Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 32 J'aime
  • 4 Commentaires

Ze Fucking Dead

Chapitre 13

La récompense

Trash
Pris au dépourvu, je ne sais absolument pas comment réagir. Je préfère rester muet et voir comment Brett va se comporter. De là je saurai ce que je dois faire. Il se peut que l’homme ait démasqué ma supercherie mais je ne peux qu’espérer le fait qu’il n’a pas vu Yumi franchir la palissade par le trou. Devant son absence de réaction, je penche pour l’option qu’il n’a rien vu du tout et qu’il pense toujours que je suis l’un des leurs. Après tout je n’ai pas des millions de solutions et ça vaut le coup de le tenter.
"Brett ? Demande-je feignant la surprise. Qu’est-ce que tu fais là ? Il y a un problème ? J’espère que ce n’est pas grave ! En tout cas tu dois avoir une bonne raison de venir parce que comme tu vois, je suis en train de pisser, bordel ! Ça ne se fait pas de surprendre un mec avec la queue entre ses mains !”
J’essaye de faire le mec un peu offusqué du manque d’intimité sans paraître agressif pour autant. Après tout si je joue la carte du membre de la communauté se pensant irréprochable, c’est probablement la meilleure façon pour le rendre le plus crédible possible dans mon rôle. Après tout, je n’ai rien à cacher. Je suis juste un homme qui s’est mis à l’abri des regards pour se vider la vessie en toute tranquillité.
Alors que je sens le contact froid du canon de l’arme s’éloigner de mon cou, je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir de satisfaction. J’ose jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule et je constate que Brett est entrain de ranger son revolver dans son holster. Brett se met à côté de moi et déboutonne son jean. Il se met à pisser à son tour comme si tout allait bien. Apparemment je l’ai plus que convaincu s’il ose être aussi vulnérable près de moi. Il se racle la gorge et se met à parler :
“Ça ne te dérange pas si on pisse entre collègue après tout. Mais faudrait quand même que tu sois plus prudent gamin. Il y a les tarés de Damien qui rodent dans le secteur. On a appris par la radio que ces petits batards ont buté Bob et Angus pas très loin d’ici. Ce n’étaient pas des lumières et ils étaient assez particuliers, mais ils ne méritaient pas de mourir. Personne ne mérite de mourir à mon humble avis.”
Brett s’interrompt brutalement et soupire. Il donne l’impression de découvrir seulement maintenant que dans le contexte d’une apocalypse, chaque vie humaine est encore plus précieuse et inestimable que par le passé. Ce sont les vivants qui devront reconstruire le monde. Mais il y aura un long chemin à faire. Les dernières informations que j’avais eu avant que la télévision ne cesse d’emettre parlait d’au moins 90% de pertes humaines.
“Ce foutu Prédicateur est une putain de vermine, reprend Brett. C’était un cinglé qui agitait une cloche dans les rues annonçant la fin du monde. Le type avait été envoyé plusieurs fois chez les dingues pour être soigné. Il faut que tu fasses vraiment gaffe à toi gamin. Et puis bordel, pourquoi tu pisses dehors alors qu’il y a des chiottes dans la baraque. Tu déconnes mon grand ! Ce n’est pas parce que le monde s’écroule qu’on doit perdre notre savoir vivre !
_ Tu n’aimes pas pisser à l’air libre ? C’est quand même agréable non ? Et on ne peut pas le faire n’importe où. En tout cas je te remercie pour le conseil que tu m’as donné. Je ferai beaucoup plus attention la prochaine fois et je resterai sur mes gardes. On ne sait jamais sur qui on va tomber. Prudence est mère de sureté, non ?
_ C’est ce qu’on dit oui. Vaut mieux pour toi. Au fait, tu ne m’as pas dit tout à l’heure que tu étais dans le groupe de Gérald. Je vais te donner un autre conseil. Je vais finir par te les faire payer si je continue comme ça. Bref, il ne faut pas que t’éloigne de trop de ton groupe comme tu l’as fait. Si Gerald déteste bien quelque chose après les zombies, ce sont les fainéants et les tire-au-flanc. Alors retourne vite retrouver ton groupe. Tu as une bonne tête et je t’aime bien alors tâche de rester en vie, ce serait mieux pour nous deux.”
