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La folle journée de Lioubov

Chapitre 3

La troisième guerre mondiale n'aura pas lieu !

Erotique
Visiblement quelqu’un voulait lui parler, mais Erika ne lui en avait soufflé mot. Il saisit l’appareil et le porta à son oreille. Une voix métallique, avec un accent slave prononcé, se fit entendre :
— Je suis Vladimir, tsar de toutes les Russies ! Nous allons avoir une conversation, Sergueï Andreïevitch ! Et, afin qu’elle soit plus intime, exceptionnellement, nous nous tutoierons !
Lioubov sentit qu’on allait remettre le couvert, à propos de cette affaire de comte. Mais cette fois-ci, c’était le tsar en personne qui s’en mêlait.
— Alors, qu’est-ce que j’apprends ? Tu fais des misères à Erika ? Tu oses dédaigner ce titre de comte que je t’offre si généreusement ?
Désarçonné, Lioubov ne sut que bredouiller : « Mais, c’est que je me sens prolé ... »
— Tais-toi ! On ne coupe pas la parole à Vladimir, tsar de toutes les Russies ! Tu sais ce que je veux, Sergueï Andreïevitch : faire de toi le Comte du Périgord !
Lioubov soupira. Voilà que ça recommençait !Comme s’il avait perçu la réticence, son interlocuteur reprit :
— Tu ne me crois pas, hein ? Et pourtant, j’ai conçu un plan, Sergueï Andreïevitch !
Lioubov ne savait que répondre à des propos qu’il trouvait décousus. Son interlocuteur avait dû sniffer un rail de coke d’au moins une verste (DAL). Il tenta d’obtenir du secours du côté d’Erika, mais celle-ci était en grande conversation avec Fedor, tous les deux s’étant, sans façon, assis sur le tapis du salon, de l’autre côté du canapé. Lioubov ne pouvait non plus raccrocher impunément. Aussi prit-il le parti de jouer le jeu, histoire de savoir où cela le mènerait.
— Je suis toujours là, Vladimir ! murmura-t-il, comme s’il voulait le calmer.
Mais l’autre restait sur son idée fixe :
— Sergueï Andreïevitch ! Tu sais que je n’aime pas qu’on me résiste ! Je déteste ça ! Tu sais ce que deviennent ceux qui s’opposent à moi ?
Le ton devenait menaçant.

