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Ma femme m'a trompé...et cela a tout changé !

Chapitre 13

Changement de cap !

Hétéro
Le lendemain, en me levant, j’avais pris ma décision.
Dorénavant, rien d’autre ne compterait si ce n’est retrouver une forme de sérénité par la vengeance et un retour de bâton monumental afin d’obtenir la rédemption des trois femmes qui partagent ma vie. Tout simplement parce que je les aime au-delà de la Raison. Ma famille avait été mon unique soucis depuis que je l’avais fondée. Il n’était pas question que cela change à cause d’une mauvaise communication et d’une incompréhension mutuelle. Car, comme je l’ai déjà dit, ce ne sont pas les aventures extra-conjugales de mon épouse ou la vie dissolue de mes filles qui me hantaient. C’étaient les mensonges et les cachotteries envers moi. 
Je ne pouvais le supporter et tout mon être réclamait réparation par la loi du Talion. 
Elles allaient payer par là où elles avaient fauté ! Puisque le sexe était fondamental pour elles, il allait le devenir pour moi !

Ma nuit avait été courte, peuplée de réflexions, de fantasmes à réaliser, de limites à dépasser mais surtout, j’avais pesé le pour et le contre de cette situation. Et rien, aucun argument, ne m’avait paru recevable pour quitter Enza. 

L’adultère est, avant tout, une rupture d’un contrat moral passé entre deux adultes certifiant l’exclusivité des rapports sexuels et une confiance unilatérale envers l’autre. 
Cela n’a jamais été, de mon point de vue, le serment le plus évident de l’humanité. Les humains sont aussi victimes de leurs pulsions et n’ont pas toujours la force morale ou psychologique d’y résister. Concernant la manipulation et les tromperies des trois femmes, même si elles furent stupides ou ridicules, elles n’avaient que pour but premier de me faire réagir face à un pan entier de notre vie commune qui s’écroulait sous leurs regards apeurés et mon manque de réaction. 
Elles y sont prises comme des idiotes mais en y réfléchissant, je constate qu’elles ont agi exactement comme un homme aurait agi. 
Et ce fut probablement leur plus grossière erreur. 
Agir contre-nature. 

Mais ce qu’il me reste en travers de la gorge, ce sont les mensonges et surtout ses cachotteries qu’elles m’ont fait. Me mentant et cachant une partie de leur vie durant de longs mois, de longues années, m’excluant de cette partie d’elles-mêmes. 
Et mon épouse m’a bafoué en étant la tête pensante de ce trio aussi soudé qu’infernal. 

Non !

C’était elle qui allait, par son accord, devenir mon jouet et se plier à chacun de mes désirs sexuels. Car j’avais, hier soir, habilement manoeuvré en lui faisant croire à mon accord pour un divorce afin de ne lui laisser d’autre choix que de m’avouer ses forfaitures et de se placer dans le rôle du bourreau repenti, me permettant de prendre définitivement la main sur son âme et sur son corps. Elle m’était, à présent, totalement soumise. 

Je me rendis compte, également, que ma société qui peuplait jour et nuit mon esprit auparavant, n’avait pas été le sujet de mes réflexions depuis mon coup de téléphone à ma secrétaire. Et je dois avouer que je prenais plaisir à en être détaché. Me rendre compte de cet état de fait eut un effet relaxant et salvateur sur mon esprit. Je fus, en un éclair, pleinement conscient du changement qui s’opérait en moi. À mon plus grand étonnement mais surtout, mon plus grand contentement. J’étais heureux comme je ne l’avais plus été depuis longtemps à me consacrer uniquement aux trois femmes de ma vie. Et je ne comptais pas m’arrêter là. Car je redécouvrais donc une forme de plénitude et de sérénité que je n’avais plus connue depuis des lustres, accaparé par mon entreprise. J’allais devoir prendre d’autres dispositions. C’était une certitude.

Ainsi, après une douche salutaire, je descendis en pantalon de toile et en chemise noire pour prendre mon café. 

En ouvrant la porte de la cuisine, je découvris Enza, attablée en sirotant un café. Elle avait les traits tirés et je soupçonnais facilement que sa nuit n’avait pas dû être des plus reposantes, contrairement à la mienne. Chacun son tour, après tout !

-       Bonjour Enza ! Je ne te demande pas si tu as bien dormi ? Ton visage et tes traits parlent pour toi.

