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Fureur et soumission

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Chapitre 9
Au sein de l’université, comme dans beaucoup d’organisations, la réputation et le pouvoir d’un individu sont directement corrélés à la taille et à l’emplacement de son bureau. En refusant de changer de bureau depuis mon accession au rang de maître de conférences, je me fis un devoir d’empêcher toute forme d’emprise sur mon statut et donc sur mes travaux. Toutefois, avoir un petit bureau n’était pas exclusif d’un aménagement confortable. Un ancien camarade avait pu me procurer un ensemble bureau et bibliothèque en chêne massif sculpté du XVIIIe siècle, une merveille jalousée par mes pairs dont la provenance était quelque peu opaque, pour ne pas dire carrément obscure. Il ne fallait pas s’attendre à moins de la part d’un ancien légionnaire, mais ses tarifs étaient imbattables, je m’étais donc naturellement empressé de ne pas poser de question.
J’attendais donc dans mon fauteuil en cuir, un verre d’armagnac à la main et bien incapable de me concentrer sur les torchons que mes étudiants osaient appeler des copies... les ravages des correcteurs automatiques et d’une absence totale de réflexion. A la rigueur, elles auraient pu intéresser le département de physique pour avoir réussi l’exploit de créer artificiellement un trou noir par le vide abyssal de leur vacuité.
Mes pensées étaient entièrement tournées vers Elodie. Je l’avais convoquée comme une gamine ayant quelques bêtises à se reprocher. Cette outrecuidance de ma part – car c’est ainsi qu’elle devait le percevoir – me donnait l’impression de mettre en jeu la suite de nos aventures : si elle venait à me défier en refusant de se présenter mon autorité en serait anéantie. D’un autre côté, j’avais le sentiment qu’elle était tout autant perturbée que moi. Son naturel dominant l’empêchait certainement de m’obéir et elle devait paradoxalement être titillée à l’idée de connaître le sort que je lui réservais. En effet, le scénario à venir avait été élaboré avec grand soin ; elle ferait connaissance avec la discipline à l’anglaise et l’amour à la française. Je me réconfortai en me disant qu’un tel caractère ne pourrait en refuser le rôle principal.
Le fond d’alcool aux teintes d’ambre et d’or tournait dans mon verre en un mouvement dont le caractère hypnotique m’offrait un appui précieux quant à la mise en ordre de mes pensées. L’horloge continuait inlassablement à avancer seconde après seconde, minute après minute, m’amenant inéluctablement vers le dénouement de ces péripéties.
18 heures. Le silence.
Fait-elle peu de cas de la ponctualité ou serait-ce un défi à mon autorité ? Serait-elle passée à autre chose ? Ou peut-être aurait-elle atteint plus vite que prévu ses limites ? La nervosité me gagnait, pourtant elle n’était qu’une parmi d’autres. Non, je me mentais ; cette fille ne l’était pas, malgré sa jeunesse, elle avait la profondeur d’une maîtresse expérimentée. Ce n’était pas tant l’étreinte du désir qui me torturait que celle de la fascination.
18 heures et 5 minutes. Pas un bruit.
Je m’étais certainement trop engagé dans cette relation qui n’avait aucun sens. Elodie apparaissait brièvement quand elle le voulait pour disparaître aussitôt, l’amenant à demeurer une inconnue pour moi. On ne construit rien sans un minimum de fondations. Pourtant j’avais envie d’entendre frapper à la porte, qu’elle soit là, devant moi, contre moi.
18 heures et 10 minutes. Toujours rien.
Ou plutôt si : la secrétaire s’était présentée pour récupérer les copies des partiels. Pas de chance pour mes étudiants, d’habitude je parviens à trouver quelques points à grappiller dans le néant de leur approche scientifique. Pas cette fois-ci, cessons le nivellement par le bas, il était grand temps qu’ils apprennent le concept d’exigence, ils recevraient donc une note à la hauteur de la qualité de leur prestation qui les conduirait directement vers la session de rattrapage.
18 heures et 15 minutes. Toc toc.
— Pénétrez, annonçai-je d’un ton sec.

La porte s’ouvrit pour laisser apparaître Elodie. Elle daignait enfin me faire l’honneur de sa présence. En retard naturellement. Pourtant je ne pouvais lui en tenir rigueur puisque bien trop soulagé qu’elle soit venue. Je constatai avec ravissement qu’elle était d’une grande beauté ; ses cheveux remontés en chignon dégageaient un cou d’une grande finesse. Vêtue d’un court blouson en cuir, d’une longue jupe noire et de bottes à talons très typées « cavalerie », elle conservait toujours ce maintien et cette prestance qui la faisaient rayonner.
