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Ma fille et son amour sans limite pour les animaux

Chapitre 1

Zoophilie
Depuis sa plus tendre enfance Tiphaine, ma fille, voulait un chien. J’ai toujours argué qu’un animal n’avait pas sa place dans un appartement, que l’exiguïté de notre F4 rendrait la bête malheureuse. Tiphaine revenait régulièrement à la charge, soutenue insidieusement par ma femme.
J’ai tenu bon jusqu’à ce que ma fille unique ait 18 ans et puis j’ai craqué. C’était son anniversaire, de plus elle venait d’obtenir le bac. J’ai bien encore une fois objecté qu’avoir une bestiole réclamait du temps et de l’attention. Il faudrait sortir le toutou, lui donner à manger. Qui allait le faire?
C’était un excellent argument car ma fille était tout juste capable de s’occuper d’elle même, si on peut appeler comme ça le fait de passer ses journées sur internet avec ses copines. Tiphaine nous croisait juste au moment des repas et encore fallait-il l’appeler plusieurs fois pour qu’elle daigne venir mettre les pieds sous la table.
Ranger, faire le ménage ou encore la vaisselle étaient des concepts qui lui échappaient complètement. Je nourrissais donc les pires inquiétudes au sujet de la garde du futur animal. Mon baroud d’honneur ne servit à rien;  Les larmes de ma fille conjuguées au mépris de ma femme qui me qualifia pour l’occasion d’égoïste absolu eurent finalement raison de mon bon sens.
Nous nous rendîmes donc dans une animalerie au rayon canin. Là au milieu des boules de poils qui geignaient en se tortillant dans des cages sous dimensionnées et remplies de copeaux, Tiphaine tomba soudainement amoureuse d’un caniche mâle noir de trois mois, qu’elle baptisa aussitôt Kirikou.
Je ne voyais pas clairement le lien entre la bête et le petit héros des films d’animation mais là n’était pas le problème. Le vendeur fit l’article, nous ventant toutes les qualités de cette race attachante, sa bonne humeur permanente, son côté joueur. C’était inutile ma fille et sa génitrice étaient convaincues par avance.
Le prix de Kirikou rapporté à son poids approchait celui du  meilleur caviar. Mais quand on aime on ne compte pas, c’est bien connu. Ce n’était pas fini, il fallait que l’animal jouisse d’un absolu confort, d’où la nécessité de lui offrir quelques accessoires supplémentaires dont l’utilité ne me paraissait pas si probante.
Le coffre de ma Clio se retrouva rempli à ras bord d’objets divers. Tel ce panier en osier qui aurait pu accueillir les 101 dalmatiens, avec son coussin en tissu écossais très chic. Plus différents types de croquettes car, comme nous ignorions totalement les goûts culinaires de notre nouvel ami, il était obligatoire de lui proposer un choix le plus vaste possible dans ce domaine.
Kirikou eut droit à un magnifique collier de cuir agrémenté d’un grelot qui résonnait sans cesse d’un son aigrelet. Ce qui offrait certes l’avantage de pouvoir localiser immédiatement l’animal mais me cassa rapidement les oreilles, les pieds et éventuellement le reste. Une niche en plastique complétait la panoplie. Sa taille n’offrait pas la possibilité d’y faire rentrer le couffin mais ainsi notre petit protégé pourrait le cas échéant se retirer dans ses appartements privés si notre compagnie l’importunait.
Ah oui! il fallut un deuxième coussin car il était hors de question que le chiot goûte aux pavés froids de notre logement. Bien sûr  nous nous rendîmes également acquéreurs de différents produits de toilette et autres lotions anti-parasitaires. Un faux os en caoutchouc rose destiné à renforcer la dentition du futur molosse et qui couinait à la moindre morsure, ajouta une touche finale à cette débauche d’achat.
