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Ma femme m'a trompé...et cela a tout changé !

Chapitre 2

Ô Tempora, Ô mores

Hétéro
Le lendemain, tandis que je me réveillais plus tard que d’habitude, je constatais qu’Enza n’était déjà plus au lit. J’avisais alors un morceau de papier sur son oreiller et je souris en le lisant.

« Mon chéri, merci pour cette nuit merveilleuse. J’espère que ce sera le début d’un renouveau entre nous. Tu m’as fait jouir comme il y a longtemps. Passe une bonne journée mon amour, j’ai dû partir tôt car j’ai de nombreux rendez-vous et je rentrerai tard. Bisous coquins. »

En regardant l’heure en souriant de contentement, je me levais en catastrophe et en jurant comme un charretier. 

Il était sept heures cinquante. 

À cette heure, je suis normalement sur le point d’arriver au boulot.

La journée se passa à cent à l’heure, mes collaborateurs s’extasiant dans une parfaite unanimité sur la réussite de notre semaine en Allemagne et se lançant dans des réunions et des discussions sans fins afin de commencer à peaufiner notre installation définitive sur ce marché indispensable à notre croissance. L’euphorie ambiante gagnait rapidement chacun des étages de ma société, et tout le monde voulait profiter de la bonne humeur ambiante. Il faut dire que les perspectives d’avenir s’annonçaient rayonnantes et que les primes octroyées dans quelques semaines n’y étaient probablement pas pour rien, puisqu’elles avaient été conditionnées à la réussite de ce projet pharaonique. 

Le travail ne manquait donc pas et personne ne vit la journée passer.

Ce n’est qu’en regardant pour la première fois l’heure depuis ce matin que je me rendis compte qu’il était vingt heures passée. Cette dernière réunion s’était décidemment éternisée et je ressentis d’un coup la fatigue accumulée depuis cette semaine de prospection et, surtout, par la grâce de ma dernière nuit qui avait été relativement courte et remplie par un exercice des plus agréables mais un exercice tout de même. 

Je ne pus évidemment pas le dire à ma secrétaire personnelle qui manifesta, d’ailleurs, son inquiétude lorsque je baillais pour la troisième fois au cours de la dernière réunion en m’ordonnant presque de rentrer me reposer. 

Je souris en vous racontant cette anecdote car Nathalie est bien la seule personne dans la boîte qui ose me tenir tête et m’engueuler lorsque nous sommes seuls. Elle est ma secrétaire depuis les débuts de la société et nous nous connaissons parfaitement, sans la moindre ambiguïté entre nous. Elle est mariée et son mari est un homme que j’adore. De mon côté, elle sait que personne ne peut remplacer Enza. Ainsi, c’est clair. Nos rapports sont professionnels, rapides et efficaces. Même si nous n’avons plus aucun secrets l’un pour l’autre, à présent. Je peux interpréter un souffle différent de sa part lors d’une réunion ou au téléphone, comprenant ce qu’elle pense et elle comprend mes idées d’un simple mouvement du sourcil de ma part. Nous sommes donc une équipe parfaite. 
Mais ce soir-là, elle me passa un savon, certes très maternel, en me renvoyant dans mes pénates, "et plus vite que cela, non mais ! A-t-on idée de se fatiguer ainsi ?" termina-t-elle en me jetant presque mon porte-documents et en me souriant.
 
Je congédiais alors tout le monde en riant avec elle et en les remerciant une dernière fois pour la masse de travail accomplie puis je rentrais à la maison en taxi que mon fidèle cerbère avait pris la peine de commander pour moi, m’interdisant de conduire ma puissante berline dans cet état de fatigue. 

J’étais, en effet, trop éreinté pour conduire mon bolide. Je lui en fus donc gré. 

Sans m’en rendre compte, la semaine entière se passa à ce rythme de dingue et je m’en réjouis car cela signifiait que la consolidation de notre position en Allemagne avançait parfaitement. 