-       Bonjour Alexis ! J’ai mal dormi, je n’ai cessé de penser à ce que nous avons dit et à ta conclusion en point de suspension. 

-       Serais-tu en train de faire machines arrières ? Demandé-je en tentant de calmer mon angoisse, car cela ruinerait toutes mes pensées nocturnes. 

-       Non ! Je reste sur mes positions. Je t’aime, Alexis ! Mais j’attends de connaître les termes de ma reddition. Et je tremble de l’entendre car j’ai joué un jeu dangereux face à un homme comme toi. 

Je lui souris en m’avançant pour me servir une tasse de café. Puis, je me tournais vers elle en m’appuyant contre le plan de travail en la détaillant. Elle portait sa nuisette en satin crème qui moulait parfaitement ses seins arrogants. Son petit peignoir noir en soie complétait sa tenue. Ses cheveux étaient dénoués et tombaient nonchalamment sur ses épaules. Elle aurait pu être sublime si ses yeux n’étaient bouffis par le manque de sommeil et l’inquiétude palpable qu’ils dégageaient. J’eus pitié d’elle et déclarait en abrégeant la situation

-       Enza ! Si tu veux savoir exactement ce que j’attends de toi, tu vas tout d’abord aller prendre une douche pour te réveiller complètement. Tu vas t’habiller de façon décente mais je veux que tu sois vraiment sexy et belle pour moi. Je te donne une heure ! Ensuite, je veux que tu me rejoignes dans mon bureau. Nous discuterons enfin des termes complets de ta reddition, comme tu l’appelles, et tu sauras à cet instant ce que j’attends de toi.

Elle me regarda, perdue dans ses pensées, puis se leva et se dirigea vers moi en ondulant des hanches.

-       Serait-ce que tu me pardonnes ?

-      Non ! Ce serait trop facile, Madame mon épouse ! Dis-je en colère, la fusillant du regard. N’y compte pas ! Tu expieras ta faute jusqu’à la lie. Et lorsque tu y seras, tu la boiras aussi ! Et en aimant cela ! Tu as compris ?

Elle stoppa son avancée et se mordit la lèvre inférieure. Elle était craquante mais je ne devais pas flancher. 

-       Tu as une heure ! Si tu ne suis pas mes remarques, tu en paieras le prix ! Tu comprends ce que cela signifie ou dois-je te faire un petit dessin ?

J’avais mis dans ma voix toute l’autorité et l’intransigeance dont j’étais capable. Elle recula sous le poids de mes mots mais me lança le plus merveilleusement sexy des sourires.

-       Je serai au rendez-vous, Monsieur !

Tiens ? On dirait qu’elle renifle un peu vers où je veux en venir. 

L’instinct féminin serait-il réel ? 

Tant mieux, cela n’en sera que plus simple pour moi, pensé-je en la regardant quitter la pièce non sans me jeter un dernier coup d’œil dans lequel elle avait vu que je matais ouvertement son cul.

Je bus mon café en réfléchissant aux termes que j’allais employer. Puis, je me dirigeais avec un nouveau breuvage amère vers mon bureau où je mis en marche mon ordinateur. Durant les minutes qui suivirent, je tapais calmement mais avec un maximum de précisions un texte que j’allais lui soumettre.

Une heure plus tard, exactement, Enza frappa deux petits coups à ma porte et entra à mon signal alors que les dernières feuilles sortaient de mon imprimante.

Je la regardais avec admiration. 

Elle avait suivi mes ordres et elle était divinement belle. Cela dit, je tentais de rester neutre et de ne pas lui montrer ma satisfaction. 

Enza s’était coiffée et maquillée avec soin. 
Ses yeux brillaient à nouveau, parfaitement réveillés et prêt pour le combat. Il m’aurait déplu de la soumettre sans qu’elle ne soit en pleine possession de ses moyens. Les victoires à la Pyrrhus ne m’intéressent pas. Lorsque je remporte une victoire, c’est contre un adversaire en pleine forme et conscient de sa chute irrévocable.
Un léger trait noir soulignait son regard et ses paupières étaient fardées discrètement. 
Elle avait revêtu un chemisier blanc, ouvert sur son décolleté me laissant distinguer le sillon de ses seins, relevés par une lingerie donnant à sa gorge un éclat et une rondeur totalement indécente, mais un régal pour le regard. Ses hanches étaient enserrées dans un corset noir, rehaussant également l’éclat de sa poitrine. Ses jambes étaient gainées de noir et je pus distinguer, par la fente de la jupe qu’elle portait, qu’il s’agissait de bas. Enfin, elle était juchée sur des escarpins vertigineux que je ne lui connaissais pas. Ses talons ne devaient pas mesurer moins de dix ou douze centimètres. 

