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Fleurs du Mâle

Chapitre 3

Soirée joyeuse

Hétéro
Le petit café en plein après-midi, c’est inédit. Exactement comme pour la douche que nous prenons toutes les deux, ensemble. Cette fois je la vois nue dans son intégralité et la réciproque est réelle. Elle a de jolies formes, pas vraiment de graisse. Ce sont simplement des rondeurs attachantes, qui me paraissent bien proportionnées en quelque sorte. Contrairement à ce qu’elle m’a raconté, aucun bourrelet disgracieux ne me saute aux yeux. Ce sont des lignes pleines et assurément très féminines qu’elle balade sous mon nez dans l’exiguïté de la douche. À tour de rôle nous passons sous le jet tiède et elle s’empare d’une fleur de nylon enduite d’une dose substantielle de gel au parfum délicat.
Je présume qu’elle va se savonner, mais il n’en est rien. En fait cette boule dans sa main vient me frotter le dos vigoureusement. J’apprécie qu’elle fasse cet endroit souvent oublié par la difficulté à l’atteindre avec mes propres pattes. Elle est gaie, heureuse.
— Je n’arrive jamais à bien me frotter le dos ! Je suppose que c’est pareil pour toi… ça fait du bien, non ?—… ? Euh, oui…— Attends !
La fleur est sur le bas de mes reins. Elle frictionne toute la zone située au-dessus de mes fesses. Quand s’aventure-t-elle un peu plus bas ? Je ne m’en rends compte que lorsque Carole me parle.
— Eh ben ! Baisse-toi un peu et écarte les jambes. Si tu veux que tout soit propre et net. On ne sait jamais quelle langue va se fourrer dans cet endroit ce soir… au moins aurais-je la certitude que c’est lavé.— Quoi ? — Rien, rien Claude, je déraille un peu, c’est tout.
La patte qui tient l’objet doux est entre mes cuisses et elle remonte sur ma chatte. J’ai la sensation que je dois la faire arrêter tout de suite cet attouchement pas très catholique, mais… entre le penser et le faire, il reste une fenêtre que je n’ouvre pas. C’est dingue ! Elle me frotte le sexe et ça me met dans tous mes états. Pour un peu, je gémirais tant c’est… bon. Mais il ne se trouve nulle malice dans cette caresse qui n’en est pas une dans l’esprit de ma coloc. Elle me savonne pour me rendre « propre » selon ses dires. Et surtout, je ne crois pas qu’elle pense autrement. Elle revient sur mon flanc gauche.
Au niveau de mon aisselle, elle insiste un moment, croise ensuite sur mes épaules pour frictionner le côté droit dans un travail bien exécuté et sans bavure. Retour sur mon derrière sur lequel, la main cette fois sans la boule, me donne une petite claque sonore. Et sa voix me fait frissonner…
— Te voilà comme un sou neuf. À toi ma vieille. Un juste retour des choses, d’accord ?—… ouais !
Et elle me colle dans la paluche le truc qui vient de folâtrer sur l’ensemble des endroits plus ou moins inaccessibles de mon corps. J’ai l’impression d’être une poule qui vient de trouver un couteau. Je suis surement très gauche et du coup malhabile. J’hésite et puis je fais exactement ce qu’elle a fait, omettant toutefois la partie face de son sexe. Je ne peux pas dire que le fait de lui cajoler les fesses à l’aide du chiffon de nylon me laisse indifférente. Je n’arrive pas à croire que ça puisse me donner de telles émotions. Oui ! Ça éveille une sorte d’appétit sexuel chez moi. S’en rend-elle compte ? En tout cas elle lève les bras dès que je suis dans les environs de ses aisselles, et se penche en avant alors que je redescends vers son cul.
Cette manœuvre s’accompagne d’une disjonction de ses gambettes, ouvrant ainsi la voie à ma patte pour glisser entre ses deux demi-globes. Mais elle en rajoute une couche en empoignant son joufflu et en écartant les fesses. J’ai du coup une vue plongeante sur le petit cercle brun qui se niche au plus profond de cette vallée. Ma louche prise par son élan vient frotter le chiffon au fond de cette raie béante. Elle soupire et je m’active davantage.
— On dirait que tu as fait ça toute ta vie ma Claude !— Hein… ?— Allons ne fait pas l’innocente, toi aussi tu en avais envie de me savonner le derrière, avoue-le ?—…
Elle éclate de rire et se redresse. Maintenant, elle me fait face et son visage est à un doigt du mien.
— Tu sais ce qui me ferait plaisir là, tout de suite ?—…— T’embrasser ! J’en crève d’envie tu dois bien t’en douter… juste un baiser. Un avant-gout de ce qui peut arriver avec ton ami Marc, puisque je suis votre « chose » pour la soirée… c’est bien ce qui est convenu, non ?— Mais…— Chut !
