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Ze Fucking Dead

Chapitre 2

Le test

Trash
Dans mon cou, je sens la pression d’un canon de revolver. Le métal est encore tiède. Il a été utilisé récemment, très récemment. J’entends le cliquetis du chien de l’arme.
— BOOOOM !
L’homme qui tient le revolver éclate de rire après avoir crié cette onomatopée.
— C’est bon p’tit gars. Va pas te chier dessus. Tu as survécu toi au moins. C’est pas comme ta gonzesse. On est arrivé un peu trop tard. Elle a servi de Happy Meal aux zombies. Vraiment dommage. Ça devait être un bon brin de fille avant de se transformer en Canigou.
Après ces propos douteux, l’homme éclate de rire en pointant le canon vers un amas d’os et de chair sanguinolent.
— Greg, me dit l’homme en me tapant sur l’épaule. Si tu veux nous rejoindre, je t’attends avec les autres en bas de ton immeuble. Tu as deux minutes. Passé ce délai, on se barre, avec ou sans toi.
Je me retourne pour poser des questions, mais je vois seulement Greg de dos, déjà en train de sortir de l’appartement.Je décide rapidement de saisir ma chance. Je prends un sac à dos et ouvre l’armoire. Vide ! Plus une arme. Je vais dans la cuisine... Vide aussi ! Plus la moindre nourriture.
Alors je mets quelques vêtements dedans, quelques photos de ma vie d’avant, et je descends tellement vite pour être dans les temps que je suis à deux doigts de dégringoler les escaliers.
— Juste à temps, me dit Greg quand je sors du bâtiment.— A temps pour ? — Pour partir avec nous à l’aventure !
Greg me désigne deux silhouettes qui doivent avoir une centaine de mètres d’avance sur nous.
— Alex, enchanté.— Toujours Greg.