Personnellement, je n’avais pas repensé à cette nuit dans les bras d’Enza. Trop obnubilé par le travail, le travail et encore le travail. L’adage expliquant que les hommes les plus intelligents sont aussi parfois les plus... Bref, vous avez compris maintenant !

Ainsi, c’est la démolition de mon couple que je consolidais avec brio et plutôt que de poser les nouveaux jalons de mon empire commercial. Mais je ne m’en rendais pas compte. Rentrant tard et partant tôt, je ne prêtais pas attention aux remarques de plus en plus acerbes de mon épouse, remarques qui tournèrent carrément au venin avant le weekend, lorsqu’elle me fit le reproche direct de mon attitude

-       Tu n’es qu’un idiot, Alexis ! Tu m’offres une nuit de débauche exceptionnelle, tu me rappelles nos jeunes années, tu me fais jouir comme une folle, me donne un plaisir devenu rare, m’octroie plusieurs orgasmes merveilleux et tu m’abandonnes pour retourner auprès de celle que tu aimes comme un damné. Ta société sera la cause de ce qui va nous arriver. Mais je te l’ai déjà dit et tu ne m’as pas écoutée. Tant pis pour toi ! Tu risques de t’en mordre les doigts !

-       Ma chérie ! J’ai également particulièrement apprécié cette nuit de sexe avec toi. Mais tu dois aussi comprendre mes responsabilités. Je te promets qu’une fois ce contrat terminé, nous partirons toi et moi au soleil. Rien que nous deux, le temps que tu voudras et je ferai tout ce que tu voudras. Tu sais que je ne peux rien te refuser.

Elle marqua un temps d’arrêt, me fixant avec ce regard qui ne présageait rien de bon pour celui ou celle qu’elle regardait de cette façon. Puis, elle me demanda d’une voix blanche mais dans laquelle la détermination était palpable

-       Tu l’as dit ! Tu ne peux rien refuser de ce que je désire, c’est bien cela ? Si je fais quelque chose et que je te l’explique clairement, tu l’acceptes ? J’ai bien compris ?

-       Exactement ! Ce sont mes paroles, répondis-je un peu trop vite, heureux de m’en tirer à si bon compte.

Si j’avais su où cela nous mènerait, j’aurais fermé ma grande bouche. 

Je fus donc étonné lorsque, le vendredi, je rentrais pour une fois plus tôt pour faire une surprise à mon épouse. 

Quelle ne fut pas ma stupéfaction de la trouver dans notre chambre en train de se préparer une valise.

-       Que fais-tu ? Demandé-je avec curiosité.

-       Oh, c’est toi ? Bonjour mon chéri. Je prépare une valise, cela se voit, non ?

-       C’est évident ! Mais dans quel but ?

-       Je te l’ai dit, pourtant ! Je pars ce weekend avec mon équipe pour discuter de la diversification de nos activités. Nous organisons un séminaire à Paris, ce qui nous permettra de rencontrer les responsables des marques qui nous intéressent. 

-       Je ne me souviens pas t’avoir entendu me parler de cela ? Dis-je étonné.

-       Normal ! Je parle mais tu ne m’écoutes jamais. 

Je ne répondis pas. 
Elle n’avait pas entièrement tort. Combien de fois avais-je oublié un repas de famille, une convocation scolaire, un rendez-vous chez le médecin ou tout autre chose du même acabit alors qu’elle m’en avait fait la communication à plusieurs reprises ? Il était donc bien possible que je n’ai pas retenu cette information, ce qui me préoccupa un peu car c’est tout de même une information relativement capitale. Soit je perdais un peu la tête et j’avais besoin de repos, soit elle avait parfaitement raison sur mon attitude distante et il était probablement temps que je me concentre à nouveau un rien sur ma famille. 

Jamais je n’envisageais une troisième possibilité. 

Celle que mon épouse me mente. 

