— Tu n’es pas normal ? Et pourquoi ?— Parce que… Fous le camp, laisse-moi !— On me parle sur un autre ton ! Je ne suis pas ta merde ! Et si tu le prends sur ce ton, attends quand ta mère rentrera. Je suis sûre qu’elle sera ravie de savoir son fils se branler tous les jours et même plusieurs fois par jour ! Cela devient un vice pour finir !Il prit peur.— Non ! Pas ça ! Ma mère sera furax et je serai le dernier des cons.— Alors dis-moi pourquoi tu n’es pas normal ? Tu n’aimes pas les filles ? Tu aimes les garçons ?— Non et oui !— Cela veut dire quoi non et oui ?— Oui, j’aime les filles et aussi les garçons.— Et alors ? Pourquoi est-ce anormal ?— Je suis un mec et les mecs normaux ne fantasment pas sur un autre mec !— Il est beau ?Je vis ses yeux briller.— Oui ! Un vrai dieu mais j’aime aussi ma copine. Même si elle me dit que je suis un éjaculateur précoce. Tu vois, je suis un pédé et en plus je suis un vrai lapin. Un coup et je jouis !— On peut toujours arranger cela ? Dis-je sans réfléchir.— Quoi ?Je me rendis compte de la réponse un peu trop tard mais le ton heureux de sa voix me dit que j’avais eu raison. En fait, j’avais un ado un peu paumé sur son identité sexuelle qui, refusant de voir sa nature profonde, était méchant et agressif avec tout le monde.— Cela s’apprend à se retenir.— Et où je peux l’apprendre.Je pris mon courage à deux mains et lui répondis :— Si tu veux, je peux le faire.— Tu… tu… m’apprendrais à…— Oui mais à une condition !— Accepté !— Attends ! Ce que nous allons peut-être faire ensemble devra être un secret absolu ! Si par le plus petit des hasards, j’ai su que tu avais raconté nos futurs cours particuliers, face book et la terre entière connaîtraient tes petits problèmes. Compris.— Je ferai ce que tu voudras et je te jure que je ne dirai rien. Dit-il en baissant la tête.— Parfait. Alors leçon numéro une : arrête de te sentir « anormal » ! Tu aimes les filles ?— Oui !— Et les garçons ?— Oui !— Qui préfères-tu pour l’instant ?— Je ne sais pas trop.— Alors dis-toi que tu es peut-être bisexuel. Que tu aimes autant les hommes que les femmes. Cela va peut-être changer dans les semaines ou mois ou années à venir. Laisse-toi aller et écoute ton corps et surtout ton cœur. Et si quelqu’un te reproche ton attirance pour les deux ou pour un homme, il n’en vaut pas la peine.— Mais mes copains, ils frappent les pédés !— Alors, garde-le pour toi ! Ils ne doivent pas connaître ta vie privée en détail. Pense que dans quatre mois, tu seras à l’université, personne ne te connaîtra.— Et ma famille ?— Si elle t’aime, elle t’acceptera tel que tu es. Fais-moi confiance ! Bon, maintenant, mets-toi debout et nu !— Mais je…— Si tu veux que je t’apprenne à te servir de ton engin, il faut que je le voie un jour.Cramoisis, il prit son temps à obtempérer. Je vis bien que son chibre avait déjà repris des proportions intéressantes.Et sois tranquille si tu bandes en ce moment. C’est déjà bon signe !Ah oui ?Cela veut dire que tu es un garçon normal et en bonne santé.Il sourit et enleva le boxer et le jean. Cela m’aurait suffit mais il ôta aussi son t-shirt.Il était nu devant moi, un sexe long et fin durci par le désir.— Aujourd’hui, tu vas te branler devant moi.Il prit son manche et s’astiqua rapidement.— Prends ton temps. Personne n’a dit que tu devais battre un record de vitesse.— Oui mais dans les films ils vont vite et longtemps.— Oublie les films pornos. Ce n’est pas la réalité ! Ils doivent prendre des pauses entre deux prises afin que l’on croie qu’ils durent longtemps. Et puis, ils ont aussi appris à se retenir.J’espérai que je disais vrai car les pornos ne furent pas ma tasse de thé et puis on n’y avait que rarement accès. Pas comme maintenant !— Va t’asseoir sur ton lit et recommence lentement.— Et toi ?— Je… je vais me mettre sur ton siège en face de toi.— Ah, dit-il l’air désolé.— Pourquoi ?— Ben, je pensais que…— Que quoi ?— Que tu me montrerais tes seins. Ils me font…Il ne manquait pas d’air l’ado. Ce n’est pas l’envie que me manquait mais il ne fallait pas que je cède. C’est moi le prof ! Pas lui !