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La fête foraine

Chapitre 1

Avec plusieurs femmes
J’ai noté cette histoire comme un fantasme parce que je n’y étais pas. C’est une belle petite mésaventure de ma chère coquine d’épouse avec ses copines. bonne lecture.
La fête foraine
Ce samedi soir, la lueur du chaud soleil commençait à décliner, nous étions 3 copines à l’entrée de la fête. A l’origine nous devions aller en boîte pour draguer quelques mecs. Il était beaucoup trop tôt pour cela.
Nous étions prêtes, il n’était pas question de se morfondre dans l’appartement. Bien qu’en tenue de lambada plus propice à la danse coquine, nous étions à l’entrée de la fête foraine sans nous changer.
Les bruits des manèges, les senteurs enivrantes de barbes à papa, tout cela nous attiraient vers cette foule en liesse. Nous entrâmes dans le couloir des stands, bousculées par le flot dense des personnes, nous avançons par à-coups.Sophie craqua la première à l’appel de la fête, elle s’arrêta devant le stand de peluches,
« Regarde comme ce petit chat est mignon ».
Elle était mise en tête de le gagner. Nous la regardions lancer l’anneau qui devrait s’enrouler autour de la peluche convoitée. L’adresse n’était pas au rendez-vous, son style lui était original.
Se penchant en avant sur une jambe pour s’approcher le plus possible de la cible. Elle m’amusait, elle ne se rendait pas compte que sa jupe s’élevait au dessus de la bien séance, livrant aux regards lubriques des envies dangereux.
J’ai donné un coup de coudre à Myriam pour qu’elle voit Sophie la lanceuse plutôt que la cible. Nos sourires de coquine nous disaient de laisser Sophie dans son exhibition involontaire. Sa mini culotte rouge flashait sur les lumières criardes des lieux.
Volontairement Myriam et moi, nous nous sommes légèrement écartées de Sophie, laissant ainsi davantage d’yeux profités de la croupe si joliment présentée. Un rang de badaud s’accumulait autour de Sophie toujours inconsciente de ses gestes provocateurs et ravageurs.
Sophie s’immobilisa, son dernier lancé une sensation venait de lui faire perdre sa concentration. La sensation d’une main qui glisse le long de ses cuisses. Elle abandonna le tout pour nous rejoindre en se frayant un passage parmi les badauds. Elle nous regarda d’un air furibond face à nos mines hilares. Elle nous entraîna rapidement vers des lieux plus anonymes afin d’échapper à ce lieu entaché d’impudeur personnelle.
Plusieurs stands plus loin, Sophie avait encore les mains collés à sa jupette craignant toujours un envole pourtant impossible dans la masse compacte de la foule. Le jeu de la pomme à croquer fini par calmer cette obsession.
Nous étions chacune devant une pomme pendue par un fil. La première qui finirait sa pomme sans mettre les mains serait la gagnante. A ce jeu se fut Myriam qui gagna, j’étais un peu trop distraite sur les réactions de Sophie pour être une concurrente à la hauteur de l’enjeu. Sophie aussi n’avait pas l’intense concentration qu’elle avait eu avec le jeu des anneaux. Myriam offrit son gain à Sophie, elle bien sûr choisie une peluche vaguement ressemblant à un chat.
L’aire des stands fit place aux manèges aux mouvements complexes, mouvements très avide de boire notre jeunesse. Il y avait comme une hiérarchie dans ce dédalle de manèges, les plus anciens laissaient placent aux plus récents toujours plus remuants. Nos yeux étaient fascinés par les extravagances des mouvements. Nous nous imaginions déjà être les pantins de ce forcené de ferraille.
L’attente pour accéder à la billetterie nous parûmes forte longues. Enfin toutes les trois nous nous assîmes sur les sièges d’une des tentacules de cette pieuvre métallique. On était sanglée comme pour sauter en parachute, avec ce harnachement on se sentait solidaire de la pieuvre. On pouvait s’imaginer être les fruits mûrs d’un arbre exotique. Le balancement, la vitesse étaient grisant, les rotations invraisemblables nous mettaient la tête en bas, s’arrêtant au point culminant d’une courbe erratique.
Nos jupettes libérées de la force centrifuge, suivaient alors les lois de la pesanteur pour dévoiler ceux que nous aurions aimé laisser dans l’ombre ou tout au plus une vision fugace lors de la sarabande endiablée du manège.
Mais ici point de danse, la fulgurance s’éternisait pour dépasser la seconde comme un arrêt sur image. Nos fesses furent bien visibles dans la totalité, je me mis à piquer un fard à la vision de la croupe de Myriam. L’intimité de Myriam était comme le mien habillé d’aucune protection. Nous avions oublié se détail en montant, Sophie allait pouvoir se moquer de nous.
Elle se sentait plus digne elle avec son string rouge flamboyant, on était maligne moi avec mon pubis lisse de jeune fille et Myriam de sa toison abondante. La durée du manège me sembla se prolonger dans le temps redoutant les points culminants à se demandait si le machiniste n’y était pas pour quelques choses.
Sur le plancher des vaches, nous avions comme le mal de mer, nous avancions d’une marche incertaine. Nous étions aussi entourées de sifflet des machos envers notre égard. Ils faisaient bloque comme un filet de pêcheur espérant prendre de belles salopes. Le passage allait être difficile.
Sophie, à ce moment eu un coup de génie, elle se débarrassa devant la foule de sa petite culotte rouge et la lança au dessus du groupe. Ce geste fit agrandir les mailles du filet ce qui nous a permis de passer sans trop de caresses salaces envers nos croupes si peu protégées.
Quelques mètres plus loin, on s’est mis à rire aux éclats et commenter rétrospectivement ce qui nous aurait arrivés. On rirait forts pour dépenser l’adrénaline produite, on se disait quels dommages, on se sentait toutes les trois émoustillées de ne pas avoir été la proie aux virilités si abondantes du lieu. On s’avouait être trempés intimement.
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