En fait, cela ne m’est jamais venu à l’esprit. Mais c’était l’un des signaux dont je vous parlais au début de ce récit et qui, mis bout à bout avec les autres, auraient dû m’alarmer. Avec le recul, je constate que j’avais eu tout dans les mains pour prévoir l’ouragan qui allait m’emporter et prendre mes dispositions afin de le contourner.

Ainsi, elle me quitta précipitamment en m’embrassant rapidement et en me laissant en plan avec mes projets de soirée, ma bouteille de champagne et mes interrogations.

Je ne m’en formalisais pas. 

Après tout, j’étais parti récemment une semaine pour le boulot et il n’était pas rare qu’elle fasse de même. Même si l’honnêteté m’oblige à dire qu’elle n’en abusait pas alors que je ne me privais pas de partir fréquemment pour un séminaire, une visite dans mes usines ou chez mes fournisseurs ou tout simplement pour conquérir de nouveaux marchés. 

Le weekend se passa alors tranquillement. Je travaillais la plupart du temps à la rédaction des derniers contrats pour mon marché allemand et, cerise sur le gâteau, je terminais avant qu’elle ne rentre, le dimanche soir. J’étais heureux comme un gosse qui vient de déballer un cadeau parce que tout était terminé pour le boulot et, cerise sur le gâteau, mon épouse adorée rentrait, probablement exténuée par son travail mais prête pour un nouveau round.

Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Et un autre signal me fouetta clairement auquel je ne vis rien.

Je me souviens encore de cette discussion, d’ailleurs.

-       Coucou mon chéri ! Je suis rentrée.

-       Enza, mon cœur ! Tout s’est bien passé ?

-       Oh oui ! J’ai passé un super weekend. Tout s’est déroulé comme prévu et j’ai pris beaucoup de plaisirs à redécouvrir un univers que j’adore. 

Cette phrase, pourtant anodine, ne m’a pas plus alerté. Et pourtant, avec le recul, je m’en souviens encore par cœur, preuve qu’elle m’a marqué. Elle annonçait pourtant parfaitement la couleur. 

Il suffit de lire entre les lignes, ou à double sens, pour comprendre qu’elle avait passé le weekend à s’envoyer en l’air plutôt que de démarcher de nouveaux partenaires commerciaux. Vous vous souvenez ? Les fameux signaux d’alerte que je n’ai pas vus.

Sa tenue, d’ailleurs, aurait probablement dû me faire réagir également. 

Elle rentrait d’un séminaire à Paris vêtue d’escarpins rouges, d’une mini-jupe en cuir noir, inhabituel pour elle, et d’un chemisier blanc décolleté à outrance, deux boutons de trop étant détachés. Ses seins, arrogants de rondeur, semblaient vouloir sortir de ce carcan de tissu et le profond sillon de sa poitrine se marquait parfaitement, ravin sacré du plaisir visuel et physique. 

Mais c’est son maquillage qui m’intrigua le plus. 

Elle était beaucoup plus maquillée qu’à l’accoutumée. D’ordinaire, son maquillage est léger et discret mais d’une efficacité redoutable. Toujours d’une classe folle dans les tons pastels. Ce soir, elle rentrait avec les yeux maquillés en bleu, un rouge à lèvres trop foncé et un trait de mascara un peu trop large sous les paupières. 

-       Tu n’aimes pas ? Me demanda-t-elle lorsque je lui en fis la remarque.

-       C’est un peu inattendu, dirais-je ! Toi qui aime la discrétion, c’est plutôt raté ! Dis-je en souriant, inconscient que j’étais.

-       Je sais ! Mais pour une fois, j’avais envie de me sentir femelle !

-       Femelle ? Demandé-je en m’étranglant.

-       Oui ! Je trouve que cela fait « femme prête à tout », si tu vois ce que je veux dire ?

-       Je ne vois absolument pas ! Répondis-je en voyant pourtant exactement ce qu’elle voulait dire mais j’en eus si peur que j’éludais cette possibilité.