Quoique, si Jean ne pouvait lui en tenir rigueur, le professeur intransigeant n’était pas du même avis !
— Bonjour Jean, me salua-t-elle timidement.
Je crois que ce fut la première fois qu’elle fit usage de mon prénom, ce qui me déstabilisa quelque peu. J’avais donc pris l’ascendant sur elle, je la dominais... ou me laissait-elle la dominer ? Difficile à déterminer avec Elodie. Quoi qu’il se passe, je devais garder en tête qu’elle était parfaitement imprévisible.
— Fermez la porte, avancez, restez debout.
Je choisis de la vouvoyer pour marquer immédiatement la distance nécessaire. Elle voulait jouer à l’étudiante, pas de chance pour elle, car j’allais être son professeur.
— Pouvez-vous justifier de votre retard ?— Je n’ai pas eu mon bus.— Ni mon indulgence, la coupai-je.— Je suis désolée, tenta-t-elle piteusement en baissant la tête.— Pas autant que moi. Bref, vous n’êtes pas sans ignorer les raisons de votre présence en mon bureau.— J’ai été effrontée ?— C’est cela. Défier ouvertement l’autorité de son professeur conduit à s’exposer à de cuisantes représailles, je la vis sursauter à ces mots.— Mais...— Vous parlerez quand je vous en donnerai l’autorisation, l’interrompis-je en prenant soin de bien articuler chaque syllabe.— Oui Jean.— Monsieur ! Je ne tolère pas la familiarité !— Oui monsieur.— Que pensez-vous mériter pour votre effronterie ?— Une punition ?— J’entends bien, mais encore.— Vous pourriez faire de moi ce que vous voulez, m’explorer librement.— Ce n’est pas une punition ça, plutôt une récompense.— Je pourrais vous faire du bien, avaler tout ce que vous voudrez bien m’offrir.— Non. Réfléchissez, réfléchissez mieux.— Vous pourriez...— J’attends !— ... me donner la fessée.— C’est un bingo ! Vous allez effectivement recevoir une fessée magistrale, de celles qui vous rougissent les fesses et vous empêchent de vous asseoir pendant un long moment.
Plus nous échangions, moins je parvenais à savoir si elle était sincère ou jouait un rôle, dans le deuxième cas, elle pouvait se targuer d’être une formidable actrice en jeune femme terrifiée par sa propre ombre. D’un autre côté, j’avais l’esprit embrouillé, ce qui me compliquait la tâche pour rester dans mon propre rôle de professeur. En effet, après tant d’impertinence et de tentatives pour me manipuler et me soumettre, mon désir de la voir étendue en travers de mes cuisses pour recevoir son dû amplement mérité allait enfin se réaliser. Il me fallait pourtant rester concentré, car nous jouions une partie d’échecs, un jeu pour lequel elle faisait montre d’un esprit affûté en conservant deux coups d’avance.
Je terminai d’une traite mon verre d’armagnac et me levai de mon fauteuil pour aller derrière Elodie. Mes gestes étaient lents et réfléchis, je gardais le silence. Mon étudiante polissonne d’un soir se tenait droite, les bras le long du corps, la tête légèrement baissée. Je faisais en sorte de maintenir une atmosphère oppressante à souhait, accentuée par le fait qu’elle ne pouvait plus me voir.
Avec tendresse et fermeté, je lui poussai le dos pour l’inviter à se pencher en avant. Elle posa les mains à plat sur mon bureau, je l’entendis déglutir. Tout en appréciant ses formes, je fis descendre ma main vers ses reins afin de la faire se cambrer, elle me présenta ainsi son fessier tendu prêt à arborer un rose amplement mérité. Que ses fesses étaient belles ! Rebondies, musclées mais douces, ma main profita de ce magnifique cadeau qui m’était offert, mis en valeur par l’écrin formé par sa robe. Je ne pus me refréner d’une brève balade entre ses cuisses afin de profiter de la douce chaleur qui en émanait.
— Mademoiselle, pouvez-vous m’indiquer quelle fessée serait la plus appropriée dans votre cas ?— Euh, je ne sais pas, comme il vous siéra, monsieur.— Mes questions attendent des réponses précises, l’approximation vous dessert.— Vous pourriez me fesser... avec les mains ?— C’est mieux, un semblant d’idée, mais toujours incomplet.— Dans cette position, mes petites fesses me semblent prêtes à recevoir leur châtiment.— En effet, mais dans un second temps.— Euh, alors sur vos genoux ?— Voilà qui est bien trouvé ! Alors qu’attendons-nous ? Allons allons, prenez une chaise et amenez-la !