Au même moment, quelque chose d’incroyable se passait sous les yeux de Lioubov. Ses deux hôtes s’étaient relevés. Il vit Erika se pencher en avant, tout en se cramponnant au dossier du canapé, les jambes écartées, tandis que Fedor se plaçait derrière elle. Il avait retiré son imperméable et s’affairait à ouvrir son pantalon, avec un sourire de contentement non dissimulé. Il allait se faire la secrétaire du tsar ! Et cette idée n’était pas pour déplaire à Erika, qui accueillit avec un soupir d’extase, le vit nerveux de son garde du corps !
Lioubov ne pouvait déterminer quel orifice Fedor avait choisi. Mais il la ramonait en cadence, si bien qu’elle ne put taire longtemps l’expression du plaisir qui la taraudait : les halètements, suivi de gémissements, de plaintes lancinantes envahirent la pièce, tandis que Fedor en rajoutait une couche, en la gratifiant de propos qui devaient être gratinés !
Fatalement, ces bruits incongrus finirent par arriver aux oreilles de Vladimir, via le téléphone :
— Sergueï Andreïevitch ! Que se passe-t-il ? Ces cris ... ces gémissements ? — Tu veux vraiment savoir, Vladimir ? fit Lioubov sur un ton léger.— Bien sûr, dourak (DAL) ! N’oublie pas que tu parles au tsar de toutes les Russies !
La voix était furibonde.
— Erika est en train de se faire enculer, si tu veux tout savoir ... fit Lioubov, choisissant cette option, sachant qu’elle aurait plus d’impact sur le tsar.— Oh, non ! Ce n’est pas possible ! Tu sais, Sergueï Andreïevitch c’est ma meilleure agente, et c’est pour ça que je l’ai envoyée en mission auprès de toi ... tu as pu apprécier son art, n’est-ce pas ? Dommage qu’elle ait le feu au cul, c’est son point faible. Un de mes conseillers, Ivan, disait qu’elle court après tout ce qui a une queue entre les jambes... disait, car maintenant il moisit à petit feu dans une geôle de la Loubianka (DAL) ... Je n’aime pas qu’on fasse des plaisanteries vaseuses sur mon Erika ! Mais au fait, si elle se fait enculer, c’est par qui ? — Il ne peut s’agir que celui qu’Erika m’a présenté comme étant son garde du corps : Fedor !
A l’autre bout du fil, Vladimir faillit s’étrangler :
— Fedor ? Ah ! Le salaud ! Me faire ça, à moi ! Attends un peu, camarade ... A ton retour, la Sibérie ! Tu vas comprendre ce que signifie vraiment se geler les couilles ! Et toi, Sergueï Andreïevitch, ne t’avise pas de l’avertir : je veux lui faire la surprise.
Vladimir semblait avoir oublié son sujet, car il enchaîna aussitôt :
— Ah ! La Sibérie, Sergueï Andreïevitch, la Sibérie ! Magnifique ! Merveilleuse ! Inoubliable ! Mais ce n’est pas l’endroit rêvé pour baiser avec une femme fontaine... ça gèle si vite... Et les coquins comme toi, Sergueï Andreïevitch, qui doivent sûrement adorer se faire tailler une pipe et gicler sur le visage de l’heureuse élue... tu lui largues la purée et elle se prend un pain de glace dans la gueule ... ça gèle instantanément ! Ah, la Sibérie ... Mais je m’égare, Sergueï Andreïevitch, et bien sûr tu ne dis rien ! — Ecoute-moi bien ! Erika semble avoir échoué dans sa mission. Tu es coriace, Sergueï Andreïevitch, alors je vais employer les grands moyens !
Vladimir avait retrouvé son mordant, et Lioubov se demanda ce qu’il allait bien pouvoir dire :
— Tu sais, Sergueï Andreïevitch, tu te crois loin, mais j’ai ici une batterie de missiles à tête nucléaire. Et j’ai un bouton à ma disposition ! Et si j’appuie dessus ... hop... atomisé, vitrifié, rasé ! Rayé de la carte, le Périgord !
Ce Vladimir était fou ... Lioubov tenta de le raisonner :
— Tu ne vas quand même pas déclencher la troisième guerre mondiale pour ... — Je vais me gêner ! Je suis le tsar de toutes les Russies ! Je suis le maître du mooonde ! hurla-t-il, en imitant la voix de Leonardo (NDA : pas le peintre, l’autre).— D’accord, d’accord, mais que va devenir Erika ? Tu ne vas quand même pas la sacrifier pour... pour ça ? — Tu es bien bon, Sergueï Andreïevitch, mais tu n’as pas à t’inquiéter pour elle. Tu penses qu’elle est tout à fait normale, n’est-ce pas ? Sa peau douce, ses seins, ses fesses, son ventre, ses cuisses ... tu t’es régalé, hein, mon cochon ? Et pourtant c’est une humanoïde, Sergueï Andreïevitch, et même, pour tout dire, une Ebzt. Parfaitement : une Ebzt ! Je te vois venir, Sergueï Andreïevitch, eh bien non, les Ebzts ne sont pas une invention des XStoriens. C’est moi leur créateur ! Tu veux une preuve ?
Vladimir s’emballait à nouveau. Ravi de pouvoir le détourner de son funeste projet, Lioubov lui emboîta le pas :
— Vraiment, une preuve ? Je t’écoute, Vladimir ! — Tu as entendu parler de l’affaire Daniel San Kalson, je suppose ?
« Bien sûr ! Bien sûr ! fit Lioubov, pour marquer son vif intérêt.
— Eh bien, c’est moi qui ai piloté l’affaire Daniel San Kalson ! Vu l’envergure du bonhomme, je voulais envoyer Erika. Mais les gars du bureau de Nouillorque m’ont dit que ce n’était pas la peine. Ils s’étaient rencardés et savaient que le bonhomme sautait sur tout ce qui avait une moule entre les jambes. Alors ils ont envoyé une Ebzt de 2ème classe. Comme tu as pu voir, cela a marché du tonnerre !
Vladimir s’interrompit un instant, comme s’il reprenait son souffle :
— Bref ! Revenons à nos moutons ... Sergueï Andreïevitch, en tant que tsar de toutes les Russies, je t’adresse solennellement cet ultimatum : tu as deux heures pour réfléchir. Et, au bout de ces deux heures, je te rappellerai. Selon ta réponse, Sergueï Andreïevitch, j’appuierai ou non sur ce fameux bouton. Et tu sais déjà que si j’appuie, ce sera fini ! Rayés de la carte, et le Périgord, et toi ! Ce sera sans doute le début de la troisième guerre mondiale, mais tu l’auras cherché, Sergueï Andreïevitch ! Quant à Erika et Fedor, je les ferai revenir par téléportation.
Puis, il raccrocha, sans autre forme de procès.