C’est à cet instant que les prémices de la suspicion se sont infiltrés en moi et que les petits démons ont commencé à me susurrer des horreurs à l’oreille.

-       Eh bien, je vais te montrer, mon chéri ! Les filles sont là ?

-       Non, elles passent la soirée avec leurs amis. Je pense qu’elles ont chacune une soirée organisée par la fac.

-       PAR-FAIT ! Dit-elle en déboutonnant son chemisier.

En quelques secondes, elle le jeta au sol, me permettant d’admirer sa merveilleuse poitrine. 

-       Mes seins te plaisent toujours, mon chéri ? Me demanda-t-elle en les prenant en coupe sous ses mains, les faisant remonter un peu et les pressant l’un contre l’autre en me fixant droit dans les yeux, accentuant le sillon dont je vous parlais tout en arrondissant encore un peu plus leur galbe, pourtant déjà exceptionnel.

J’avalais ma salive difficilement. Elle se lâchait véritablement. Ce n’était plus la même femme qui m’avait quittée vendredi. 

Elle a toujours été portée sur le sexe. C’est un dérivatif puissant chez elle, je vous l’ai déjà expliqué. Mais jamais, je dis bien jamais, elle ne m’avait fixé du regard avec cette intensité ni osé en parler de façon si directe. 

Quelque chose avait changé en elle. 

Et la rendait carrément torride et irrésistible.

-       Tu sais que j’adore lorsque tu joues avec tes seins en face de moi. Mais je sais aussi que c’est l’un de tes grands plaisirs ! Dis-je pour masquer mon émoi qui devait pourtant commencer à se distinguer au niveau de mon entrejambes. 

-       Parle-moi alors ! Explique-moi ce que j’aime me faire, m’ordonna-t-elle, joueuse et d’une voix chaude comme la braise.

Je m’assis dans le fauteuil pour profiter du spectacle et répondit à sa question

-       Tu adores en faire le tour, sentir la fragilité et la douceur de ta peau à cet endroit. Tu adores passer la paume de tes mains sur tes tétons et les ériger lentement, par des caresses lentes et légères, effleurant simplement tes bouts qui se dressent avant de les serrer entre deux doigts et de les étirer pour ressentir l’excitation jusqu’au creux de ta chatte qui, alors seulement, commence à suinter ta cyprine.

-       Mmmmhhh….mon chéri ! Tu me connais si bien. On dirait que cela te motive de regarder ta femme se caresser, n’est-ce pas ?

-       Tu sais depuis toujours que j’aime cela ! Te regarder et t’admirer, surtout lorsque tu te touches, est l’un de mes plus grands plaisirs.

-       Et si je fais ceci ?

Elle passa alors une main sous sa jupe, relevant lentement le tissu le long de ses cuisses jusqu’au moment où sa chatte apparut. Elle ne portait pas de string. Elle revenait de Paris, la chatte à l’air.

Je vis alors qu’elle dégoulinait de son jus. Quelques traces coulant le long de ses cuisses nues.

-       Regarde, Alexis ! Regarde ma chatte trempée. Tu voudrais que je me masturbe devant toi ?

-       Enza ? Que t’arrive-t-il ? Demandé-je.

-       Alors ? Réponds-moi !

-       Oui ! Dis-je dans un souffle, assommé par la luxure qui embaumait petit à petit cette pièce.

-       Comment ? Dit-elle comme si elle n’avait pas entendu.

-       Oui ! Dis-je plus fort.

-       Oui quoi ?

-       Oui, je voudrais te regarder te masturber devant moi.

-       Tu voudrais que je passe mes doigts entre mes lèvres ? Que je presse mon clitoris ? Que je me pénètre de plusieurs doigts et qu’un fois trempée, tu puisses entendre mon sexe faire ce bruit si humide, preuve de mon plaisir ?

-       OUI ! Hurlé-je cette fois.

