Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 307 J'aime
  • 24 Commentaires

Ma femme m'a trompé...et cela a tout changé !

Chapitre 22

Ô Fortune imprévisible...!

Avec plusieurs femmes
En regardant attentivement l’écran, je constatais, encore une fois, à quel point les trois femmes qui partageaient ma vie étaient belles, sensuelles et terriblement attirantes pour n’importe quel homme ou femme en âge de comprendre les désirs et de connaître les plaisirs de la chair.

Mon objectivité, certes, était caduque. Il s’agissait, après tout, de mon épouse et de mes filles que j’avais chéries toute ma vie.

Ma subjectivité prenait donc, de façon parfaitement normale, le dessus sur le reste. 

Mais je devais admettre qu’elles auraient fait tourner la tête à n’importe qui. J’avais eu beaucoup de chances durant mon existence. Mais le plus beau coup de main de la Fortune, fut de rencontrer mon épouse et d’arriver à me faire aimer d’une telle femme. Je les admirais comparer leurs corps et se complimenter mutuellement sur leurs seins, leur cul ou leur chatte, mais surtout sur l’allure générale qui se dégageait de chacune d’elles. Elles étaient d’une grâce, d’une élégance peu commune. Et tout cela, c’était le résultat de l’éducation fournie par leur mère. 

-       Nathalie ? Tu peux venir un moment, s’il-te-plaît ? Dis-je en appuyant sur son numéro dans l’application de mon téléphone de bureau.

Je venais de prendre plusieurs décisions radicales en prenant enfin conscience de la situation.

C’est une secrétaire penaude et renfermée qui entra dans mon bureau. Les derniers développements venaient de lui faire perdre de sa superbe. Elle rentrait, visiblement, dans le rang et se comportait comme une parfaite secrétaire dévouée à son patron. Je me fis, in petto, la remarque que je détestais cela !

-       Oui, Alexis ?-       Notre visiteur est-il bien reparti ?-       J’ai demandé à la sécurité de s’en occuper. Il ne remettra plus les pieds dans ce bâtiment...J’y veillerai ! se crut-elle bon d’ajouter.-       Bien ! Assieds-toi !


Elle s’exécuta et baissa les yeux. Elle avait compris que l’heure des comptes sonnait. 

-       Peux-tu exactement me dire ce que j’ignore encore te concernant ? 

-       Pourquoi ferai-je cela, Alexis ? C’est ma vie privée ! Même si tu en connais, à présent, une partie non-négligeable ! Dit-elle en me souriant de cette façon tellement personnelle lorsqu’elle veut me faire oublier ce dont je veux parler, tentant également une dernière pirouette pour rester digne.

Je souris en réalisant que je la connaissais décidément par coeur, mais qu’il était temps de reprendre la main.

-     Parce que s’il reste un seul coin d’ombre dans ton récit, je te vire pour faute grave et je ferai en sorte que tu n’occupes plus un tel poste dans ce pays ! Il ne te restera que des postes d’aide-ménagère ou de technicienne de surface. Tu peux choisir ce que tu comptes faire maintenant !

C’est peu dire que je venais de la visser à son siège. 

Comme je vous l’ai expliqué, la relation que j’avais avec ma secrétaire personnelle était longue et emprunte de sincérité. Du moins, c’est ce que j’avais cru avant de découvrir sa véritable personnalité qui m’avait amené à découvrir l’amour à plusieurs dans ses bras ainsi qu’une partie de sa vie qui m’était totalement inconnue. Non pas que j’en sois outre-mesure choqué, car elle avait raison d’évoquer cet argument, mais il est toujours difficile d’admettre que l’on ne connait finalement jamais si bien ceux qui nous entourent.

Cette femme était soit sincère dans ses rapports avec moi, soit une manipulatrice de premier ordre. Je devais le savoir ! Je réagis donc vivement.

-       Dis-moi ce que je ne sais pas encore ou je te vire sur le champ !

-       Alexis… ! Dit-elle en suppliant.

-       Dis-le-moi ! fis-je plus menaçant. 

-       Pourquoi veux-tu changer ce qui fonctionne à nouveau si bien ? Tu as retrouvé une épouse et tes filles t’assurent de leur amour inconditionnel !

-       Parce que tu n’es pas celle que tu prétends. Ce qui signifie que tu te moques de moi depuis des années. Parce que RIEN ne fonctionne correctement, y compris chez moi ! Mais c’est aujourd’hui que tout se termine et que nous allons tous payer la facture !

Elle me regarda avec des yeux embrumés puis se lança

-       Je ne t’ai, effectivement, pas tout raconté. Tu as découvert qui je suis dans ma vie privée et dans ma sexualité. Mais jamais tu n’aurais pu t’en rendre compte si je ne te l’avais pas révélé. Tu es intelligent et particulièrement charismatique, Alexis ! Mais tu es aussi l’homme le plus borné et le plus aveugle que j’ai rencontré. Lorsqu’Enza s’est confiée à moi, je l’ai écoutée, comme l’amie qu’elle est depuis si longtemps. Nous avons ri, pleuré et finalement décidé ensemble de passer à l’action. C’est vrai que j’ai été le déclencheur de sa libido, de l’explosion des sens qui l’anime aujourd’hui. Mais tout était en elle, depuis longtemps. Caché, reclus, ignoré de tous uniquement parce qu’elle s’est consacrée à sa vie de mère, d’épouse et de manager. Lorsqu’elle a appris ce que je faisais de mes nuits, elle s’est montrée outrée puis vexée et enfin, jalouse. Oui, Alexis, jalouse ! Elle voulait ce que j’ai, elle qui possède tout. Alors, après plusieurs semaines de suppliques, j’ai cédé. Je lui ai montré ce qu’était la réalité de ma vie. Rassure-toi, elle n’est jamais passée à l’acte. Elle était heureuse de fantasmer et de s’imaginer à ma place. Mais, et cela tu dois le croire, elle n’a jamais envisagé ses idées sans toi. Tu étais toujours le compagnon de sa sexualité. Puis, un jour, n’y tenant plus, sur un coup de tête et sans vraiment s’en rendre compte, elle s’est retrouvée au lit avec l’homme que tu viens de croiser. Tu n’imagines pas quel fut sa honte lorsqu’elle s’est aperçue réellement des implications de son geste. Elle se détestait, voulait se mortifier et t’avouer son crime avant de tout perdre. 

-       Je comprends ! Mais il n’y a pas grand chose de nouveau dans ce que tu me racontes, continue !

-       C’est là que tu ne sais pas tout ! 

