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De femme puissante à femelle soumise

Chapitre 7

Débriefing

Divers
Une nouvelle nuit est passée, régénérante pour nos deux tourterelles Sophie et Alicia. Mais pas pour Geneviève Kimberley Stoke, leur (in)soumise pensionnaire qui, repassant sans arrêt dans sa tête les événements de la veille, n’a pu fermer l’œil n’eût été qu’un seul instant.
La grande blonde aux yeux bleus cogite intensément en se remémorant sa récente et toute première expérience de sodomisée. Expérience qu’elle a du reste failli apprécier au plus haut point, l’amenant presque, à sa grande surprise, à deux doigts de l’orgasme anal.
Jouissance ultime qu’elle eût sans aucun doute atteinte si l’acte n’avait été assombri par le douloureux sentiment d’échec relié à ses appréhensions et à ses craintes.
Seule dans la pièce minuscule lui faisant office de chambre, elle dresse le bilan de cette singulière soirée au cours de laquelle elle avait été appelée à jouer le rôle d’une poupée Barbie en chair et en os laissée à la merci d’une gamine aussi délurée qu’espiègle. Ce faisant, elle se voit maintenant en mesure d’apprécier pleinement l’extrême et bienveillante compassion manifestée par sa maîtresse et thérapeute Dame Sophie.
L’avenante conduite de la dominatrice a en effet su faire la différence entre une soirée de souffrances physiques et une séance d’intenses plaisirs partagés. Ainsi donc, tout en asservissant Kiki dans un scénario érotico-lesbien qui aurait pu autrement verser dans le hard, Dame Sophie s’est plutôt consacrée à transformer son esclave sexuelle en une complice partenaire de jeu, alliant pour celle-ci à la fois soumission et opportunité d’agréables découvertes.
Kiki réalise en fin de compte que Maîtresse Sophie savait très bien qu’elle kiffait fort l’acte final de la soirée dont le but était de consommer sa soumission par une défloraison anale. C’est la raison pour laquelle elle y avait d’ailleurs mis tout le temps requis pour la laisser pleinement goûter aux joies que connaît une fille tout fraîchement enculée.
Geneviève Kimberley Stoke reconnaît de plus que Dame Sophie aurait tout aussi bien pu mettre fin à la séance et ainsi la priver de cet ultime expérience de plaisir dès l’instant où elle faillit dans son épreuve en ouvrant la bouche pour manifester à l’égard de sa psychothérapeute son manque de confiance ainsi que ses craintes.
Mais non : en allant de l’avant dans la poursuite de l’acte sodomite, Sophie lui accordait non seulement le loisir de s’abandonner comme une véritable salope à d’extrêmes nouvelles sensations mais aussi, et surtout, de prendre la pleine mesure de sa terrible erreur.
Kiki repense du coup à l’énorme contrepoids qu’a représenté la magnanimité de sa geôlière en regard de son attitude à l’origine de l’énorme bourde qu’elle a commise.
Madame Sophie est bonne et patiente envers moi, conclut-elle. Je ne suis pas digne d’être traitée par elle ni comme dominatrice ni comme intervenante professionnelle. Et de son côté elle mérite de ma part une confiance que je ne parviens pas à lui manifester.
Seule dans son lit étroit, elle sent les larmes lui monter aux yeux.
Cette femme m’a tout dévoilé de son corps et de son intimité! Elle s’est complètement mise à nu devant moi, elle a voulu me soumettre en me baisant! Et sa meuf est si compréhensive, ne montrant aucun signe de jalousie. Elle semble si confiante envers sa partenaire et envers moi…
C’est en enfouissant sa tête dans l’oreiller tout en se rappelant le dernier conseil que lui avait servi Alicia que le remords la saisit violemment :