-       Et je présume que tu voudrais que je continue aussi à toucher mes seins ?

-       OOOHHH OUIIIIII !

-       Tu bandes ?

-       À ton avis ? Dis-je en commençant à me tortiller sur mon siège, excité comme un puceau face à sa première paire de seins.

-       Montre-moi ta queue, Alexis ! Montre-moi que je t’excite encore et que je suis capable de te faire bander sans même te toucher !

Je m’empressais de satisfaire sa requête en retirant mon pantalon, mon boxer, pour apparaître dans ma nudité totale, la preuve de ma virilité tendue au maximum en direction du ciel.

-       Mmmhh…On dirait que je n’ai pas perdu la main et que tu réagis encore au quart de tour à la moindre stimulation de ton épouse que tu négliges pourtant, comme un malotru que tu es devenu. 

Elle venait de m’asséner cela en retirant sa jupe et en m’enjambant. 

Elle déposa sa chatte contre ma queue et, insérant sa langue dans ma bouche, s’empala en une butée le long de ma queue, ses fesses touchant le haut de mes cuisses. 

Elle souffla d’aise entre mes lèvres, sous cet assaut qu’elle avait elle-même mené, en entamant une chevauchée fantastique devant nous mener vers une extase mutuelle, commune. 

Elle était trempée, je nageais littéralement dans son jus de femme, jamais sa chatte n’avait été si humide. C’était terriblement excitant de la sentir si prête et si inondée. Ma queue coulissait comme jamais, ce qui accentua encore un peu mon désir et mon excitation.

Les sensations étaient décuplées et je sentais le plaisir grimper en moi à la vitesse d’un cheval au galop. Enza ne ralentissait pas ses mouvements et je dus faire appel à tout mon contrôle pour éviter d’éjaculer déjà, tant elle m’excitait.

Elle se recula et agrippa à nouveau ses seins qu’elle sortit de son soutien-gorge. Elle se caressait en me regardant droit dans les yeux puis me dit

-       Maintenant, regarde mes mains sur mes seins ! Je vais t’exciter comme un fou et je vais faire exploser ton cerveau. Mais je t’interdis de jouir ! Si tu ne jouis pas avant moi, tu auras une récompense. Si tu jouis avant moi, je te punirai comme tu ne l’as jamais été. Tu as compris ? Me dit-elle avec une férocité qui me tétanisa quelques secondes.

-       Mais, je…

-       Tais-toi et obéis ! Tu as intérêt à jouer le jeu, Alexis ! Je ne ris plus. Ou tu tiens le coup et tout ira bien ou tu flanches et tu vas le regretter.

Sans me laisser le temps de répondre, elle reprit ses mouvements de bassin sur mon sexe. Mais cette fois, elle était déchaînée. Je voyais ses hanches se lancer vers moi, ses mains rouler et presser ses seins, ses yeux fermés, elle se concentrait sur son plaisir mais, surtout, sur celui qu’elle me donnait.

Elle agrippa mes mains et les plaça sur ses fesses, m’imposant de suivre son rythme endiablé mais qui eut pour conséquence de me faire ressentir encore un peu plus son vagin entourant ma queue qui subissait le plus délicieux des supplices. Je pensais pouvoir tenir encore quelques instants à ce rythme-là. Mais elle changea les règles en court de route.

-       AAHHH…OUUIIII….OOHHHHH TA QUEUE, ALEXIIIIS ! TU ME BOURRES BIEN…ENCOOOOOORE, PLUS LOOIIIIIIN…BAISE-MOIIIIIIIII. 

Ses paroles, inhabituelles de vulgarité, agirent comme un détonateur et je n’eus plus la force de me retenir. Je déconnectais en une seconde pour me répandre au fond de sa chatte. Mon sperme jaillit tel un geyser pour inonder son utérus. 

