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Gabrielle et Anne

Chapitre 2

Divers
Enfin, le mercredi est arrivé. Cent fois j’ai allumé mon mobile, cent fois j’ai composé le numéro d’Anne et cent fois j’ai éteint le téléphone. Je voulais lui parler mais, la peur qu’elle n’annule la ballade a été la plus forte.Pour une fois, je suis en avance au manège et je fais les cents pas en sursautant à chaque voiture qui arrive.
Elle a déjà trois quart d’heure de retard, elle va me rendre folle.Un bruit bizarre, comme un pétard qui explose et une vieille carriole que certains hurluberlus appellent voiture se range à côté de ma berline. Incroyable ! C’est Anne. Où a-t-elle bien pu trouver un engin pareil ? La semaine passée, elle roulait dans une superbe allemande décapotable. Bizarre !Elle se précipite vers le vestiaire, elle porte un sac de sport. En passant devant moi elle m’embrasse sur la joue.
— Bonjour Anne comment vas-tu ?
Elle ne me répond pas et file se changer. Étrange, elle est en jupe. Elle ressort cinq minutes plus tard, elle a passé un pantalon de cavalier.
— Bonjour Anne !
— Qu’est-ce que tu as foutu avec ton mobile ? J’ai essayé de t’appeler une bonne dizaine de fois. J’ai eu Claire au téléphone et nous avons… bla ! bla ! bla ! bla !
Deux heures plus tard, elle parle toujours sans se préoccuper le moins du monde de mon opinion. J’ai bien tenté de placer un mot mais en vain, le moulin à parole est intarissable. Elle est encore pire que les autres fois, c’est à se demander si elle ne tente pas de cacher sa nervosité sous un flot de paroles inutiles ? Je n’ai pourtant pas rêvé la fessée de la semaine passée ?
Comme je n’écoute pas ce qu’Anne débite au kilomètre, mon cerveau élabore une stratégie pour amener mon amie à se soumettre à une nouvelle fessée. Toutes celles que j’ai élaborées pendant la semaine m’ont parues tellement nulles que j’ai la rage au ventre de frustration.Mes nuits ont été agitées et courtes depuis que j’ai eu le plaisir de contempler son magnifique postérieur joufflu, j’adorerais en voir plus ; Beaucoup plus mais comment faire ?De retour au manège, elle se tait brusquement, me prend le bras pour m’entrainer vers la cafétéria. Pour entrer dans l’établissement, il y a deux petites marches, je ne comprends pas comment elle fait, mais je ne dois qu’a un réflexe inouï de ma part de ne pas me retrouver étalée sur la carpette de l’entrée.
— Gaby ? Ça va ? Je suis vraiment désolée, je me suis pris les pieds sur les marches et je…