Elle déglutit une dernière fois en me regardant, puis reprit

-       C’est moi qui l’ai encouragée à continuer ! C’est moi qui lui ai dit de ne rien te dire ! Et c’est moi qui lui ai indiqué comment trouver des amants plus fiables que cette loque que tu as rencontrée afin d’obtenir ce qu’elle voulait, ce dont elle avait si cruellement besoin.
-       Tu es donc responsable de ce qui m’arrive ? Du moins en partie ?
-       Oui ! Admit-elle en baissant la voix. C’est là que j’interviens, sans l’ombre d’un doute. Je lui ai permis de trouver ce qu’elle cherchait et d’obtenir ce qu’elle voulait. Je te jure que mon rôle s’est cantonné à cela. Jamais je n’ai cherché à te nuire mais mon amie était dans une telle détresse que je n’ai pas eu à choisir entre vous. Je m’en veux, Alexis ! Si tu savais comme je m’en veux ! Parce que, à cause de moi, c’est toute ta famille qui subit les conséquences de mes décisions. Et je vous aime tellement ! Tu le sais, cela ?

-     Je le sais ! Je n’en doute pas un seul instant car je connais ton attachement aux filles et à nous ! Dis-je en baissant les yeux pour ne pas avoir à affronter la peine sincère qui émanait de ma secrétaire. 

-     Pardonne-moi, Alexis ! Pardonne-moi ! Je ne voulais pas tout cela, j’ai agi uniquement par amitié envers Enza et jamais je n’aurai imaginé que les filles soient…

-       Soient… ? Vas-y, dit-le !

-     Qu’Isaline et Anaëlle soient si promptes à suivre les pas d’Enza ! Déclara-t-elle diplomatiquement. Tu penses bien que si j’avais su cela, jamais je n’aurai évoqué mes escapades nocturnes ou mes rencontres libertines devant elles ! 

Elle pleurait maintenant à chaudes larmes et sa détresse avait calmé ma colère. Celle-ci faisait place à un autre sentiment que je n’avais plus ressenti depuis plusieurs semaines. Comme si j’avais dû passer par toutes ces épreuves, ces cogitations, cette haine parfois pour me rendre compte de l’amour inconditionnel que je ressentais pour les trois femmes de ma vie. 
C’est à cet instant, ce moment particulier de connivence entre Nathalie et moi, que je me rendis enfin compte de ce que j’avais fait ! De qui j’étais devenu et des actes que j’avais commis aveuglément, par simple étroitesse d’esprit et par volonté d’une vengeance médiocre contre un acte, somme toute banal dans la vie de beaucoup de monde en général : l’adultère !
J’avais été jusqu’à mutiler le corps de mes filles et j’avais osé tant de choses avec mon épouse !

Une peur panique s’empara de moi et me conduit à des pensées qui m’assaillir ad nauseam.
Je dénouais le nœud de ma cravate pour me donner de l’air, ma respiration s’accéléra et je sentis mon cœur s’emballer. Je ne pus rester assis et mon regard passa en un instant par tous les points de la pièce, cherchant un soutien moral dans l’un des bibelots décorant mes étagères mais dont j’avais l’impression qu’ils subissaient un mouvement de rotation allant en s’accélérant. Je me sentis perdre pieds, mon corps me lâchait et je n’arrivais plus à articuler un mot, trop conscient du manque d’oxygène dans mon corps, concentré sur mon souffle et cette impression grandissante d’asphyxie inéluctable, fin tragique de mon être dans un désarroi des plus total et d’une solitude paradoxale, moi qui possédait la plus grande richesse du monde : ma famille.

-       Alexis ? 
-       …

-       Alexis ?
La voix de Nathalie résonnait dans ma tête mais j’étais incapable de lui répondre, perdu dans les limbes de mon dégoût. 

-       ALEXIS !

Je l’entendais hurler mais rien d’autre ne perçait la carapace de mon esprit, obnubilé à cet instant par une pensée unique : j’étais le pire des salauds de la Terre !

-       ALEXIS ! MON DIEU ! ALEXIIIIIS !

Je venais de m’effondrer sur le sol, perdu dans la contemplation de mon être et les conjectures les plus abjectes de ma personne. Mon reflet, que le miroir de mon raisonnement et de la compréhension de ce que j’avais fait depuis tant de temps m’avait envoyé en pleine face, venait de m’anéantir. 

 

 

En ouvrant les yeux, la première idée qui me vient fut de chercher à éteindre la lumière aveuglante de la pièce. 

Mais j’avais l’impression que les mouvements de mes bras étaient impossibles tant ils me semblaient lourds. 

Mon esprit se remit en marche et ce n’est que, lorsque je pris conscience de ma situation, que je compris ce qu’il m’arrivait. 

J’étais couché dans un lit d’hôpital, une perfusion dans le bras qui était attaché au lit pour éviter que je ne l’arrache dans mon sommeil. 

Je balayais alors la pièce du regard et je vis Nathalie, assise sur un fauteuil, les yeux fermés.

-       Nathalie ? Mais que s’est-il passé ? Où suis-je ?

-       Alexis ? Mon Dieu, tu es réveillé. Oh Merci !

-       Que se passe-t-il ? Tu as pleuré ?

Ses yeux étaient rougis par les larmes et je sentais encore sa panique dans son regard.

-       Tu t’es évanoui dans ton bureau, Alexis ! Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Que t’est-il arrivé ? Le médecin a dit que c’était une crise de panique ! 

Je me remémorais alors les derniers événements m’ayant conduit sur ce lit. Je soufflais plus que je ne parlais en disant

-       Pardonne-moi pour toutes mes suspicions, Nathalie ! J’ai été injuste envers toi, envers elles. Et je me dégoûte pour ce que j’ai fait !

-       Ce qui est fait, est fait, Alexis ! 

-       Je suis un salaud ! J’ai été jusqu’à l’humiliation dans un médiocre esprit de vengeance, jamais je ne pourrai me le pardonner !

-       Alexis ! Ce n’est que le chemin que tu as tracé et que tu suis !

-       CE N’EST PAS AUSSI SIMPLE ! Hurlé-je.

-       Je vois que notre patient s’est réveillé ! 

Un médecin en blouse blanche et une infirmière un peu pataude firent leur entrée. 

-       Comment vous sentez-vous ?

-       Un peu patraque mais sinon, cela va bien !

-       C’est ce que je vois ! Et ce que j’entends ! Vous semblez parfaitement remis de votre malaise, dit-il en me tenant le poignet pour prendre mon pouls. Vous pouvez quitter l’hôpital dès à présent puisque vos fonctions vous sont revenues mais j’insiste sur du repos. Vous semblez en pleine forme mais votre organisme a subi quelques contraintes et quelques moments de stress intense depuis quelques jours. Vous devez vous calmer et trouver des activités plus relaxantes. Cette alerte n’est pas anodine, votre corps vous avertit que votre point de rupture est proche. 