Comment lui dire que je ne sais rien de ce qui va se passer entre nous trois ? De plus, je n’ai plus le loisir de parler, puisque sa bouche est d’un coup sur la mienne. Et par pur réflexe, sans trop réfléchir, mes lèvres s’entrouvrent. La langue qui entre là est reine de mon palais. Le plus bizarre, c’est bien que je ne trouve pas cela si infâme que je peux l’imaginer. En fait, sa pelle me plait même plutôt beaucoup. Au bout de ce qui me semble des secondes interminables, elle décolle ses lippes des miennes et j’ai une immense sensation d’abandon. Ce sont mes bras qui ramènent son corps contre ma poitrine et nous rejouons la scène du baiser…
Qu’est-ce qui m’arrive ? Moi qui suis si sage d’ordinaire, me voici embringuée dans une tourmente, un tourbillon sans fin. Dans sa cage, mon palpitant résonne comme une grosse caisse. Suis-je en train de perdre les pédales ? Assurément, entre les baisers de Marc et ceux de Carole, si je ne savais pas qui est là, j’aurais du mal pour les différencier. Mon Dieu ! Les iris de ma coloc sont remplis d’une flamme qui me trouble. L’est-elle également ? J’ai à peine le temps de me poser la question, que déjà elle détourne son regard. Et comme pour démentir ce que je ressens, elle botte en touche.
— Assez rigolé… on doit être prêtes pour l’arrivée de notre bonhomme. Bien que nous n’avons pas trop à nous en faire pour notre garde-robe, n’est-ce pas ? Je file dans ma chambre pour me maquiller un peu… — Tu… pour les pizzas ?— Ne t’inquiète pas ! Elles seront livrées pour vingt heures quinze, ça nous laisse le temps de prendre l’apéro… ah oui ! Un dernier truc, si c’est toi qui ouvres au livreur, l’argent pour les payer est sur la table de la cuisine. À tout de suite ma Claude…
Elle quitte la salle de bain et je m’apprête à en faire autant. Mais la porte se rouvre et sa tête de fouine réapparait dans l’encadrement.
— Encore un mot… Claude ! Tu embrasses divinement et… je suis folle de toi !—…
Un silence impressionnant me donne une chair de poule incroyable. Merde ! Qu’est-ce qui arrive dans ma vie ? Depuis hier, il me parait que j’ai fait un saut dans le vide et des tas de choses dont je ne me serais jamais cru capable. Sucer un inconnu, faire un anulingus sur ce même type et rouler des pelles à ma coloc alors que nous venons de nous laver le cul mutuellement. C’est impensable, c’est dément… et cependant je réalise que ça me rend… heureuse. Dire que toutes les deux nous allons recevoir ce gars avec qui j’ai… et à la demande expresse de Carole, c’est de la folie douce. D’ici que je voie débarquer des mecs en blouses blanches pour me coller une camisole de force ou m’interner dans un asile psychiatrique, il n’y a pas des kilomètres !
— oOo —

Nous sommes Carole est moi aux aguets. Assises toutes deux dans la cuisine, seul le tic-tac de notre pendule rompt le calme de notre attente. Dix-neuf heures ! Je me doute que Marc est sur la route et j’appréhende son entrée dans notre appartement. Pour des tas de raisons plus ou moins valables, plus ou moins fallacieuses. C’est surtout pour conjurer cette trouille immonde qui me noue les tripes. Face à moi, Carole se tait. À ses doigts qui bougent d’une manière incontrôlée, je me dis qu’elle n’est pas forcément plus rassurée. Je la trouve somptueusement désirable. Bien coiffée, vêtue d’un déshabillé que je ne lui connais pas, ses seins qui tendent le fin voile sont aussi obscènes que si elle ne portait rien.
Là encore, je ne suis pas en reste. C’est surement moins ostentatoire, en grande partie parce que ma poitrine n’est pas aussi volumineuse. Oppressée, je me sens tellement différente de celle qui hier matin n’aurait pu imaginer un tel scénario. Cocasse cette envie de baiser qui m’habite en permanence depuis ma rencontre avec Marc et par extension la découverte d’une Carole absolument sidérante. Deux ans que nous nous côtoyons, vivons sous le même toit et la seule soirée où je suis sortie seule a déclenchée une cascade d’évènements dont je ne maitrise plus aucun. Est-ce que ça lui fait un identique effet à celle qui me fait face ?
Dix-neuf heures trente-cinq ! La sonnette de la porte d’entrée qui grelotte. J’ai beau m’y attendre, savoir qu’il est là, que c’est Marc, je ne parviens pas à éviter un sursaut de surprise. Et Carole se plante les ongles dans la paume de la main. Nous nous regardons, sans trop savoir quoi dire, quoi faire. Elle réagit plus vite que moi.