Heureusement assis derrière mon bureau, elle ne put voir l’effet qu’elle venait de produire sur mon anatomie. Je bandais à en avoir mal. 

Ma queue me semblait gigantesque dans mon pantalon, alors qu’elle est dans la moyenne du commun des mortels de mon point de vue, et je dus faire appel à toute ma volonté pour ne pas l’ouvrir et me masturber en profitant du spectacle qu’Enza m’offrait à nouveau. 

-       Assieds-toi ! Dis-je fermement.

-    Est-ce que je te plais, au moins ? Minauda-t-elle.

Elle savait exactement ce qui pouvait me rendre fou d’elle et elle avait fait appel à tous ce qu’il était possible de faire. Et elle le savait pertinemment. Mais il n’était pas question qu’elle se sente en position de force à cet instant.

-       Ce n’est pas ton problème mais sache que si ce n’était pas le cas, tu aurais déjà été punie ! Mais tu devras tout de même faire mieux à l’avenir. Assieds-toi, t’ai-je demandé !

-       Bien ! Dit-elle simplement, un peu déçue de ma réaction.

Je laissais un moment pour reprendre mes esprits, ce qui me fut compliqué lorsqu’elle croisa les jambes, me laissant apercevoir nettement la couture de ses bas. Mon sexe repartit de plus belle vers les cieux et je dus fermer les yeux quelques secondes pour redescendre sur Terre et ne pas lui montrer le trouble que son corps et sa féminité exacerbée pouvaient exercer sur moi. Les femmes ont tellement plus facile que les hommes lorsqu’il s’agit de rendre l’autre fou d’excitation. Quelques courbes en vue, un peu de dentelles, beaucoup de glamour et le tour est joué. Mais c’est tellement bon, n’est-ce pas messieurs ?, pensé-je avant de me reprendre.

-     J’ai décidé de te mettre à l’épreuve ! Tu vas devoir me prouver que je peux, à nouveau, te faire confiance ! 

-     Mais…?

-   Laisse-moi parler ! Ne m’interromps plus, c’est la dernière fois que je te le demande poliment. Dorénavant, tu exécuteras mes ordres à la lettre, tu m’obéiras en tout et tu réaliseras ce que je te demande dans le délai le plus court possible. Comprends-tu ce que cela implique ?

-      Je pense ! Dit-elle avec prudence.

-     Je vais être clair, Enza ! J’exige ta soumission totale, ton obéissance absolue à mes désirs et à mes envies. Tu as voulu faire de moi ta marionnette ? C’est l’inverse qui va se produire ! J’ai été négligent avec toi et tu as pris des habitudes qui nous ont mené à cette situation. Comme je l’ai souvent dit, j’ai ma part de responsabilité dans ce fiasco. Mais c’est terminé ! J’ai fait mon autocritique assez souvent. C’est à présent à ton tour de subir mes foudres et mes manipulations. Mon plaisir passera par le tien et ton plaisir ne proviendra plus que de moi et mes décisions.

-       Bien ! Je vois où tu veux en venir ! Me dit-elle avec un sourire de satisfaction au coin des lèvres.

Il est certain que, présenté de la sorte, je donne l’impression de simplement accéder à ce qu’elle voulait pour moi depuis le début. Mais ce serait un peu trop simple et, sérieusement, pourquoi avoir fait tout cela pour en arriver là ?

Je respirais un grand coup, puis, je souris. 

Un sourire franc, net, clair et sans ambages. Mon silence, combiné à ce geste, lui retira peu à peu de sa superbe et elle commença à penser que je n’en avais pas terminé avec elle. Elle gigota de plus en plus sur sa chaise, tortillant ses mains et me regardant avec une insistance teintée de surprise. 

-      Quoi ? Finit-elle par demander.