-       Je sors d’une semaine de congé, docteur ! Je ne pense pas avoir besoin de repos.

-       Et moi, je vous dis que c’est le cas ! Votre secrétaire nous a dit que vous étiez en pleine discussion privée et que vous avez perdu connaissance devant elle suite à ce qui ressemble à une crise de panique. Vous devez lever le pied encore un peu et surtout vous relaxer, car la prochaine alerte pourrait être cardiaque ! Suis-je clair ? 

-       Je comprends, merci pour vos soins ! dis-je en me levant lentement tandis que l’infirmière venait de me retirer ma perfusion. 

Quelques minutes plus tard, j’étais dans la voiture de Nathalie qui me ramenait à la maison. 

-       J’ai prévenu Enza et les filles ! Elles t’attendent chez toi car je les ai rassurées et je leur ai dit que nous devions encore régler certains points ensemble, toi et moi ! Il est temps que tu acceptes la situation et que tu agisses en conséquence, Alexis ! 

-       Que veux-tu dire ?

-       Que le rôle que tu recherches ne te convient pas ! Tu n’es pas fait de ce bois. Tu es un homme attentif, aimant, fidèle et tu aimes par-dessus tout ton épouse et tes filles. Comment peux-tu t’imaginer un seul instant en cet espèce d’idiot dominateur que tu veux devenir ? Tu n’en as ni les capacités, ni l’envie. Ose seulement me dire que tu n’as jamais été assailli par des remords ou des questionnements sur ce que tu es en train de faire ?

Je baissais les yeux en repensant à toutes ces fois où j’avais douté de moi. Nathalie avait raison, encore une fois. Je savais depuis le début que tout nous amènerait à cet instant mais j’avais refusé de m’écouter et d’agir intelligemment. 

Je n’avais plus qu’une seule chose à faire ! Ou plutôt deux ! Et elles me rendaient plus triste que tout ce que j’avais vécu jusqu’à présent.

Le reste du trajet se passa dans un silence de réflexion, entrecoupé quelques fois par des questions ou des précisions.

-       PAPA ! 

Les filles coururent vers moi lorsque j’ouvris la porte d’entrée et se jetèrent dans mes bras en pleurant.

-       PAPAAAA ! MON DIEU ! NE NOUS REFAIT PLUS JAMAIS UNE PEUR PAREILLE !

Isaline venait de hurler dans mon oreille tandis qu’Anaëlle se blottissait contre moi comme lorsqu’elle était petite fille. 

-       Papa ! Fut le seul mot qu’elle arriva à prononcer au milieu de ses larmes. 

-       Calmez-vous, les filles ! Je vais bien ! J’ai eu un petit malaise, c’est tout.

-       Viens t’asseoir ! Oh ! Pardon ! Bonjour Nathalie, dit Isaline en se rendant compte de sa présence derrière moi.

En entrant dans le salon, je vis Enza, assise dans le fauteuil, les yeux rougis par les larmes. 

-       Ma chérie ? 

-     Tu nous as fait si peur, Alexis ! Lorsque Nathalie nous a téléphoné de l’hôpital nous avons paniqué. Mais elle nous a rassurées et nous a dit que tu rentrerais vite en nous demandant de t’attendre. Elle nous a empêché de venir, cette vilaine fille ! Dit mon épouse en prenant la main de son amie tendrement.

-       J’avais encore des choses à dire et à régler avec Alexis ! Dit-elle en me regardant avec tendresse. Mais sans vous, les filles ! Maintenant, il ne me reste qu’une seule épreuve.

-       Laquelle ? Demandé-je, curieux, en la regardant.

-     Alexis ! Je te présente ma démission. Je ne peux plus travailler pour toi à présent. La confiance entre nous, après mes révélations, est rompue et je ne pourrai jamais la récupérer. Je te prie de m’excuser pour tout ce que j’ai fait et j’espère que tu trouveras un jour la force de me pardonner. 

Je restais silencieux un instant, m’étant attendu à une telle issue de la situation. Nathalie avait plusieurs qualités et l’une d’entre elles était la loyauté. Je savais que cela arriverait à la suite de nos derniers entretiens.

Depuis le début de cette aventure, j’avais tergiversé, hésité, j’étais revenu en arrière pour repartir de plus belle. J’avais tiré sur la corde, poussé mon épouse dans ses retranchements, j’avais usé de méthodes déloyales, abusé de mon ascendant financier, utilisé la coercition et le chantage pour en arriver à mutiler les femmes de ma vie. Je me dégoutais terriblement, car tout cela n’était que le résultat d’un point de départ stupide, celui qui fait tourner le monde et les têtes : le sexe. 

Il était temps que je redevienne moi-même et que je paie pour mes erreurs.

Je dis donc, calmement mais avec une sincérité et une honnêteté que toutes sentirent.

-       Je n’accepte pas ta démission, Nathalie. Assieds-toi ! Et écoutez-moi toutes. 

-       Qu’y a-t-il, Papa ? Me demanda une Anaëlle inquiète.

-     Je vais faire une chose à laquelle je ne pensais pas arriver si vite. Mais la situation l’exige ! Nathalie, je vais t’octroyer une prime de départ exceptionnelle pour services rendus. Tu ne démissionnes pas, ainsi, tu pourras, en utilisant les lettres de recommandations que je te donnerai, retrouver rapidement du travail si tu le souhaites. Mais ce que je vais te donner te permettra de vivre paisiblement pour le reste de ta vie si tu fais ce choix. Tu as été mon roc durant toutes ces années passées à tes côtés et je ne pourrai jamais te rendre ce que tu m’as donné professionnellement. Laisse-moi faire ce dernier acte de patron et te récompenser comme tu le mérites.

-       Alexis ? Mais… ! Dit mon épouse que je coupais

-       Chuuut ! J’ai entrepris, depuis quelques jours, des négociations secrètes dont même ma fidèle secrétaire n’est pas au courant.

-       Ah ? Dit-elle surprise.

-       Je vais vendre ma société !

-       HEIN ? 

-       QUOI ?

-       PARDON ?

Les cris surgirent simultanément des bouches des femmes présentes. 

-       Je vais vendre ma société ! Ces derniers jours et nos dernières aventures m’ont permis, grâce au pas de côté que j’ai effectué pour me concentrer sur ma vengeance et à la prise de conscience de notre situation, que j’avais fait fausse route. Je voulais le meilleur pour vous mais en me consacrant ainsi à mon travail, j’ai oublié l’essentiel. Mon épouse et mes filles. J’espère que vous trouverez un jour le courage de me pardonner, dis-je en respirant fort et en prenant les mains d’Enza.