— Aujourd’hui, je resterai assise en face de toi.— Alors, viens près de moi.— D’accord, pliai-je.— Maintenant, caresse-toi lentement et lorsque tu sentiras que tu vas jouir, arrête.Il fit quelques va-et-vient et stoppa, déçu. Le voir se branler humidifiait mon sexe de manière incroyable. Il fallait faire attention si je ne voulais pas laisser de traces sur le siège.— Cela va mieux que tantôt ! Non ?— Oui !— Chaque fois que tu jouis, la suivante est toujours un peu plus longue à venir. Mais ici, tu as su t’arrêter à temps. C’est bien. Dès que tu sens que le désir redescend, reprends.
Il attendit quelques instants et repris sa lente masturbation. Malheureusement, il ne sut plus s’arrêter et envoya sa semence sur… mon chemisier.- Pardon ! Pardon ! Je ne voulais pas !— Ce n’est rien. Je le laverai. Heureusement que je n’en ai pas eu sur la bouche car j’en aurais avalé, dis-je sans arrière-pensée.— Tu l’as déjà fait ?— Quoi, fis-je interloquée.— Ben, avaler.— Cela ne te regarde pas et n’entre pas dans les leçons que je vais te donner. A propos, il va falloir me les payer ces leçons.— Mais je n’ai pas d’argent.— Je n’en veux pas de ton argent, garde-le pour toi. Tu vas me payer en nature. A partir de maintenant, je veux que tu sois gentil avec moi et que tu arrêtes de salir les draps tous les soirs ! Cela t’ira ?— Oui !— A la bonne heure.— Quand est-ce que ce sera notre prochain cours ?— On verra lorsque je serai seule avec toi.— Je peux aussi venir dans ta chambre le soir.— Oui, c’est vrai mais c’est moi qui te le dirai. Bon, je vais te laisser. Je dois faire des courses.J’ouvris la porte et allai sortir lorsqu’il me dit :— Gwendoline ?— Oui ?— Pardon si je t’ai fait du mal et merci pour… la leçon.— De rien et j’accepte tes excuses. A ce soir.— A ce soir.Je partis en ayant l’impression d’avoir fait une bonne action mais aussi en ayant été un peu salope sur les bords car il m’avait bien émoustillé le petit Steve. Je glissai un doigt sur le chemisier, prit un peu de sa semence sur l’ongle et le porta à la bouche.— Et en plus il a bon goût. Je crois que les leçons vont devenir de plus en plus chaudes.CHAPITRE 17J’allai me changer et c’est à ce moment que je reçus un sms de Cerise :« Je peux t’enlever ce soir et t’emmener manger un morceau ? »Je réfléchis et répondis :« Vers sept heures, ce sera parfait. Je dois m’habiller sexy ? »La réponse fut plus qu’immédiate :« Je te fais confiance ! Bisous entre les deux gros orteils ! »« Gros bisous aussi ! », répondis-je.Je filai faire les courses pour la maisonnée et revins préparer le repas. Sitôt fini, j’allai me changeai. Dans un quart d’heure, elle allait arriver.Elle stoppa sa voiture net devant moi. Je m’assis sur le siège à ses côtés et sans dire un mot, je l’embrassai.— J’en avais envie, fis-je.— Moi aussi.— On va où ?— Dans un petit resto près de la bourse.— Ok !Elle mena la voiture assez rapidement dans le centre de Bruxelles, entra dans un parking ouvert 24h sur 24 et se gara.Elle me prit par la main et me conduisit dans une petite ruelle. Un petit restaurant s’y trouvait.— Ici, nous sommes dans un resto essentiellement réservé aux gays et lesbiennes mais les couples hétéros peuvent aussi y aller. Je viens souvent ici.— Ok !On entra et le patron vint rapidement l’accueillir.— Bonjour Cerise.— Salut Pol ! Comment vas-tu ?— Bien, Thierry est moi on se marie dans six mois.— Félicitations !— Merci.— Félicitations, ajoutai-je.— Merci…— Gwendoline, riposta Cerise.— Enchanté. Venez, je vous conduis à votre table.On se mit le long de la vitrine. La table était juste éclairée par une bougie. Celle-ci donnait au visage de Cerise des reflets orange merveilleux.— Je te conseille le poisson. Une merveille. Sole ?— Ce n’est pas trop cher ?— Pour toi, non !— Je paie les boissons, j’insiste.— Ok ! Je cède mais j’aurai ma revanche.On commanda les plats.— Comment s’est passé ta journée, me demanda-t-elle ?— Bien, très instructive.