— Eh bien ? Tu ne vas pas lui ouvrir ?— Hein… si, si ! Mais viens ! Allons-y ensemble, après tout, c’est à ton initiative cette rencontre !— Ouais… au moins je serai moins crispée.— Ah ?
De concert nous nous levons et sans courir, mes jambes en coton ne me le permettraient pas, nous nous dirigeons vers l’entrée. La porte… derrière celle-ci, notre rendez-vous avec le destin ? Ce sont bien deux mains qui s’avancent vers la poignée, pour déverrouiller la serrure. Puis le battant de bois s’efface pour laisser place à… un énorme bouquet de fleurs. Le visage de Marc est invisible, camouflé par la gerbe. La voix… elle nous parvient, chantante et enjouée.
— Bonsoir mesdames !— Bonsoir Marc… entre !
Il fait ce pas qui nous révèle ses traits et je vois Carole qui écarquille les quinquets.
— Marc, voici mon amie Carole… Carole, voilà le monsieur que tu as invité…— Enchanté de te connaitre Carole et content de te revoir toi, Claude. Tenez… c’est pour vous.— Merci… c’est gentil… je m’occupe de les mettre dans un vase. Carole va te faire visiter notre colocation !— D’accord.
Je ne sais pas si elle est satisfaite, mais moi je respire du coup d’une manière moins saccadée. Je les entends qui discutent dans la salle à manger, puis dans notre salon et surement qu’ils vont se diriger vers les chambres. Je dégote un vase, y noie les queues des fleurs pour leur survie et je vais rejoindre le duo. Lorsque j’arrive vers le couple ainsi formé, je visualise de suite que Marc porte un sac de sport en bandoulière. Il est évident que ma copine est sous le charme. Elle ne s’est rendu compte de rien ! Alors j’interviens pour le débarrasser de son fardeau. Qu’est-ce qu’il peut bien trimballer dans son bagage ?
— Tu veux que je te débarrasse, Marc ?— Pardon ?— Ton sac… ce serait peut-être plus simple que je le dépose dans un endroit…— Ah oui ! Pardon j’ai la tête ailleurs. Mon sac… suis-je bête ! À l’intérieur se trouve le vin ! C’est du blanc et un peu de fraicheur ne peut que lui garder toute sa saveur… Tu peux le récupérer pour le mettre au réfrigérateur…— Oui… pour le contenant, c’est précieux ?— Oh ! Ça peut demeurer au salon… je suppose que nous allons utiliser cette pièce tout à l’heure ?— Comme tu veux !
Je les abandonne pour la seconde fois et je déniche sur le dessus d’un invraisemblable bric-à-brac, la bouteille que je m’empresse de mettre au frais. Poussée par un zeste de curiosité… je chouffe dans les affaires contenues dans la besace. Mon Dieu… des bracelets en cuir, des pinces dont j’imagine déjà l’utilité, une corde rouge d’une longueur insensée, et puis deux coffrets de bois. J’en entrouvre un et là, je suis saisie d’un tremblement. Un objet long qui se termine d’un bout en ogive et de l’autre un étranglement puis une base plus plate et circulaire, plus grosse du double d’une pièce de deux euros. Ce machin est neuf, encore dans son blister.
Comment Marc a-t-il bien pu récupérer un dimanche un tel objet ? De toute évidence ce que j’entraperçois dans son écrin, c’est un plug. Je n’ose pas ouvrir la deuxième boite, de peur que ce ne soit le frère jumeau de ce que je viens de découvrir. Mince ! Puis je réalise qu’il m’a bien dit qu’il apporterait quelques accessoires… sans préciser qu’ils seraient sexuels. Je revois les images de notre douche commune. Carole ne pouvait pas être au courant… alors elle a tapé dans le mille ? Chance ou bien une idée qui lui est passée par le crâne ? Sorte de prémonition qui lui a fait se préparer… non, nous préparer en vue de tels jeux ?
Le duo est dans les parages et je quitte le salon en catastrophe ! Pas besoin que mon inconnu sache que j’ai visité son paquetage. Les deux-là sont déjà comme larrons en foire. À son attitude, je sens que Carole est plus détendue. Et chacune des ondulations de son bassin entraine des coups d’œil enflammés de Marc sur ses rondeurs charmeuses. Puis ses mirettes viennent caresser mes courbes qui soit dit en passant, ne sont guère plus couvertes que celles de ma coloc. Suppute-t-il le potentiel de l’une et de l’autre ? Voit-il déjà dans sa tête à quelle sauce nous allons être dévorées ? C’est terrible, mais loin de me couper mes envies, ces pensées les décuplent.