-       Papa ? Dit Isaline au bord des larmes.

-     J’ai été odieux, je vous ai humiliées, je vous ai mutilée et j’ai commis des actes qui ne sont pas en adéquation avec vos petites erreurs de jugement. Mon accident m’a permis de comprendre cela en un instant. Rien de ce que je pourrai dire ne réparera cet état. Lorsque la vente sera accomplie, je vous donnerai vos parts et je m’effacerai. 

-       Que veux-tu dire ? Demanda Enza. 

-       Je vais te rendre à nouveau célibataire, en espérant que tu profiteras de cette liberté retrouvée.

-       NON ! TU N’AS RIEN COMPRIS ! C’EST TOI QUE JE VEUX, IDIOT ! Hurla-t-elle.

-       Je le sais, ma chérie ! Mais comment pourrais-tu me pardonner ce que je t’ai fait ?

-       Parce que j’ai également fauté, mon amour. Ne me parle plus jamais de te quitter !

-       Mais, après tout ce que j’ai…

-       Nathalie ? Tu peux nous laisser, s’il-te-plaît ? Dit-elle autoritaire. Nous devons parler en famille.

-       Bien sûr ! Dit-elle prise au dépourvu.

-       Je te recontacte rapidement ! Dis-je alors qu’elle s’éloignait pratiquement poussée dehors par mon épouse. 

-       Si tu veux, Alexis ! Au revoir les filles, eut-elle juste le temps de répondre. 

Quelques secondes plus tard, nous entendîmes la porte se refermer et Enza revenir. Nous n’avions pas dit un seul mot, nous regardant sans savoir comment réagir. 

-       Alexis ! Tu es sérieux ? Me demanda mon épouse en revenant.

-       Oui ! J’ai compris beaucoup de choses durant cette période. Mais je n’arrivais pas à les formuler clairement. La colère, la jalousie m’ont envahi et j’ai déconné salement. Je devais vous protéger alors que j’ai fait tout l’inverse. Je ne pourrai jamais me le pardonner. Mais j’ai compris également que je devais lever le pied, me reconcentrer sur l’essentiel. Je suis un homme riche, j’ai les moyens de vendre et de me laisser vivre. Mais pas avant d’avoir racheté mon erreur.

-       Tu n’as rien à racheter, mon chéri ! Tu as été parfait durant cette période. Tu es redevenu celui que j’aimais et que j’aime toujours. 

-       Tu aimes me voir te dominer à ce point ?

-       Oui ! J’ai découvert que j’adore me soumettre à ta volonté. Je t’avoue que j’ai pris tes décisions comme la punition de mes actes et je l’ai acceptée. Je n’ai jamais eu autant envie de toi. 

-       Maman a raison, coupa Anaëlle. Tu es redevenu celui que nous admirons, celui qui s’est sacrifié pour nous sans oublier de nous aimer.

-       Ma chérie ! Je ne peux pas agir de cette façon avec vous.

-       SI ! TU PEUX LE FAIRE !

J’étais estomaqué par la tournure de la discussion. Je ne m’attendais, sincèrement, pas à cela. Ce qui constitue la preuve que nos proches sont souvent ceux que nous connaissons le moins bien. Je respirais un grand coup et je dis avec toute la tendresse et l’amour dont j’étais capable pour ces trois femmes

-       Laissez-moi vous expliquer ce que je ressens, s’il-vous-plaît ! Dis-je avec une émotion palpable dans la voix.

-       Je te demande pardon, Maître ! Nous t’écoutons.

-     C’est justement de cela qu’il est question, Enza. Ma chérie, je ne veux pas de ce rôle. Je me suis persuadé que c’était ce qu’il nous fallait pour surmonter cette épreuve. Mais je me suis fourvoyé. J’étais aveuglé par ma colère et par, je l’avoue, la haine que j’ai ressentie pour toi, pour vous. Face à vos mensonges, votre duplicité, votre complicité aussi qui me faisait mal tant elle m’excluait, j’ai compris le vide abyssal qui nous séparait désormais. Et j’ai réagi avec vanité et machisme sans chercher à comprendre pourquoi et surtout comment nous en sommes arrivés là ! Mes amours, jamais je ne pourrai me pardonner du mal que je vous ai fait et du chagrin que j’ai dû vous causer par mon attitude égoïste bien que tournée uniquement vers votre bien-être, ce qui est assez paradoxal quand on y pense. J’aurai dû laisser parler mon cœur et non ma Raison. Rien ne peut excuser l’horrible erreur que je viens de commettre au nom de la Jalousie.

Je sentais les larmes sur le point d’apparaître au bord de mes yeux et une honte sans limite envahissait peu à peu mon esprit. J’étais sur le point de succomber lorsqu’une voix retentit.

-       Tu n’es pas le seul responsable, Maître ! 

Anaëlle venait de parler. 

-       Tu n’es pas seul. Nous avons nos torts également. Nous n’aurions jamais dû te laisser en dehors de nos décisions et de nos choix. Tu es l’homme de nos vies, à toutes les trois. Et jamais nous n’aurions dû agir de la sorte.

-       Mais il y a des secrets typiquement féminins que je n’avais pas à connaître, ma chérie. Et arrête avec ce titre ridicule, tu veux bien ?

-     Il n’y a rien qu’un père ne doit connaître de la vie de ses filles, surtout lorsqu’il a été présent, attentionné et aimant comme tu le fus depuis notre naissance. Tu as été parfait, Papa.  Tes filles, Toujours ! Tu te souviens ? Tu as été le père dont rêvent toutes les petites filles du monde. Tu as été, également, un mari fidèle, attentif et passionné. Personne dans cette pièce ne peut te le reprocher.

En écoutant ma fille qui venait de prendre mes mains dans les siennes, le flot de mes larmes déborda le barrage de ma pudeur et elles coulèrent le long de mes joues. 

En voyant mon état, les trois femmes se précipitèrent et le prirent dans leurs bras. 

-       Je t’aime, Alexis ! Je n’ai jamais cessé de t’aimer. Et, même si j’ai fauté également, rien ne me séparera jamais de toi. 

-       Nous t’aimons tant, Papa ! Dit une Isaline suffoquée par l’émotion. 

Nous restâmes un moment dans cette position puis, relâchant notre étreinte, nous nous regardâmes pour éclater d’un rire nerveux. 

Toute la tension, les non-dits, les erreurs de communications, les regrets et les remords, s’évanouirent dans ces rires et une tendresse débordant de nos regards. Je posais ma main sur la joue d’Anaëlle qui rit en sentant mon amour pour elle. Isaline prit sa mère dans ses bras et elles rirent en nous observant tous les deux. 