-     Je vais te faire signer un contrat, Enza ! Un contrat stipulant que, dorénavant, tu es mienne en tout. Que tu n’agis plus que pour mon plaisir unique. 

-     Tu veux me faire signer un contrat ?

-     Oui ! Et si le moindre terme n’est pas rempli, tu quitteras définitivement cette maison sans espoir de retour. Je ruinerai ton avenir et tu ne profiteras plus de ce que j’ai construit, au final, pour toi et les filles. Je te renverrai chez tes parents après t’avoir tout pris. Suis-je bien clair ?

-       Oui ! Dit-elle effarée par mes menaces dont elle savait que je pouvais les mettre à exécution sans la moindre difficulté. 

-       Bien ! Je te laisse lire l’ensemble de ce que je te propose. Il ne s’agit pas d’une négociation. Tu acceptes l’ensemble ou tu disparais ! 

Je me levais en parlant, lui mettant un dossier sous les yeux. Sur la page de garde était écrit en grand

« Contrat de soumission et de possession exclusive d’Enza L. envers son Maître ».

Je quittais la pièce sous son regard ébahi. 

J’étais certain qu’elle signerait. 
Elle me l’avait assez sermonné. 
Elle allait recevoir ce qu’elle désirait ! Certes. Mais elle ne savait pas qu’elle allait aller bien plus loin que ce qu’elle avait pu imaginer. 

J’allais en faire mon jouet sexuel total, ma marionnette, mon jouet.

Elle avait juste réussi un point de son plan. 
Celui de me réveiller et de faire ressortir en moi mes désirs les plus secrets, mes fantasmes les plus pervers. 
Je venais de mettre en pratique la phrase écrite par Frank Herbert dans l’un de ses romans les plus célèbres : "Le Dormeur doit se réveiller" ! Eh bien, c’est maintenant chose faite !

Je m’étais bel et bien endormi dans le confort d’une situation professionnelle assommante et chronophage. 

Mais c’était terminé. 

Aujourd’hui, Alexis revenait à la vie et sa principale préoccupation serait son couple et sa famille. 

En me servant un nouveau café, je souris en pensant à Enza en train de découvrir les termes de ce que je lui proposais. 

J’y étais allé fort. 

Très fort ! 

Elle ne pouvait accepter un tel chantage, ce n’était pas dans sa nature. 

Mais la perspective de tout perdre alors qu’elle avait monté ce stratagème uniquement pour me faire entrer dans un univers purement sexuel jouait en ma faveur. Elle pensait certainement que j’allais me contenter du « tout venant » puisque je ne lui avais fait part, que dans de rares occasions, de certains de mes fantasmes. Elle en connaissait quelques-uns, mais les plus courants. Pas ceux que je gardais précieusement au fond de mon esprit, ceux dont on ne parle jamais à personne et surtout pas à ceux qui partagent notre quotidien. Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit concernant l’image que l’on donne et la fausseté de nos relations modernes ? Nous sommes en plein dedans !

Elle m’avait humilié, trompé, bafoué. 
Elle allait devoir en payer la note. 
Et, comme je l’ai dit, elle serait salée. 
Elle y trouverait son compte, son plaisir et, je l’espère, ses orgasmes. Mais ce ne serait rien en comparaison de ce que j’allais recevoir. Mes fantasmes les plus fous allaient devenir réalité, le rêve absolu de chaque homme sur Terre, une femme dévouée et totalement soumise à sa perversion. J’en souriais donc !

Quelques minutes plus tard, je revins dans mon bureau. 

Enza était tétanisée par sa lecture. Je pouvais lire sur son visage qu’elle ne s’attendait pas à un tel déluge d’exigences et de soumission.

-       Alexis ! Tu veux vraiment que je fasse tout cela ? 

-       C’est pourtant ce que j’ai écrit, non ?

-       Oui ! Mais…

-       Pas de « mais », Enza ! Tu acceptes ou tu t’en vas !

-       Je n’ai jamais dit que je n’acceptais pas, Alexis ! Mais j’ai besoin d’en parler un peu. Tu peux le comprendre, non ? Certains points sont…inattendus. 

Je la regardais par-dessus ma tasse de café, en buvant mais surtout en réfléchissant à cent à l’heure. Je finis par me dire que je lui devais bien cela, une seule fois.

-      Je t’écoute !

-     Tu veux que je me soumette corps et âme à tes désirs. 