— Ah oui !La, je dois donner une précision, j’ai tout raconté à Cerise la nuit précédente ma situation « familiale ». Et quand je dis tout c’est tout ! Caroline, Emma, Rodrigue, Steve et Jacques. En fait, cela me faisait du bien de raconter ma vie. Elle ne me coupa pas et je dois dire que j’avais appréhendé sa réaction. Elle me répondit en me regardant dans les yeux :« Je ne peux te juger car moi aussi, j’ai eu de nombreuses amantes. J’aime faire l’amour et être comblée. On est jeune et c’est normal que le corps réclame certains plaisirs ! Et puis, rien ne nous lie pour l’instant à part ce formidable moment de tendresses ».Je lui racontai ma journée et elle répondit :— On devient docteur es sexe ! Il faudra que je prenne rendez-vous pour une consultation.— Arrête ! Tu dois en connaître autant que moi !— A voir ! A voir, dit-elle malicieusement.Le plat arriva.— Cela fait longtemps que tu aimes les femmes, me demanda-t-elle ?— Je ne sais pas. J’aime, pour l’instant, autant les femmes que les hommes. Et toi ?— C’est une longue histoire.— J’ai tout mon temps ! A part peut-être m’envoyer en l’air avec une belle brune, je n’ai rien à faire ce soir. Elle peut attendre !— Non mais ! dit-elleElle se rembrunit.— Excuse-moi si…— Laisse ! Cela me fera du bien. Comme tu le sais, j’ai perdu ma mère à la naissance. Vu que mon père était routier, je fus élevée par mes grands-parents maternels. Dix années de bonheur jusqu’au jour où mon grand-père mourut. Mémé le suivit presque aussitôt de chagrin. Mon père ayant perdu son boulot dut me reprendre malgré lui. Le chômage et la solitude lui donnèrent un nouvel ami : l’alcool.— Bigre !— Chaque soir, il ramenait une pute différente. Parfois, elles restaient deux nuits. Toujours des jeunes voire même des très jeunes.— Et toi ?— Moi, j’ai appris très tôt à gérer un ménage, à payer les factures, manger seule. Heureusement, il se rappelait deux ou trois jours par semaines qu’il était père. J’allais à l’école seule, m’habillai seule. Pas cosette non plus ! Il me donnait assez d’argent pour m’habiller et vivre.Elle stoppa.— Si tu ne veux pas continuer, je comprends.— Non ! Cela ira. Le Noël de mes quatorze ans arriva. Mon père avait organisé une fête avec des amis à lui : deux putes et un mec louche. Tu vois le tableau : une gamine au milieu de quatre adultes s’envoyant en l’air dans le salon à côté du sapin avec comme seule boisson du whisky. Vers minuit, j’allai dans le salon chercher mes cadeaux que le Père Noël avait apportés. J’étais heureuse. Les deux femmes, nues, sniffaient de la coke sur le sexe de chacune d’elle. Mon père, mort pété par l’alcool agonisait dans un fauteuil. Par contre le copain, lui, résistant à l’alcool mais complètement défoncé me regardait d’un drôle d’air.Elle but son verre d’un trait pour se donner du courage.— A quatorze ans, j’étais devenue une petite femme, mes seins étaient déjà comme maintenant, j’étais grande et fine, les cheveux longs. Bref, je m’enfermai comme chaque jour dans ma chambre. Le copain arriva et voulut m’apprendre les choses de la vie, il disait. Ouais, il voulait me violer. J’ai dit non et il explosa la porte. Il se lança sur moi les yeux exorbités et déchira mes vêtements. J’ai crié et au moment où il allait me…Un ange passa.— Mon père arriva. Dans un moment de lucidité, il comprit ce qu’il se passa et vint enlever ce corps qui me comprimait déjà. Ils se battirent et l’homme partit avec les deux putes. Je pleurai et mon père me consola. Le plus dur fut que l’homme revint le lendemain soir en s’excusant et que mon père accepta. Par contre ce soir-là, de nouveau soûls, il arriva à ses fins et je devins son jouet le reste des vacances.— Et ton père ? Fis-je avec effroi.— Cette loque ? Il m’avait donnée contre le remboursement de ses dettes. Il m’avait vendue ! Je dus retourner à l’école mais il ne voulut pas et là, j’ai eu mon ange gardien qui arriva. Madeleine.— Qui ?