Il était tout juste 14 h. Maintenant Lioubov savait que le tsar allait le rappeler à 16 h. Cette conversation lui paraissait totalement irréelle. Si ça se trouvait, ce tsar de toutes les Russies l’appelait depuis une chambre d’hôtel des environs ; et Erika était évidemment sa complice. Avec l’intention évidente de le ridiculiser, lui, Lioubov ! La manœuvre consistant à l’inciter à prévenir l’adjudant Tifrisse, à charge pour lui d’alerter le préfet, qui alerterait les services du Ministère de l’Intérieur, qui... La troisième guerre mondiale, l’adjudant n’en croirait pas un mot. Au mieux, il hocherait la tête en se disant que Monsieur Lioubov avait abusé de sa vodka favorite... au pire, il s’inquiéterait de sa santé mentale.
Ce qui le tracassait, c’était Erika. Russe jusqu’au bout des ongles... et puis ce maintien si élégant, et ce français qu’elle parlait avec une pointe d’accent slave. Lioubov adorait entendre sa voix. Elle, une humanoïde ? Une Ebzt ? Allons donc ! Et comment imaginer que le sort du monde pouvait être entre ses mains à lui, Lioubov ? Trop grand, trop gros, trop absurde !
Alors, il décida, en son for intérieur, de ne pas répondre à la sollicitation du tsar. C’était risqué. Mais l’autre allait se dégonfler, c’était quasi certain. Lioubov décida donc de profiter de ce répit de deux heures ... deux heures avant la fin du monde. Un sourire illumina son visage.
— Alors, mon loup, tu me sembles joyeux !
Il n’avait pas fait attention à Erika. Après la chaude partie avec Fedor, elle était allée faire un tour dans la salle de bain, puis était revenue s’asseoir dans un coin du canapé, toujours nue.
— Tu es vraiment très belle, tu sais ? lui lança Lioubov, en l’enveloppant du regard. — C’est parce que je suis nue que tu me dis ça ?
Puis le regardant par en dessous :
— Dis-moi, mon loup, tu ne serais pas en train de devenir amoureux de moi ? Tu me sembles bizarre... et puis n’oublies pas que tu pourrais être mon père. — Ah ! Si elle savait ! Peut-être moins de deux heures à vivre... soupira Lioubov. A ce moment-là, Erika se leva et vint, sans façon, s’asseoir sur ses genoux. Il lui sembla que Fedor, qui avait repris sa place dans un angle de la pièce, levait les yeux au ciel.