Dès le premier jet, elle ouvrit les yeux et un sourire sardonique apparu sur son visage. Elle continuait de me vider par des mouvements parfaitement exécutés, qui me tirait la moindre goutte de sperme des testicules. Mais son regard était celui d’une prédatrice qui s’apprêtait à tuer sa proie en lui assénant le coup de grâce après avoir jouer avec elle. 
Ce qu’elle fit !
D’un coup, elle se releva, laissant le dernier jet de mon plaisir mourir sur le haut de ma cuisse. 

Je respirais difficilement, mon cœur battait trop vite et il me fallut quelques secondes pour reprendre consistance. 

-       Tu as perdu, Alexis !

-       On dirait bien ! Dis-je en riant, pensant encore qu’elle jouait avec moi. 

-       Alors tu vas être puni, comme un vilain garnement que tu es.

-       Tu étais sérieuse ?

Elle s’arrêta de bouger et me dévisagea comme si elle me voyait pour la première fois.

-       Oui, je suis sérieuse ! Et tu vas regretter d’abord de ne pas m’avoir obéi, ensuite de ne pas avoir tenu ta promesse.

-       Quelle promesse ? Demandé-je trop rapidement.

-       Celle d’être à nouveau présent pour ta famille, pour moi. Tu m’as menti et tu m’as bafouée une fois de trop, Alexis. Je t’ai attendu toutes ces années où tu me délaissais pour ta société, j’ai été jusqu’à prier pour que tu comprennes à quel point tu m’as manqué. Tu m’avais juré que je passerais avant tout le reste et que ma vie ne serait que plaisirs et joies. Tu m’as menti, malgré toutes mes mises en garde et mes remarques. Tu vas à présent payer la note.

-       Mais…

-       Silence ! Tu n’as rien remarqué, n’est-ce pas ?

-       Remarqué ? Quoi ?

-       Tu es tellement prévisible, mon pauvre. Tu n’as vraiment rien vu, ni rien compris, n’est-ce pas ? Tu as, pourtant, eu tous les signes devant toi et tu n’as réellement rien vu. 
-       Mais de quoi parles-tu ? Dis-je soudain inquiet.

Sans me répondre, Enza se dirigea, toujours nue, vers la cuisine. Je la suivis en titubant puisque j’essayais encore de remonter mon pantalon. 

En entrant, je la regardais boire à la bouteille une gorgée d’eau dont une partie coula sur sa poitrine, déclenchant l’érection d’un téton par la grâce du froid du liquide sortant du frigo. 

-       Tu ne t’es pas demandé pourquoi tu es entré en moi aussi facilement ? Me demanda-t-elle cruellement.

-       Ma foi, tu étais très excitée et visiblement désireuse de te faire baiser.

-       Ahahaha… ! Rit-elle. 

-       Pourquoi ris-tu ?

-     Parce que je n’ai fait que cela durant tout le weekend, Alexis. Je suis allée effectivement à Paris. Mais je me suis trouvé quelques jeunes hommes fougueux qui m’ont démontée durant deux jours. Ce que tu as pris pour de la lubrification d’excitation, c’est le reste de sperme de l’un de ces rudes gaillards. Il y a encore deux heures, je me suis fait prendre par trois queues en même temps. Et crois-moi, je vais recommencer et profiter de ce que tu refuses de me donner. 

-       QUOI ? Hurlé-je.

-       Tu as été prévenu, Alexis. Tu ne m’as simplement pas écoutée alors que tu sais que je suis une femme de parole et que je déteste pourtant me répéter. Tant pis pour toi ! À partir de maintenant, je baise qui je veux, quand je veux et où je veux. Tu n’as qu’à, de ton côté, aller baiser ta société qui est si importante pour toi. Mais je ne suis pas certaine qu’elle arrivera à te faire jouir comme je viens de le faire si facilement. On aurait dit un jeune puceau. Quoi qu’avec toi, tu pourrais encore y trouver du plaisir, ajouta-t-elle après quelques secondes dans un rictus méchant. Je te laisse mon cher cocu, j’ai besoin d’une douche et d’une bonne nuit de sommeil avant demain pour remettre le couvert. Tu iras dormir dans la chambre d’ami. Je n’ai plus envie te voir aujourd’hui, ni demain d’ailleurs. Je te souhaite de mauvais rêves et une imagination débordante sur ce que j’ai pu faire et surtout, ce que j’ai pu prendre dans la chatte et qui sait, dans le cul, durant ces deux jours et ces deux nuits. Mais cela, tu ne le sauras jamais !

