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Ma femme m'a trompé...et cela a tout changé !

Chapitre 7

Un pion à la fois...

Hétéro
Depuis notre dernière discussion, les paroles de ma fille Anaëlle tournaient en boucle dans ma tête. 

Que me réservait-elle et qu’avait-elle imaginer pour rendre mon épouse folle de jalousie ?

J’avais peur de deviner mais d’un autre côté et je tentais de ne pas y penser car chacun des noms que j’imaginais me paraissait tout simplement impossible. Mais je ne pouvais nier une forme d’excitation incroyable à l’idée de rendre à mon épouse une partie de la monnaie de sa pièce en m’imaginant baiser complètement une femme de ses connaissances. Cela dit, je doutais toujours. 

Il est relativement simple, pour une femme, d’imaginer ce qui peut rendre un homme fou de désir. Mais nous parlions d’Anaëlle, ma fille adorée. Celle que je refusais systématiquement de regarder grandir, celle qui resterait à jamais « mon bébé », celle à qui rien n’avait été refusé si ce ne sont les élémentaires de l’éducation et du respect. Comment pourrait-elle deviner les tourments qui m’assaillent ?

J’avais compris, au court de nos discussions sur ce sujet depuis que mon épouse était passée de ce que j’appelais avec malice « le côté obscur du désir », qu’Isaline et Anaëlle n’étaient plus des oies blanches. Que leur expérience en la matière semblait loin de l’amateurisme ou des balbutiements des premiers émois et que leurs prétendants se bousculaient au portillon de leurs atouts.

Je n’en étais pas étonné, mes filles sont merveilleusement belles et féminines. Elles ont appris à bonne école à jouer de toutes les ficelles de la séduction par les bonnes grâces de leur mère, repue à cet exercice et passée professionnelle dans son application. 

Cela dit, je ne m’attendais pas à ce que ma fille me revienne aussi rapidement.

-       Papa ? J’ai la solution.

-       Quelle solution ? Demandé-je inquiet de la rapidité avec laquelle elle s’était acquittée de sa tâche.

-       J’ai trouvé la femme idéale. Maman ne restera pas sans réaction, je te le promets.

-       De qui s’agit-il ?

-       Tu ne préfères pas avoir la surprise ? Me demanda-t-elle, une pointe qu’inquiétude dans la voix.

-       Ben…en fait, je n’en sais rien ! Dis-je en la laissant remarquer mon trouble d’avoir ce genre de discussion avec ma fille.

Elle marqua un temps d’arrêt avant de reprendre plus clairement et de façon plus directe.

-       Papa ! Ne nous cachons plus derrière les mots, tu veux bien ? Nous sommes adultes et nous pouvons avoir une discussion sur le sexe sans en rougir. Tu vas baiser une autre femme que Maman et c’est ta fille qui te l’a trouvée. Je pense que nous n’en sommes plus aux bases de la relation père-fille ? 

-       Effectivement, vu sous cet angle ! Dis-je en me sentant tout de même un brin mal à l’aise. 

Je voudrais vous y voir ! Discuter avec sa fille cadette d’une future partie de jambes en l’air avec une femme qui n’est ni votre épouse ni la mère de votre enfant, femme trouvée justement par cette fille. Alors ? ce serait si simple ?
D’autant plus qu’Anaëlle ne m’avait pas facilité la tâche, vu ce qu’elle portait.

Ma fille s’était présentée face à moi pour me parler « sexe », revêtue d’une mini-jupe en cuir marron, des bottes à talons vertigineux et ce qui ressemblait à des collants. Rien d’extravagant, me direz-vous. Mais son haut était tout simplement transparent. Un chemisier en tulle blanc sur un soutien-gorge de la même couleur rehaussant sa poitrine déjà impressionnante au naturel. Ses seins semblaient vouloir déchirer son corsage, tendu par la pression exercée par sa poitrine merveilleuse. Je ne savais pas où regarder.

Et, cerise sur le gâteau, si j’ose m’exprimer ainsi, lorsqu’elle s’assit, je pus constater de visu que ses jambes n’étaient pas revêtues d’un collant mais de bas. L’ourlet de sa jupe remontant légèrement dans son mouvement pour me dévoiler le haut de ses cuisses et les mignonnes petites attaches retenant la jarretière noire. Ma fille était déjà, à son jeune âge, adepte des porte-jarretelles. Elle transpirait de féminité et de grâce. 

Il n’en fallu pas plus pour me rendre un peu mal à l’aise, comme je viens de vous l’expliquer et vous en connaissez, à présent, les raisons. Un père n’a pas à connaître les secrets de ses enfants, surtout dans le domaine de la séduction et de la coquetterie. Car cela eut l’effet de briser et d’effacer encore un peu plus l’image de ma fille à laquelle sur laquelle s’additionnait celle d’une femme redoutablement séductrice et certaine de sa beauté comme de sa valeur. J’aurai probablement dû en être ravi. Mais je ne pus lutté contre une forme de nostalgie. 

Ma fille reprit, une fois assise sur le divan du salon, en me tirant de mes pensées pour me ramener à l’instant présent.

-       Je préfèrerais que tu réagisses au moment de la découvrir. Ce sera plus…stimulant !

