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Du forum à la réalité

Chapitre 1

Hétéro
Le jour de notre rencontre est enfin arrivé. Pour l’occasion, je me suis apprêtée, classe et sexy, tout en restant soft : robe courte, escarpins, lingerie en dentelle noire dont un shorty. Simple et efficace. J’ai 35 ans, séductrice dans l’âme, j’aime être apprêtée sans vulgarité. J’aime être regardée, désirée.
Durant tout le trajet, j’ai été traversée par différentes émotions. Tout d’abord du stress à me demander si j’allais te plaire, et à appréhender nos premiers instants. Également, j’ai ressenti une certaine excitation due sûrement au fait que, depuis des semaines à s’écrire, je bouillonne au plus profond de moi, de désir et d’affection pour toi. Il est vrai que nous ne nous connaissons que très peu, mais cette rencontre virtuelle a, je dirais, été un tournant dans ma vie et ce ne sont pas tes 57 ans qui m’ont effrayée.
J’étais loin de m’imaginer qu’au détour d’un forum sur notre passion commune, j’allais te croiser, t’apprécier, te désirer. Il faut dire que nous sommes tous les deux mariés et heureux dans nos couples respectifs. Mais voilà, une certaine alchimie a opéré et nous franchissons enfin le pas de nous rencontrer.
Les dernières minutes qui me séparent de toi me semblent durer une éternité. Encore quelques mètres et voilà, j’arrive enfin à notre lieu de rendez-vous. Tu es déjà là assis dans ta voiture. J’ai le cœur qui bat vite. Je suis perturbée. Je me gare et coupe le moteur tandis que tu sors de ton véhicule. Quelques mètres te séparent encore de moi, mais tu t’arrêtes et me laisses sortir à mon tour pour m’observer longuement et intensément de la tête aux pieds. J’en suis encore plus troublée, presque gênée.
Je ferme ma portière. Je te salue verbalement tout sourire, mais non sans stress, encore. Je ne sais que faire ni comment faire pour t’aborder. Nous nous sourions, nous nous regardons droit dans les yeux. Le temps s’arrête pour moi. J’ai les jambes qui flageolent, je tremble et je te vois t’approcher de moi. Je recule. La voiture, derrière moi, me retient. Heureusement. Cela ne t’arrête pas, je te vois encore te rapprocher de moi et tu poses ta main sur mon bras comme pour me retenir. Puis tu m’attrapes les mains. Je sais ce qu’il va se passer et j’en ai très envie.
Tu t’approches encore de moi. Je peux sentir ton souffle qui se mêle au mien. Tes yeux n’ont pas quitté les miens depuis le début. Je suis déjà transportée, je me demande ce que ce sera lorsque tu auras posé tes lèvres sur ma bouche. Mais alors que je n’ai pas le temps de me poser cette question, tu glisses une main sur ma taille et tout en approchant ton visage du mien, tu me tires vers toi. Ton autre main vient se poser sur ma joue, et c’est à cet instant même que ce moment tant attendu arrive. Ce baiser, doux, durant lequel nos lèvres s’effleurent, me transporte et je sens déjà mes énergies qui se chamboulent dans tout mon corps.
Puis, tes mains, douces au préalable, deviennent plus fermes après s’être posées sur mes fesses. Mais il n’y a pas que ça. D’un baiser sensuel, nous passons à un baiser plus intense durant lequel tu me pousses littéralement contre la voiture et remontes une main que ma joue comme pour me tenir la tête, tout en glissant ta cuisse entre mes jambes. Nos langues jouent, nos souffles se mélangent. J’ai posé une main dans ton cou et une autre sur ta taille. Je ne réponds plus de rien, je me laisse guider, je me laisse transportée, si bien que je sens déjà mon entrecuisse humide de désir. Plus notre baiser se fait intense plus tu exerces cette pression sur moi qui me rend fébrile chaque fois un peu plus. Plus je suis fébrile, plus je te dévore la bouche. Plus je te dévore la bouche et plus tu deviens fou. Bientôt tu deviens fougueux. Je te suis. Nous sommes transportés par nos énergies et nos désirs mutuels qu’on devient comme fous. Fous de désir l’un pour l’autre.
