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Ze Fucking Dead

Chapitre 12

Tout est une question de chance

Trash
Caché avec Aya nous observons. Des hommes sont dispersés le long de la rue. Des équipes fouillent successivement toutes les maisons du quartier. Ils sont très organisés et pratique le pillage avec beaucoup de minutie.
Vu le butin avec lequel ils ressortent par habitation, ils ne doivent pas manquer le moindre recoin. Ils chargent les camions qui stationnent dans l’artère principale avec tout ce qu’ils trouvent. Je n’ai aucun doute qu’ils trouvent Yumi.
Elle a beau être cachée dans un placard, elle n’a aucune chance vu la méthode utilisée par les pillards. Ils vont finir par atteindre son refuge et la débusquer. Mon système de sécurité que j’avais préparé ne va que l’avertir de leur arrivée, en aucun cas cela ne va la défendre.
Après les avoir observés, je constate qu’ils sont au moins cinq à rentrer dans chaque maison. Ils sont beaucoup trop nombreux pour qu’elle s’en sorte seule. Je dois absolument trouver une solution et le plus rapidement possible. Ils se rapprochent inéluctablement d’elle.
Je ne peux pas m’empêcher de penser que la fuite sera compliquée. Yumi ne s’est pas encore remise de sa cheville tordue. Elle doit beaucoup souffrir en marchant même si elle ne veut pas me le montrer.
Une chose est sure, elle les entendra arriver, système de sécurité ou pas. En effet, les troupes ne cherchent pas à se dissimuler ni à être discret. Ils sont sûrs d’eux et opèrent bruyamment. C’est peut-être la raison pour laquelle on ne voit pas de zombie par ici. On dirait qu’ils ont nettoyer les lieux de toute menace.
Cela ne change pas mon objectif. Il faut que j’aille chercher Yumi. J’espère au moins qu’elle n’a pas quitter sa cachette pour s’éloigner du danger. Maintenant que j’ai retrouvé Aya, ce n’est pas pour perdre son amie.
Aya m’envoie un coup de coude dans les côtes et me supplie de trouver rapidement une solution. Je pense qu’une diversion serait vaine. Les hommes sont beaucoup trop nombreux et ils ne partiraient pas tous. Certains resteraient à fouiller les bâtisses. Ils sont tout de même quatre équipes à fouiller les maisons. Si à cela on ajoute les chauffeurs de camions et les gardes éparpillés...
Je remarque cependant qu’une fois une maison fouillée, les hommes font une croix rouge sur la porte d’entrée avec une bombe de peinture. C’est assurément leur moyen de dire que la fouille est finie et qu’il n’est plus nécessaire d’entrer dans cette maison.
Il me vient soudainement une idée. Elle est loin d’être bonne mais je pense que vu le délai restant, je ne trouverai pas mieux. Je vais commencer par aller récupérer une bombe de peinture rouge dans un des camions pour en mettre sur la porte. Ils croiront que la maison a déjà été vidée.
De son côté, Aya ira se cacher dans une des dernières maisons visitées. Elle n’aura qu’à nous attendre là-bas. Une fois que j’aurai fait la croix rouge, je me faufilerai par derrière pour récupérer Yumi. Nous rejoindrons Aya en passant par les jardins. Les pillards sont tellement sûrs d’eux que nous passerons inaperçus. Il faudra tout de même rester prudent mais je pense que ce plan peut et je dirai même doit fonctionner si je veux sauver Yumi.
“Ton plan paraît tellement si simple et efficace, me répond Aya. C’est probablement ça le problème. Tout cela me semble beaucoup trop facile. Pourtant je pense que tu as raison. En les observant j’ai constaté la même chose que toi. Ils se croient tous seuls dans cette rue. Quand un groupe rentre dans une maison, il n’y en a aucun qui passe par la porte de derrière. Cependant tu devras aller vite. Je ne suis pas certaine que le coup de bombe les perturbe longtemps. Ça devrait vous laisser assez de temps pour fuir.
_ J’y compte bien. En plus je ne te l’ai pas dit mais Yumi est légèrement blessée à la cheville. Rien de grave mais ça pourrait nous ralentir un peu.

_ Elle sait ce qui est en jeu, elle fera preuve de courage. Si ce n’est que légèrement comme tu me le dis, elle fera tout pour aller le plus vite quand même.
_ Elle me l’a déjà prouvée dans notre fuite.”
Aya me prend dans les bras en me disant que mon plan va fonctionner. Il le faut, nous n’avons plus le temps de réfléchir. Il est maintenant temps de l’appliquer.