-       Stimulant ? Mais enfin…Anaëlle…On parle d’une femme que tu souhaites me faire…

Je butais sur le mot. C’est ma fille qui termina ma phrase.

-       Te faire baiser ! Oui ! 

-       Tu as l’air tellement à l’aise avec cela, Anaëlle ! Dis-je sans masquer étonnement et une forme de lassitude. Tu m’étonnes car je ne te voyais pas comme cela, dis-je un peu éberlué par la femme qu’elle devenait à mon insu.

Je ne pus m’empêcher de me demander si mon épouse n’avait finalement pas raison ? 
Je passais tellement de temps au boulot et mon entreprise obsédait à ce point mon esprit que je n’avais pas vu ce qui me pendait au nez. Mes filles et mon épouse devenaient des inconnues, c’est-à-dire la pire des punitions pour moi. Comprendre que mon épouse et mes perles ont changé sans que je m’en aperçoive est la pire des aventures que je pouvais vivre, celle que j’avais juré de ne jamais connaître. Le cauchemar continuait donc, sous une autre forme. Probablement pire de mon point de vue que les infidélités de ma femme. 

Anaëlle ne me laissa pas le temps pour mes introspections personnelles car elle reprit, droit au but 

-       Papa ! J’ai déjà baisé plusieurs fois. Si tu savais tout ce que j’ai fait, tu en rougirais probablement.

-      Je ne suis pas certain d’en avoir envie ! Dis-je en maudissant ceux qui avaient eu l’audace de toucher ma petite fille chérie. Elle était à moi ! Et en réfléchissant, je me rendis également compte que j’étais totalement à côté de la plaque. Cette réflexion était aussi stupide qu’impossible. Je me souvins à cet instant de cette pensée, hindoue si ma mémoire est bonne, qui dit à peu près en ces termes "qu’une fille n’appartient pas à son père mais qu’elle lui est confiée pour la faire grandir dans un amour infini jusqu’au jour où elle le quittera ! "

-       Ne compte pas sur moi pour te dévoiler mes petits secrets, me dit-elle mutine en me tirant la langue pour détendre l’atmosphère qu’elle sentait un peu plus tendue. Ce que tu dois savoir, c’est que le sexe n’est pas tabou pour moi. Il fait partie de la Vie et il s’agit, de mon point de vue, de l’une des activités les plus délirantes et les plus intéressantes. D’autant plus que les possibilités sont pratiquement infinies et que cela ne demande aucun investissement. Tu le fais quand tu veux et avec ceux que tu veux. Ce n’est qu’une question de feeling et tout devient possible.

-       Que veux-tu dire ?

-       Que le sexe ne se résume pas à une relation entre un homme et une femme dans un lit, lumière tamisée pour un coït de dix minutes. 

-       ANAËLLE !

-       Quoi ? Allez, c’est bon, Papa ! La vie est courte et j’ai l’intention d’en profiter. Cela me rend heureuse ! Tu ne veux pas que je sois heureuse ?

Quelle chipie, celle-là. 
Comme si j’allais répondre par la négative. 
Je n’eus pas le temps de polémiquer car elle reprit

-       De toute façon, je ne te demande pas ton avis sur ce sujet. C’est ma vie et j’en fais ce que je souhaite. Que cela ne te plaise pas à toi ou à Maman, je m’en moque. Mais n’essayer pas d’entraver mes désirs, ce serait peine perdue.

-       Ma chérie, je ne sais que dire ?

-       Eh bien, ne dit rien ! 

-       Mais je ne suis pas certain d’avoir envie de suivre ton idée. Faire l’amour avec une femme que je …

-       AH NON ! S’exclama-t-elle soudain furieuse. Pas faire l’amour, Papa ! Baiser ! Faire l’amour, c’est avec Maman que tu le fais. 

-       Mais..

-       Papaaaaa ! Allez, tu comprends ce que je veux dire. Tu vas baiser avec cette femme. Tu vas la faire grimper au rideau, tu vas te faire sucer et tu vas lui coller ton sexe dans la chatte pour la faire ronronner. Point ! Maman nous a dit que tu savais y faire. Alors, fais-le !

-       Anaëlle, c’est gênant d’avoir cette discussion avec toi. Et les termes que tu emploies sont... ? COMMENT CELA, MAMAN T’AS DIT QUE...
-      PAPAAAAA ! Arrête donc de jouer à l’effarouché. Tu penses que je n’ai jamais parlé de sexualité avec maman ? Mais à qui devrais-je en parler à ton avis ? À un curé ? À un Imam ? À un psy ? Merde, j’ai l’âge de baiser si j’en ai envie et c’est à Maman que j’en parle. Et elle n’a que toi comme comparaison, donc, c’est normal qu’elle me parle de toi.
-         Bon sang ! Mais que c’est gênant, Anaëlle.
-       Pas pour moi ! Donc, j’ai mon plan, dit-elle en coupant court, estimant que le sujet était clos. Je vais faire en sorte que Maman rentre au moment propice et qu’elle te trouve en pleins ébats avec cette femme. Je guetterai sa réaction et nous prendrons alors de nouvelles dispositions selon ce qu’elle fera.
-       Je présume que je n’ai pas le choix ?
-       Non !
-       Et pour quand as-tu prévu cette rencontre ? Soupiré-je en espérant reculer au maximum cet instant que je redoutais totalement à présent. 
-       Cet après-midi !
-       QUOI ?
-       Si je te laisse trop cogiter, tu vas te défiler. Et il n’en est pas question. 
-       Mais, je ne…
-       Tatatatatata ! C’est ainsi. Elle est prévenue et se réjouit de te faire passer à la casserole. Elle en rêve depuis plusieurs années.
-       Mais qui est-ce ? Demandé-je, les yeux éberlués par cette révélation.