Quelle pauvre idiote je fais de moi en ne suivant pas une consigne pourtant si simple! se reprochera-t-elle en fondant de nouveau en larmes.
À son lever, elle découvre à sa porte, tout contre le plateau contenant son petit déjeuner, une boîte accompagnée d’un mot :
Veuillez porter ces effets et vous présenter sans faute à mon bureau à 10h00. Sophie Durocher.
C’est le cœur brisé que Geneviève Kimberley Stoke découvre dans l’envoi un très élégant ensemble tailleur vert pâle dont la veste est ornée d’une délicate broche dorée. De coquins dessous constitués d’une culotte tanga, d’un soutif de dentelle, de bas de nylon ainsi que d’un porte-jarretelles assorti complètent le tout.
Sans aucun doute mon présent d’adieu, se dit tristement la renommée femme d’affaires, convaincue qu’à défaut de progression dans sa thérapie elle recevra dès ce matin son congé.
***
Assise à son bureau, Sophie griffonne silencieusement ses notes au dossier. Levant ses yeux marron, elle dévisage furtivement au travers de ses lunettes cerclées son éminente cliente, celle-ci lui renvoyant un regard piteux avant de rebaisser la tête.
Cette dernière soupire profondément, bien persuadée que se terminera maintenant cette courte mais intense relation dominante-dominée sur laquelle elle comptait pourtant pour résoudre sa problématique situation mentale.
La psychologue secoue légèrement ses cheveux roux retombant sur ses épaules. C’est en des termes confirmant l’idée que s’est faite Geneviève Kimberley Stoke qu’elle s’adresse à sa patiente :
— Votre performance des deux derniers jours a tout simplement été lamentable, madame Stoke, lance d’emblée d’un ton non équivoque la consultante. Malgré nos efforts conjugués, je dois admettre, tout comme vous, je crois, que les objectifs fixés pour cette cure de soumission sont loin d’être atteints.— Je sais… madame Durocher, approuve à mi-voix la femme d’affaires, constatant elle également l’échec de sa thérapie.— Mais qu’est-ce qui se passe avec vous, à la fin? Faire confiance aux autres, c’est pour vous un concept totalement abstrait ou quoi?— Je ne sais pas, Madame. C’est… J’ai toujours été comme ça. Je n’ai toujours compté que sur moi-même pour réussir dans la vie.— Voilà ce qui arrive avec vous, se met alors à expliquer la thérapeute : le comportement que vous adoptez est beaucoup trop axé sur votre esprit logique. Vous savez, faire confiance relève en très grande partie de la foi.— Vous croyez, Sophie? la questionne l’autre en portant une oreille attentive à ce préambule.— Absolument, confirme la rouquine. La confiance véritable ne doit pas seulement s’appuyer sur nos facultés mentales comme le raisonnement qui lui-même fait appel à la conscience, à l’imagination ainsi qu’à la mémoire.
De grands yeux s’ouvrent à présent devant Sophie, comme s’ils recevaient en ce moment même une révélation.
— La confiance provient avant tout du cœur, poursuit la jeune. L’esprit raisonne, mesure, évalue les faits mais le cœur croit, tout simplement.
Moment de silence.
— Dites-moi, madame Stoke, votre raisonnement, basé sur de simples paroles de notre part, vous a convaincue que tout le Web allait devenir témoin de votre acte immonde et dépravé lors de notre première activité de soumission. Cela s’est-il effectivement réalisé?— Euh, non, bien sûr.— Et hier soir, vous sembliez manifestement persuadée que j’étais pour vous défoncer le cul avec cet impossible instrument dont je vous avais précédemment parlé. Ai-je donné raison à cette impression?— Hum, pas du tout, Madame, reconnaît de nouveau la femme, la voix maintenant étranglée par les sanglots.— Ne vous avais-je pas dit, lors de notre première rencontre, que tout se passerait bien si on se prêtait une confiance mutuelle?
Noyée dans ses larmes, Kiki ne répond plus.
— Donc vous croyiez à ce point que j’allais ainsi ruiner publiquement votre réputation et aller au-delà des limites que vous étiez prête à supporter?— Je vous demande pardon, Sophie, je suis… je suis un cas lamentable et désespéré! Je regrette de vous avoir fait perdre votre temps.— Tout ceci n’était qu’un jeu, madame Stoke, simplement un jeu où mensonges et vérités se côtoient. Le traitement ne donne donc pas les résultats escomptés, conclut la jeune en tendant à la patiente sa boîte de Kleenex. Quelle option nous reste-t-il alors?
Un lourd et troublant silence s’installe alors dans la pièce. Après une courte pause, cependant :
— Je voudrais reprendre là où nous avons laissé, ose demander la femme. S’il vous plaît, accordez-moi une nouvelle chance. Je vous promets que je ferai mieux.
Devant l’hésitation de Sophie, elle ouvre son sac à main.
— J’ai de l’argent, je peux vous faire un chèque si vous voulez. De combien avez-vous besoin?
Soudainement émue de compassion, Sophie répond toutefois d’un geste exprimant un refus gêné.
— Si je fais cela, ce n’est pas pour l’argent, affirme-t-elle aussitôt. Je dois d’autre part vous avouer que vous m’êtes sympathique et que votre cause me tient vraiment à cœur.
Ayant quitté son fauteuil pour aller retrouver une quadragénaire demeurant inconsolable, elle lui fait l’annonce tout en caressant sa longue chevelure dorée :
— Si vous désirez poursuivre la thérapie, vous devrez accepter et vous soumettre à la punition que je vous infligerai.— Je suis prête à tout pour vous satisfaire, Maîtresse, se soumet de nouveau sa patiente éperdue. Qu’attendez-vous maintenant de moi?— Vous serez ma chienne pour les douze prochaines heures.— Une chienne, attachée, à quatre pattes et nue? Mais pourquoi? demande candidement Kiki.— Parce qu’une chienne, une vraie chienne, fait davantage confiance à sa maîtresse que toi tu n’en as manifesté envers moi ces deux derniers jours! lui signifie l’autre en affichant de nouveau devant elle son caractère autoritaire.
Ayant retrouvé son fauteuil, Sophie sort un papier et le tend à sa cliente.
— Veuillez signer, s’il vous plaît.— Qu’est-ce que c’est? veut s’informer la grande blonde.— Votre consentement en vue de votre défloraison vaginale.
Geneviève Kimberley Stoke lève les yeux en direction de sa consultante. Sans prononcer un seul mot, elle appose sa signature sur le document.
— Quel est votre fromage préféré? lui demande en terminant la thérapeute à présent redevenue dominatrice.— J’aime bien le cheddar canadien Balderson, Madame.— Ça tombe bien, fait remarquer Sophie. Nous en conservons toujours dans notre frigo.
(À venir : Kiki la chienne)
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