Aya et moi sortons de notre poste d’observation. Nous avons choisi une maison qui sera notre nouveau refuge et où Aya n’aura qu’à nous attendre. Afin de prendre le moindre risque possible, nous optons pour une petite marge de sécurité. Ce sera l’avant-dernière maison visitée qui hérite de notre choix.
Je suis Aya qui se faufile de cachette en cachette tel un félin. Nous passons par derrière la maison. Pour l’instant tout se passe comme prévu. Personne ne nous a vu. Par mesure de sécurité, je ressors également par derrière. La fille de Mitsuko est maintenant sauve. Je n’ai plus qu’à revenir avec son amie. J’espère que nous serons enfin réunis tous les trois.
Je passe à la phase deux de mon plan. Je saute la palissade pour arriver sur le terrain de la dernière habitation fouillée. Je sors de derrière la maison pour me retrouver sur le trottoir. J’ai déjà repéré où se trouve le camion qui approvisionne les pillards en matériel. Afin de ne pas paraître louche, je préfère la tenter au culot et avance d’un pas déterminé.
Personne ne prête attention à moi. Etant donné que personne ne porte d’uniformes ou de signes distinctifs, je me fonds parfaitement dans la troupe. Je ne suis plus très loin du camion quand je repère deux personnes auprès du véhicule ciblé.
Je perds mon aplomb et me cache précipitamment. Une grande blonde avec un air masculin et un homme montent la garde devant mon objectif. Une troisième personne arrive.
“Olga, tu me files une bouteille d’eau, ordonne l’arrivant. J’ai la gorge complètement sèche.
_ Attrape Gerald, lui répond-t-elle. Toujours un plaisir de te rendre service. Tu veux autre chose ?
_ Ben alors ? Tu es ronchonne ! C’est Brett qui t’embête ?
_ Eh ! Ne me mêle pas à ça, répond la seconde sentinelle du camion. Je ne suis responsable de rien du tout.
_ Evidemment, tu ne fais jamais rien. Tu ne risques pas de faire de conneries du coup !”
Après avoir remis en place Brett, j’entends Gerald boire. Après un juron de satisfaction suite à sa réhydratation, il repart rejoindre son groupe. Je me dis que c’est le moment idéal pour récupérer la bombe de peinture rouge. J’attends un peu que l’homme assoiffé s’éloigne du camion.
Que la phase “récupération de la bombe rouge” commence. Le temps s’égrène et je dois accélérer et prendre quelques risques pour réussir mon plan. Prenant mon courage à deux mains, je sors de ma cachette, contourne le camion et arrive devant les deux gardes visiblement surpris de me voir arriver.

“Salut Olga, salut Brett ! La forme ? Pas trop dur de rester en plein soleil à monter la garde devant le camion ?
_ Mais t’es qui toi ? Me demande Olga d’un air suspicieux. On te connaît ? Ta tête ne me dit rien du tout.
_ Je suis Alex, je suis nouveau parmi vous. Je sais que je ne suis pas arrivé depuis longtemps dans votre groupe mais tu froisses un peu mon égo là.
_ ça ne me dit rien, répond Brett. En même temps le groupe s’élargie de plus en plus et on ne va pas s’en plaindre. Qu’est-ce que tu veux le nouveau ?
_ Je suis dans le groupe de Gerald. Je fouille les maisons avec lui. Il est venu chercher de l’eau mais il a oublié de demander une bombe de peinture pour marquer les portes.
_ Décidément, je ne sais pas quand est-ce qu’il aura un cerveau celui-là, répond Olga.
_ Les zombies seront déçus quand ils trouveront son crâne vide sans la moindre trace de cerveau, plaisante Brett
_ Attrape le nouveau, dit Olga en rigolant de la blague de son collègue tout en me lançant mon butin tant attendu. Fais gaffe en l’utilisant et fait passer le mot. J’en ai plus beaucoup en stock. D’ailleurs si tu en trouves, ramènes les nous directement.
_ Ouais, soupire Brett. Le marquage rouge ça fait trop classe et ça donne un effet un poil effrayant. Mais notre stock s’amenuise. En tout cas, bordel de merde, comment ça claque cette rue pleine de croix rouge. Ça va être la fête au bastion quand on va rapporter tout notre trésor chez nous !
_ Hâte de voir ça. Je vais retourner à ma tâche. A plus tard et encore merci pour la bombe de peinture. Si j’en trouve, promis, je pense à vous.”
Je me retourne pour prendre la direction du refuge de Yumi quand je sens une main qui se pose sur mon épaule et me retient.