Le retour fut assez rapide mais pas suffisament. Kirikou, pris par une envie soudaine ou peut-être apeuré par ma conduite, se soulagea sur le siège arrière de ma voiture, arrachant un rire soutenu à ma fille qui trouvait la situation particulièrement cocasse. Nettoyer la fiente animale me prit plus tard une bonne demi heure. Par contre il me fut impossible de me débarrasser de l’odeur aigrelette qui s’en dégageait.
Mais revenons à notre mouton.
Pas plutôt passé la porte d’entrée l’animal échappa à Tiphiane qui lui faisait des mamours et se précipita sur le tapis haute laine beige du salon qu’il prit certainement pour un gazon synthétique, vu l’empressement avec lequel il y soulagea sa vessie. Dans les jours qui suivirent il privilégia systématiquement le confort de la laine à celui de la boite remplie de copeaux que je lui avais pourtant installée.

Des tâches diffuses dans les marron ou jaune, selon l’humeur du moment,  donnèrent progressivement à à notre carpette un aspect chamarré qui, à part moi, ne semblait gêner personne. Ma fille avait temporairement remisé son ordinateur, son portable et sa tablette pour filer le parfait amour avec son Kirikou.
Elle dormit même avec jusqu’à ce que les émissions nocturnes régulières que lui proposaient l’animal mettent fin à l’idylle. Désormais Kirikou couchait dans son panier et Tiphaine, prototype de l’amoureuse déçue, ne lui adressa même plus un regard. Ma femme qui les premiers jours condescendait parfois à rajouter quelques croquettes dans sa gamelle, se désintéressa progressivement du chiot.
Ma vie changea profondément. Je devins subitement, moi qui étais au départ aussi sportif que Churchill sur ses vieux jours,  un adepte de la marche forcée et ce à tout heure du jour et de la nuit. Pour éviter que Kirikou ne finisse de transformer mon tapis en un immonde cloaque, je me résolus à le sortir chaque fois que mon œil averti m’indiquait un besoin pressant de sa part.
Comme il n’était pas question de le tenir en laisse car cela aurait été vécu comme un acte dégradant par les amoureux des bêtes qu’étaient ma compagne et ma fille, j’appris même rapidement à courir derrière la bestiole et même  à me coucher sous les voitures le cas échéant. Au bout de quelques semaines  de ce régime, mon embonpoint avait largement diminué. Ce fut le seul aspect positif de la situation.
C’est faux, car entre rappels de vaccins et visites préventives, je devins également intime avec mon vétérinaire qui, toujours le sourire aux lèvres, m’assaisonnait copieusement.
Le temps passa, l’animal grandit pour atteindre une taille que rien dans son format initial ne présageait. Il pouvait maintenant atteindre l’ensemble des bibelots et autres objets de la maison, campé sur ses pattes postérieures. Il fit des ravages dans nos collections de souvenir. Son appétit suivit sa progression physique et devint gargantuesque. Les différents apports en calcium et autres minéraux n’étaient sans doute pas aussi nécessaires que cela, mais ma fille trouvait toujours sur Internet des forums spécialisés qui recommandait tel ou tel produit qu’il fallait immédiatement acheter.
Même s’il s’agissait d’un événement isolé,  ces recherches perpétuelles montrait bien que ma fille conservait pour Kirikou une forme d’attachement. Ma femme elle se contentait de m’indiquer les tâches qui m’attendaient vis à vis de l’honorable toutou quand je rentrais du travail. Finalement l’une comme l’autre conservaient un certain regard sur notre hôte à quatre pattes.
Le caniche est certes un animal joyeux et affectueux mais il a un petit défaut corrélé à ce tempérament. Il devient mature sur le tard, un peu comme nos adolescents d’aujourd’hui. Mon vétérinaire me fit, lors d’une de mes nombreuses visites, que cette race s’assagissait en général vers l’âge de deux ans, mais que c’était souvent plus tardif pour les mâles et que certains  pouvaient rester épouvantablement taquins pendant toute leur existence. Kirikou semblait appartenir à cette dernière catégorie.