-       Comment allons-nous faire, maintenant ? Demandé-je.

Les femmes se regardèrent et, en matriarche, c’est Enza qui prit la parole

— Il s’est passée tellement d’événements depuis ton départ, ce matin, mon amour ! Mais tu dois savoir que nous en avons profité pour, ensemble, discuter sincèrement et honnêtement de ce que nous vivons toutes les trois depuis plusieurs jours, ces changements d’attitude, nos confessions, nos découvertes et surtout, le plaisir que nous en avons retiré, chacune de notre côté. 

Elle faisait probablement allusion aux quelques instants que j’avais volé en les écoutant discuter dans la cuisine ou dans le salon, vêtues de leurs atours incroyables. Mais j’avais été interrompu par l’autre idiot et par ma discussion avec Nathalie avant mon évanouissement. J’étais donc toutes ouïes.

Elle regarda ses filles qui hochèrent positivement la tête, respira une grande bouffée d’air et prononça cette phrase incroyable

-       Nous allons faire ce qui était prévu, mon chéri !

-       Je ne comprends pas !

-       Tu le dois, pourtant ! Il est impératif que cela vienne aussi de toi. 

-       Les filles… ? Où voulez-vous en venir ?

-       Alexis ! Nous aimons celui que tu es devenu. Nous raffolons de jouer avec toi. Aucune d’entre nous n’a protesté lorsque tu as pris ces décisions nous concernant. Nous avons joué le jeu, nous nous sommes soutenues, nous avons compris où était notre intérêt. Tu ne comprends toujours pas ?

Je les regardais avec circonspection puis, le déclic se produisit

-       Vous voulez dire…que vous souhaitez… ? Que vous voulez que je… ?

-       Que tu continues à nous traiter ainsi ! Nous t’aimons toutes les trois. D’un amour inimaginable. Tu nous l’as fait comprendre une à une et petit à petit. Jamais je ne pourrai être jalouse de mes filles comme jamais tu ne pourras m’empêcher de les aimer comme je t’aime. Ne penses-tu pas qu’il serait donc temps pour nous d’affronter cette réalité en adultes et de passer à une autre étape de notre vie ?

-       Enza ? Te rends-tu compte de ce que tu proposes ?

-       N’étais-ce pas dans tes intentions ?

-       Je ne sais pas si j’avais l’intention d’aller aussi loin, je dois le confesser.

Je vis une mine déconfite apparaître sur le visage de mes filles à mes paroles. Serait-il possible qu’elles envisagent de se lier physiquement avec moi ?

-       Les filles ? Questionna Enza avec un sourire sur le visage.

-      Papa ! Fais de nous ce que tu voudras. Nous sommes totalement à toi. Tu dois en être conscient. Lorsque nous avons fait…ce que nous avons fait, c’était avant tout par amour plus que par défi. Même s’il y avait cette part de challenge, nous voulions t’exciter et de montrer que nous ne reculerons plus pour ton plaisir et ton bonheur. D’ailleurs, Isa et moi sommes bien décidées à faire voler en éclats toute pudeur dans cette maison, et à nous découvrir aussi, petit à petit. C’est un nouveau chemin qui est tracé devant nous par l’homme de la maison et nous avons toutes les deux très envie de faire un bout du trajet pour décider si cela nous plaît ! Alors ne discute plus et laissons le plaisir envahir cette demeure.

J’étais sincèrement ému par cette révélation. Car même si mon petit espionnage m’avait appris les intentions des filles, l’entendre en direct était autre chose. 

-       Et si tu nous montrais ce que tu nous as offert comme cadeau ? Déclara Isaline. 

-       De quoi parles-tu ?

-       Mais de nos tatouages, voyons ! Je suis curieuse de découvrir par quel moyen tu as eu l’intention de nous rendre tiennes.

Elles s’approchèrent de moi et je retirais délicatement les pansements. 

Enza avait pris son téléphone en main et photographiait chacun des motifs. Elle me regarda avec un regard bienveillant, acceptant mon choix de dessin.

Puis, Isaline découvrit le tatouage d’Anaëlle et cette dernière fit de même avec sa soeur aînée. 

— WOUUAAAWWW...SUPERBE !— SUBLIME, J’ADOOORE ! 

Les filles venaient de me rassurer par ces cris d’adoubement. J’avais fait réaliser un décor similaire à celui de leur mère, mais en remplaçant les prénoms par la première lettre de leur prénom entrelacée dans la mienne. Ainsi, pas de danger si un petit ami futur posait les yeux sur le dessin. Il était innocent et elles pourraient prétendre qu’il s’agissait d’un hommage à leur père adoré ou même de l’initiale d’un ancien petit ami. Tout était possible. 

— Merci, Papa ! Il est parfait. Je l’adore ! Tu as un goût artistique certain ! Dit Isaline.— Je t’aime, Papa ! Dit Anaëlle en m’embrassant la joue dans un baiser sonore. Tu as choisi le thème parfait qui marque notre désir d’être à toi sans le déclarer ouvertement pour la morale publique. Tu es le meilleur père du monde.

Je souris en la regardant puis je dis

-       Vous voulez sincèrement que je reste le même ? Que je reste votre Maître ? Je voulais déchirer vos contrats dans un geste théâtral, pourtant.

-       NOOOOOON ! Hurlèrent-elles simultanément. NOOON, NE LES DÉTRUIT PAS ! 

-       Mais…

-     Papa ! Reprit Isaline, nous voulons que tout reste ainsi. Nous serons tes soumises, nous réaliserons tes désirs, tes fantasmes, tes envies. Nous jouerons ensemble pour toi, avec toi. Tout ce que tu désires, tu l’obtiendras. Nous avons compris que ta vie a été tournée vers la recherche de notre bonheur. Nous avons envie de te le rendre et quoi de mieux que de briser les tabous pour cela ? Parce que tu es un homme merveilleux mais par-dessus tout, parce que nous t’aimons.

-       Mais…et vos vies ?

-     Si tu nous y autorises, nous continuerons nos activités habituelles en dehors du contexte familial. Mais une fois rentrée dans cette maison, entre ces murs, nous serons à toi et uniquement à toi ! Ainsi qu’à Maman si tu l’y autorises, bien sûr ! Dit-elle en lui lançant un regard amoureux.

-       Enza ? Aide-moi, s’il-te-plaît ! Dis-je en lui prenant la main, soudain inquiet du déroulement imprévu de la situation.

Elle se recula et, dans un geste d’une grande élégance, retira les vêtements qu’elle portait pour apparaître dans la lingerie que je lui avais vu passer durant la matinée. Elle était si belle.