-      Oui ! Totalement.

-      Tu veux que j’arrive à entraîner tes filles dans tes délires par vengeance pour m’avoir suivi ?

-     Oui ! Si j’estime que c’est compatible avec mes envies du moment.

-       Tu peux faire de mon corps ce que tu veux ? Jusqu’à quel point ?

-       Celui que j’estimerai nécessaire.

-       C’est-à-dire ?

-       Bien ! Je vois que tu veux renégocier. Tu peux t’en aller !

-       Noooon ! Mais j’ai peur, Alexis ! 

-       Peur ? Mais de quoi ?

-       De toi ! 

-       Tu as peur de moi ?

-   Je suis terrifiée ! J’ai peur des extrémités auxquelles tu pourrais arriver en voulant te venger de ce que je t’ai fait. Ce que tu as écris, ce que tu exiges est tellement démesuré que tu me fais peur autant que tu m’excites. Mais la peur est présente, Alexis. Et pour le moment, elle l’emporte.  

Je pouvais, à cet instant, lire sur son visage, son corps et dans ses yeux, qu’elle disait vrai. Elle était terrorisée. Comment ai-je pu en arriver à ce point de non-retour avec celle que j’aimais de tout mon cœur ? Comment un couple s’aimant tel que le nôtre peut-il passer du côté obscur de l’amour ?
Je posais ma tasse de café sur le bureau et je compris que je devais lâcher un peu de lest pour aboutir à mes envies.

-       Voici ce que je te propose, Enza ! Tu vas me dire de quoi tu as peur exactement et j’aviserai en conséquence. Tu es d’accord ?

-       Oui !

-     Je t’écoute ! Et reste calme, je n’ai pas l’intention de te faire le moindre mal. 

-       Voilà ! Pourrais-tu user de moyens violents dans tes demandes ?

-       Non ! C’est ton obéissance que je veux. Elle doit être totale et donnée sans réserve. Je n’userai jamais de moyen de coercition pour te convaincre. Ou tu obéis ou tu t’en vas ! Mais jamais je ne lèverai la main sur toi, sauf si tu me le demandes.

-       Jusqu’où iras-tu dans tes fantasmes ?

-       Au point le plus lointain !

-       Peux-tu être plus explicite ?

-       Que veux-tu savoir ?

-       Pourrais-tu vouloir être dégradant ? Humiliant ? 

-       Peut-être !

-       Pourrais-tu m’humilier en public ?

-       Peut-être !

-       Recevrais-je ma part de plaisir ?

-    Certainement ! Je ne me vois pas jouir sans toi. Je n’ai jamais été égoïste ou exclusif dans ce domaine. Ton plaisir sera aussi l’une de mes obligations morales vis-à-vis de ta soumission. Je t’apprendrai à jouir pleinement, discrètement, en public, verbalement, en hurlant, ou toute autre méthode selon mon plaisir.

-       Puis-je réfléchir ?

-     Non ! C’est maintenant que tu décides, je ne veux plus attendre. Que te dit ton cœur ?

Cette dernière question la désarçonna. Elle ne s’attendait pas à ce que je vienne sur ce terrain.

Elle me regarda alors avec un amour qui transperçait l’âme. Mon cœur chavira. Je fis un bond en arrière de plusieurs années, lorsque je lui avais fait ma demande en mariage. Elle avait eu, à cet instant, le même regard qu’elle était en train de poser sur moi. Celui d’une femme éperdument amoureuse et totalement sous l’emprise de celui qu’elle avait choisi. Ce regard qui m’avait conquis et qui avait fait de moi son esclave dans l’amour.

-       Il me dit que je t’aime, Alexis ! Au-delà des mots. 
-       Alors vois ceci, dis-je en montrant les papiers devant elle, comme un ajout à notre contrat de mariage. Je prends simplement le contrôle de ton corps et de ton âme à ton unique profit. Car je te jure sur ce que j’ai de plus sacré que c’est aussi ton plaisir que je chercherai avant tout. Tu as pris des amants, tu as tenté des expériences parce que je ne te comblais plus. Je serais le dernier des crétins si je n’en tenais pas compte. Alors tu auras tes orgasmes, tu auras ton plaisir et sache que cela deviendra ma préoccupation principale chaque jour du reste de ma vie. Mais uniquement en sachant que tu resteras mienne, liée à mes décisions et à mes envies et j’exige que tu réalises tout ce que je te demanderai.