Jamais je n’avais osé imaginer qu’une autre femme pourrait me désirer et avoir envie de moi. C’est une impression assez bizarre de constater que si l’on est fidèle et uniquement préoccupé par une seule femme, d’autres sont parfois à l’affût sans que l’on s’en rende compte. 

-       Tu veux dire qu’il y a une femme dans mon entourage qui veut me…
-       Il n’y en a pas qu’une, si tu veux mon avis !
-       HEIN ?
-       Papa ! Tu es plutôt pas mal pour ne pas dire canon. Tu es intelligent, spirituel lorsque tu t’en donnes la peine. Tu t’entretiens et, cerise sur le gâteau, tu es blindé de fric. Tu penses sincèrement que tu n’es pas au tableau de chasse de plusieurs femmes dans le coin ?
-       Je n’y avais jamais pensé ! Dis-je avec sincérité.
-      Et c’est bien pour cela que Maman t’aime et que nous t’aimons Isaline et moi. Tu as ce côté naïf qui donne une confiance absolue aux femmes. Bon ! C’est réglé. Elle sera là à quinze heures. Maman m’a dit qu’elle rentrerait vers quinze heures trente. Je veux que tu sois dans le salon, habillé élégamment mais surtout, c’est un point non négociable, avec les yeux bandés. Je te donnerai un foulard. 
-       Les yeux bandés ? Mais pourquoi ?
-       Pour la réaction. Je veux que Maman comprenne que tu es capable de baiser de cette façon.
-       C’est un peu ridicule, tu ne trouves pas ?
-       C’est à prendre ou à laisser ! 

Puis, se radoucissant, elle me dit

-       Je connais les femmes et je connais ma mère. Je sais ce qui peut la rendre folle de jalousie. Crois-moi sur parole et, je t’en prie, quoi qu’il arrive je te demande de me faire une confiance absolue. 
-       J’ai confiance en toi, ma chérie ! Tu le sais !
-       Bien ! Alors, c’est réglé. Tu as juste à te préparer, je m’occupe du reste. D’ailleurs, je dois y aller, j’ai un truc à aller chercher. Prépare-toi, Papa ! Et fais-toi tout beau, que ta maitresse soit subjuguée ! Bisous !

Quelques instants plus tard, alors que ma fille s’était éclipsée comme une tornade vers ses appartements ne laissant dans son sillage que les fragrances sucrées de son parfum, je montais en mode automatique dans ma nouvelle chambre, la tête remplie des informations reçues. Mais j’avais l’impression de n’avoir rien retenu et que mon esprit ne fonctionnait plus. Je décidais de prendre une douche pour me rafraîchir et, si j’allais vraiment dans le délire total de ma fille, montrer tout de même une hygiène irréprochable. Je me rasais de frais et m’estimait prêt !

En sortant, je vis sur mon lit un pantalon et une veste de costume anthracite. Ce qui attira mon attention, fut la chemise bleue qui était accolée à ces vêtements. 

C’était la chemise préférée d’Anaëlle. 
Elle me trouvait « irrésistiblement séduisant dans cette chemise cintrée », selon ses propres termes. 

Juste à côté, se trouvait le foulard en soie promis par ma fille avec un petit mot 
" Voici le foulard, Papa ! Je t’en prie, joue le jeu et SURTOUT ne l’enlève pas tant que ton invitée sera présente. Je t’aime, A."

Ainsi, c’est elle qui venait de choisir mes atours dans ma penderie pendant que je me douchais dans la pièce voisine. 

Je trouvais qu’elle prenait son rôle un peu trop à cœur et je ne pus m’empêcher de penser que cela allait beaucoup trop vite et trop loin. Je restais sceptique quant à la réaction d’Enza. Je la connaissais mieux que quiconque et je n’étais pas persuadé de la qualité de ce plan.

D’ailleurs, je trouvais cette idée de foulard un peu louche. Je mis cette réflexion dans un coin de ma tête, bien à l’abri avec toutes les contradictions et toutes les incohérences de cette histoire depuis qu’Enza m’avait annoncé, à grand renfort de trompettes, que j’étais, selon ses termes, cocu ! 
Lorsque j’aurai un peu de temps, il faudrait que je fasse le point sur la situation et certaines situations que j’avais trouvées bizarres, voire dérangeantes, sans pouvoir prendre le temps d’y réfléchir sereinement afin d’en dénicher la vérité.

Mais, comme toujours, je ne pouvais rien refuser à Anaëlle et elle m’avait emmené trop loin pour que je fasse, à présent, machine arrière. Les dés étaient jetés, je devais entrer dans la partie ou renoncer au risque de tout perdre. 