“Au passage, vu que tu parles de penser à nous. Y a un truc qui nous ferait plaisir. Si par hasard tu trouves des piles lors de tes recherches, ce serait cool si tu pouvais nous en mettre de côté au lieu de mettre ça dans la contribution du boss. Tu pourrais gagner deux amis le nouveau.”
Je hoche la tête en lui faisant un clin d’œil pour paraître le plus amical et sincère possible. Dès qu’il relâche la pression sur mon épaule, je fais demi-tour et repars. J’ose jeter un regard rapide par-dessus mon épaule pour voir ce que font Brett et Olga. J’ai le plaisir de constater qu’ils ne s’occupent déjà plus de moi et qu’ils sont repartis dans une conversation.
Je n’en reviens toujours pas du culot que j’ai eu pour les aborder comme cela. Il faut reconnaître aussi que j’ai eu pas mal de chance et qu’ils ont eu un côté relativement crédule vu que je connaissais leurs prénoms. Ils sont à l’image de ceux qui vident les maisons, beaucoup trop sûrs d’eux.
En plus d’avoir récupéré la bombe de peinture, j’ai eu le droit à un petit bonus. Je sais désormais que le groupe de pillards vient du bastion. Je n’ai pas oublié ce que Greg m’avait raconté sur ce qui se passait au bastion. Le mieux est de les éviter et encore plus pour Yumi et Aya.
D’après les dires de mon défunt compagnon de route, les deux jeunes femmes finiraient comme esclaves sexuelles dans le harem de leur leader. Bastien le prédicateur n’était pas le seul cinglé qui restait sur cette terre. A croire que les maladies mentales favorisent la survie.
Tout en étant dans mes réflexions, je conserve mon culot. Je ne dois pas avoir l’air suspect alors j’y vais franco. Je me dirige droit vers la porte du refuge de Yumi. Lorsque je mets le pied dans l’allée qui mène à la porte d’entrée, je commence à secouer la bombe puis l’enlève le capuchon.
Je me penche vers le sol et commence à faire la première barre de la croix comme j’ai vu les pillards faire sur les autres portes. Je jette un œil autour de moi. Personne ne me regarde. J’agite à nouveau la bombe pour le second trait. Je sens les veines sur mes tempes palpiter.
Je finis la croix alors que les déménageurs postapocalyptiques ont l’air de finir de vider la maison d’à côté. Il faut vraiment que je me presse. Je ne peux pas perpétuellement compter sur la chance. Ils ne sont pas obligés de tomber dans le panneau du symbole indiquant que la maison est vide.
Si l’un d’entre eux ouvre la porte, ils verront que c’est faux. Je peux espérer qu’ils pensent qu’un autre groupe l’a visité mais rien n’est gagné d’avance. Du moment que ça me laisse le temps de récupérer Yumi et de rejoindre notre nouveau repère sans encombre, c’est tout ce qui compte.
Je rentre dans la maison rapidement et je regarde par la fenêtre. Personne ne m’a vu. Il faut faire vite maintenant. Je grimpe quatre à quatre l’escalier et me dirige vers le placard où est censé se trouver Yumi. Il n’y a aucun bruit dans la maison.
J’ouvre la porte. Je suis obligé de bondir en arrière. Telle une furie, mon amie se jette sur moi avec un couteau de cuisine à la main. Elle retient son geste dès qu’elle me reconnaît. Visiblement, elle ne comptait que sur elle-même pour s’en sortir.
Elle lâche son couteau qui se plante dans le sol puis elle me saute en cou en m’embrassant fougueusement. Je n’ai pas envie que ce moment se termine mais pourtant il faut y mettre un terme. Nous ne sommes pas dans un film américain où le héros peut emballer sa belle malgré le danger qui rôde.
“Ecoute Yumi, Aya est en vie. Je l’ai retrouvé. Le plus important maintenant est de fuir d’ici sans être pris par les hommes du Bastion. Si tu fais ce que je te dis, on a une chance de s’en sortir. Tout va bien se passer.”
Son visage s’est illuminé suite à l’annonce concernant Aya. Je lui embrasse le front avant de l’attraper par la main pour l’encourager à me suivre. Elle m’emboite directement le pas. Nous descendons sans un bruit l’escalier puis nous passons prudemment accroupis devant la porte d’entrée et les fenêtre de la façade.
Des pillards sont entrain de monter l’escalier pour atteindre le porche de la maison. Alors que je fais sortir Yumi par la porte de derrière, j’entends les hommes dehors qui ne comprennent pas comment cela se fait que la maison est déjà marquée.
Je me faufile juste après Yumi et referme la porte derrière moi. Moins de deux secondes après être sortis, je risque un coup d’œil et je vois Gerald et son groupe rentrer et investir le salon de l’habitation. On a eu chaud.