Maintenant je n’ai plus le moindre doute. Je suis persuadé que je l’ai convaincu. Intérieurement je suis très fier de moi, proche de la jubilation. J’ai pu permettre la réunion de Yumi et Aya. J’aimerai tellement être avec elles mais au moins j’ai réussi à ce qu’elles se retrouvent. Il y a seulement un petit détail à régler maintenant. Il va falloir que je me sorte de ce traquenard pour les rejoindre et les aider à survivre.
Alors que Brett remonte sa braguette, je me dis que c’est peut-être l’occasion de l’assommer et de rejoindre les filles. Mais s’il ne revient pas rapidement au camion, je vais ne faire qu’attirer l’attention sur mes amies. Je m’abstiens de toute intervention. Il me tapote l’épaule en me faisant un clin d’œil complice. Bien que dégouté du fait qu’il me touche sans s’être lavé les mains, je suis content de le savoir de mon côté. Pas sûr qu’il soit si amical quand il découvrira qui je suis réellement. D’une poussette dans le dos, il m’invite à le suivre.
Je me suis foutu dans un sacré pétrin et j’ai l’impression que je vais avoir du mal à m’en sortir. Voilà que je me retrouve à être obligé de suivre Brett comme si je faisais partie du Bastion. Nous rejoignons les derniers hommes qui attendent près des trois derniers camions qui n’ont pas quitter les lieux. Les moteurs tournent alors que les pillards prennent place dans les véhicules.
Gerald n’a aucune chance de me reconnaître. Je ne l’ai jamais vu. Je vais me faire griller dans quelques secondes. Je ne peux même pas fuir au risque de me faire tirer comme un lapin. Au pire ils m’enfermeront mais au moins mes amies seront sauves. J’aurai tenu ma promesse faites à Aki et elles réussiront bien à s’en sortir toutes seules, enfin je l’espère.

J’arrive près des camions avec Brett. Il me fait signe d’attendre et part à la recherche du groupe mené par Gerald. Je le vois au loin parler à un homme. Ils regardent tous les deux dans ma direction puis il revient me voir.
“Tu as perdu ton groupe mon grand. D’après ce qu’on m’a dit, Gerald est tombé sur un beau butin. Alors ils sont partis devant. C’était son jour de chance aujourd’hui. Ça fait plusieurs fois qu’il se faisait remonter les bretelles par le boss. Alors ce qu’on va faire quand on le croisera, on dira que je t’ai réquisitionné et comme ça tu n’auras pas de problème.
_ Merci, c’est sympa. Je ne sais vraiment pas comment je serai rentré tout seul et sans véhicule. Pas envie de me taper plein de zombies sur la route.
_ A charge de revanche, gamin. A un moment tu me renverras l’ascenseur. N’oublie que rien n’est gratuit, pas plus que ça ne l’était dans le monde d’avant.”
Personne n’est donc présent pour mettre fin à ma supercherie et dire que je ne fais pas parti de l’escouade de Gerald. J’ai encore gagné un peu de temps. Si seulement je pouvais m’échapper avant d’arriver au Bastion, ce serait parfait.
Brett me fait signe m’indiquant de me rapprocher de lui. Je lui obéis et me dirige vers le camion de ravitaillement. Olga est assise à la place du conducteur. Elle a déjà une main posée sur le volant, l’autre sur le la clé, prête à démarrer et à partir.
“ Vu que Gerald est parti, on te ramène avec nous, me dit Brett. On ne va quand même pas te laisser tout seul ici.”
S’il savait ce que je pensais... Je me retrouve assis à la place du milieu, entre Olga et mon nouveau chaperon. Je ne pourrai donc pas sauter du véhicule afin de m’échapper pendant le voyage. Mon sort est scellé. Je vais bien malgré me rendre au Bastion et découvrir cette communauté dont je n’ai eu que la description de Greg.