Nous bavardons alors tous les trois devant un verre d’apéro. Une discussion qui tourne autour de ce que nous faisons, sans jamais aller sur le terrain où il doit nous diriger, après notre dinette. Un coup de sonnette bref et je me lève. Pour aller ouvrir au livreur, je dois contourner la chaise occupée par notre invité. Au passage, il m’attrape par le bras. Et sa main libre vient juste relever le bas de ma nuisette. Je ne pige pas ce qu’il fait. Il la remonte en la tournant de manière à ce que mon sexe soit à la limite de l’ourlet. Dans un souffle, avec un clin d’œil, il me déclare en souriant…
— C’est le pourboire du livreur… au moins il aura ce soir un bon souvenir de ses livraisons… d’accord ?—… !
Que lui répondre ? Ça me démange de tirer vers le bas mon fin vêtement, mais je lis aussi dans le regard de Carole une sorte de défi. Et puis zut ! Folle pour folle soyons le jusqu’au bout. Et je songe que si le type à qui je vais ouvrir va avoir une drôle de surprise, de leur place, Carole et Marc eux… peuvent voir mon derrière qui se trémousse. Je récupère l’argent et le visage du bonhomme je ne le vois que partiellement. Son casque me le cache en partie. Mais la bouche qui me donne le chiffre à payer, la main qui pince les billets, je les sens tremblants et j’imagine aisément pourquoi. Mes seins tirent légèrement le tissu, marquant des tétons la fine étoffe. Impossible qu’il les loupe. Quant à mon buisson sombre, lui non plus ne passe pas inaperçu.
Le gars bégaie pour de bon ! Il veut me rendre la monnaie, je refuse ! Il insiste, sans doute pour profiter encore quelques secondes du spectacle que je lui offre. Quand je dis que je lui offre, c’est surement Marc qu’il devrait remercier. J’en suis toute chose, d’avoir osé une pareille aventure. Le type finit par tourner les talons et je referme la porte avec mes trois cartons entre les mains. Nous pouvons désormais diner dans la salle à manger. Repas sans histoire, avec une pointe de canaillerie de la part de Carole que la séquence « livraison » a mise en émoi. Elle ne sait toujours pas à quelle sauce elle va être dégustée. Dire que de mon côté je ne suis pas un peu… humide serait mentir. Le seul à l’aise finalement c’est bien notre hôte.
Les assiettes sont vides et la bouteille de blanc ne survit pas à nos gosiers. Les quinquets de notre semi-inconnu se font plus brillants. Il y a dans l’air ambiant une électricité qui nous fait nous sentir dans le viseur de l’invité… et sa cuillère dans sa tasse de café tourne lentement. Je devine qu’il est prêt, qu’il va ouvrir le bal sur une autre musique. Peut-être soupèse-t-il laquelle de nous deux va danser la première. Sa voix est blanche lorsqu’il s’exprime enfin.
— C’est possible de finir notre café au salon, les filles ?— Oui… oui bien sûr, c’est prévu de cette façon, non ?
Je n’ai rien à redire, puisque Carole résume d’une phrase la situation. Elle est déjà debout et je me sens obligée de faire la même chose. J’ai les guibolles qui ont la tremblote. Pas rassurée sur la suite des évènements, mais alors pas du tout et cependant je suis passivement Marc qui la main dans le dos de ma coloc la pousse gentiment vers la porte entrouverte du lieu des réjouissances. Pas aussi simple dans mon esprit à moi de réaliser que cette fois, nous y sommes, que l’heure est à l’action. Le salon nous accueille, et Marc demande à mon amie de se coucher sur le canapé. Elle est obéissante, tout en gardant un sourire de circonstance…
— Bien… nous sommes tous d’accord ? Vous êtes partantes toutes les deux pour des petits jeux entre adultes consentants ? Je tiens à vous l’entendre dire. Pas question que demain je me retrouve chez les flics pour justifier de ce qui n’est au demeurant que désiré par vous deux.
Carole d’un filet de voix pose une seule question.
— Est-ce que tu vas me faire mal ?— Mais pas du tout… un jeu reste un jeu et si par inadvertance je devais être un peu trop brutal, tu as tout loisir de dire stop. C’est surtout très cérébral, ce que j’aime faire avec une femme… bon, en l’occurrence avec deux femmes, puisque Claude est partie prenante.—… ! Jusqu’où tu veux nous emmener, Marc ?— Oh ! Ma Claude… tu as déjà un avant-gout de ce que j’apprécie le plus… mais cette fois, il se peut que je vous prenne l’une et l’autre… si vous m’accordez la permission de vous pénétrer bien sûr…— Ça me va et toi Carole ?— Oui… oui ! Mais avec une capote… c’est clair pour tout le monde ?— Il n’est pas question qu’il en soit autrement… surtout si je change de partenaire en cours de jeux… on peut commencer alors ?