Cette pensée me rendit un élan de calme et de sérénité. 
J’envisageais presque de me prêter au jeu et de profiter des grâces qu’une femme aurait pour moi en me permettant de profiter de ses atouts tout en m’octroyant un plaisir, qu’il faut avouer, j’avais laissé de côté plus souvent qu’à mon tour mais uniquement par ma faute.
Enza m’avait trompé, je n’allais pas me priver pour jouir à mon tour avec une nouvelle partenaire qui, cerise sur le gâteau, n’attendait que cela.

Ainsi, lorsque le carillon de la porte d’entrée sonna, j’étais prêt et, je dois l’avouer, plutôt excité par la situation. Comme convenu, je restais en haut mais je ne pus me retenir de tendre une oreille curieuse.

J’entendis Anaëlle se précipiter pour aller ouvrir et deux voix féminines résonnèrent dans le hall d’entrée, puis dans le salon. Je reconnus celle de ma fille mais l’autre, bien que familière, ne me permit pas d’identifier sa propriétaire. J’avais même l’impression que cette voix était modifiée volontairement sous un tissu ou quelque chose du genre. Mais j’étais, aussi, relativement éloigné de la scène pour que la distance et les murs fassent leur œuvre.

Quelques secondes plus tard, Anaëlle apparu dans l’embrasure de ma chambre et me complimenta sur la mise.

-       Tu es très élégant, Papa ! Tu restes éternellement beau. Tu es prêt ?
-       J’ai le trac, Anaëlle.
-       Papa ? Voyons ! Il ne s’agit que de plaisir.
-       Comment fais-tu pour sembler si distante ? Tu m’imposes de baiser une femme, dis-je en utilisant bien le terme permis par ma fille, sous notre toit et alors que tu es dans la maison ? Et tu trouves cela tellement naturel !
-       C’est parce que cela n’a rien de répréhensible, Papa. Le sexe fait partie de notre Nature profonde. Et donc, comme il s’agit de rendre la monnaie de sa pièce à Maman, cela ne me choque pas. Si tu l’avais trompée et bafouée dans son statut d’épouse, ce serait différent ! Me dit-elle en fronçant les sourcils. Alors, n’hésite pas ! Me dit-elle en plaquant ses lèvres sur la joue dans un baiser sonore.

C’est en soupirant un peu que j’arrivais à placer un pied devant l’autre. Anaëlle m’arrêta devant la porte du salon et noua le foulard sur mes yeux, obstruant mon regard à toute image pour l’heure qui allait suivre. 
— Tu me promets de ne pas chercher à l’enlever, quoi qu’il se passe ?
— Je te le promets ! Dis-je fermement sans me rendre compte qu’elle me tenait ainsi dans ses filets.

Elle me prit la main et m’emmena m’asseoir dans le grand fauteuil. 

Je sentais une présence à mes côtés, ce qui renforça mon inconfort. 

-       Papa ? Tu vas bien ?
-       Je fais aller, ma chérie ! Répondis-je sans trop savoir pourquoi. C’était d’un ridicule de dire cela dans cette situation, pensé-je
-      Bien ! Papa, il y a dans la pièce une femme qui désire plus que tout au monde te connaître un peu plus intimement. Je vais vous laisser et je reviendrai dans une heure. Amusez-vous bien !

Je n’en revenais toujours pas que ma fille puisse me parler ainsi sur ce thème comme si elle me parlait de la pluie et du beau temps. Son insolence, sa simplicité et surtout sa faculté à parler de sexe me rendirent fier mais aussi très, très inquiet. 

Cela dit, la fierté l’emporta et je me rendis compte qu’elle avait probablement raison. 

J’avais passé ma vie entière à me préoccuper du bien-être matériel de mes proches mais peu souvent, je m’étais inquiété d’eux-mêmes. Il était temps de réparer cette erreur et de reprendre la main sur mon épouse infidèle et volage. Elle allait payer, cette garce !

-       Bonjour ! J’espère que vous êtes bien installée ?
-       …
-       Anaëlle m’a vanté vos désirs et vos envies ! Je dois avouer que j’en ai été surpris. Ce n’est pas tous les jours que l’on apprend que l’on plaît à une dame qui est une autre femme que son épouse.
-       …
-       Vous êtes là ?

Aucune voix ne me répondit mais soudainement, je sentis une main se poser sur ma cuisse. Je bondis dans le fauteuil, surpris par ce geste inattendu. Je compris alors que l’invitée de ma fille ne parlerait pas, de peur que je reconnaisse sa voix. 

-       Ainsi, je vous connais parfaitement ! Vous ne direz pas un mot de peur que je ne vous reconnaisse, c’est cela ?
-       …
-       C’est cela, donc ! Bien ! Puisque vous ne parlerez pas, je vais me taire aussi. Advienne que pourra ! Je penserai à vous uniquement en vous appelant « Elle ».

J’entendis un petit rire étouffé mais rien de plus. 