Je n’ai qu’une dernière petite chance pour m’échapper. Ce serait d’avoir une pause pour pisser. Malheureusement mon dernier espoir s’efface quand Olga me dit :
“C’est bien d’avoir pisser les mecs. Maintenant c’est direction le Bastion. Pas de pause, on va vite retrouver la maison ! Let’s go, on ne s’arrête pas !”
Avant même d’avoir finie sa phrase, Olga tourne la clé et met le contact. Le véhicule toussote et tremble. Le moteur a du mal mais il se met à tourner. Nous finissons par avancer et à nous insérer dans la file des derniers camions chargés de tout ce bric-à-brac récupéré dans les maisons avoisinantes. Le cortège quitte le quartier.
J’essaye de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur avec pour seul espoir d’apercevoir une dernière fois la maison refuge de mes deux amies. Brett se rend compte que je regarde dedans et me demande ce que je cherche à voir. Je lui réponds que je regarde si nous n’avons pas oublié quelqu’un. Il éclate de rire en me disant que cela n’était jamais arrivé tant qu’on ne se cache pas pour aller pisser.
J’essaye d’obtenir des informations sur le Bastion mais je dois rester prudent. Je réfléchis à chaque mot étant donné que je suis censé connaitre leur sanctuaire. Je ne dois pas oublier que pour eux, je viens du Bastion. Je suis à la fois stressé mais également pressé de découvrir ce lieu.
Vu le regard que me porte Olga, je préfère cesser mon interrogatoire pour obtenir de plus amples informations sur le Bastion. La conductrice me regarde d’un air suspicieux et j’ai l’impression que si je continue, je risque de perdre ma couverture. Brett semble déçu quand je ne pose plus de questions. Il doit être dans ce refuge depuis longtemps vu le nombre d’anecdotes qu’il connait sur le lieu. Visiblement, il en avait encore beaucoup d’autres à me raconter.
Je me reconcentre sur la route qui défile devant moi. Si je veux pouvoir rejoindre Yumi et Aya, je dois absolument connaitre l’itinéraire par où nous sommes passés. Pour l’instant, je suis plutôt chanceux puisque le chemin est relativement droit. Nous n’avons que très peu tourné. En revanche, nous roulons entre quarante et soixante kilomètres par heure depuis près de 20 minutes. Heureusement que nous sommes gênés dans notre progression par des carcasses de voitures car je m’éloigne progressivement de mes amies.
Vu la vitesse et le temps passé à rouler, j’estime que je suis déjà à entre 15 et 20 kilomètres de Yumi et Aya. J’espère que le Bastion n’est plus très loin même si intérieurement je suis terrifié à l’idée d’y pénétrer. Je me reprends en me disant que je dois élaborer un plan pour retourner d’où je viens. Il me faudra obligatoirement un véhicule pour faire le chemin inverse en sécurité. La route est trop longue et trop dangereuse pour la tenter à pied.
Entre Brett et compagnie, les hommes du prédicateur et les zombies, il serait difficile de parvenir à mes amies sans me faire prendre avant. Je ne sais même pas pour moi ce qui serait le pire entre me faire bouffer par les morts-vivants ou croiser à nouveau le chemin de Damien. Si je peux éviter l’un ou l’autre, c’est mieux. Ceci dit vu la distance parcourue, j’ai la chance de m’être éloigné du prédicateur.
Brusquement, je sors de mes divagations quand Olga freine brutalement et tourne sur la droite. Nous nous retrouvons dans une impasse. Elle roule au pas vers le fond de celle-ci. Je découvre ainsi le Bastion. J’ai du mal à réprimer un soupir de satisfaction et de surprise. Il y a une grande arche au-dessus de l’entrée sur lequel est inscrite le nom du refuge. Le panneau a été fixé sur l’ancien nom de ce lieu, un hôtel resort.