-       J’accepte !
Deux mots ! 
Elle venait de signer le document qu’elle avait sous les yeux dans un paraphe rageur mais déterminé. 
J’avais gagné ! 

Toutes ses machinations, ses manigances, ses tromperies se retournaient à présent contre elle. Elle était vaincue et j’allais avoir l’exclusivité de mener ce corps de rêve vers des extrémités totales et infinies dans la volupté, le plaisir, la luxure ou le stupre. 

-       Maître ! Ordonnez et je vous obéirai !

-       Tu es une brave petite. Maintenant que tu as accepté d’être soumise, je te demande de te trouver un surnom de soumise que j’emploierai pour te parler lorsque je m’adresserai à toi. Choisis correctement car tu ne pourras plus en changer. Je te laisse réfléchir quelques temps, si tu le souhaites. 

-       Appelez-moi votre "Salope" ! Me dit-elle immédiatement.
-       Pardon ?
-       « Salope ». 

-       Pourquoi ce mot ? Demandé-je totalement surpris par ce vocabulaire ordurier qui ne lui était pas familier.

-       Parce que c’est ce que je veux devenir. Votre salope dévouée et soumise à vos désirs et votre plaisir. C’est ainsi que l’on dit, non ? Donc, appelez-moi dorénavant "votre salope".

-       Tu m’en vois ravi ! Cela dit, je ne sais si j’utiliserai un terme si grossier pour désigner mon épouse. Nous verrons si, dans le feu de l’action, j’y arrive. Cela dit, je t’autoriserai à changer de pseudonyme une dernière fois puisque tu n’as pas pris le temps de la réflexion. Bien ! Puisque tu es dans d’excellentes dispositions, je t’autorise à appeler tes filles pour leur annoncer que tout est sous contrôle et que tu gères toujours la situation, si ce ne sont quelques ajustements entre nous. Mais rien de ce que nous venons de signer ne doit leur être dévoilé. Peut-être un jour, si j’en éprouve le besoin. Je veux donc que tu caches la vérité à nos enfants.

-       D’accord !

-      Dorénavant, j’exige que tu t’habilles selon mes vœux, chaque détail comptera. Tu iras acheter ce qu’il te manque ou renouveler ta garde-robe, surtout tes dessous qui doivent correspondre à présent uniquement à ta personnalité de soumise. Je veux que tout soit régler sous quarante-huit heures. Tu devras, en permanence, être désirable, prête au sexe, soumise et délicieusement excitante. Mais pas de vulgarité, tu sais que je déteste cela. Tu n’es pas une prostituée et je ne veux pas que mon épouse soit frustre. Donc les maîtres mots sont élégance et glamour. Tu as compris ?

-       Bien Maître !
-       J’adore lorsque tu m’appelles ainsi, Enza ! Ta première épreuve commence donc. Es-tu réellement prête ?
-       Oui !
-    Dans ce cas, je te donne une semaine pour réaliser l’un des fantasmes dont je t’ai parlé dans notre jeunesse. Celui que je préférais ! Tu t’en souviens ?
Je la vis, à cet instant, blêmir un peu. Ce que je lui demandais n’était pas rien en comparaison de ce que nous avions vécu. Mais ce n’était encore rien par rapport à ce que j’imaginais. 
-       Je vois que tu as compris ce que je désire. Une semaine, Enza ! Pas une minute de plus. Te sens-tu d’attaque ?
-     Cela ne sera pas évident, car vous savez que ce n’est pas l’un de mes objectifs. Mais je veux vous satisfaire pour vous montrer ma contrition et mon repentir. Je ferai tout pour votre plaisir et votre satisfaction. Peut-être y trouverai-je aussi une forme de plaisir que je n’imagine pas encore ?
-    Dans ce cas, bonne chasse ! Et n’oublie pas de faire réintégrer mes affaires avec les tiennes au plus vite. 
Je me levais pour quitter la pièce et faire un tour. J’avais envie de me changer les idées et quelques achats me semblaient nécessaire également. 
L’avenir s’annonçait enfin radieux. 
Le calme après la tempête. 

Sauf qu’une tempête d’un autre type approchait. 

Une tempête des sens.
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