— Madeleine, la directrice de mon école. Voyant mon absence et connaissant ma situation intervint : police, ambulance, protection de la jeunesse. Bref, mon père et son copain furent emprisonnés. Ce fut enfin leur descente aux enfers. Madeleine me prit sous son aile et j’intégrai le pensionnat. Elle était directrice et bibliothécaire en même temps. C’est elle qui me fit découvrir les livres, les auteurs et le monde. J’exécrais les hommes, lors de chaque cours avec un homme, je pissais dans ma culotte tellement j’avais peur. C’est elle qui m’envoya chez un psychologue qui réussit à me convaincre que ce n’était pas de ma faute et que la vie valait la peine d’être vécue.— Tant mieux !— Pourtant ce ne fut cela qui me fit aimer les femmes, ce fut celle qui partageait ma chambre à l’internat. Un jour, elle m’initia à des jeux qui me firent enfin du bien. Ce n’était que douceur, respect et plaisir.— Jamais eu d’homme ?— Si car je m’étais persuadée qu’il fallait que j’essaie au moins une fois. Il fut compréhensif, tendre et je crois amoureux mais je me sentais tout le temps à côté de la plaque. Un jour, après moultes avances, nous fîmes l’amour. Je l’ai laissée croire qu’il était un dieu et que j’avais pris un pied énorme. Cela lui fit gonfler son orgueil et une semaine plus tard, il me quitta pour une autre.— Le salaud !— J’en souffris et Madeleine vint encore me sauver. Elle était vieille jeune fille comme on disait avant. En fait, elle aimait les femmes et uniquement les femmes. Elle me raconta sa vie : son amour pour une femme mariée lorsqu’elle était jeune enseignante, le scandale qui suivit et le départ dans une grande ville où personne ne la connaissait. Ses fréquentations de lieux secrets pour femmes furent ses seuls moments de vraie liberté. Cela alla mieux au fil des années. Elle me comprit dans le choix de mes lectures sur l’homosexualité. Puis le jour de la délivrance arriva.— Laquelle ?— Mon père fut trouvé mort dans un caniveau. Il avait fait une année de prison pour complicité mais devenu pire qu’une épave, il mourut seul complètement camé, une seringue dans le bras et une bouteille vide à côté de lui. Bizarrement, il avait réussit à faire des économies qu’il avait mis à mon nom. Ne voulant rien de lui, je payai son enterrement. Un énorme poids s’enleva de mes épaules. L’autre, celui qui m’avait violée, était mort en prison après être devenu la poupée de tous les autres.— Bien fait !— Devenue libre mais pas encore majeure, Madeleine m’accueillit chez elle. Je ne sais pas comment elle fit mais je pus m’installer dans sa maison. Je compris mes envies et mes pulsions. Et je l’assumai lorsqu’à l’université, je tombai sous le charme d’une jolie fille. On s’aima longtemps, se découvrant le corps de chacune, s’aimant encore et encore. Ce fut la révélation ! Je savais enfin qui j’étais et ce que je voulais. On se quitta bonnes amies, je recommençai de nouvelles études comme institutrice maternelle. Cela fait maintenant six ans que je le suis.— Et Madeleine ?— Elle est morte l’année passée. Elle était devenue ma deuxième grand-mère. Sans elle, je serais toujours en train de me chercher. D’ailleurs, elle m’adopta. Le jour de mon diplôme, elle me présenta les papiers. Ce fut le plus beau jour de ma vie. Le nom que je porte est le sien.Elle s’arrêta, se resservit un verre de vin et le vida cul sec.— Bon assez parlé de tristesse, ce soir, on est là pour s’amuser. Cela te dirait d’aller dans une boîte de strip-tease un peu spéciale ?— Spéciale ?— Oui ! Réservée aux femmes !— Et comment !On termina le repas et elle m’emmena dans une rue non loin de là. On arriva devant une immense porte noire en bois. Elle sonna et un petit judas s’ouvrit et se referma aussi vite.— Bonsoir Cerise, fit un homme à la carrure impressionnante.— Salut Ben.— Belle plante que tu ramènes.— C’est Gwendoline.— Enchanté.— C’est Ben, notre gros nounours à nous toutes. Doux comme un agneau mais il peut être vraiment méchant.— Surtout lorsqu’on touche à un de vos cheveux. Allez ! Va t’amuser. Aujourd’hui, l’ambiance est très chaude. Sûrement le fait qu’il fasse aussi chaud durant la journée. Bonne soirée.