Soudain, deux lèvres pleines et épaisses, d’une douceur adorable et d’une humidité déjà bien présente, se posèrent sur les miennes. Timidement, j’y répondis puis je sentis que ma partenaire désirait beaucoup plus. Elle, de son surnom, sut me le faire comprendre par une douceur et une patience incomparable en écartant lentement ses lèvres pour laisser passer une langue curieuse, caressant l’entrée de ma bouche avec sensualité, telle une liane secouée par le vent. 
Mes dernières défenses, mes dernières réticences, la digue de mes scrupules se rompirent lorsque je ressentis émaner d’Elle un désir tel que je ne l’avais plus connu depuis de longues années. 
Je me revis lorsqu’Enza m’embrassait lors de nos premiers rendez-vous amoureux. 
Je retrouvais une fougue et une langueur ainsi qu’une impatience difficilement contenue qui avaient l’art de me faire bander comme un fou. Ces souvenirs rejaillirent en moi et je jetais mes derniers scrupules aux orties pour me lancer dans un ballet parfaitement rodé dont les arcanes étaient ancrés au plus profond de mon être. 

Nos langues se touchèrent et, lentement, s’enroulèrent l’une autour de l’autre. Je découvrais la sensualité de sa bouche et Elle ne se privait pas d’en faire de même. Nos langues s’effleuraient lentement, imperceptiblement mais avec une envie de l’autre palpable. Un désir croissant, naissant par ce premier baiser, ne demandait plus qu’à exploser. 

Nous profitâmes quelques minutes l’un de l’autre. Mes sens étaient décuplés par mon aveuglement volontaire et j’entendais avec une plus grande acuité les soupirs contenus d’Elle, sa respiration saccadée lorsque je me retirais, son attente contenue dans un gémissement éteint par la barrière de ses lèvres. Je percevais le bruit d’une étoffe retirée, glissant sur une peau de soie. Tout cela augmentait mon désir et mon envie d’en découvrir plus. 

Lorsqu’Elle prit mes mains dans les siennes, je sentais leur douceur ainsi que des ongles relativement longs. Un peu plus long que ceux d’Enza.
C’était sexy. 

Elle posa mes mains sur sa lingerie et, accompagnant mon mouvement, me montra comment elle désirait être caressée. Sa poitrine était volumineuse, un peu comme celle que je connaissais si bien. Elle poussa mes doigts sous le mince filet de dentelles et me permit de sortir délicatement ses seins de leur carcan. Elle entreprit de mon faire comprendre qu’elle aimait que l’on joue avec ses tétons. Elle prit mes doigts et les frotta sur ses bouts déjà tendus et gonflés de sang. Je m’exécutais donc de bonne grâce, pressant, tirant, pinçant délicatement ces bouts de chairs si sensibles et si excitants. 

Libérée de son rôle d’instructrice, elle en profita pour me retirer mon veston et ma chemise. Tandis que mes caresses devenaient de plus en plus appuyées, elle se pencha et me goba le téton droit. Sa langue me toucha si délicatement qu’un frisson de plaisir me fit tressaillir. Un petit rire émana de sa bouche, comprenant l’émoi dans lequel elle me mettait. Je tirais à présent plus fort sur son buste, penché vers moi, l’amenant à de petits râles de plaisirs contenus à chaque pression sur ses tétons à présent parfaitement érigés et gonflés de sang par la grâce du traitement un peu sadique que je lui affligeais. Je savais qu’elle ne voulait pas que je reconnaisse sa voix et j’étais pourtant décidé à la faire craquer pour la reconnaître. 

Elle cessa son manège sur ma propre poitrine pour me relever et me retirer mon pantalon ainsi que mon boxer. Ma queue tendue apparu et sa langue s’en empara immédiatement. Elle était à genoux devant moi, me prodiguant une fellation magistrale. Ses lèvres caressaient la peau tendue et si sensible de mon cep tandis que sa langue titillait mon frein, zone du plaisir s’il en est. Sa main caressa mes testicules tandis que son autre main s’insinua entre mes jambes pour se diriger entre mes fesses.

Je rêvais de cette caresse depuis toujours et jamais Enza n’avait osé me l’octroyer malgré quelques demandes dans ce sens. 

J’allais visiblement subir l’un de mes fantasmes aujourd’hui. Et lorsque je sentis son index humide sur mon cul, je sus que ce serait le cas.

Elle força lentement la barrière de mon intimité tout en continuant de me sucer de belle façon, gobant le haut de mon sexe, bandé comme du bois et caressant cette partie si sensible de l’anatomie masculine. Mon gland subissait ses assauts humides et la caresse que je recevais fit grimper mon désir en flèche. Le plaisir ressenti fut alors décuplé par la caresse de son doigt et de son ongle sur mon anus. C’était divin. Elle pressa un peu plus et, d’un coup, me prit ma virginité anale. 

La sensation fut indescriptible. 

Mon corps fut secoué de plaisir lorsqu’elle avala littéralement mon sexe au fond de sa gorge, me maintenant dans cette position de longues secondes. Jamais je n’avais été avalé de la sorte. Enza, bien que sachant parfaitement me prodiguer des fellations d’anthologie, n’avait osé me prendre si loin. Mon sexe, bien que n’étant pas disproportionné comme ceux des acteurs si vulgaires que l’on peut voir sur ces productions pornographiques, était tout de même d’une taille honorable sans être long. Mais c’était surtout son envergure qui retenait mon épouse. En effet, j’étais doté d’un pénis relativement large. Et s’il avait fait le bonheur de la chatte de mon épouse durant toutes ces années, elle avait toujours eu la crainte de se faire mal en me prenant trop loin dans sa bouche si douce. 