Erika s’était installée en travers du fauteuil, les pieds pendant dans le vide, ses fesses reposant sur un endroit stratégique de l’anatomie de Lioubov. (Que celles et ceux qui n’ont pas saisi, lèvent le doigt !). La tête et le torse tournés vers lui ; ainsi, il avait pleine vue sur sa jolie paire de seins. Et elle s’était mise à babiller, de tout, de rien. Lioubov se laissait bercer, charmer par son délicieux accent. Il avait l’impression de s’immerger dans la Russie de ses ancêtres. Pour sûr, quand elle partirait, elle laisserait un grand vide.
— Tu aimes, mon loup ?
Erika, avec une lenteur calculée, remuait son fessier et la chose commençait doucement à durcir.
— On ne t’a jamais branlé comme ça, hein, mon loup !
La voilà qui se mettait à utiliser des mots crus ... Lioubov imagina de jouir pile au moment où le missile nucléaire du tsar s’abattrait sur lui. Quel pied ! Quel monstrueux orgasme !
— Ne va pas si vite ! J’ai envie que ça dure !
Il en venait à prier Erika, qui ralentit notablement le rythme. Lioubov toucha le torse d’Erika avec ses mains, puis lui caressa les seins, les hanches et les cuisses :
— J’ai la peau douce, n’est-ce pas ?
Comment ne pas approuver : cette peau soyeuse vous enivrait les sens ! Ce ne pouvait être une humanoïde, une Ebzt ... sottises que cela ! Il pinça un téton, assez fort, ce qui fit réagir Erika :
— Tu veux reprendre la séance de SM ? Je l’ai senti ce pincement ! fit-elle, faisant semblant d’être fâchée.— Rien de tout cela, ma belle !
Il la regarda dans les yeux, ses yeux d’un bleu sombre : « Ah ! Me noyer dans ces lacs ... » soupira-t-il. Erika lui sourit et reprit ses mouvements de bassin. Une main masculine se fraya un passage entre les cuisses entrouvertes de la jeune femme. Ils prirent leur temps pour parvenir à l’extase. Puis Erika se leva pour filer vers la salle de bain, tandis que Lioubov allumait une Marlboro.

Ils bavardèrent encore un moment, Erika s’étant à nouveau assise dans le canapé. Puis la fatidique sonnerie du portable retentit. Elle le saisit et le porta à son oreille. Il était pile 16 h. Deux minutes plus tard, elle le tendait à Lioubov :
— C’est pour vous, Sergueï Andreïevitch !
Il changeait à nouveau de statut !
— Alors Sergueï Andreïevitch, tu as bien réfléchi ? Tu sais bien ce que j’attends de toi, n’est-ce pas ?
Un silence, qui parut interminable se fit.
— Sergueï Andreïevitch ! Ce silence est ta réponse ? Alors, tant pis pour toi ... et pour les autres, aussi, hélas !
On entendit une voix lointaine, puis un léger sifflement :
— Dans douze minutes, tout sera fini ! Je viens d’appuyer sur le bouton ! Adieu, Sergueï Andreïevitch !
Et la communication fut coupée.

Erika observa, étonnée, le visage de Lioubov. Il était pâle comme un mort ! Lui qui souriait tant avant de prendre la communication ... Qu’avait bien pu lui dire le tsar ? »Une minute ... deux minutes ... cinq minutes ... dix minutes ... douze minutes ... quinze minutes ... et rien, absolument rien ne s’était passé !Encore cinq minutes passèrent, avant que la sonnerie du téléphone ne retentisse. Le tsar était au bout du fil, et il semblait plutôt détendu, pour ne pas dire rigolard :
— Ah - ah - ah - ah ! Ah - ah - ah - ah - ah !
Un rire aux accents fantômasiens parvint aux oreilles de Lioubov :
— Alors, Sergueï Andreïevitch, tu es toujours là, il me semble ? Sois rassuré, je n’ai pas appuyé sur ce satané bouton ! Je ne suis pas aussi fou que tu l’imagines, n’est-ce pas ? Et puis, je salue ton courage, Sergueï Andreïevitch, tu as gardé ton sang-froid, tu n’as pas paniqué ! Et tu sais maintenant que la troisième guerre mondiale n’aura pas lieu ! Je voulais, du reste, te tester ; savoir si tu allais céder à mon ultimatum, te comporter comme une mauviette. Et Erika aurait tout enregistré ! Et j’aurais balancé tout ça sur les réseaux sociaux : mieux qu’un missile nucléaire ! Ta renommée aurait été torpillée, laminée, pulvérisée !
Le tsar Vladimir exultait, visiblement fier de sa machination.