Je m’installai confortablement sur la chaise. Sans même regarder Elodie, je désignai du doigt l’endroit où elle dût s’installer à genoux, face à moi. Je lui détaillai par le menu les événements à venir, agrémentant les points importants d’un sourire bienveillant. Ses yeux brillaient, elle se mordait la lèvre inférieure. Ce savant mélange de désir, de crainte, de soumission et d’abandon de soi commençait à l’étreindre, il ne tolérait cependant aucun écart de dosage. Par chance, j’en maîtrisais l’art.
A refuser de mieux nous connaître, elle ignorait donc que j’étais un fesseur chevronné. La fessée érotique, parfois disciplinaire, était le péché mignon de mon ex-femme, elle l’aimait sous toutes ses formes et la savourait d’autant plus à mesure qu’elle me l’avait enseignée. Par ses conseils avisés, je compris très vite qu’une fessée bien donnée ne se résumait pas à quelques claques sur le postérieur, bien au contraire, il s’agissait d’un cérémonial dont toutes les étapes étaient d’une grande importance pour en former la liturgie ; de l’annonce génératrice d’une tension progressive jusqu’à la mise au coin pour une humiliation pédagogique et enfin l’indispensable pardon sur l’oreiller.
D’un signe de la main, je lui ordonnai de prendre position. Elle bascula avec maladresse en travers de mes cuisses, m’amenant à penser qu’elle n’était pas coutumière de cette pratique. Je lui rappelai alors ses fautes tout en lui caressant les fesses afin de me familiariser avec leur géographie. Sa robe serrée venait épouser deux collines aux formes prononcées séparées d’un vallon serré qui me révélerait bientôt ses secrets encore dissimulés par le tissu. Ces simples caresses me permirent de ressentir de discrets frissonnements qu’Elodie tentait de me cacher. Pour la première fois, je fus persuadé de l’emmener en terres inconnues, ce qui me fut confirmé par sa manière de sursauter aux premières claques. Je débutai avec douceur, même si je devais avouer avoir longtemps attendu de pouvoir corriger tant d’impertinence, mais il ne fallait rien précipiter.
J’apprenais autant qu’elle, faisant monter peu à peu la force et le rythme de la fessée afin d’observer ses réactions, son plaisir et un éventuel déplaisir.
Sans doute légèrement rosées, ses jolies fesses méritaient désormais d’être allégées de la maigre protection offerte par sa jupe. Le troussage était un moment que j’affectionnais – et que j’affectionne – particulièrement, la punie voit son intimité révélée par étapes successives et inéluctables, s’essayant généralement à de vaines tentatives pour y échapper. Mon ex-épouse se délectait de l’humiliation alors ressentie, ce qui m’a toujours convaincu que le fesseur se doit de très bien connaître sa fessée, ainsi que ses envies, afin de déterminer la manière la plus pertinente de procéder : d’un levé de jupe rapide et sans ménagement à une invitation à la laisser le faire par elle-même.
Je fis donc glisser lentement la jupe d’Elodie vers le haut pour faire durer le plaisir. Dès que je la voyais esquisser l’amorce d’un mouvement de la main dans la perspective de m’en empêcher, je m’arrêtais et j’attendais sans rien dire qu’elle reprenne la position convenue. Elodie ne s’était pas moquée de moi, sa lingerie était de grande qualité, un porte-jarretelles noir rehaussé de bleu et de mauve tenant des bas ornés de broderies. Sa culotte, assortie, couvrait encore trop ses fesses à mon goût. Mais chaque chose en son temps ! Je poursuivis mon œuvre en corrigeant les zones encore blanches de ses fesses. Elle se mit à remuer légèrement, puis à gigoter. Je l’entendis bafouiller quelques « je suis désolée » qui ne reçurent aucune réponse. Le temps n’était pas encore au pardon.
Afin de lui faire goûter aux différentes saveurs de l’humiliation, je la relevai et l’invitai à retirer par elle-même sa culotte. Je lui fis naturellement remarquer qu’elle me semblait souillée de son désir, ce qui lui donna immédiatement un splendide rouge aux joues. Elle reprit position alors que je feignis la lassitude. Sans aucune protection, elle ne put s’empêcher d’émettre des gémissements à chacune de mes attentions sur ses autres joues qui se teintaient d’un rose bien plus intéressant. Pour compléter l’humiliation, je lui écartais les jambes, ce qui me permit d’apprécier le spectacle de son sexe luisant d’humidité. Mon scénario ne la laissait donc pas indifférente. Pour terminer, je la consolais d’un massage sur le fessier et de quelques caresses sur ses lèvres gonflées.