Je me contente de hocher la tête en signe d’assentiment et ma coloc elle a un soupire qui tient lieu de « oui ». Le sac revient sur le tapis…
— Claude, tu vas être mon assistante… ouvre mon sac !—…
Je fais ce qu’il veut et ensuite il me fait sortir tour à tour les accessoires qu’il a apportés. Une corde, des bracelets dont certains sont plus grands que d’autres. Il me rassure d’un coup.
— Les petits sont pour les poignets, et les autres pour les chevilles… L’immobilisation du corps permet de faire ressortir des tas de sensations que vous ne pouvez imaginer, sauf à les avoir déjà découvertes… aucune de vous n’a eu le plaisir de jouer avec ça ?— Non…
Carole vient de donner sa version et c’est toujours en oscillant du chef de droite à gauche que je fais part de ma dénégation à Marc.
— Tu es prête Carole ?— Oui Marc… j’en frissonne pour de bon… mais pas de douleurs, hein ?— Je suis joueur, pas bourreau… d’accord ?— Yes sir…— Alors… vas-y Claude… mets-lui sur les poignets les bracelets, moi je m’occupe de ses chevilles.
Rapides et efficaces, les gestes de Marc démontrent une grande pratique dans ces actes qui comptent pour lui. Je n’ai pas seulement attaché le premier bracelet qu’il a terminé les deux chevilles de Carole. Je la sens anxieuse, pas totalement stressée. Et puis je suis là et ça lui garantit une certaine sécurité. De toute façon notre hôte nous a fait une promesse. Pas de violence physique, alors pourquoi ne pas lui faire confiance.
— Dans le sac, Claude, il doit aussi se trouver un collier. Tu veux bien me le passer ?— Je n’ai pas terminé…— Nous avons toute la nuit pour faire du bien à ta beauté d’amie… alors…
Je fouille donc dans le fourbi qu’il a apporté et je découvre ce qu’il attend. C’est une bande de cuir avec quelques anneaux rivés sur son pourtour. Je lui remets l’objet et il demande à celle que nous harnachons de lever sa frimousse. Dès que son cou est suffisamment décollé de l’assise du sofa où elle est couchée, il lui attache le collier. De mon côté, je termine le second poignet et il demande donc à Carole de se placer sur le ventre, les mains sur la tête. Elle ne se fait absolument pas prier, et si elle a peur elle ne fait mine de rien. Marc réunit grâce à un mousqueton sur les bracelets ceux-ci au collier.
Elle ne peut plus mouvoir librement ses bras désormais. Et lui sans dire un mot, remonte la nuisette qui la couvre, de manière à découvrir ses fesses entièrement. Puis c’est à moi qu’il s’adresse. Le ton n’est plus aussi feutré. Je découvre une autre facette de ce Marc quasiment inconnu de moi.
— Tu vas lui faire exactement ce que tu as fait sur moi… hier.— Mais…— Pas de mais… toi aussi tu dois me faire confiance. Tu lui salives l’anus, le caresse et tu le dilates de ton index ! J’ai un petit présent pour elle. Alors, ne craignez rien, ça fait partie du jeu… et une bonne préparation fait refluer toutes douleurs. Je t’assure Claude, ton amie sera sodomisée en douceur et elle en redemandera. Mais c’est à toi de jouer. Vois cette paire de fesses qui n’aspire qu’à un bon ramonage, une belle queue pour forer tout ceci.— Tu es d’accord Carole ? Pour que… Marc te prenne comme ça ?— Oui… sois sans crainte. Je ne suis plus vierge non plus de cet endroit…
Je me calme un peu et Marc guide alors ma main sur ce cul qui est étalé devant nos yeux. Carole si elle ne bronche pas, a une chair de poule qui en dit long sur ses pensées. Et ma paume frôle donc cette peau si douce, dont j’ai pris conscience lors de notre douche commune. Le gaillard sans me lâcher l’avant-bras me fait aller et venir sur ce derrière qu’il convoite. Et je continue seule, l’exploration qu’il me conseille. Elle sursaute bien sûr quand mes doigts se coulent dans le fond de sa raie, à la recherche du petit œillet plissé plus sombre.
— Écarte ses fesses, Claude.— Hein ?— Écarte lui les fesses, je veux lui…
Je remarque dans sa main un flacon blanc et bleu. Ça va j’ai compris. Il tient à lubrifier lui-même l’endroit qu’il convoite. Un liquide vient en une couche épaisse envahir la faille longue que mes doigts maintiennent ouverte. Carole a un sursaut sous l’effet frais du produit. Du coup mes doigts glissent nettement mieux dans ce couloir, permettant ainsi à mon majeur de faire de petits cercles sur les muscles serrés de l’anus. Pas à pas, je prends gout à cette caresse qui fait déjà geindre ma coloc. Elle regimbe bien un peu, mais maintenue comme elle l’est par le collier et les bracelets, elle doit subir l’outrage qu’elle désire sans pouvoir s’y soustraire.