Il me fallut renouveler le salon, l’ancien ayant rendu l’âme sous les canines du forcené.  Les pieds en chêne massif de la table de la salle à manger donnaient l’impression d’avoir été dévastés par une horde de castors. Kirikou ne signait pas seulement son territoire en pissant régulièrement aux quatre coins de l’appartement, il le marquait aussi de ses mâchoires puissantes et besogneuses.
Quand il eut quatre ans, ce qui me parût un siècle, Tiphaine nous quitta pour aller vivre chez un copain avec qui elle fricotait depuis quelques temps. Je lui proposais de prendre son chien avec elle mais, comme elle pensait que la présence de l’animal atténuerait chez ses parents la douleur de son départ, elle n’en fit rien.
Le chien ne sembla pas trop préoccupé par l’absence soudaine de sa maîtresse. Il continua son travail de rongeur avec une régularité métronomique. Au point où je me demandais parfois s’il n’était pas la réincarnation de quelque écureuil géant..
Quelques mois passèrent. Ma fille passait de plus en plus rarement nous voir. Je pris mon courage à deux mains et questionnait  ma femme sur un éventuel don de l’animal au profit d’une personne aimant les animaux et disposant d’un jardin ou d’un espace plus grand que le notre.
On aurait dit que je venais  de lui proposer un aller simple pour une geôle nord coréenne. Impensable! Comment avais je pu oser envisager une telle chose! Abandonner Kirikou qui nous avait donné tant de joies, auquel sa fille et elle étaient si attachées! j’étais un monstre dépourvu de la moindre trace d’humanité. Je capitulais sans condition.
Le hasard, qui est la vie ce que la béchamel est aux endives au jambon, vint finalement à mon secours.
Je n’oublie en général pas grand chose. Mais ce jour là le dossier que je devais boucler impérativement été resté pour partie chez moi où je l’avais emporté la veille pour avancer mon travail. Total, quand j’arrivais au bureau dix feuillets manquaient à l’appel. Je fis donc le chemin inverse en me maudissant car une heure de route supplémentaire venait ainsi s’ajouter aux trente  minutes quotidiennes qui séparaient mon domicile de l’agence.
La porte n’était pas fermée. En un tournemain je filais dans le salon récupérer le fameux dossier. Une surprise de taille  m’y attendait. Sur le fameux tapis Kirikou, la lippe pendante, besognait mon épouse  dans une levrette endiablée.
Déjà fortement en retard je ne m’attardais pas sur cette scène sans équivoque. C’était pour moi une bénédiction. Tout obstacle au départ de notre fidèle compagnon était levé comme par enchantement. Le cocu zoophile que j’étais usa de son maigre temps libre pour poster je jour même sur différents sites les photos de l’animal agrémenté d’un texte élogieux. J’insistais lourdement sur la gratuité de la transaction.
Deux jours plus tard une mamie plantureuse venait prendre livraison de Kirikou qu’elle trouva immédiatement affectueux. Je n’osais lui dire à quel point c’était le cas. Aprés son départ je me jetais sur le canapé de cuir, oubliant un instant les stigmates des outrages que le caniche lui avait infligés et me versait un large whisky pour fêter dignement la fin de mon calvaire.
Ma félicité dura exactement trois semaines, au bout desquelles Tiphaine nous annonça par téléphone qu’elle venait de rompre avec son amant infidèle et rappliquait immédiatement à la maison. Ce fut moi qui lui ouvris la porte. La pauvrette, en larmes, avait  abandonné toutes ses  affaires à ce salaud, à l’exception d’un énorme sac de sport débordant de vêtements enfouis à la hâte.
Ah oui, comment ai-je pu oublier! Il y avait aussi Cookie.
Tiphaine n’avait pu se résoudre à abandonner le joli cocker de couleur feu que son copain lui avait offert quelque semaines auparavant. Ca tombait mal, je venais de finir de liquider les affaires du caniche sur le «Bon coin». Devant son désespoir je la laissais avec sa mère et son gentil compagnon et reprit ma Clio, direction l’animalerie dont je connaissais si bien l’adresse.
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