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La fille du parc

Chapitre 1

Hétéro
L’étouffant soleil de l’été m’arrache à mes rêves et c’est avec une lenteur exacerbée par la chaleur qui règne de mon appartement que je m’extirpe de mon lit. Mon corps est endolori, l’alcool de la veille tend mes muscles et alourdit mon crâne. Je m’étire longuement devant mon ventilateur, ce sauveur, puis je me saisis de mon smartphone et y ouvre un réseau social que je consulte bien trop longtemps. Un regard par la fenêtre de ma chambre m’apprend que les rues de ma ville s’animent bien qu’il soit dimanche et pas encore midi. Je bâille longuement et profondément avant de rejoindre la cuisine, je ne suis malheureusement qu’un piètre cuisinier, et c’est un déjeuner rudimentaire que je dévore pour récupérer des forces suite à la nuit bien trop courte passée dans le cœur animé de ma ville.
Mon smartphone vibre, un ami m’appelle, j’avale le toast beurré que j’ai en bouche et réponds aussitôt au téléphone :
Allô ?!M. Franco, comment allez-vous ?Qu’est-ce que tu veux, j’viens d’me lever là ?!Tu veux aller faire un tour, vu l’temps y aura des meufs à draguer.Hmm... Ouais, laisse-moi l’temps d’passer sous la douche.Je serai là dans une heure.A l’aise.
Je débarrasse la table en vitesse et je file dans la salle de bain pour nettoyer mon corps barbouillé.
Le jet, tiède, mais bel et bien puissant, jaillit du pommeau de douche au-dessus de moi vers ma crinière aussi sombre qu’une nuit sans lune. Mes boucles noires ébènes trempées tombent et fondent le long de mon front, le long de mes joues, le long de mon menton carré, de mes épaules larges et épaisses, de mon torse finement dessiné et même de mes cuisses musclées. L’eau va-et-vient sur mes membres, elle dérobe à mon être la fatigue qui le rongeait. Cette caresse délicate de l’eau parcourant ma peau est délicieusement enivrante et c’est en homme nouveau que je quitte la cabine de douche pour terminer de me préparer.
Je m’habille d’un t-shirt banc cassé, d’un short beige, de baskets blanches et me voici prêt à partir à la conquête de ces dames. Pour une fois, mon pote arrive à l’heure, événement d’une rareté incroyable, c’est à noter d’une croix blanche dans mon calendrier. J’attrape rapidement une bouteille d’eau froide hors de mon frigo et je le rejoins en bas de mon immeuble. Dehors, il fait beau, le soleil au centre du ciel bleu immaculé brille d’une lumière étincelante, il est aveuglant, alors je pare mon regard de lunettes noires.
Ça va ?Ouais. On va où ?Viens, on va au parc.OK.
Sur notre route, je ne manque pas de mater les nanas que je croise, elles sont pour la plupart habillées de robes fendues, de jupes ou de shorts en jeans. Je ne rate rien, je me nourris de ce que je vois. J’ai bien envie de tenter ma chance et d’aller en trouver. Alors que j’arrive sur une place dégagée, je croise une jolie demoiselle aux cheveux bleus. Je décide de faire demi-tour, je la rejoins en courant, je m’arrête devant elle, et d’un ton que je veux enjoué, je prends la parole :
Salut, je viens de te voir passer, et j’ai décidé de venir te parler.Euh... ah bon.Comment tu t’appelles ?Pourquoi tu veux savoir ?J’ai envie de te parler.Moi je n’ai pas nécessairement envie de te parler.Pas de soucis, je te laisse alors. Bonne journée !Bonne journée.
Bon, première tentative, premier échec, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Je balaye cet essai loupé de mes pensées et retourne auprès de mon pote qui a aussi tenté sa chance, mais en vain, tout comme moi. Nous ne nous démoralisons cependant pas, la journée débute à peine, il nous reste tant d’heures devant nous, et tant de filles à aller aborder. Elles sont toutes séduisantes, laquelle aller trouver ? Le choix est difficile. Et chaque nana que je m’en vais aborder a soit un copain, ou n’a simplement ni le temps voire pas l’envie de faire ma connaissance. Soit, dans la vie, la persévérance est clef, ce n’est peut-être ma journée, mais je ne compte pas m’avouer vaincu pour si peu.
Je m’arrête malgré tout à la terrasse d’un café pour me reposer et déguster une bonne bière fraîche à l’abri du soleil derrière un parasol. Nous discutons avec mon pote de tout et de rien, de nos projets pour cet été, de où nous partirons en vacances, quelle plage aura la chance de nous voir l’arpenter à la recherche d’un joli bout de femme à accoster. Notre verre vidé, il est l’heure de reprendre notre route en direction du notre destination.
A peine arrivé, je constate l’impressionnante quantité de gens présents, que ce soit en famille ou entre amis, tout le monde est venu profiter de sa journée. Les filles sont occupées à bronzer en bikini, mais à mon grand regret, aucune n’ose le monokini, il faut avouer que le lieu n’est pas vraiment approprié à cet accoutrement indécent qui choquerait les mères de famille autant qu’il ravirait les pères. Cette pensée amusante m’arrache un sourire amusé. Le parfum de crème solaire dans l’air, transporté par le vent, flatte mes narines et donne à ce parc des odeurs de plages ensoleillées. Tout ceci est si agréable que je pourrais presque m’endormir contre un arbre, cependant je ne suis pas venu dans le but de me roupiller à l’ombre, mais bien de ramasser quelques numéros de bombes.
Parmi toutes ces demoiselles, j’en repère une d’une élégance à couper le souffle, elle est très petite, mais ô combien mignonne habillée dans sa robe kaki, très près du corps, perchée sur des hogans blanches. La belle demoiselle promène un petit bichon avec qui elle joue. Je cherche quoi lui dire, comment lui dire, et je la perds de vue. Je râle d’avoir raté une telle occasion, je m’en veux vraiment de n’avoir pu saisir l’occasion, si belle, qui s’était présentée à moi quand soudain je la vois réapparaître au loin. Ni une, ni deux, je me lève et je pars en courant dans sa direction pour la rattraper. Arrivé à son niveau, son chien se retourne et m’aboie dessus pour protéger sa maîtresse, alors elle se retourne vers moi. J’étends sur ma trogne un sourire amusé et je prends la parole :
— Woh. Ton chien veut m’attaquer, j’ai peur !— Ahahahah, mais non, il n’est pas méchant.— T’es sûre, à la voir sortir ses crocs, j’ai un doute.— Mais oui, ahahaha.— En vrai, je suis venu pour te parler, tu t’appelles comment ?— Angélique.— Enchanté Angélique, moi c’est Francesco, mais tu peux m’appeler Franco. T’es du coin ?— J’habite tout près du parc, oui.
La conversation continue ainsi de longues minutes, sans m’en apercevoir, je me retourne devant chez elle. Elle me fait craquer, elle ne ressemble pas aux filles que j’ai l’habitude de draguer. Elle est tatouée, et a plusieurs piercings sur le visage et pourtant je ne trouve pas cela vulgaire, au contraire, tout son visage semble amélioré par ces anneaux au nez et aux oreilles.
— C’est chez moi, juste là.— C’est sympa comme immeuble, ça a l’air récent. Dis, j’ai bien envie de te revoir autour d’un verre, tu me passes ton numéro de téléphone ?-... D’accord !
On échange nos numéros, et je la regarde rentrer chez elle. Ce qui est sûr, c’est qu’elle, je dois la revoir.
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