Tandis qu’elle quittait la pièce, drapée dans sa fierté et son bonheur de m’avoir humilié dans ce que j’ai – ou devrais-je dire j’avais – de plus cher, je restais pétrifié par sa dernière déclaration.

Les informations qu’elle venait de me balancer avec un orgueil et une méchanceté que je ne lui connaissais pas se mélangeaient dans mon esprit et j’avais l’impression très nette que j’allais exploser. De colère, certainement. Mais surtout de confusion. 

Je me dois de faire une petite parenthèse à cet instant de mon récit. 

Vous vous souvenez de ce que je vous ai écrit en débutant mon histoire ? Mais si, réfléchissez... Vous êtes capable de cela, tout de même ? Non ? Si ? Allez, je vous aide. Je vous ai dit que ma vie était terminée et que j’étais un homme abattu. Eh bien, nous en sommes à cet instant précis dans mon récit. 

Mon monde vient de s’écrouler. Ma vie est foutue et mes repères viennent de se faire la malle. 

Pour tout vous avouer, je serais incapable de réagir si la Mort elle-même venait sonner à la porte.

Jamais, durant mon existence, je n’ai été confronter à pareille situation. 

Je suis capable de réagir aux coups durs et aux coups bas dans mon boulot, je peux diriger sans hésitation une équipe multiculturelle en le faisant obéir dans la seconde et je peux gérer facilement un environnement parfois hostile. Mes succès professionnels sont légions et mes mérites reconnus par la profession dans son ensemble avec une unanimité sans la moindre faille. Sans faire preuve d’une fausse modestie qui ne me servirait pas, je ne suis pas sans une certaine forme d’intelligence et de déduction sans failles, une volonté de fer et un leadership incontestable. 

Mais je me suis, à cet instant, retrouvé nu comme au premier jour. Sans réaction, anéanti, détruit même par la femme que j’aime le plus au monde. Celle pour qui j’ai travaillé sans relâche, celle que j’ai voulu, par-dessus tout, protéger et mettre à l’abri, celle pour qui j’ai œuvré sans arrêt pour lui prouver, ainsi qu’à ses parents, qu’elle ne s’était pas trompée sur moi.

Mais, au final, c’est moi qui ai eu tout faux. 

Mon entêtement à ne pas voir la réalité, ni à écouter celle qui m’a pourtant abreuvé de conseils, de taquineries mais surtout d’avertissements sans équivoque, me coûte aujourd’hui bien plus que ma fortune ou toutes mes qualités. 

Je ne me souviens pas parfaitement de m’être mis au lit, ni de la nuit que j’ai passé à cogiter, comme elle me l’avait prédit. Mais des flashs me reviennent irrémédiablement, tel un ressac sur les graviers du rivage. Le bruit en plus. 

Je n’ai pu m’empêcher de l’imaginer livrée aux assauts bestiaux de jeunes gens particulièrement bien montés, lui défonçant chatte ou bouche à grands coups de triques. Je n’ose imaginer qu’elle leur ait offert sa dernière virginité, comme elle me l’a presque affirmée. Mais cette image a surtout tourné en boucle dans ma tête. Ma femme se faisant sodomiser pour la première fois par un inconnu, qui m’a privé de cette joie incommensurable qu’elle m’avait toujours refuser, prétextant la peur de la douleur malgré toutes mes précautions.