— Debout !— Merci monsieur.— Voyons ! Ce n’est pas terminé. Il nous reste encore le plat de résistance.— Qu’est-ce ? bafouilla-t-elle en essayant de remettre correctement ses vêtements.— Vous ai-je autorisée à vous rhabiller ? Je ne crois pas. Coincez votre jupe dans votre ceinture et retirez votre culotte.— Mais... tout de suite monsieur.— Vous étiez sur une bonne intuition pour la suite, poursuivez donc.— Appuyée sur votre bureau... avec... pas votre main... euh... une cravache ?— Voyez-vous une cravache ici ? Vous devrez faire avec ce que vous avez autour de vous.
Encore une fois, Elodie fut capable de me surprendre en posant ses genoux à terre tout proches de moi. Ses mains délicates défirent ma ceinture qu’elle retira. Elle resta à l’observer quelques secondes avant de la plier en deux pour me la tendre des deux mains. J’acceptai son offrande d’une seule main en lui adressant un sourire et un hochement de tête le plus paternaliste et condescendant possible.
— Punissez-moi.— La forme impérative ne sied guère à une étudiante. Prenez position.
Parfaitement cambrée, les jambes écartées. J’en hésitai à lâcher la ceinture pour me jeter entre ses cuisses. A chaque coup de ceinture, elle poussa un gémissement, certains me laissèrent douter qu’ils fussent de douleur ou de plaisir, voire des deux. Quelques traces rouges vinrent décorer ses fesses. Je maintenais le rythme, sans augmenter la force, ce n’était pas nécessaire en considérant sa réaction. Au bout d’une quinzaine de coups, je posai la ceinture sur la table. Lui massant les fesses d’une main, je libérai mon membre viril de l’autre. D’un simple passage de l’index, je constatai qu’elle était trempée. Ma lance turgescente se posa entre ses lèvres, Elodie haleta, je l’enfonçai d’un coup sec, elle poussa un gémissement de plaisir. Je la pris sans guère de ménagement, tapant mes hanches sur ses fesses rougies.
Encore une fois, mon ex-femme m’avait montré que le mélange entre le plaisir procuré par un sexe bien honoré et les coups de boutoir sur la chair rendue sensible et douloureuse par la fessée procuraient des sensations incomparables. Il en fut de même pour Elodie, c’était la première fois que je la vis prise d’un orgasme aussi vite et avec autant d’intensité. Je constatai sa gêne en s’apercevant qu’elle en avait mouillé jusqu’au sol.
Je me rhabillai, mais la punition n’était pas terminée pour autant. Toute histoire mérite une conclusion et celle-ci devait se terminer par un moment d’introspection pour la punie. Elodie n’avait pas changé de position, ce qui était tout à fait normal puisqu’elle n’en avait pas reçu l’ordre. Je pris mon temps pour me servir un fond d’armagnac puis me réinstaller sur mon fauteuil. Elodie se tenait appuyée sur le bureau face à moi, elle prenait de grandes aspirations pour se calmer.
— Que cela vous serve de leçon, je serai moins indulgent si je vous y reprends.— Merci monsieur. Puis-je me retirer ?— Non. Vous devez réfléchir. Le coin de mon bureau est un lieu parfait pour cela.— Oui monsieur, puis-je me revêtir ?— Considérez que l’exposition de votre derrière ainsi coloré du résultat de votre effronterie est un avertissement pédagogique que je réserve à d’éventuels visiteurs. Donc non.
J’exultais intérieurement. La vision d’Elodie se trémoussant au coin, les mains sur la tête, la jupe relevée et la culotte baissée étaient une petite vengeance pour ces vils forfaits. Bien entendu, je m’étais bien gardé de signaler qu’aucun visiteur ne pouvait plus se présenter à cette heure du soir. Je l’observai en dégustant mon verre, heureusement qu’elle ne pouvait pas voir mon sourire de satisfaction. J’avais l’intention de la laisser se dandiner ainsi pendant une dizaine de minutes avant de lui proposer d’aller au restaurant. Mais c’était encore une fois mal la connaître.
Je la vis d’un coup regarder sa montre et s’exclamer « mon Dieu, je n’ai pas vu passer le temps, je vais être en retard, Chloé doit m’attendre ». Elle remonta d’un coup sa culotte et replaça correctement sa jupe. Elle s’approcha de moi en enfilant prestement son blouson pour déposer un baiser sur mon front. Elodie s’arrêta juste avant de quitter mon bureau en me disant « désolée mon petit jouet, je dois y aller. Je voulais juste vérifier un truc et sache que tu as été pas mal, j’ai passé un bon moment. Je vais boire un coup avec Chloé, si tu veux, tu peux nous rejoindre quand tu as terminé. Sinon je te rappelle ».
Je crois que la seule phrase que je pus trouver à dire à ce moment fut : « A plus. Quoi ? J’ai été pas mal ?! »
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