— Merci. Viens Gwendoline.Elle m’attira, passa une porte battante et à peine ouverte, la musique nous assomma. On s’assit au bar.Une grande blonde peroxydée vint vers nous. Elle avait moulé son cul dans un short minimaliste à paillettes, ses nichons dans un soutif du même tissu et le visage maquillé à outrance.— Mais regardez qui est là ! Cerise. Comment vas-tu ma chérie.Et en se tournant vers moi, elle continua :— Tu nous apportes un joli petit lot. J’espère que tu es d’humeur partageuse ce soir car…— Stop ! Ma copine est chasse gardée. Laisse de côté des sales pattes de gouine en chaleur. Je te connais par cœur.— Ce n’est pas ce que tu disais l’autre soir ! Tu te rappelles lorsque je caressais ton clito avec le bout de ma langue. Je crois me souvenir que tu criais mais de plaisir !— J’étais morte bourrée ! Et puis, tu as profité que je venais de me faire larguer.— Dis-moi ce que cela ne t’a pas plu ?— J’ai pris mon pied mais cela s’arrête là ! Compris ! dit-elle vraiment en colère.— Calmos ! Ne te fâche pas ! Je m’en vais. Bonne nuit ma jolie, tu rates une occasion de connaître le plaisir ultime.— Je le connais déjà, merci ! Répondis-je.— Tu crois, fit-elle en ricanant.— Oui ! J’aurais le plaisir de ne pas vous connaître !— Connasse !Elle tourna les talons et alla vers une simili blonde qui visiblement était du même acabit.— Mademoiselle sort ses griffes, fit Cerise en riant.— Et toi ce n’est pas mal non plus !— Dis, tu ne m’en veux pas qu’entre elle et moi, on…— Tu avais ta vie, moi, j’ai la mienne. Tu m’attires, je ne sais pas lutter contre cela mais pour l’instant je ne suis pas amoureuse de toi.— Je ressens la même chose. Profitons de la vie sans se sentir obligée de rendre des comptes aux autres. Merci ! Viens !
Elle m’attira contre elle et m’embrassa. On alla sur la piste de danse et on se déhancha sur les rythmes endiablés.— Et elles sont où les strip-teaseuses ?— Pas avant minuit ! Je te présenterai Marie, la plus belle et surtout la plus sensuelle.— Mmm…— Tu verras ! On la croquerait à pleine dent !— Et tu…— Curieuse ! Tu ne le sauras pas ! Na !Les danses se succédèrent. Cerise était visiblement une habituée car nombres de femmes vinrent la saluer. Chacune avait un mot gentil à mon propos et je dois dire que j’étais fière d’être avec Cerise. Minuit arriva et la salle devint noire. Juste les lumières violettes éclairèrent trois poteaux. Des lignes fluos descendirent le long de ceux-ci. Cerise me tira vers l’un des trois.— C’est elle !Je vis une naïade descendre. Le bleu réfléchissant soulignait ses formes d’une manière éblouissante. Ses seins serrés dans un ridicule morceau de tissu étincelant appelaient à la gourmandise. Ses jambes longues et fines appelaient à être prisonnière. Ses yeux en amande appelaient à la luxure. Ses fesses, rondes et fermes, appelaient à la débauche.Bien qu’elle n’eut que quelques morceaux de tissus sur elle, elle arriva se faire sentir complètement habillée. Chaque geste était fait avec grâce. La lumière la vêtait comme un halo entourant une déesse.J’étais sous le charme. Cerise me tenait par la taille et je sentis que son pouls s’accélérait sans cesse.Elle se retrouva nue mais l’essentiel n’était pas cela. Le plaisir qu’elle réussissait à faire passer dans son effeuillement était presque palpable. J’en tremblais et j’étais complètement inondée.Je désirais ce corps si inaccessible. Pourtant le spectacle fini, Cerise m’entraîna vers l’arrière salle.— Viens, je vais te la présenter. Je crois que tu as envie de la connaître, non ?— Ben oui ! Elle est si…— Magnifique, oui !On entra dans un couloir et Cerise frappa à une porte.— Entrez !Elle était là, dans un peignoir, assise sur un fauteuil, buvant une coupe de champagne.— Cerise, ma chérie, comment vas-tu,— Super ! Tu as été divine, comme toujours.— Arrête ! Je ne fais que mon boulot. Et qui c’est cette charmante demoiselle ?— Gwendoline !— Ta nouvelle conquête !— Oui et non.— Bonsoir me dit-elle.