La personne qui a créé le Bastion n’est pas un idiot. Le complexe disposait déjà de murs relativement haut tout autour de l’enceinte. Les réfugiés ont réhaussé ceux-ci de plaques en tôle ce qui rend la muraille infranchissable. Je reconnais le nom l’établissement qui a été dissimulé. C’était un hôtel luxueux destinés aux riches. Bien évidemment je n’avais jamais eu l’occasion d’y venir et ça ne m’étais jamais venu à l’idée d’y mettre un pied un jour.
Brett me regarde en me souhaitant la bienvenue à la maison alors que les portes s’ouvrent et que la camionnette pénètre dans la forteresse. Son visage a l’expression des gamins devant leurs cadeaux de Noël. On dirait que c’est le plus beau jour de sa vie. Il me tape sur l’épaule et éclate de rire en me disant :
“Tu sais petit, ça me fait ça parfois aussi. Toujours un bonheur de retrouver son foyer. Mais c’est vrai que la première fois qu’on rentre par la grande porte après une expédition, c’est un moment unique qui reste à jamais gravé dans ta tête. Pour tous les gens ici, ceux qui sortent en expéditions sont un peu considérés comme des héros !”
De son discours, j’ai retenu seulement “grande porte”, me laissant supposé qu’il doive exister d’autres portes plus discrètes pour s’échapper d’ici. Mais je perds vite le fil de mes pensées quand près d’une centaine de personnes s’agglutinent autour de notre véhicule dès les portes refermées. J’ai la vision des GI américains entrant dans Paris à la fin de la seconde guerre mondiale.
Depuis le début de l’apocalypse, c’est la première fois que je vois autant de gens. J’ai le souffle court et je suis à deux doigts de faire une crise d’angoisse. C’est Brett qui me rassure en me disant de respirer calmement. Je ne sais pas pourquoi mais à l’instar de Greg, j’ai l’impression que lui aussi m’apprécie et qu’il a comme une envie d’être mon mentor.
La fourgonnette s’arrête et Olga descend du véhicule et avant de disparaître dans la foule. Brett en sort à son tour en me disant que tout va bien se passer. Je sors à mon tour et mon premier regard va vers l’entrée du Bastion. Les portes sont déjà refermées. Sortir par la grande porte sera impossible tout comme voler un véhicule par ici. Il faudra en trouver un fonctionnel en dehors du Bastion.
Les gens me prennent dans leurs bras, me demandant ce que nous avons trouvé. J’essaye de m’éloigner tant bien que mal de ces célébrations et sort le plus rapidement possible de la cohue. Nous sommes au niveau du rond-point juste devant la porte de la réception de l’hôtel. C’est à cet endroit que les cars de touristes déposaient les vacanciers avant de repartir vers d’autres sites. Une fenêtre s’ouvre au premier étage.
Un homme d’une quarantaine d’année avec un bouc très bien taillé, cheveux poivre et sel, pose les mains sur le garde-fou de son balcon. La foule se tourne tel un seul homme vers l’arrivant et se tait sans qu’il n’ait la moindre chose à faire.
“Mes chers protégés ! Je vous avais promis sécurité et nous avons des murailles ! Je vous avais promis de la nourriture et nous avons un garde-manger fourni ! Je vous avais promis une raison de vivre et vous avez un métier !”
A la fin de chaque exclamation, la foule lève le point vers le ciel en criant “Hector ! Hector !”. J’ai l’impression de me retrouver dans les heures les plus sombres de l’histoire. Cet homme n’a pas l’air mieux que le Prédicateur. L’un ou l’autre se comportent comme des dictateurs.