Greg détourne aussitôt le regard comme pour éviter la conversation. C’est un homme d’au moins 1m85, large d’épaules et imposant. Avec son visage buriné, je lui donnerai bien la cinquantaine, même si je suis persuadé que la vie ne l’a pas épargné et qu’il doit être plus jeune. Ses cheveux bien fournis sont presque tous gris et ses yeux bleus semblent délavés, encore plus avec le soleil qui règne aujourd’hui.
Je suis mon compagnon qui accélère le pas, probablement pour rejoindre les deux personnes de devant.
Alors que je regarde tout autour de moi en avançant pour ne pas être surpris par un zombie, je m’aperçois qu’il n’y a plus personne devant nous.Je suivais bêtement Greg et celui-ci m’a emmené dans un cul-de-sac. C’est une cour avec 2 portes d’immeubles closes. Il bloque ma seule issue avec une plaque en taule de près de trois mètres de haut. L’obstacle est infranchissable. Je suis prix au piège dans un traquenard organisé par l’homme et ses deux acolytes. J’ai été vraiment trop crédule.
— Écoute bien gamin. C’est l’heure de ton test. On ne prend que des personnes capables de survivre, pas des trouillards qui se planquent. Dans notre groupe, personne n’est abandonné, mais tout le monde doit pouvoir se défendre ainsi que protéger les autres. Alors c’est simple...
Une barre de fer est lancée par-dessus la clôture. Quelques secondes après, je vois un petit objet rouge atterrir aussi.
— PAN PAN PAN...
Une chaîne d’une vingtaine de pétards à mèche vient de resonner. Aussitôt, j’entends des grognements. Les portes s’ouvrent.
— Soit tu réussis le test et tu es avec nous, soit tu échoues et... et bien tu seras un Happy Meal ou un des leurs selon leur faim. Bonne chance gamin.
Je me retourne et tape la plaque en taule avec mes poings, mais je comprends vite que c’est inutile. Je me jette alors sur la barre en métal. Je n’ai plus qu’à attendre ces monstres...
Le premier apparaît dans l’encadrement de la porte de droite. Ayant peur de me retrouver vite débordé, ne sachant pas combien de zombies peuvent arriver, je décide de prendre les devants. Je pointe ma tige en avant et je la sens rentrer dans la tête ramollie du mort-vivant qui tombe en arrière, inerte.
Un autre monstre arrive par l’autre porte. Je le repousse, il trébuche. Je profite de l’achever tant qu’il est au sol. Mais le temps de l’achever, quatre zombies sont sortis de la pénombre par la première porte. Je recule. Il y en a deux autres qui les rejoignent.
— Ça se complique gamin. Alors tu as des couilles ? Si t’as besoin de motivation, pense à venger ton ex, miss pâté pour chien.
Je ne préfère pas répondre. Cependant, il m’énerve et le fait de me venger comme il le souligne me donne le courage qui me manquait depuis le début de l’apocalypse.
J’envoie un grand coup de pied dans l’abdomen du zombie le plus proche. D’un grand coup de barre, j’arrache la mâchoire qui vole en éclat pour un second. Ce dernier titube avant de reprendre sa marche vers moi, le bas du visage totalement explosé.
Je l’achève d’un coup de barre en plein front et répète l’opération sur deux autres zombies. J’enfonce une nouvelle fois mon arme dans la tête d’un zombie quand soudain, les mains mouillées par le sang, la barre me glisse des doigts.
Je ne peux récupérer la barre vu que les deux derniers monstres sont trop près de moi. Je colle un bon direct en pleine face d’un mort-vivant. Je sens mon poing s’enfoncer dans sa tête, mais pas assez pour l’achever. Je le repousse, fais tomber l’autre. Je prends un parpaing qui se trouve dans la cour et le laisse tomber d’un mètre de haut dur le crâne du zombie qui était à terre. Des morceaux de cervelles éclaboussent mes chaussures et le bas de mon pantalon sous les applaudissements.
Je ne me suis pas aperçu, mais à un balcon au premier étage de l’immeuble, Greg m’observe avec ses deux acolytes. Le premier est un trentenaire maigrichon. Le second, ou plutôt la seconde, est une rouquine qui doit être à peu près de mon âge, les cheveux coupés à la garçonne.
Je reprends rapidement mes esprits et frappe à nouveau le zombie. Je recommence une nouvelle fois. Je suis galvanisé par les applaudissements. Le mort vivant s’écroule. Je le frappe encore en pleine tête encore et encore. A chaque coup, je repense à mes proches, je revois Marie et son sourire, puis le triste souvenir à mon réveil...
J’ai littéralement éclaté la tête du zombie quand je sens une pression sur mon épaule. Je n’ai pas entendu le dernier zombie arrivé. J’arrache la mâchoire de la tête du zombie sur lequel je m’acharnais et d’un réflexe quelque peu perturbant, je fais volte-face et j’enfonce l’os par le menton. Il traverse facilement la bouche. Le mort vivant bascule en arrière et s’écroule par terre. Je donne un grand coup de pied dans mon arme improvisée pour lui permettre d’atteindre le cerveau. Mon geste est tellement violent dopé par l’adrénaline que non seulement j’atteins mon objectif, mais aussi que la tête s’arrache à moitié du reste du corps dans une gerbe de sang noir et visqueux.
— Oh la vache gamin. C’est du grand art ! Je te voyais finir en casse-croûte avec le dernier zombie, mais tu m’as plus que surpris ! Tu es le Michel-Ange de l’éclatage de tête ! Et dire que Noémie ne donnait pas cher de ta peau. Tu peux nous rejoindre. Ah oui au fait, on t’avait volé ta bouffe et armes. Reprends la barre en fer, elle te va bien.
Nicolas, le grand échalas, me serre la main vigoureusement pour me féliciter, même si mes mains sont couvertes de sang. Noémie, la rousse, me regarde avec dédain malgré mon succès.
— Et on recueille encore un chien perdu, dit-elle. En route, on va rejoindre notre...
Elle marque une pause comme si elle ne savait pas qualifier notre point de chute.— Bastion ! susurre Nicolas... Notre bastion.
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