“Putain de merde, qu’est-ce que c’est que ce boulot à la mords-moi-le-nœud ! Ce petit enculé de Bryan veut faire croire qu’il avance plus vite que notre groupe. Mais en réalité il ne vide même pas toutes les maisons. Rien n’a été pris dans celle-ci. Qu’est-ce que cette petite merde essaye de faire encore. Je savais que c’était le roi de l’embrouille. Il va voir quand je vais le croiser celui-là”
Vu le discours tenu par Gerald, ce n’est pas un euphémisme de dire qu’il ne porte pas ce certain Bryan dans son cœur. Peu importe. Si ce sentiment plaide en notre faveur et nous fait gagner du temps, moi ça me va. Sans s’attarder plus, je fais signe à Yumi de longer le mur de la maison en faisant attention aux fenêtres.
Arrivé au bout de la maison, je lui explique que ma ruse concernant la croix rouge et que ça n’a pas marché aussi longtemps que je le souhaitais. Je lui dis d’attendre et je cours en premier jusqu’à la palissade. Personne n’est en vue alors je fais signe à Yumi de venir. Elle court en boitillant jusqu’à moi. Je l’aide à franchir l’obstacle puis la rejoins à mon tour.
Une fois la clôture passée, nous nous précipitons pour nous cacher derrière la maison voisine. C’est la maison qui vient d’être vidée par Gerald. Nous nous adossons quelques secondes pour reprendre notre souffle. J’en profite pour prendre des nouvelles de la cheville de Yumi. A court de souffle, j’ai pour réponse seulement un sourire avec un pouce levé vers le haut.
Par mesure de sécurité et même si la bâtisse est normalement inoccupée, nous nous baissons à chaque fois que nous passons devant une fenêtre. Yumi s’assoie une fois la maison longée. Je touche sa cheville. Elle est extrêmement gonflée et commence même à bleuir. La prochaine palissade et ultime effort à faire pour rejoindre Aya est bien trop haute pour que Yumi puisse la franchir dans ces conditions.
La seule solution est de faire un trou dans la clôture. La chance est encore de mon côté. La palissade n’est pas en très bon état et certaines planches ont l’air presque pourries. Je fais signe à Yumi de ne pas bouger et je vais voir ça de plus près.
Je donne un coup de pied assez fort. Une première planche se casse en bas, assez pour que quelqu’un puisse ramper en dessous. J’espère seulement que le bruit ne va pas attirer quelqu’un. Il faut que je réitère l’opération car le passage n’est pas assez large pour passer.
Je recommence l’opération deux autres fois. Lorsque c’est terminé, j’attends quelques secondes pour voir si quelqu’un arrive mais visiblement tout se déroule exactement comme je l’avais prédit. C’est presque une surprise pour moi. Je ne croyais pas spécialement en mon plan.
Je fais signe à Yumi de venir. Elle me rejoint dans la douleur. Je vois des larmes couler sur ses joues même si elle me dit que tout va bien. Je l’encourage à ramper sous la palissade en lui précisant qu’elle retrouvera Aya dans la maison suivante. Elle n’en avait pas besoin de plus pour gagner en motivation.
Alors que je vois les pieds de Yumi passer sous la clôture et que je m’apprête à la suivre, j’entends qu’une personne arrive. Elle est encore sur le côté de la maison et n’a rien pu voir de ce qui vient de se passer. Par contre la chance à tourner, je n’ai clairement pas le temps de ramper sous la clôture sans révéler l’endroit où se cache Yumi et Aya.
Je me penche sous la palissade. Yumi fait de même de son côté.
“Ecoute moi bien Yumi. Rejoins Aya et restez dans cette maison. Ne sortez que pour trouver de la nourriture et revenez ici à chaque fois. Je vous retrouverai. Veillez l’une sur l’autre, je reviendrai.”
Yumi en pleur me tend la main. Je prends une jardinière de géraniums pour cacher le trou dans la clôture. Je regarde autour de moi et je n’ai aucun endroit où me cacher. Autant miser sur la carte de “Alex, nouveau membre de la communauté” et la jouer au culot.
Je me dirige vers le fond de la propriété. Je me mets face à la palissade et sors mon sexe. Je commence à uriner contre les planches. Avec un peu de chance, la personne qui arrive va croire que je cherchais un peu d’intimité pour pisser.
La personne arrive dans mon dos. Alors que je suis prêt à tourner la tête pour regarder qui est derrière moi, je sens le froid du canon d’un pistolet contre ma nuque.
“ Pas très prudent le nouveau.”
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