“Vous n’avez plus de cinéma, plus de musée, de bibliothèque, de loisirs... Mais qui ne pense qu’à votre bonheur ? Qui ne pense qu’à votre sécurité et votre bonheur ? C’est moi, votre leader et guide. Et bien maintenant je vous ramène tout cela ici. Je vous livre en toute sécurité notre culture ! Je vous recrée un monde sûr comme par le passé mais en mieux ! ”
La foule applaudit le discours. Elle a l’air complètement subjuguée par son leader. L’homme est certes charismatique, il a cependant tendance à me donner des sueurs froides. Tant de soumission rime souvent avec un comportement de dictateur. Tout me pousse à me dire que Greg avait raison quand il m’avait parlé du Bastion. Même si je n’avais pas dû rejoindre Aya et Yumi, l’évidence est qu’il faut fuir ce lieu.
“Aujourd’hui ce n’est pas moi, Hector votre chef qu’il faut applaudir. Aujourd’hui, on ne peut qu’acclamer les hommes et les femmes qui ont récupéré notre culture pour nous la ramener ici. Certes j’ai apporté l’idée, les moyens et j’ai tout organisé. Mais je suis resté en sécurité ici avec vous. Certains ont pris des risques immenses pour votre bonheur et vos loisirs.”
Il lève un verre qui semble être du vin rouge et porte un toast en hurlant “pour le Bastion”. Il boit ensuite son verre d’une traite et sourit devant les acclamations des spectateurs. Avant de s’éclipser et de retourner dans ses appartements, il fait un signe discret en direction de Brett. Je vois Brett hocher la tête. Apparemment il est convoqué par Hector pour une petite discussion. J’espère que ce n’est pas trop grave étant donné que c’est mon seul allié ici.
“Viens avec moi, me dit Brett. On va être félicité par notre chef. Il est très content de ce que nous avons ramené de notre expédition et nous allons avoir une bonne récompense. Hector sait être généreux avec ceux qui travaillent bien. C’est une leçon à retenir. Si tu restes près de moi, tu en auras d’autres.”
Je le suis alors que la foule se disperse et retourne à ses tâches quotidiennes. Je remarque qu’il y a pas mal d’hommes armés répartis un peu partout autour des bâtiments. On a l’impression d’être plutôt dans une prison de luxe que dans un refuge.
Nous rentrons dans le bâtiment principal du complexe. C’est un immense hall de réception. Cependant il y a quelque chose d’étrange. En plein milieu de celui-ci, il y a une énorme cuve aux parois transparentes remplies d’un liquide légèrement turquoise. Je demande à Brett à quoi elle sert. Il me répond que c’est une cuve d’acide pour ceux qui trahissent le Bastion. Le ton est donné.
Nous montons un escalier pour nous retrouver dans sur une mezzanine. Il y a un énorme fauteuil où trône Hector tel un roi. Brett pose un genou à terre et je l’imite. J’ai l’impression de me retrouver au moyen-âge à la cour. Je ne peux m’empêcher de penser que le chef du Bastion est un gros mégalo et qu’il ne vaut vraiment pas mieux que Damien le Prédicateur. Pourquoi tous les chefs des communautés survivantes sont des tarés ?
“Brett, je suis heureux de ton retour et du raid mené. Il s’est couronné de succès et je suis très satisfait de mon choix de t’en avoir nommé responsable. Mais qui est-on collègue d’ailleurs ? Il ne me semble pas le connaître.
_ Un petit nouveau qui n’est arrivé que très récemment dans la communauté. Il s’appelle Alex. Il m’a accompagné sur le raid. Il a contribué au succès de celui-ci. C’est un jeune homme vaillant et courageux.”
Je ne peux être que surpris des commentaires me concernant. Je ne comprends absolument l’éloge de Brett me concernant. Ceci dit, être dans les petits papiers d’Hector et bien vu par Brett qui a l’air d’avoir toute sa confiance ne peut être que positif.
_ Bien, je savais que notre communauté ferait venir les meilleurs éléments vers nous. Il faut toujours se fier à mon jugement. Mérite-t-il une récompense selon toi ?
_ Si telle est votre volonté, oui. Vous savez que je vous suis toujours loyal et que jamais je ne remettrais en cause vos décisions. Il nous a été utile sur le déploiement pour rapporter toutes les affaires que vous vouliez.