Lioubov restait perplexe : tout ça pour ça ! Il se rendit compte alors que la présence d’Erika s’était révélée bénéfique pour lui : son charme, sa voix, sa nudité même, tout cela avait pesé en sa faveur ! Il s’était senti rasséréné par elle.
— Tu avais vraiment l’intention de diffuser mon acceptation du titre de comte de Périgord ? Cela aurait pu apparaître comme une fake new, tu ne crois pas ? avança Lioubov.— Tu plaisantes, Sergueï Andreïevitch ! De nos jours, les manants croient tout ce qu’on leur raconte, surtout si ça vient d’Internet ! Si je faisais circuler la nouvelle que tu as sauté la tsarine de Germanie, ces cons le croiraient !
Vladimir partit d’un grand éclat de rire, avant de se reprendre :
— Passe-moi Erika, j’ai quelque chose à lui dire ! Salut à toi, Sergueï Andreïevitch !
Il lui tendit le portable. Elle parla quelques minutes, le visage souriant. Quand elle raccrocha, elle prit sa sacoche et en sortit un petit appareil qu’elle montra à Lioubov : c’était un magnétophone enregistreur miniaturisé. Ainsi, il n’y aurait pas eu de lancée de missile, mais on aurait lancé la conversation enregistrée sur les réseaux sociaux. De quoi saccager sa réputation pour longtemps ! Il mesura à quoi il avait échappé.
— Alors, pas de troisième guerre mondiale ! Ça se fête, non ?
Erika, à la fois nue et guillerette, venait de lancer l’idée.
— J’ai tout ce qu’il faut pour ça ! dit Lioubov, emballé par l’idée. Il revient quelques minutes plus tard avec des bouteilles :— Un gin fizz spécial Lioubov pour toi, Erika ? les femmes adorent ça, tu sais. Et pour Fedor, une petite vodka, par exemple ? J’ai de l’Oukraïnskaïa ».
Ils approuvèrent bruyamment. Lioubov se servit lui aussi une vodka au piment et ils burent à la russe, cul sec, sans aller jusqu’à jeter leur verre par-dessus l’épaule : à son retour, Madame Lioubov aurait sûrement demandé des comptes.
Puis il fallut songer au départ. Erika se retira dans la salle de bain et en ressortit entièrement habillée, tenant ses bottes à la main : « Qui veut m’aider à les mettre ? »Les deux hommes s’approchèrent, mais ce fut Lioubov qui obtint cet honneur. Et l’avantage, en prime, d’admirer, de près, une dernière fois, les jolies jambes de la secrétaire du tsar. Puis Erika passa un coup de fil et vingt minutes plus tard, la voiture noire s’arrêta devant la maison.
— Au revoir, mon loup, j’ai été charmée de faire ta connaissance !
Et elle lui colla une bise sur chaque joue. Fedor se fendit d’une ferme poignée de main. Quels adieux émouvants...
Lioubov les vit monter dans la voiture, qui s’éloigna lentement, comme à regret.
Il était presque 18 h. Un grand silence régnait dans la maison. Lioubov se retrouvait seul. Il mangea distraitement un morceau de gingembre confit, puis alluma une Marlboro. Dehors, le soleil commençait, tout doucement, à décliner. Il se leva et vint s’accouder à la fenêtre, regardant le ciel, pensif. Soudain, il sentit une présence : c’était Schrödinger qui, monté sur le rebord de la fenêtre, venait de s’asseoir sur une de ses mains. Puis une autre présence, celle d’Alexandre, sorti d’on ne sait où, et qui semblait regarder aussi le ciel. Lioubov soupira :
— Eh bien, quelle journée, mes amis, quelle journée !
Et une larme coula sur sa joue.

FIN

DAL : Demandez à Lioubov, il faut bien qu’il participe, n’est-ce pas ?

Postface : Une journée imaginaire, bien sûr, mais dans laquelle j’ai inclus quelques-unes des habitudes de Lioubov. A mes questions sur son mode de vie, il a très volontiers répondu et parfois de manière détaillée. Il m’a fait aussi quelques confidences (que je n’avais pas sollicitées), qui ont servi de fil conducteur à mon histoire. Qu’il soit remercié ici pour sa collaboration (dans le bon sens du terme).
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