-       Alexis ! Maître ! Tes filles sont majeures, elles prennent leurs décisions et il me semble qu’elles sont claires, cette fois ! Me dit-elle en me souriant.

Les filles imitèrent alors leur mère pour m’apparaître en lingerie. Je découvrais un harnais pour la première fois et, par tous les Saints, cela me faisait bander. La poitrine de ma chérie était parfaitement mise en valeur, son pubis était entouré de deux bandes de cuir faisant ressortir les lèvres charnues de sa chatte et son clitoris semblait surgir de son fourreau. 

Elle remarqua que je la regardais et tourna sur elle-même lentement

-       Tu aimes, Maître ? Ton regard semble me l’indiquer.

-       On dirait bien que cela lui plaît si j’en juge par sa réaction masculine ! Déclara en souriant mon épouse. Tu es divine, ma chérie ! Comment veux-tu que ton père résiste ?

-       Mmmmh…je vois qu’il réagit ! Alors ? Maître ?

-       Ma chérie, tu es sublime. Mais j’aimerai que vous arrêtiez avec ce sobriquet ! Je ne le mérite pas encore. Alors appelle-moi…Papa !

-       D’accord, Papa ! Tu aimes ce que tu vois ? Mes seins, ma chatte, mon cul ? Je te plais ?

-       Bien sûr ! 

-       Tu es certain de ne plus vouloir ce surnom ? 

-       Uniquement si vous estimez que je le mérite. Ce qui n’est pas le cas, actuellement !

-       Bien ! Conclut-elle. Et vous, les filles ? Je vous plais ?

-       Tu sais très bien que tu m’excites ainsi vêtue, soeurette ! J’en veux un pour moi aussi. 

-       Moi aussi ! J’ai un peu peur de l’image que cela renvoie, mais je dois avouer que ma chatte se liquéfie uniquement à te regarder ! Déclara mon épouse, assise sur le fauteuil voisin.

-       Alors nous irons faire quelques achats ensemble ! Annonça Anaëlle. J’ai l’adresse parfaite ! Termina-t-elle par un clin d’œil complice vers moi, ce qui me fit sourire.

J’admirais les courbes affolantes de ma petite princesse. Mais Enza n’entendait pas en rester là.

-       Et si tu en profitais pour prendre un peu de plaisir, mon chéri ?

-       Que veux-tu dire ?

-       Tu es en train de bander, tes filles sont devenues tiennes et ton épouse te réclame, même si mon corps me trahit par la douleur que je ressens encore un peu, notamment sur les seins percés.

-       Je suis désolé ! Dis-je en la regardant d’un air affligé par ma stupidité.

-      Ne le sois pas ! Je t’ai dit que j’aime cet état, lorsque je souffre un peu pour toi, pour tes désirs, pour ton plaisir. Alors, si tu ne peux me caresser les seins, profite donc de ceux qui sont présents !

Isaline, à ces paroles, se rapprocha à nouveau de sa sœur et, passant ses mains sur ses hanches, posa ses lèvres sur celles de sa petite sœur. 

De mon point de vue, c’était la première fois qu’elles s’embrassaient. Et j’étais là pour en profiter.

Anaëlle ouvrit lentement les lèvres, en me regardant puis en passant à sa sœur et darda la pointe de sa langue pour caresser la bouche vorace. Sa sœur aînée fit de même et j’assistais à un ballet parfaitement rôdé, calme mais terriblement stimulant pour ma libido. 

Mes filles s’embrassaient et jouaient ensemble, bouches ouvertes et langues sorties, à se caresser et se découvrir. 

Mon épouse posa sa main sur mon épaule à cet instant et me murmura à l’oreille

-       Elles sont si belles, nos filles ! Et qu’elles sont érotiques. Elles m’excitent terriblement ! Et toi ?

-       Moi aussi, ma chérie ! Aucun homme ne pourrait rester de marbre face à cela.

Comme si elles entendaient ma réponse, Isaline posa une main sur le sein de sa sœur et l’autre s’infiltra entre les lèvres humides de sa chatte. Anaëlle posa, quant à elle, ses mains sur la poitrine de sa sœur et commença une délicate caresse. 

Je n’en pouvais plus !

Ma queue se tendait dans mon pantalon et chaque seconde me semblait une éternité. Jamais, dans mes souvenirs, je n’avais bandé de la sorte. Il me semblait que mon sceptre n’avait jamais été aussi imposant. 

Enza posa sa main sur ma queue et la sortit de sa protection de toile. 

Elle s’agenouilla entre mes jambes et, juste avant d’engloutir la protubérance monstrueuse de ma masculinité, déclara

-       Continuez, les filles ! Donnez-vous du plaisir. Papa adore ce qu’il voit ! Je veux que vous l’excitiez terriblement et qu’il jouisse dans ma bouche.

-       Mmmhhhh….Mamaaaaaan…Ouiiiiiiii ! Chuchota Isaline entre deux coups de langue.

-       Fais-le jouir, Maman ! Dit Anaëlle. Mais ne prends pas tout ! Termina-t-elle avec un nouveau clin d’œil dans ma direction m’indiquant son intention de prendre la relève juste après.

Cela n’eut qu’un seul effet !

Me faire bander encore un peu plus ! Ma queue me faisait mal tant elle était tendue mais pour rien au monde je n’aurai tenté d’arrêter cet état merveilleux.

Enza posa la pointe de sa langue sur mon gland et une décharge électrique parcouru mon corps. Je me tendis comme un arc et elle en profita pour m’avaler entièrement.

-       OOOOHHHHH….OOOUUUIIIIIIIII…. !

Mon épouse montait et descendait lentement, ses yeux fixés dans les miens, guettant la moindre de mes réactions. Je sentais sa langue courir le long de la couronne de mon sexe alors que ses lèvres en caressaient les moindres contours. 

Ses bruits s’amplifièrent durant quelques instants avant qu’elle ne stoppe pour me dire

-       Parle-moi ! Traite-moi de ce que tu sais que je veux. Vas-y ! Fais ton mâle, mon chéri ! Ma bouche est là pour toi, à défaut de mes seins. 

Elle se jetta à nouveau sur moi tandis que je cherchais ce qu’elle voulait. Puis, je compris en lui souriant tandis qu’elle attendait ma réaction en me regardant.

-       Suce-moi fort ! Prends ma queue au fond de ta gorge…salope ! Fais-moi hurler de plaisir.

-       MMMMMMHHHH…. ! Fut sa seule réponse tandis qu’elle s’appliquait à suivre mes ordres.

« Salope » !

Dieu que ce mot est laid ! 

Mais qu’est-ce qu’il est excitant lorsqu’il est approuvé par chacun et prononcé au bon moment.