_Bien. Très bien. Effectivement tu as toute ma confiance. Je sais que tu es loyal. Mais n’oublie jamais que je ne pardonne pas le moindre écart de conduite.”
Sur le coup j’ai un peu peur de ce que veut dire le chef du Bastion. Il se révèle que ce ne sont que des mots pour réaffirmer son autorité. Féliciter et menacer, une combinaison pour asseoir son pouvoir. Hector lève trois doigts de sa main droite en direction d’un garde. L’homme va ouvrir une porte et trois jeunes filles entrent. Elles sont toutes les trois plutôt mignonnes mais sont en pleurs.
“Elles ne me conviennent plus, déclare Hector. Choisissez-en une chacun. Vous avez bien mérité ce cadeau.
_ Merci mon seigneur, répond Brett en s’inclinant une nouvelle fois avec un sourire ravi.”
Je l’imite rapidement pour ne pas offenser Hector. J’ai bien compris qu’il ne prenait pas ces cérémonies pour de la rigolade. Brett n’hésite pas une seconde et choisit une jolie blonde. Il reste une blonde et une brune. Mon compagnon me tape dans le dos pour que je me dépêche de choisir. Pris au dépourvu, je choisis la petite brune aux yeux bleus vu qu’elle est en face de moi. La jeune fille me rejoint et me prend la main. La troisième jeune fille tombe à genoux en pleurant et suppliant Hector. D’un geste, il indique aux gardes de sortir la demoiselle.
Brett se met au garde à vous et emmène son élue avec lui. Je l’imite et lui emboite le pas. Nous quittons la salle du trône pour s’engager dans un petit couloir avec seulement quatre portes qui correspondent aux anciens bureaux de la direction de l’hôtel comme le prouvent les inscriptions accrochées sur les portes. Il me montre une pièce du doigt :
“ Toi tu vas dans celle-là. Amuse-toi bien avec ton cadeau. Si elle te plaît tu pourras la conserver. Si elle ne te convient pas, tu pourras en référé à l’adjoint d’Hector qui se chargera d’elle.”
Je hoche la tête et rentre dans la pièce avec la petite brune. Je ne reste pas insensible à ses charmes même si je ne perds pas de vu mon objectif de partir à la retrouver mes amies.
“ Salut, je m’appelle Alex, dis-je en hésitant. Je ne sais pas trop quel est le but de tout ça. On est censé faire quoi ?
_ Alice. Merci de m’avoir choisi, me répond-elle avec un sourire légèrement crispé.
_ Euh... oui. Mais du coup...
_ On commence, dit-elle en retirant son t-shirt. Ne me dis pas que tu n’as aucune idée de ce qui va se passer !
_ Tu fais quoi ?
_ Ben, on va baiser. Tu m’as choisi. Maintenant je suis déclassé et je deviens une de tes compagnes. Je suis ta propriété.
_ Tu n’es pas obligée... Tu sais, je préfère que tu en aie envie plutôt que de te forcer à le faire. Je ne veux pas dire que tu es moche et que tu ne plais pas...”
Alice se rapproche de moi et me glisse à l’oreille :
“Si, nous sommes obligés. Nous sommes sous vidéo-surveillance. Si nous ne le faisons pas, nous aurons tous les deux des problèmes. Au pire tu me laisses faire.”
Alice se met à genou devant moi. Elle me caresse le sexe à travers le pantalon et peut constater que malgré le contexte et la pression de ce qu’elle vient de me dire, je ne suis pas insensible à ses charmes. Il faut dire qu’elle est plutôt jolie. Ses yeux bleus illuminent son visage au teint halé encadré par ses cheveux ondulés brun. C’est 1m60 de concentré de beauté, mince, fesses légèrement rebondies et poitrine parfaitement ronde et ferme.