Ma partenaire du moment, Elle, ne se privait pas de m’engorger totalement et de profiter de l’entièreté de mon sexe.

Jamais je n’avais senti des lèvres contre mon pubis, ma queue gobée contre une langue avide d’en recevoir l’offrande gluante. 

Son doigt inquisiteur conjugué à la fellation extraordinaire que je recevais eurent raison de mon plaisir. Lorsqu’elle toucha un point sensible au fond de mon cul, je ne pus retenir un véritable cri animal de jouissance et je déchargeais mon sperme au fond de cette cavité avide. 

Je n’eus pas le temps de prévenir Elle de ma jouissance qui me prit totalement par surprise, novice que j’étais de ce type de plaisir. Je pensais recevoir une admonestation virulente, car on n’éjacule pas ainsi dans le corps d’une femme sans son consentement, mais rien ne vint, si ce ne sont les bruits d’une gorge avalant avec délectation le fruit de mon plaisir. 

Elle se releva et m’embrassa langoureusement, projetant sa langue contre la mienne, me faisant ainsi partager les reliquats de mon sperme. 

Nouveauté également pour moi, puisqu’Enza ne m’avait jamais fait cela. Elle me suçait, parfois avalait mon sperme mais jamais ne m’embrassait dans la foulée.  Je trouvais cela très excitant. Encore une nouveauté que j’adorais.

Je bandais comme un fou. Cette femme me rendait dingue et en quelques minutes avaient fait exploser les barrières de mes scrupules. Si Enza se faisait sauter par n’importe quel minable, je ne voyais pas pourquoi je n’en ferai pas autant, surtout depuis notre dernière discussion où tout avait été dit. 

-       Vous êtes incroyable, Elle ! C’était terriblement bon ! J’en redemande encore.

Un petit rire de satisfaction retenu m’arriva aux oreilles. Il dura une seconde, ce qui était insuffisant pour que je devine qui j’avais en face de moi. 

Elle prit à nouveau mes mains et me fit lui retirer une jupe. 

Je sentis alors les attaches de ses bas et je passais les mains sur ses fesses pour me rendre compte qu’elle ne portait pas de sous-vêtement pour cacher son intimité. Cette femme était venue cul nu chez moi dans le but unique de se faire baiser.

Elle avait revêtu les atours qui rendent fous les hommes et ne s’était pas encombrée du superflu. 

Elle m’attira vers le canapé et se coucha dedans. J’aurai donné cher pour voir cela, car je compris rapidement que sa position était des plus suggestives. 

Je posais mes mains sur les jambes pour me rendre compte qu’elle les tenait écartées à l’aide de ses mains, ouvrant ainsi le compas permettant l’accès à son intimité. Je compris l’invitation et, me penchant vers elle, je la pénétrais sans autre forme de procès dès qu’Elle m’eut placé, avec une efficacité redoutable, un préservatif sur mon sexe tendu par une attente insoutenable. 

Un feulement de plaisir retenti à nouveau à mes oreilles. Ma partenaire semblait apprécier cette entrée virile dans sa chatte gluante. 

Elle posa ma tête sur ses seins, m’invitant à la lécher tout en la besognant. Ce que je ne me privais pas de faire.

Ma queue tendue se lança alors dans un ballet rôdé et je la pénétrais avec une vigueur retrouvée. Ses lèvres closes ne retenaient qu’une partie de son plaisir qui, au son de ses soupirs et de ses râles contenus, grimpaient au rythme de mon mouvement de piston.

Je comptais bien la faire hurler de plaisir. Ainsi, je frottais délibérément ma queue sur la paroi supérieure de son vagin, heurtant systématiquement son clitoris érigé à chacun de mes mouvements. Je sentais sa chatte se liquéfier à chaque passage et son jus couler le long de sa raie. Malgré ma protection de caoutchouc, je me sentais baigner dans un océan de cyprine, preuve que le plaisir et l’excitation étaient au rendez-vous. 

Ma bouche avalait ses tétons et je me régalais de la rondeur de ses gros seins. Mon visage collé dans son sillon, ma langue léchait tout ce qui pouvait passer à sa portée. Tétons, auréoles, peau. Rien ne m’échappait tandis que je continuais mon travail de sape au fond de sa chatte. 

Quelques minutes suffirent pour lui donner ce qu’elle recherchait. 

Elle se tendit tel un arc lorsque l’orgasme la ravagea. J’entendis son orgasme étouffé sous quelque chose qu’elle avait placé devant sa bouche. Était-ce sa main ? L’un des coussins du canapé ? Je n’en sus jamais rien. Mais j’étais certain qu’elle venait d’avoir un orgasme foudroyant. J’en veux pour preuve la quantité importante de cyprine qui m’assaillit à cet instant, inondant un peu mes cuisses.

Sa chatte dégoulinait littéralement de son plaisir. 

Je me retirais et enlevait délicatement le préservatif. Elle me le prit des mains et s’en débarrassa puisque je n’avais plus la notion de l’espace et que je ne savais plus où j’étais dans ma propre maison. 