Ce mot et sa réaction tandis qu’elle léchait le fruit de son désir, me propulsèrent lentement vers l’extase. 

Les filles, en face de moi, avaient changé de position. 

Anaëlle était debout sur le fauteuil, jambes écartées et se caressaient les seins en nous regardant tandis que sa sœur était couchée sous elle, lui suçant la chatte tout en se masturbant lentement, au rythme de sa succion. Puis, elle me demanda directement

— Et nous, Papa ? Mmmhhh....ouiiiii, Isaaaaa ! Et nous ? Sommes-nous aussi tes petites salopes ?

Cela m’acheva !

Dans un cri, je jouis dans la bouche de mon épouse qui n’en perdit pas une goutte, poussant sa bouche contre mon pubis à la fois pour compléter sa récolte et, dans un même temps, m’amener encore plus loin dans le plaisir en avalant ma queue en totalité. 

-       OOOHH….OUIII ! JE JOUIIIIIIIIIIIS….

Anaëlle sourit en m’entendant tandis qu’Isaline se fourra deux doigts dans la chatte et fut prise d’un spasme trahissant son état. 

Enza se releva et, ouvrant la bouche, me montra le fruit de son travail remarquable. Puis, la refermant, elle l’avala en me souriant. 

-       Tu viens de me tuer, ma chérie ! Jamais je n’ai joui de la sorte lorsque tu me suces. 

-       Mmhh…c’est probablement la situation qui te rend si…sensible à ma langue, mon chéri ! regarde-les, comme elles sont belles !

En effet, Anaëlle commençait à montrer des signes de fatigue et ses jambes tremblaient sous les assauts répétés de sa sœur aînée. Quelques secondes plus tard, sa respiration se fit haletante et elle cria

-       ISA ! OUIIIIII….PLUS FOOOOORT….POUSSE TA LANGUE DANS MA CHAAATTTTE ! OOUUIIIIIIIIII….

Hurla-t-elle au final en se pressant et en se caressant les seins, la tête lancée en arrière dans un cri de bête blessée avant de s’écrouler aux côtés de sa sœur dans le canapé. 

-       Pfioouuu…déclara mon aînée ! C’était torride ! 

Un blanc suivit cette déclaration avant que nous n’éclatâmes de rire ensemble, brisant définitivement les tabous de notre famille et adoubant ce nouvel état sans limites qui s’ouvrait à nous. 

Je me levais péniblement, toujours comateux de mon orgasme et je dis

-       Je vous aime, mes chéries ! 

-       Nous aussi, mon amour ! Mais il est temps que tu te reposes. Je te rappelle que tu as eu un malaise important aujourd’hui. Je ne voudrais pas que tu présumes de tes forces. Vous êtes d’accord, les filles ? Déclara mon épouse.

-       Oui, évidemment ! Répondirent-elles dans un sourire bienveillant même si je devinais une forme de déception. 

-       Je vous promets de me rattraper rapidement, mes chéries ! Mais votre mère a raison. Il faut que je fasse un peu attention, au moins jusqu’à demain. C’est ce que le médecin m’a conseillé. 

Je quittais doucement la pièce, comme à reculons, déçu également de la tournure que prenait cette soirée. Mais la raison m’ordonnait d’être encore un peu prudent.

Je pris une douche, aidé en cela par une épouse attentive qui ne laissa pas un centimètre carré de mon corps échapper à sa volonté de me rendre propre. Ce qui fut encore l’occasion de caresses si douces et de baisers tendres. 

Lorsqu’elle s’accroupit en face de moi et reprit ma queue entre ses lèvres, je savais que je venais de reconquérir mon épouse et, finalement, ses quelques incartades ne furent plus que de mauvais souvenirs. Je lui avais pardonné et elle m’était revenue, peut-être même encore un peu plus amoureuse. 

Elle me caressa le sexe de sa langue plus qu’elle ne tenta de me faire jouir à nouveau.

Mais c’est justement la douceur et la tendresse de cette caresse qui provoqua ce sentiment nouveau en moi. Toute forme de jalousie s’évanouit à cet instant, certain et persuadé que son amour pour moi serait dorénavant plus puissant que toutes les formes de sexe débridé qu’elle pouvait imaginer ou fantasmer connaître un jour. 

Elle pourrait faire ce qu’elle voulait, rien ne l’éloignerait jamais de moi !

Il m’avait fallu un long cheminement pour le comprendre, pour l’admettre et enfin, pour l’accepter sans autre forme de procès. 

Mon épouse n’avait jamais eu l’intention de me faire du mal, n’avait jamais eu l’intention de me tromper et ce ne furent que les circonstances malheureuses d’une mauvaise communication qui l’amenèrent à ces gestes inconscients. 

J’avais réagi en idiot, cherchant des explications stupides là où il n’y en avait pas, commettant des gestes parfaitement inhabituels pour moi comme participer à un ménage à trois avec, qui plus est, ma fidèle secrétaire, confidente et amie de notre famille. J’avais été jusqu’à chercher à humilier les prétendants d’Enza que je voyais comme des parasites alors qu’ils n’avaient rien à voir dans cette histoire si ce n’est de s’être trouvé au bon endroit, au bon moment. 

Même si je dois admettre également que je rirais encore longtemps de la rencontre avec Thierry. 

Enfin, mes filles, mes perles, mes amours infinis. 

J’étais furieux de découvrir ce qui m’avait été caché. Mais je peux aussi l’expliquer par l’attitude distante qui était la mienne. Car jamais je n’ai été si peu présent que ces derniers mois, durant lesquelles elles avaient pourtant besoin de moi, de se confier, de parler et, qui sait, de dévoiler une partie des femmes qu’elles sont devenues. 

D’un autre côté, sans cela, serions-nous parvenus à cet état qui est le nôtre aujourd’hui ? Je ne le pense pas. 

Les faits sont là !

Nos actes dictent nos vies et personne ne peut dire de quoi le lendemain sera fait sans vivre. 

Nous commettons des erreurs, chacun d’entre nous. Mais c’est dans la réparation de ces erreurs que le bonheur peut naître. Reconnaître ses fautes et les corriger aux yeux de ceux qui en ont souffert est la plus belle des gratifications.

Et, comme dans mon cas, la récompense est souvent bien plus belle que ce que nous possédions avant. 

Aujourd’hui, plus rien ne me sépare de ma famille. 

Je connais leurs secrets les plus profonds et j’en découvrirai d’autres, que le temps mettra sur notre route. La limite morale qui peut exister à voler en éclats et j’ai accès à la moindre pensée, comme elles pourront le faire avec moi.

Et c’est tout simplement merveilleux. 

Car, si ma femme m’a trompé…cela a tout changé !