Elle finit par déboutonner mon pantalon et à le descendre sur mes chevilles. Après avoir glissé une de ses mains dans mon boxer et palpé mon sexe, celui-ci rejoint promptement le pantalon. Quelques coups de langue sur mon gland finissent de me tendre le pénis. Elle commence alors à le sucer avec avidité. Elle fait beaucoup d’efforts comme si elle avait peur de mal faire et d’échouer dans une épreuve. Parfois elle sort ma bite de son fourreau pour la lécher sur toute la longueur, embrasser le grand ou gober mes testicules.
Pris par le moment, j’enlève mon t-shirt. Alice fait sa fellation avec tellement de conviction que je suis obligé de lui attraper la tête pour lui imprimer un rythme plus lent. C’est bien la première fois que ça m’arrive de demander à ralentir les choses.
Je me sens proche de venir et j’ai envie d’un peu plus de cette jolie brune. Je la fais se relever. Nous nous regardons quelques secondes droit dans les yeux alors qu’elle m’attrape le sexe avec sa main et me le branle doucement. Je passe ma main derrière sa nuque pour l’embrasser à pleine bouche. Après quelques secondes, nos lèvres se séparent. C’est elle qui revient vers moi pour me rendre mon baiser. Elle passe ses bras autour de mon cou pour me garder contre elle.
Je lui prends les fesses dans les mains puis remonte dans son dos pour atteindre l’attache de son soutien-gorge. C’est bien maladroitement que je dégrafe le sous-vêtement libérant ainsi sa poitrine. Je pétris un de ses seins de la main droite pendant que la gauche maintien sa nuque lors de nos échanges de baiser.
Je l’attrape par les cuisses et la soulève contre le mur pour me retrouver avec ses seins à hauteur de mon visage. Elle couine de plaisir quand je commence à mordiller ses tétons. Je la porte jusqu’au canapé qui est au centre la pièce et le l’allonge dessus. Je vois à travers la toile de son short que je lui fais de l’effet au vu de la tache humide. Je le lui enlève ainsi que son string pour plonger la tête directement dans son entrejambe et lui faire un cunnilingus. De la cyprine s’échappe rapidement de son vagin quand j’y glisse deux doigts dedans.
Satisfait de moi, je remonte le long de son corps en embrassant l’intérieur de ses cuisses, son ventre, ses seins, son cou, son menton et enfin ses lèvres. Je la regarde une nouvelle fois dans les yeux alors que je pointe mon pénis à l’entrée de son sexe. Elle avance son bassin comme pour réclamer la pénétration mais je m’amuse quelques secondes à la faire patienter. Mon gland flirte avec les lèvres de son sexe.
Ses bras passent dans mon dos et m’attrapent les épaules. Je cède à sa demande vu tous les encouragements et je commence à la pénétrer lentement avant d’imprimer un rythme régulier. Alors que j’accélère et pense éventuellement à changer de position, un garde frappe à la porte en criant “deux minutes encore”. Alice m’entoure de ses jambes pour que je reste en elle. Elle me dit à l’oreille qu’il faut que je jouisse pour valider le fait qu’elle me convient sinon elle risque gros.
Je me concentre sur elle. Au moment où elle sent que je viens, elle me pousse pour m’allonger sur le dos. Elle recommence à me sucer et me branler. Je lui gicle au visage quelques secondes avant qu’un homme rentre, bloc note et crayon en mains.
" Le test physique est réussi. Est-ce que votre cadeau vous a plu...”
Il marque une pause cherchant mon nom sur le document avant de reprendre
“Monsieur Alex. Si tel est le cas, cochez la case de droite pour le conserver. Si cela ne vous convient pas, ce sera celle de gauche et votre présent ira au rebus.”
Alice me regarde avec appréhension. Je ne comprends pas trop ce qu’ils entendent par “au rebus” mais je ne pense pas que ce soit quelque chose d’agréable pour la jolie brune. Sans plus de réflexion que cela, je décide de cocher la case de droite et de la sauver de je ne sais pas trop quoi. L’homme ressort en me remerciant puis me pointe le crayon vers les vêtements en me disant qu’il est l’heure de la cérémonie.