Au bout de quelques minutes d’un échange riche en émotions, nous cessons notre étreinte, tout sourire, à se dévorer des yeux. Je me mords les lèvres tellement t’embrasser était bon, tellement je te désire. Ensuite, tu me saisis la main et m’emmènes avec toi à la porte de ce que sera notre nid durant cet instant que je passerai avec toi. Cette chambre d’hôtel n’a rien de spectaculaire, c’est une chambre d’hôtel comme on en voit partout. Mais nous savons que pour nous, elle aura quelque chose de particulier : c’est ici que nous allons nous découvrir, nous désirer, ne faire qu’un, pour la première fois. Nous savons que lorsque nous partirons, elle gardera en ses murs les images, les odeurs et les échos de nos ébats riches en émotions.
Nous y voilà donc. Il est toujours temps de faire demi-tour. Mais en ai-je vraiment envie ? Bien sûr que non. J’ai même hâte de franchir le seuil de cette porte, mais il semblerait que tu en aies décidé autrement. Alors que je pensais que tu cherchais dans ta poche le code pour ouvrir, je vois que tu en sors un morceau de tissu. Je te demande ce que tu comptes en faire et pour seule réponse tu me dis : "tu verras, tu me fais confiance ?" Je te réponds par l’affirmative.
Là, tu me l’installes sur les yeux. Presque instantanément, j’en frissonne de plaisir, car je sais ce que cela signifie... Une fois que tu t’es assuré que je ne voyais rien, tu t’es approché de moi et m’as embrassée. Une fois. Puis tu t’es arrêté et je suppose que tu m’as regardée, tu m’as caressé la joue et m’as plus fougueusement embrassée, une seconde fois, me poussant contre la porte. Huuummmmm. Déjà à cet instant, je ne réponds plus de rien et la bosse que je sens contre moi me confirme ton désir pour moi.
Vite nous rentrons enfin dans la chambre. Tu m’y aides. Je reste debout, je ne sais où tandis que tu nous libères de quelques affaires, notamment, mon sac. Je patiente, impuissante dans cette pièce et attends que tu me rejoignes. Là, tu arrives derrière moi, poses tes mains sur mes hanches et viens te coller contre moi comme pour me faire ressentir ton excitation, pendant qu’elles glissent le long de ma taille pour dénouer le nœud de mon trench. Puis elles remontent le long de mon ventre jusqu’à ma poitrine que tu profites de caresser un peu. De là, tu écartes les pans de mon manteau pour le laisser glisser le long de mes épaules et l’envoyer à une destination inconnue.
Te revoilà, toujours derrière moi à passer ta main dans mes cheveux comme pour découvrir mon cou que tu baises sensuellement. J’en frissonne, j’en tremble, j’en mouille. J’en suis tellement excitée que je me cambre pour te sentir contre moi, pour te transmettre cette envie de toi que j’ai et de sentir ton membre turgescent.
Nous continuons cette étreinte quelques instants, tes mains sur ma poitrine, puis, d’un geste, tu me retournes et m’embrasses fougueusement. Tes mains deviennent insistantes sur mes fesses, d’abord sur le tissu de ma robe, puis, très vite, dessous. Je t’entends à cet instant pousser un "hummm" de plaisir en sentant ma lingerie sous tes doigts. Curieuses, tes mains continuent leur descente à la découverte de mes bas tandis que je glisse les miennes partout où je peux - sur ton torse, sur tes fesses, le long de ta verge bien dressée à travers ton pantalon.
Nous reprenons nos souffles et j’en profite pour t’embrasser le cou en te caressant l’entrejambe, d’abord doucement, puis avec de plus en plus d’insistance. Je ne tiens pas il faut que je découvre ce corps qui me fait tant envie. Alors je déboutonne ta chemise de haut en bas et j’y glisse mes mains tout en t’embrassant le cou, puis la bouche. Tu n’es pas sans reste puisque tu continues tes caresses entre mes cuisses et sur mes fesses. Bientôt une main viendra se poser sur un sein que tu caresseras avec poigne tandis que tu me dévoreras littéralement le cou, me stoppant ainsi dans mes intentions qui reprendront quelques minutes après.
Nous sommes transportés dans nos désirs, à tel point que nous transpirons déjà, comme si, nos énergies bouillonnantes s’évaporaient pour laisser la place aux prochaines. Et Dieu sait qu’elles seront nombreuses.
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