Le bruit proche de moi me fait tourner la tête et c’est Marc qui se dévêt totalement. Sa queue est déjà plaquée à son nombril comme lorsque je l’ai sucé. Il l’approche de ma main, celle qui est enduite de ce gel qui fait coulisser mes doigts dans la raie des fesses de Carole.
— Branle-moi juste une petite seconde ma belle !— Quoi ?— Fais ce que je te dis… c’est pour lubrifier ma bite… et ensuite tu pourras sortir du sac la plus petite des deux boites de bois qui s’y cachent.— Ah !— Oui, c’est le cadeau pour enculer ton amie… et c’est toi qui vas t’en charger… mais je t’engage à d’abord étirer ses muscles et élargir son canal avec ton majeur…— Tu… je ne sais pas si je saurais faire ça… — Allons ma belle…
J’ai toujours le manche dans la paluche et il bouge son bassin d’avant en arrière. Il se masturbe de la sorte dans ma main. C’est là que la magie opère pour de bon. Sentir cette chose bouillante qui bouge dans ma patte, ça me fait chavirer. Et mon majeur qui titille toujours le trou du cul de Carole appuie légèrement sur l’œil bronzé. Un peu plus à chaque fois que Marc accentue ses mouvements de branlette. Et le soupire que pousse ma copine me renseigne sur l’état d’avancée de mes phalanges dans son intérieur intime. Elle aussi remue les hanches ce qui fait que mon doigt s’enfonce davantage dans son fondement.
Instinctivement j’imprime à mon majeur un mouvement d’aller et retour et cette fois Carole gémit pour de bon. Béatement, je m’imagine que je lui fais mal et j’arrête. Elle me reprend presque vertement.
— Continue bon sang… Je n’ai jamais rien connu d’aussi bon… Oh oui… c’est trop bien, encule-moi, encule-moi… je t’en prie.
C’est à ce moment-là que Marc me colle dans la main libre le plug !
— Eh bien vas-y ma belle, elle en brule d’envie, elle le réclame. Vas-y ! Tu vas voir comme elle va jouir du cul… finalement vous êtes deux jolies salopes qui s’ignorent. Bonne à tringler par tous les trous.
Rien à répliquer à ce genre d’arguments qui dans mon esprit sont assimilés à l’excitation des préliminaires, qui en découlent directement. Le contexte dans lequel les mots sont dits fait qu’ils sont ou non des insultes. Là, il s’agit tout bêtement d’une prolongation de ce commencement des préalables que nous pratiquons Marc et moi sur Carole. L’ogive de la mini bite en métal vient remplacer mon doigt et il n’est nul besoin de forcer l’entrée pour qu’elle pénètre l’ouverture qui reste entrouverte. Il me suffit de le laisser, tel un suppositoire monter tout seul dans le couloir. Comme attiré par une action inconnue, le plug vient se ficher dans la rondelle qui l’avale. La partie gorge amène la base assez large entre les fesses et il demeure planté là sans plus pouvoir ressortir.
Marc caresse la joue de Carole qui a bloqué sa respiration tout au long de l’opération. Il lui lisse la chevelure avant de la rassurer.
— C’est bien ma jolie, tu es enculée, tu peux relâcher la pression et laisser l’air entrer dans tes poumons.
Je perçois une sorte de sifflement et elle respire plus calmement. Marc ne se démonte pas et il reprend avec un ton tranquille…
— Je vais venir m’assoir sur ton visage, mais avant cela, tu dois te retourner… Nous allons t’aider en cela pour que tu ne te blesses pas… Tu vois où je veux en venir.— Non… non pas vraiment… mais ce que vous m’avez mis… ça tient tout seul ? Ça ne risque pas de rentrer complètement ?— Aucunement Carole… c’est un bel objet, prévu pour aller et venir là où il est. Il est bien dans son logement, sans aucune possibilité pour aller plus loin. Tu peux le garder toute la journée si ça te chante… voir aussi te masturber avec. De toute façon, il est à toi pour l’éternité… Bien, on y va ?
Et elle se laisse faire sans trop réagir. D’abord sur le flanc, puis elle atterrit sur le dos avec toujours en place le bijou. Et Marc à poil fait passer un de ces genoux de part et d’autre de la frimousse de ma coloc. Alors très lentement, il abaisse son derrière sur son visage. Il me regarde avec des quinquets brillants et d’une voix rauque m’ordonne de venir devant lui.
— Toi aussi Claude… mets-toi de la même façon que je me suis positionné, mais je veux ton visage au niveau de ma queue. Une va me lécher le cul et l’autre me sucer la bite… allez, j’attends !