Nous nous rhabillons rapidement. Je me rends compte que j’ai fait l’amour à Alice alors que je ne connais absolument rien d’elle. Nous sortons de la pièce pour nous rendre à la fameuse cérémonie. Je ne sais pas si elle me concerne et j’ai peur que ce soit un genre de mariage. Au final il n’en est rien. Beaucoup de personnes se dirigent vers le hall de réception de l’hôtel. J’ai l’impression que ce qui va se dérouler est assez important pour réunir toute la communauté.
Nous arrivons et restons côte à côte au milieu de la foule. Hector arrive en haut de l’escalier et commence à parler :
“Salutations mes chers sujets. Nous sommes réunis aujourd’hui pour rappeler une règle essentielle de notre communauté. Toute personne vivant parmi nous doit être indispensable à l’activité et à l’amélioration de notre vie. Or, une personne ne respecte plus ces règles.”
Un projecteur s’allume et met en lumière une personne suspendue et nue trois mètres au-dessus de la cuve d’acide. Je plisse les yeux, un peu ébloui. Je la reconnais, c’est la jeune fille que je n’ai pas choisie. Malheureusement, je me doute du sort qui lui est réservé. On ne suspend pas quelqu’un au-dessus de ça sans raison.
“Que la sentence s’applique ! Toute personne inutile ne mérite pas sa place au Bastion ! Il n’y a aucun fardeau que le Bastion ne supportera ! Sans utilité c’est la mort.”
Toute la foule scande “à mort” alors que le câble descend la jeune femme inexorablement vers la cuve. Elle est bâillonnée mais je suppose qu’elle demande pitié. Au moment où son talon touche le liquide contenu dans la cuve, elle semble hurler. Elle essaye de se débattre et de remonter les jambes en les pliant. Malheureusement son combat est vain car le crochet continue de la descendre dans l’acide.
Je me retourne vers Alice et je lui demande ce qu’elle a fait pour mériter une telle sentence. Elle m’explique que Hector avait fait un plan à quatre avec elle-même, la blonde choisie par Brett et celle qui se fait exécuter. Le chef du Bastion n’avait pas été très vigoureux pendant cette séance et avait été incapable de bander. C’était pour cela qu’elles avaient été punies et selon ses termes, déclassées pour satisfaire les sous-fifres. La demoiselle non choisie était condamnée à mort.
Son corps est de plus en plus immergé. Des dizaines de cloques se forment sur elle. On peut même voire déjà les premiers morceaux de peau se retirer. Une teinte rougeâtre se mêle à l’acide. C’est le sang de la jeune fille. Je pense qu’elle n’en a plus pour longtemps quand je jette un œil et m’aperçoit qu’elle en a jusqu’au épaule. Bientôt elle sera noyée au produit chimique. Je n’éprouve que de la pitié alors que la foule l’insulte. Une nouvelle fois, j’ai l’impression d’assister à une scène du moyen-âge.
Malheureusement pour la condamnée, j’ai sous-estimé le côté sadique de Hector qui ne vaut pas mieux que le prédicateur. La chaine s’arrête alors qu’elle est immergée jusqu’au cou, de façon à ce que la femme meurt lentement dans le bac d’acide. Elle se retrouve à se débattre dans le liquide. Alice blottit sa tête contre mon torse. Je me rends compte que mon choix innocent a condamné la blonde qui se fait ronger le corps. Ça aurait pu être Alice à sa place si j’avais choisi autrement. Et si j’avais coché la case de gauche, elle aurait probablement rejoint la jeune blonde dans la cuve.
La jeune fille crache du sang dans de dernières convulsions. Ses yeux sont vitreux. Une fois morte, le crochet descend et immerge totalement son cadavre qui se dissoudra progressivement comme si de rien n’était.
Alice me regarde droit dans les yeux et me dit une dizaine de fois merci, me déposant des baisers sur mes lèvres ou mes joues entre chacun d’eux.
Diffuse en direct !
Regarder son live