Je respirais difficilement tant mon plaisir avait été impressionnant. Lorsque le calme de mon cœur revint, je dis

-       J’ai éprouvé beaucoup de plaisir. J’espère que c’est également votre cas ?
-       …
-       Elle ? S’il-vous-plaît ! Ne me laissez pas dans l’ignorance !
-       …

Ma partenaire ne répondit pas. Mais elle me le fit comprendre en posant à nouveau ses lèvres contre les miennes, poussant sa langue contre la mienne dans un baiser d’une tendresse et d’une volupté incroyable. 

Elle posa à nouveau mes mains sur ses seins et me demanda, par gestes, de la caresser encore à cet endroit. Elle s’était retournée et, son cul bombé pressant sur ma queue eut tôt fait de me rendre un peu de vigueur. Elle pressa ses mains sur les miennes, se caressant à l’aide de mes mains. 

J’inversais alors l’ordre des choses en posant ses propres mains sur ses seins et les miennes par-dessus. Elle caressa sa poitrine en suivant mes ordres. Ce qui eut alors l’effet désiré et me fit bander à nouveau parfaitement correctement. 

Je pressais ma queue entre ses fesses et trouvait son cul. 

Je mimais une lente pénétration de son anus, le caressant du bout de mon gland, lui faisant comprendre mon désir de la posséder également par ce canal. 

Elle comprit mon manège et tout en se penchant en avant, posa sa tête contre le coussin du canapé en conservant ses mains contre ses seins. 

-       Continuez à caresser vos gros seins, Elle ! J’aime l’imaginer alors que je vous baise le cul. 

Je joignis les gestes à la parole et, posant mes mains sur ses fesses très douces, je les écartais lentement, posant ma queue face à son objectif. Elle s’arrêta un instant, me remit un nouveau préservatif, puis se remit en position lorsqu’elle comprit que j’irai jusqu’au bout. 

Je mouillais la protection sanitaire à la source de son plaisir avant de m’insérer avec lenteur et douceur dans son étroit canal.

La dame n’en était visiblement pas à son coup d’essai car ma queue fut avalée avec facilité. Enza m’avait toujours autorisé cet accès car elle me savait doux et patient. Cette personne n’en avait cure et poussa même le vice à s’empaler elle-même sur ma queue raide. 

Puisqu’il en était ainsi, je ne me fis pas prier et je la besognais avec force et vigueur. Lui arrachant de petits cris que je ne parvins pas immédiatement à identifier. Ce n’est qu’après quelques instants que je compris qu’elle prenait beaucoup de plaisir à être traitée de la sorte. Enza avait un côté dominant qui ne m’avait pas vraiment permis de comprendre le mien. Et je raffolais de l’idée de la maîtriser et de lui imposer ma volonté. Cette idée me fit bander encore un peu plus et je joignis le geste à la pensée.

Je ramonais alors son cul avec plus d’ampleur, nous amenant inexorablement vers l’orgasme. 

Il se déclencha pratiquement simultanément. Je rompis le premier mais mon éjaculation dans le préservatif combiné au son de mon plaisir eurent raison de sa dernière résistance. Elle jouit cette fois dans un silence que j’eus raison d’interpréter comme le signe de sa reddition. 

Tandis que nous reprenions nos esprits, je me souvins d’où j’étais et surtout ce que j’étais censé faire. Absorber par mon plaisir, j’en avais oublié le sens de cette manœuvre ainsi que la notion du temps. 

Enza devait rentrer d’un moment à l’autre. 

-       Merci ! Ce moment fut incroyable. J’y ai pris un plaisir certain. Je présume que vous aussi si j’en crois ce que j’ai ressenti.
-       …
-       Ne me répondez pas ! J’ai compris que vous cherchiez à maintenir votre identité secrète, Elle. Mais je ne désespère pas de vous identifier ! Dis-je en riant.

Il est vrai que j’aurais pu, dans nos ébats, enlever ce bandeau retenu par un simple nœud qui me masquait la vue. Mais l’excitation que j’avais ressentie, la promesse faite à ma fille et le désir d’anonymat de ma partenaire m’avait empêché de le faire. Et, pour être parfaitement honnête, dans le feu de l’action, je l’avais totalement oublié. Et après tout, je m’en moquais. Fût-ce elle un laideron, j’avais joui intensément par la grâce un corps qui, lui, resterait dans ma mémoire. 

Le seul véritable problème se situait au niveau du timing. Je n’avais plus la moindre notion du temps, comme je l’ai dit, et Enza pouvait entrer à n’importe quel moment. C’est uniquement à cet instant que je me souvins que ma fille se trouvait également dans les parages. 

J’eus soudain peur qu’elle n’entre et me trouve entièrement nu. 

-       Auriez-vous la gentillesse de me rendre mes vêtements si vous ne voulez pas que j’enlève ce bandeau ?
-       …
-       Elle ?
-       …
-       Elle ?
-       …

C’est le silence le plus absolu qui me répondit. Je n’entendais plus le moindre son et aucun mouvement ne semblait avoir lieu dans mon entourage.

-       Elle ?
-       …

Je pris alors le risque d’enlever le bandeau. 