— Bonsoir répondis-je sous le charme de sa voix. C’était merveilleux.— Merci. Une coupe ?— Oui ! J’ai soif.Elle nous servi une coupe et on s’installa dans un immense divan.— C’est quoi cette histoire de oui et non ?— Ben… Gwendoline et moi, bien que cela fait que deux jours que l’on se connaisse, on s’aime bien mais on n’en est pas encore à tout partager.— Même les anciennes copines, fit-elle en me regardant dans les yeux.— Ce n’est pas à moi de répondre fit Cerise. Tu sais bien que je ne peux jamais te dire non !— Et Gwendoline, elle en pense quoi ?Je ne rêvais pas cette femme que je ne connaissais que depuis deux minutes proposait de me partager avec Cerise.— Alors Gwendoline, cela te dirait que Marie et moi on s’occupe de toi en même temps ?Je devins cramoisie et pour toute réponse, je me levai, avançai lentement vers Marie, me penchai et l’embrassai.Sa bouche si pulpeuse s’entrouvrit sous mon assaut. Sa langue rafraîchie par le champagne pétillait encore. Elle passa une main sur mes fesses.Je me dégageai.— Cela ira comme réponse ?— Je crois que oui ! Laissez-moi le temps de me démaquiller je serai à vous !— On t’attendra au bar. Viens ma chérie, me fit pour la première fois Cerise, je t’offre un verre.On la quitta. Cerise prit un verre et un quart d’heure plus tard, notre déesse arriva.Elle nous emmena vers son appartement non loin de là. Il était grand et sublime.La porte fermée, elle déposa son sac et sans me laisser le temps de respirer, elle happa ma bouche avec la sienne. Cerise était derrière moi et commençai déjà à me déshabiller.Je me suis retrouvé nue sans m’en rendre compte. Cerise était derrière moi et Marie m’embrassais toujours. Un ballet à quatre mains en rut majeur commença. Je devenais leur instrument de musique. Marie était l’archet et faisait virevolter ses doigts sur mon corps. Cerise jouait un instrument à vent. Sa bouche m’embrassait encore t encore descendant imperceptiblement le long de mon dos.J’étais debout, nue et me laissais emporter par la symphonie à quatre mains pour un trio de choc. Marie quitta ma bouche et un ton plus bas, atteignit mes seins qui tels des cordes ne demandaient qu’à être pincés, caressés, effleurés. J’émis rapidement des vibratos.Cerise trouva l’embout et souffla légèrement sur l’instrument à vent. Je frémis. Sa langue était le piston qui s’enfonçait et se retirait. A chaque appui, j’émis un son tantôt aigu tantôt grave mais qui se réunissaient afin de provoquer l’ultime note, la jouissance.Marie délaissa les instrument et s’appliqua à les humidifier afin qu’ils soient plus dures et plus prolixes aux gémissements que j’émettais. Je chantai presque.Cerise, bougea, se retrouva en face de l’instrument le plus abouti. Dès qu’elle plaqua ses lèvres sur mon petit embout, je devenais soprano surpassant les castrats. Elle joua de l’harmonica en soufflant et surtout en suçant tant et plus. Elle ajouta ses doigts qui en brave piston vinrent chercher le meilleur accord afin que je puisse terminer en apothéose mon concert.Marie voulut aussi partager et jouer de l’instrument. Elle s’agenouilla à côté de Cerise, darda sa langue et vint accompagner Cerise. Je n’étais plus que vibratos. La fréquence augmentait sans cesse.Les deux archets titillant de concert le même instrument, je ne pus qu’émettre arias et autres cantates.Chaque entrée fut investie par des pistons ravageurs. La fin de l’opéra arriva et dans un dernier acte, je jouis sans retenue. Le corps devint foule et ce furent mille et mille claquements qui vinrent le fouetter.Elles eurent le temps de me rattraper et de me porter jusqu’au divan tout proche. Mes jambes ne répondaient plus, mon corps ne m’appartenait plus. Je n’étais que frissons, que plaisirs.Une couverture me recouvrit et dans un dernier moment de conscience, j’entendis Marie :— Dors ma douce ! Et toi mon amour, je t’emmène. Ton corps m’a manqué.Elles quittèrent la pièce. Je me laissai aller dans les bras accueillant de Morphée.
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