Je frissonne et exécute comme une petite pute exactement ce qu’il veut. Je me retrouve avec son cigare entre les lèvres et je débute une fellation. Par intermittence, je devine plus que je ne la vois la langue de Carole qui va des bourses à l’anus de Marc. Et il en ressort un effet très pervers. Ça me fait… mouiller abondamment. Comment expliquer ça ? Lui doit se sentir trop pressé et tient absolument à garder le contrôle. Pour cela, il se contente de soupirer sa nouvelle idée.
— Lache-moi quelques secondes la bite et descends pour rejoindre la langue de ta copine… embrassez-vous, roulez-vous une pelle…
Les trémolos dans sa voix ne sont pas de vrais ordres, juste des aspirations à me guider. Je ne suis en rien obligée de faire ce qu’il me dicte et pourtant, où sont mon bon sens et ma sagesse en cet instant ? Je me couche de manière à avoir accès au bas de la queue et je parviens même à toucher le bout de la langue de celle qui lèche l’œillet de notre invité. Mais malaisée est cette position et lui le comprend très vite. Carole n’a guère de latitude dans ses mouvements et Marc le sait. Alors, il effectue un demi-tour sur lui-même et cette fois. C’est moi qui me retrouve sous ses fesses. Là, mon amie a accès à la hampe salivée par mes multiples léchouilles.
Apparemment, Marc n’est qu’imparfaitement satisfait. Et il se retire carrément. Mais il a déjà une autre suggestion.
— Viens me remplacer Claude… et tu te penches en avant. Tête-bêche pour… t’occuper de notre belle prisonnière… et moi, je vais faire comme toi.—…
Voilà comment je me retrouve avec sous les lèvres le sexe de Carole. Et le pire de cette drôle de posture, c’est bien que j’apprécie soudain de sentir cette odeur de femme, qu’elle me grise, me fait véritablement mouiller plus que de raison. Je présume que pour elle, c’est aussi nouveau. Et sa bouche qui se frottait l’instant d’avant au trou du cul de Marc plonge sur ma fente surement poisseuse, à l’instar de la sienne que je hume là. Emportée par ce sentiment d’une toute-puissance inouïe, je me perds donc dans les méandres de sa fente dégoulinante. Ma langue se vautre dans les plis et replis, s’insère le plus profondément possible dans cette moule baveuse.
Sensation inracontable de voir que Marc lui redresse les deux jambes, tandis que je continue à embrasser sa chatte. Et en gros plan je vois le gland rose recouvert de latex qui vient se mêler à ma salive et aux sécrétions les plus intimes d’une Carole en folie. La bite se love là où ma langue glisse, venant à la rencontre de mes lèvres et j’entends sous moi, gémir ma coloc qui ne peut que subir. Apparemment, elle apprécie au plus haut point ces sévices délicieux que nous lui prodiguons. Elle en oublie parfois de continuer à me léchotter et ce n’est pas par ponctuations de plus en plus éloignées que sa bouche reprend contact avec ma foune.
La hampe se vautre entre les grandes lèvres qu’elle écartèle à chacun de ses passages. Une montée suivie d’une descente, et très lentement exécuté ces gestes méthodiques font luire la capote. Carole vient de pousser un vrai « ouf » de satisfaction, dû à l’enlisement en elle de cette longue tige raide comme un piquet. Et hallucinée, j’assiste à cette mise en route d’un coït hors norme. Cette fois, il ne fait plus dans la dentelle. Les mouvements de Marc qui baise Carole ne sont plus dans la nuance. Il s’enfonce largement en elle, ressort sa queue qui coulisse avec ce bruit si spécial du préservatif lubrifié au possible. Il prend une cadence et s’y tient pour une longue séquence de baise sous mes yeux. J’en reste baba.
La bite entre et revient, c’est du délire. Sous mes fesses que je laisse posées sur le visage de la belle, je sens remuer sa caboche qui n’a que très peu d’amplitude pour se bercer à droite et à gauche. C’est dément cette scène qui se déroule à moins de cinq centimètres de mon visage et je peux admirer l’art et la manière de ce Marc qui fait tressauter mon amie en la baisant tout en souplesse. C’est tellement violent comme spectacle que j’en oublie que je suis sur le museau de la belle. Et d’un coup, sans crier gare, monte en moi un orgasme qui me surprend par sa violence, mais également par l’explosion de mon ventre en mille et une gouttes de mouille. J’éclabousse la frimousse sur laquelle je suis assise.
Mais le baiseur veille au grain. Il me murmure à l’oreille un truc que je mets un certain temps à assimiler.
