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La fille de Xstory

Chapitre 2

L'appel

Hétéro
Son téléphone était décroché... J’avais arrêté de respirer, ma bouche entrouverte au niveau du combiné de mon téléphone portable.Je déglutis lorsque j’entendis un "Allo ?". Sa voix était douce, innocente comme du sucre pour les oreilles.
Je me repris de mon immobilisme et sortis maladroitement :
— Salut, tu sais qui c’est ? — Bien sûr gros bêta... C’est Johnny !
Il y eut un petit silence, puis elle poursuivit:
— C’est Désolation, je ne passe pas mon numéro à tout le monde tout de même !— Ah on ne sait jamais ! Peut-être que tu es une prédatrice sur Xstory, à l’affût des auteurs en herbe !— C’est exactement ça ! Dès qu’un homme s’inscrit sur le forum, je lui envoie un message pour savoir s’il y a moyen ! Et s’ils ne répondent pas, je leur renvoie un message où je les insulte ! Non, mais oh ! On va pas se laisser faire par les bonshommes !
Elle me fit rire, elle avait une façon de donner des impulsions dans ses phrases qui étaient percutantes. J’étais comme dans un train sur des montagnes russes, un plaisir et pas le temps de s’ennuyer. Sa voix était étonnement mielleuse, c’était un plaisir de l’écouter. Elle n’avait dit qu’une phrase et pourtant son humour avait fait mouche. Elle me dit ensuite:
— ça a été ta journée ?
Cette phrase m’acheva. Dans la solitude de ma vie, où j’étais un spectre aux yeux du monde, personne ne me remarquait. Personne ne se souciait du fantôme nommé Désolation. Sa question me réchauffa le corps, comme si on me massait le dos avec une chaleur bienveillante. J’avais envie de dire "maintenant oui", mais je me retins en mentant:
— Très bien, j’ai eu cours et ça s’est très bien passé et toi ?— Alors, ma journée puisque tu demandes...
Elle commença à me raconter sa journée, avec tous les détails et anecdotes inutiles, mais je les bus avec délectations. Elle avait une telle énergie qu’elle m’embarquait comme une tornade de joie. Je riais, je riais fort. Nous échangeâmes ensuite sur nos vies, puis elle me dit:

— Au fait, tu t’appelles comment ? — Isaac et toi ?— Comme Isaac Newton, c’est pour ça que tu les fais toutes tomber !— On ne me l’avait jamais fait celle-là, d’habitude on me dit plutôt que je ne dois pas tomber dans les pommes.— Est-ce que tu savais qu’Isaac à l’envers ça fait Caasi ?— Oui et ? demandais je.— Rien, je me faisais juste la réflexion.
Sa spontanéité me perturbait, je ne savais pas sur quel pied danser avec elle, c’est comme si c’était elle qui menait la danse. Je lui répondis:
— Mais c’est pas marrant...— Tu es d’une telle gravité Isaac !
Elle m’avait désarçonné, je riais de bon cœur en sa compagnie. Je rétorquai:
— Et toi comment tu t’appelles ?— Alison... vas-y, essaye de faire des blagues !— Alison ? C’est ma copine à moi !— Pff, soupira-t-elle, est-ce que t’as une copine déjà?— C’est quel genre de pokemon ?
Je trouvais cette blague moyenne, mais je l’entendis sourire, je repris:
— Non je n’ai pas de copine, tu comprends, avec la célébrité que me donne Xstory, je ne peux pas me permettre d’avoir quelqu’un, et toi ?— J’ai un copain.
J’eus l’impression qu’on me plantait un couteau dans le cœur. Depuis tout à l’heure, je vivais un véritable rêve avec une fille qui avait l’air super, je pensais que j’avais peut-être mes chances. Peut-être des chances de tirer un trait sur ce que j’avais vécu et aller de l’avant. Je me maudis intérieurement d’être trop précipité. Je ravalai ma fierté et demandai:
— Tu es avec depuis longtemps ?— ça doit faire 3 mois, il a éclos d’un œuf et depuis il me suit.— Quoi ? m’écriais-je confus.— Bah j’ai un copain sur pokemon go, c’est un salamèche qui a éclos et maintenant il me suit dans le jeu en copain.— Aaaah d’accord !!!!— C’est toi qui as fait une référence à Pokemon tout à l’heure ! poussa-t-elle.
Une vague de fraîcheur envahit mon corps, un sentiment de satisfaction, et en plus elle avait de la culture ! Bon de la culture qui pour la plupart des gens n’en était pas, mais pour moi si. Je fus presque ému. Je souris. Comment pouvait-elle avoir une telle emprise sur moi ? Elle ne me laissa pas le temps de me remettre qu’elle me lança:
— Au fait, c’est quand que la suite de ton histoire arrive ? Parce que tu aimes bien commencer des histoires, mais tu ne les finis jamais.
Touché, coulé. Je rétorquai:
— Et bien puisque je sais qu’elle te plaît, je la continuerais pour toi.— Trop bien !— Qu’est-ce que tu aimes dans cette histoire ?
Après avoir posé la question, je me rendis compte que la discussion pouvait prendre une tout autre tournure. Elle s’humidifia les lèvres et dit avec sa voix douce:
— Bah, c’était bien écrit, et puis il y avait de la tension entre les deux personnages, et de l’interdit.— C’est-à-dire ? demandai-je pour qu’elle développe.— Hum, bah, genre quand il sait que ce qu’il fait c’est mal, mais que la situation est si excitante qu’il n’en peut plus, qu’il ne répond de rien. Que seul assouvir ses désirs compte. Et puis le fait que ce soit presque sa cousine, il y a de l’interdit.— Qu’est-ce que tu as préféré qu’il lui fasse ?— Tout ! répondit-elle spontanément, qu’il la caresse doucement, puis qu’il la prenne comme un morceau de viande. Qu’il soit si dur qu’elle le ressente. On sent la chaleur de l’un et de l’autre.
Tandis qu’elle parlait, une bosse commença à émerger dans mon caleçon, sa voix couplée à ce qu’elle disait était encore plus redoutable. Je gardais le silence, je ne pouvais interrompre un tel poème. Elle continua:
— Et puis quand il éjacule sur elle à grosse giclée.
L’entendre dire ça me rendit si dur que ma verge essayait de sortir de mon caleçon, je lui demandai:
— Et toi tu aimes qu’on t’éjacule dessus ?— J’adore !— Où ça ?
Sans faire de bruit, je sortis mon pénis et commençais à me branler doucement.
— Hum, fit-elle, j’aime bien les seins et les fesses. Sentir du sperme bien chaud c’est tellement excitant.— Et qu’est-ce que tu aimes qu’on te fasse ?— Plein de choses, j’aime qu’on conquiert mon corps, qu’il s’abandonne à un homme, que sa main saisisse chaque parcelle de ma peau, de ma poitrine, de mes fesses et de ma chatte. Que doucement je perde tout contrôle, que j’abandonne mon image de fille sage, et que doucement j’écarte mes jambes pour laisser l’entrée de mon corps. Et qu’on me profane comme jamais, qu’on me souille de toutes ses forces.
C’était trop pour moi, j’éjaculais à gros flot en essayant de faire le moins de bruit possible. Je me pinçais les lèvres et bloquais ma respiration. Je tirais mes doigts de pieds tandis que mes doigts de main suffoquaient sous l’afflux visqueux.
— ça te plaît ce que je te dis ?— Tellement, lui dis-je franchement.— Ah ? t’es essouflé, me dis pas que...— Non, rougis je, c’est que...— T’inquiète, ça me fait plaisir ! D’habitude, c’est sur tes histoires que je me fais du bien, là j’aurais juste aimé que tu me dises ce qu’il en était.— C’est vrai, excuse-moi.— Bon moi je vais aller me coucher, souffla-t-elle, si ça te dit demain on peut essayer de s’appeler par vidéo ? Histoire de voir nos têtes ?— Très bonne idée !— On fera ça alors, allez bonne nuit Isaac.— Bonne nuit Alison.
Elle raccrocha, et je me retrouvais, seul dans mon appartement, du sperme plein les mains. J’avais un sentiment de bien-être, ce sentiment, je l’avais oublié depuis longtemps. Je m’endormis avec le sourire.
La journée du lendemain fut longue. Les cours n’étaient pas ennuyeux, mais une telle attente aurait pu me tuer. Sans le vouloir, j’avais placé dans cette fille énormément d’espoir. Les seuls moments de respiration étaient lorsqu’elle m’envoyait un SMS. Cela me rappelait les débuts avec mon ex. Et pourtant cela avait très mal fini, et j’en gardais encore les stigmates. Je devais faire attention. Mais dès que je recevais un SMS, je quittai le monde pour lui répondre. Et si elle n’était pas belle ? Je me posais plusieurs fois la question. Et si c’était moi qui ne lui plaisais pas ? Tellement de questions.
Le soir arriva enfin, et je crois que je n’avais jamais mis si peu de temps à rentrer chez moi. Je rentrai et allumai l’ordinateur. Je faillis le casser par sa lenteur puis me connecta sur Skype en ajoutant SuzyLim. Elle accepta, j’avais le cœur qui battait la chamade. Elle m’envoya un message dessus:
— T’es prêt ?
Oh que oui, je lançai la conversation vidéo, un écran me montrait, j’attendais à présent le sien. Son écran s’était lancé, je la voyais face à moi. Un frisson me parcourut l’échine.J’étais tétanisé.Elle n’avait clairement pas 20 ans, c’était une enfant. Elle parlait, mais je coupais la cam et fermait mon ordinateur. Comment avais je pu me faire avoir ?
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