 

 FIN 

  

--------------------------------------------------------------------------------------------

ÉPILOGUE

 

Nous formons une famille unie depuis trois ans, à présent. 

Les filles, Enza et moi avons exploré ensemble toutes les facettes de la sexualité dans l’unique but de notre plaisir commun.

La semaine qui a suivi mon rétablissement, elles se sont présentées à moi chacune vêtue d’un harnais. 

Elles s’offraient à moi définitivement et il s’agit de l’un des plus beaux souvenirs de ma vie. 

Pour la première fois, j’ai possédé mes chéries. 

J’ai labouré les chattes béantes et dégoulinantes d’Isaline et d’Anaëlle. Elles étaient si excitées que j’ai cru faire un nouveau malaise. Mais l’aide bienveillante et amoureuse d’Enza me permit de surmonter cette épreuve physique avec un bonheur renouvelé et un plaisir indescriptible. 

Nous jouions n’importe où et n’importe quand. 

Ensemble, juste avec l’une des filles ou elles jouaient ensemble sans moi. Peu m’importait. 

Je n’ai jamais repris le titre de Maître ! J’ai compris que je n’étais pas fait pour cela et je n’ai jamais eu l’intention de répéter mes erreurs au risque de les perdre définitivement. 

Comme promis, j’ai vendu ma société à une entreprise américaine souhaitant s’implanter en Europe. Ainsi, puisque mon réseau s’étendait partout sur le continent, ils ont pu réaliser en peu de temps leur rêve de conquête de l’Ancien Monde. 

Cela, contre un chèque des plus conséquents, vous devez vous en rendre compte !

Cela dit, j’ai soigneusement et scrupuleusement vérifié que mes employés et mes ouvriers seraient conservés au-delà du temps de la fusion. Je suis un patron qui a toujours pris soin de ceux qu’il emploie. Je sais, aujourd’hui, que seuls ceux qui ont démissionnés ne sont plus là. 

Mon épouse a développé, avec mon aide, son commerce et je me suis intéressé à ses magasins de lingerie. Mon seul salaire consistant en un défilé hebdomadaire de mes trois modèles préférés avec les dernières parures créées par les marques que nous vendons. J’assure le service contrôle de la qualité, en quelques sortes.

Cela dit, c’est rapidement devenu ma soirée préférée de la semaine car je peux leur demander de porter celles qui leur vont le mieux avant de baiser comme un fou avec ce trio déchaîné par mon excitation d’admirer ces merveilles. 

Isaline a commencé à travailler avec sa mère. 

J’en suis heureux, car elle profite, elle aussi de notre expertise pour apprendre et développer ses nombreuses qualités managériales. 

Anaëlle a décidé de ne pas bosser avec nous. Elle s’est engagée dans un grand cabinet juridique qui, comme par hasard, était celui qui s’occupait de mon business avant que je ne le quitte. J’avoue que j’ai fait marcher mon carnet d’adresse ! Mais quel père ne le ferait pas pour son enfant ? 

Nathalie et son mari sont restés nos amis. Mais jamais ils n’ont souhaité partager notre intimité. Les filles sont trop importantes pour eux, alors, ils les regardent grandir et devenir des femmes accomplies avec cette touche de bienveillance que permet la distance, pardonnant à l’avance tout ce qu’elles peuvent faire ou dire.

Aujourd’hui, tout est parfait. 

Mais je sais que les filles quitteront bientôt notre nid. Elles doivent faire leur vie, après tout !

Je sais qu’Isaline fréquente de plus un plus le même garçon et je subodore qu’elle ne tardera plus à le ramener à la maison prochainement. 

Anaëlle est plus discrète. Je sais qu’elle continue à baiser à droite et à gauche avec ses amis ou parfois des inconnus rencontrés pour une soirée. Cela ne me choque pas et je l’ai même encouragée à le faire. 

Quoi qu’il en soit, elles ont juré de ne jamais arrêter nos jeux car elles en sont devenues trop friandes, quelque soit leur situation amoureuse. 

Nous verrons ce que l’avenir nous réserve mais je suis un peu sceptique sur l’intérêt de maintenir nos relations lorsqu’elles fonderont un nouveau foyer. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.   

Car pour l’instant, nous sommes tous les quatre enfin heureux. Et je n’ai jamais été aussi fusionnel avec mon épouse adorée, la femme de ma vie, celle qui m’a fait déplacé des montagnes et comprendre qu’elle était, depuis longtemps, devant moi, ma plus belle réussite. 

Ma famille !

-----------------------------------------------------------------------------------------------

Note de l’auteur :

Cette histoire a généré beaucoup de commentaires, de messages et, parfois même, d’une forme d’agressivité vis-à-vis du contenu et de l’évolution des caractères des protagonistes. 

J’en suis heureux ! Car j’y vois une forme d’attachement aux personnages, ce qui flatte souvent (toujours?) l’ego d’un auteur..

Cette histoire, que beaucoup ont vraiment trop rapidement comparée aux autres publiées précédemment, a été écrite volontairement de façon plus noire et plus mystérieuse. J’avais pour but initial de la rendre de plus en plus étrange et de plus en plus irritante, voire déstabilisante à plus d’un titre. 

Mais je me suis rendu-compte, en cours de chemin, que ce site n’était probablement pas la meilleure place pour cet exercice de style. J’ai donc changé mes plans en court de route pour en arriver à ce dénouement. Ce fut un jeu d’équilibriste entre ce que j’avais déjà publié et la fin que je changeais. 

Soyez remerciés pour votre lecture attentive, vos arguments qui m’ont souvent fait sourire et vos envies pressantes d’une suite aux chapitres ainsi qu’aux comparaisons avec mes autres histoires. C’est la preuve d’un attachement à ce que j’ai écrit depuis ma première publication, et j’en suis le premier flatté pour ne pas dire, étonné ! 

J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce texte, surtout tenter de tenir les lecteurs d’un site d’histoires érotiques en haleine sans beaucoup de description sexuelle. Un vrai challenge ;-)

Je me permets donc, par cette explication et cette justification de texte, de vous remercier encore une fois pour vos encouragements, vos commentaires, vos messages et votre patience si souvent mise à l’épreuve par la faute d’un emploi du temps surchargé dans une vie chamboulée par la pandémie que nous rencontrons depuis maintenant trop longtemps. Mais n’oubliez jamais de vous protéger et de protéger les autres, par le moyen qui vous convient. La liberté est notre plus grand trésor.

Je ne sais pas encore si je reprendrai la plume rapidement ou si je m’abstiendrai de le faire ?L’avenir nous le dira ! Ou le contenu de vos messages ;-) 

Cordialement et érotiquement.

AlexisPC.
Diffuse en direct !
Regarder son live