J’étais seul dans la grande pièce, mes vêtements jetés sur le sol et sur un dossier de chaise à côté de la table. Et sur cette table, un petit mot sur une feuille blanche imprimée par ordinateur.

"Alexis ! Ce fut un instant merveilleux et particulièrement excitant pour moi. Vous savoir à ma merci m’a procuré un plaisir inouï". 
Puis une dernière phrase manuscrite, rajoutée il y a quelques secondes, dont je ne reconnus pas l’écriture qui avait été délibérément transformée, on aurait dit celle d’un droitier écrite avec la main gauche, donc impossible à identifier.
"J’espère que nous pourrons recommencer et explorer ensemble d’autres pistes. "

Mais c’est la signature qui me fit sourire.

Le papier avait été visiblement écrit en partie à l’avance, certaine du plaisir qu’elle allait ressentir. Visiblement, cette femme se connaissait parfaitement et connaissait son corps. Mais la fin n’avait pas été prévue.

En revérifiant la signature, je souris à nouveau.

« Elle ».

Je remontais mon pantalon lorsqu’Anaëlle fit irruption dans la pièce

-       Alors Papa ? C’était chaud, dis donc !
-      QUOI ? Hurlé-je.
-       Je ris, Papa ! Détends-toi !
-       J’espère bien ! Non mais ! Si en plus ma fille se met à m’espionner lorsque je…
-       Lorsque tu baises, il n’y a pas d’autres mots ! Peut-être l’ai-je fait, d’ailleurs ? Me dit-elle, provocatrice à souhait. Mais cela, tu ne le sauras jamais ! Hahahahahaha…

Elle rit de si bon cœur et sa bonne humeur était si contagieuse que je ris avec elle de la situation. 

Puis, plus sérieusement, elle me dit

-       Maman est là ! Elle est rentrée tandis que tu…enfin…tu as compris.
-       Non, je n’ai pas compris ! Dis-je en tentant de la prendre en défaut. 
-       Lorsque tu baisais avec ta partenaire. 
-       Ah ! Et alors ? Demandé-je un peu inquiet.
-       Elle était furieuse ! Elle vous a observé un petit moment et puis, elle s’est éclipsée dans sa chambre. Je l’ai croisée « comme par hasard » dans les escaliers et elle a lancé un regard furibond vers le salon en me demandant ce que je faisais là ?
-       Et ?
-       Je lui ai expliqué que j’avais annulé mon rendez-vous et que j’avais passé la journée à bosser dans ma chambre. Elle a semblé un peu rassurée, comme si elle craignait que je te surprenne. Puis, elle est montée en tapant un peu du pied. J’ai adoré !
-       Cela ne me surprend pas. Elle doit en avoir gros sur la patate. J’espère que nous ne venons pas de faire une bêtise monumentale et que tout va fonctionner comme tu l’espères.
-       J’en suis certaine, Papa. Je ne dis pas qu’elle va te sourire immédiatement. Mais laisse-lui le temps de réfléchir à toute la situation et elle reviendra à de meilleurs sentiments.
-       Je l’espère. Même si je dois t’avouer quelque chose, ma chérie. 

Anaëlle me regarda soudain inquiète. Ma voix avait changé pour cette dernière phrase et elle en connaissait les intonations. Je n’allais pas lui dire quelque chose qui allait lui plaire.

-       Je t’écoute ! Dit-elle.
-       Je ne sais pas si c’est une bonne idée, ma chérie ! J’ai eu beaucoup de plaisirs, certes. Mais notre famille mérite-t-elle cela ?
-       QUOI ? 
-       Écoute-moi, s’il-te…
-       NON ! TOI ÉCOUTES-MOI ! JE N’AI PAS FAIT TOUT CELA POUR EN ARRIVER LÀ ! JE T’AI PLACÉ DANS CETTE SITUATION POUR QU’ELLE RÉAGISSE ! PAS POUR QUE TU Y TROUVES UN PRÉTEXTE POUR TOUT FOUTRE EN L’AIR EN TE CULPABILISANT À NOUVEAU !
-       Anaëlle ! Ma chérie !
-       ARRÊTE ! JE NE VEUX PLUS T’ENTENDRE ! 

Elle s’enfouit en courant vers sa chambre et je ne pus l’empêcher. 

Je n’avais pas eu le temps de lui dire que sa mère m’avait fait beaucoup de mal avec ses dernières paroles que je n’étais pas certain de vouloir la récupérer envers et contre tout. Si elle me revenait, ce serait par amour et non contrainte et forcée par une attitude qu’elle détestait. 

Mais je n’avais pas eu le temps de l’expliquer à ma fille. 

Et à présent, elle pensait que je l’avais trahie à son tour. Je m’en voulu terriblement et je ne pouvais la laisser avec ce sentiment infâme. Je pris le même chemin qu’elle, convaincu que je devais lui parler et la convaincre du bien-fondé de ma démarche et de mes pensées.

J’oubliais, encore et toujours, que l’homme n’est en rien comparable aux femmes lorsqu’il s’agit de dissimuler un dessein auquel il ne s’attend absolument pas.

J’allais en faire les frais, et plus vite que je ne le pensais !
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