— Fais gaffe ! Tu vas la noyer… laisse-lui un peu d’air. Elle a besoin de respirer aussi…
Et il rigole, mais ne calme pas le jeu pour autant. Je pige d’un coup, et soulève mon fessier. Carole a un drôle de gémissement. Sans doute soulagée de mon poids et de cette pression que mon corps exerce sur elle, elle peut plus librement apprécier la magistrale démonstration que la queue de Marc lui impose. Et moi… je suis folle de désir, folle d’envie, folle d’attente. Quasiment jalouse de ne pas avoir ce truc-là où ma coloc l’a en fait. Je me projette dans l’image d’une autre pénétration, pour moi celle-là. Mais l’homme n’en a pas terminé et il va et vient, binant, labourant avec ferveur la môme qui gémit à chaque coup de reins du bonhomme.
Il frappe si fort ses coups de bite qu’à certains moments, le jonc dur est viré de sa gaine. Mais c’est pour mieux y revenir en plus puissant, en plus bandant. Et mes tripes se serrent lors des cris que la baisée ne peut plus retenir. Ça sort de sa gorge, ça fuse par rafale et j’assiste à sa jouissance en direct. Un live qui me remue comme jamais ça ne m’est arrivé. Je vois ses paupières qui s’ouvrent et se ferment, alors que tous les traits de son visage sont tendus. Elle grimace, se tord d’une douleur doucereuse et tout chez elle se démantibule. Elle est totalement prise par des frissons qui font trembloter tous ses muscles. Plus un seul n’est au calme, et le rictus sur son visage accentue encore cette idée qu’elle se meurt… petite mort qui porte bien son nom.
Enfin, c’est le calme absolu. Marc est retombé sur le flanc sur la gauche du sofa, alors que moi je m’étale de tout mon long sur le côté droit. Entre-nous le corps de Carole qui revient à la vie après un excès de débauche insensé. Personne ne parle, mais je détache d’une main les deux mousquetons qui gardent ses poignets au niveau de son cou. Elle entrouvre les stores et me fait un réel sourire. Un dernier soupir, sifflement qui m’indique qu’elle est consciente et sa main droite file vers son sexe libre désormais. Je place ma bouche contre son oreille.
— Ne t’inquiète pas… il a mis une capote !
La réponse claque dans le silence…
— Oh ! Je m’en doute, mais j’ai l’impression que tout est déchiré là en bas…
Elle éclate de rire et Marc et moi sommes immédiatement dans la même foulée, emportés par son bonheur. Agréable soirée que celle que nous vivons tous les trois. Autre son étrange que celui d’un préservatif qui libère la chair de la poupée, tiré par les doigts masculins. Le réservoir est vide. Lui n’a donc pas encore éjaculé ? Quel type est capable de limer aussi longtemps sans… se vider alors que deux nanas prennent leur pied devant lui pour l’une, et grâce à lui pour l’autre ? Merde… cette idée qu’il peut encore… voilà qui me remet le feu aux fesses. Et quand je dis fesses, c’est surtout ailleurs que ça brule. Ma position offre l’avantage pour Marc qu’il n’a guère de chemin à faire pour que ma bouche reprenne du service.
Une pipe… que je compte bien mener à son terme. Il doit bien avoir une montée de sève au bout d’un moment. J’insiste, lèche, suce, quitte l’objet pour le branler, repose ma langue sur ce mât et soudain, Carole bouge également. Nous sommes deux désormais à tripoter cette queue toujours pareille à un gourdin. Je peux admirer la dextérité de ma coloc pour câliner les roubignoles de Marc. Ça dure une éternité, enfin, c’est ce qu’il me semble. Mais la lave incandescente finit par jaillir du volcan. Pour partie dans mon gosier, avant que le reste ne coule sur les lèvres de ma jeune amie. Pas une gouttelette ne se perd. Et le jeu perdure encore une bonne moitié de la nuit.
Combien de fois suis-je pénétrée ? Je m’en fiche, l’important c’est bien d’avoir du plaisir. Nous renouvelons maintes fois des caresses qui deux jours avant m’auraient paru impossibles à réaliser, voire à imaginer. Quant à Carole, elle donne sa langue autant à la chatte que je passe la mienne sur la sienne. Aux premières lueurs de l’aube, notre mâle s’éclipse, non sans avoir pris un café et promis de revenir nous visiter. Nous sommes repues, recrues de fatigue et c’est bien dans le même lit que nous nous endormons enfin. Un merveilleux moment au réveil nous réunit et c’est bien en la frôlant du bout des doigts que… oui… alors que ma langue s’apprête à lui lécher la raie des fesses… il est là qui me nargue.
Un rosbud oublié qui me fixe de son œil rouge rubis, aux reflets grenat almandin… cadeau de Marc pour une salope qui m’ouvre les bras… et la suite de tout cela… Oh ! Chaque jour… nous l’écrivons à six mains… nous n’arrêtons plus de rêver, bien sûr. Le bonheur pour le moment se vit plus qu’il ne se met en pages… mais… qui sait ?

Fin !
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