J’ai entrevu par l’imagination Enza prise par derrière, une queue immense lui déchirant le cul qu’elle a si parfait, une autre bite gigantesque lui ouvrant la chatte tandis qu’une troisième investissait ses lèvres si douces mais affamées et gourmandes de ce pieu turgescent. 

Cette image m’a hanté dans mes cauchemars de cette nuit atroce. La pire de mon existence. Ma femme subissant une déchéance totale, une humiliation extrême mais avec la volonté de se transformer en objet purement et uniquement sexuel pour le plaisir visuel, auditif et physique de ses amants. Elle sait que c’est, pour moi, le pire qu’elle puisse faire. Perdre son identité au profit unique du plaisir qu’un autre lui octroierait à mes dépends. 

Je me suis levé plusieurs fois, allant dans ma chambre la regarder, tenter de comprendre. 

Elle semblait si paisible, sa respiration si calme. Comme si rien de ce qu’elle m’avait avoué n’avait pu exister. Et pourtant, je savais que tout ce qu’elle m’avait dit était la vérité. Jamais elle ne m’avait menti et je ne voyais pas pourquoi elle l’aurait fait ce soir. 

Pour m’atteindre, il y a tellement d’autres moyens.

Non, elle disait vrai ! 

Et elle s’en portait comme un charme si j’en jugeais par son sommeil tranquille et apaisé. 

La lune, par la fenêtre, projetait sa lumière sur son corps. Sur ce corps qui aurait dû être mon temple sacré et qui avait été profané par quelques quidams à cause de ma négligence. Ce temple offert à des nouveaux prêtres qui en useraient jusqu’à l’extase pour atteindre finalement la catalepsie des sens. 

Ses courbes si vallonnées se dessinaient sous le voile léger de sa nuisette en soie rouge. Ses tétons pointaient légèrement par l’effet de la douce brise qui traversait la pièce par la grâce d’un carreau entrouvert. La couette en plumes chassées au bas du lit ne recouvrait rien de son anatomie et je pouvais contempler le bas de sa chatte, libre de toute entrave, lieu d’un plaisir à jamais disparu. 

Elle avait pris une douche et plus aucune trace de son infidélité, de son blasphème envers notre mariage, ne subsistait. 

Pourtant, je ressentais encore dans ma chair la blessure au fer rouge de ses paroles acerbes et de ses provocations. 

Rien ne serait comme avant. Plus jamais. 

Une partie de ma vie si parfaite s’était tournée ce soir. Une autre débutait à présent. 

Et c’était à moi de tout faire pour continuer à faire partie de la sienne. Car je ne doutais pas un instant qu’elle mettrait ses menaces à exécution dès le matin. 

La question en suspens était donc la suivante.

Avais-je encore envie, après ces découvertes, de faire partie de sa vie ? Ou devais-je faire une croix sur un mariage de plus de vingt ans, deux filles et une famille qui était tout pour moi, même si j’avais visiblement occulté une partie de ce qui faisait de nous un couple si uni et si parfait aux yeux des autres ? 

En réfléchissant à cette dernière question, je compris que jamais je ne pourrais me passer d’elle. Qu’Enza représentait réellement mon alpha et mon oméga. 

Je n’avais donc plus qu’une seule chose à faire.

Tout tenter pour oublier ses écarts et tout mettre en place pour la reconquérir. Je l’avais déjà fait, il y a vingt ans alors que personne n’y croyait, je savais que je pouvais le refaire.

C’est confiant que je décidais, pour la dernière fois, de retourner dormir dans le lit de la chambre d’ami. Je pensais bien pouvoir rapidement réussir ce tour de force, certains de mes qualités et de mes défauts, les écueils que j’allais rencontrer et ses griefs à mon égard. Il était évident qu’elle allait me revenir tôt ou tard, si j’acceptais de reconnaître mes torts et de lui laisser un peu d’espace de liberté afin qu’elle comprenne que j’étais sincère.

J’avais simplement oublié qui j’avais en face de moi.
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