Un simple coup d’œil sur Anne et je comprends qu’elle l’a fait exprès, mon cœur rate un battement. Je suis sure que je ne risquais rien, elle m’aurait empêché de tomber, c’est certain.
— Ça va ! Lui dis-je d’une voix sèche. Je n’ai rien Dieu merci ! Allons nous asseoir mais, je t’en prie, ne reste pas juste derrière moi, je ne voudrais pas que tu trébuches sur le pied d’une chaise et me retrouver avec une jambe ou un bras cassé.
— Désolée ! Vraiment je…
Elle est rouge pivoine, sa respiration est saccadée, ses mains tremblent et elle n’ose pas me regarder dans les yeux. Je l’interromps d’une voix que je veux sèche et calme malgré le tumulte que vit mon cœur.
— Tais-toi une minute, s’il te plait !
Anne doit vraiment croire que je suis passablement énervée par ma petite mésaventure. Mon cœur s’emballe, il faut que je m’asseye, je tremble d’émotion.
Tandis que je me dirige vers une table libre en essayant d’être la plus digne possible, Anne se précipite vers le bar et reviens avec deux tasses de café. J’ai un peu peur qu’elle ne refasse le même coup que la semaine précédente et je m’écarte légèrement quand elle dépose les tasses sur la table.
— N’aie pas peur, me dit-elle en souriant, j’ai fais attention qu’il n’y ait pas de garnements turbulents dans les environs.
Je souris malgré moi puis, je me force à prendre un air sévère. Là, sur la table se trouve le prétexte que je cherche désespérément depuis une semaine.
— Tu m’as pris un café ?
C’est plus une constatation qu’une question et, Anne est déstabilisée.
— Oui ! C’est toujours ce que tu prends quand on rentre de ballade. Tu… tu voulais au… autre chose ?
Je prends un air consterné et condescendant.
— Ben Oui ! Aujourd’hui j’avais envie d’un thé.
— Excuses-moi ! Je vais te chercher un thé.
Elle se lève précipitamment et cours vers le bar. Elle revient moins d’une minute plus tard avec une tasse fumante qu’elle pose devant moi.Je fixe dédaigneusement le mug brulant. Elle a jeté le sachet de thé dans le l’eau bouillante.
— Qu’est-ce que tu m’as pris comme thé ?
— Je ne sais pas, j’ai pris le premier qui se présentait, je crois que c’est un Darjeeling ou un truc dans le genre.
— Zut ! J’aurais bien aimé un thé citron, je déteste le Darjeeling.
Anne blêmit mais, je remarque dans ses yeux une petite lueur qui m’encourage à pousser plus loin mes récriminations.
— Tu aurais pu me demander ce que je voulais.
— Je vais aller voir si ils ont du thé citron, me dit-elle en faisant mine de se lever.
Je crois qu’il est inutile de continuer ce petit jeu, je sais que j’ai assez de cartes en main pour gagner la bataille, au moins cette manche.
— Non ! Je vais boire le café mais je crois qu’il va falloir que…
C’est volontairement que je laisse ma phrase en suspend, j’attends une réaction de sa part qui m’indiquerait que je suis sur la bonne voie, elle ne se fait pas attendre.
— Je crois que je me suis mal conduite et que je… mérite… encore une… une bon… bonne fessée.
Mes yeux sont fixés à son visage qui est rouge écrevisse, ses yeux brillent comme des soleils et elle se mord les lèvres. Quand elle prend sa tasse pour la porter à sa bouche, elle renverse une bonne partie du liquide sur la table tellement ses mains tremblent.Je souris béatement, elle en a autant envie que moi. Je vide ma tasse et me lève.
— On se retrouve chez moi, lui dis-je d’une voix ferme et posée. Va te changer avant de venir, tu es plus belle en jupe.
Elle n’a pas le temps de répondre que je suis sortie.
Moins d’une demi-heure plus tard, j’entends son vieux tacot se garer devant chez moi. Quand elle sonne, je m’efforce au calme, je compte lentement jusqu’à trente avant d’aller lui ouvrir.Les mots sont devenus inutiles.
Elle a troqué sa tenue de cavalière contre une petite jupe moulante et un débardeur qui met sa poitrine en valeur. Ce ne sont pas les mêmes vêtements qu’à son arrivée au manège, elle en a donc d’autre dans son sac.Mon cœur rate un battement quand je me rends compte qu’elle n’a pas de soutien-gorge. Ses seins se balancent au rythme de sa marche, c’est un ravissement de constater que ses mamelons sont tendus et frottent sur le fin tissus du débardeur.La peur de mal faire me noue le ventre, je ne dois pas allez trop vite même si je sens qu’elle est mure pour passer un cap.
Je m’efforce de donner l’image du calme et de la sérénité alors que je sens le moindre battement de mon cœur dans tout mon corps. Mes seins sont gonflés, leur petite pointe est dressée, dure comme la pierre, ils me font mal et sont à l’étroit dans mon soutien-gorge. Je suis heureuse d’avoir pris la précaution de mettre une serviette de protection entre mes cuisses, ce ne sera pas du luxe.
Anne n’a pas osé s’asseoir, elle reste debout tandis que je prends place dans un fauteuils. Elle ne sait pas quoi faire de ses mains, elle les frotte sur sa jupe ou les tord l’une contre l’autre. Ses genoux tremblent. Elle a la tête basse comme une enfant qui attend la punition de son père.Je tente de paraître cool et relax.
— Sers-moi un whisky !
Sans un mot, elle se dirige vers le meuble bar et j’entends le goulot de la bouteille frapper contre le verre. Elle le tient à deux mains et, quand elle le pose devant moi, ses doigts sont blancs tant ils serrent le verre. Anne doit faire un gros effort pour maitriser ses tremblements et ne pas en renverser la moitié.
— Merci, lui dis-je en prenant le verre.
Lentement, je déguste la boisson ambrée en regardant fixement mon amie. L’alcool me brûle l’œsophage et la chaleur s’ajoute à celle du désir qui me consume.Une fraction de seconde, mon monde bascule. Je dois avancer et tant pis si je me plante.
— Déshabille-toi !
C’est un ordre pas une demande. Je ferme les yeux, j’entends le froissement du tissu, j’ose ouvrir les yeux pour voir apparaître ses seins. Anne pose son débardeur sur le dossier d’une chaise et fait glisser sa jupe sur ses longues jambes. Elle n’a pas de petite culotte, sa petite chatte est lisse comme le jour de sa naissance. Les grandes lèvres sont bien serrées l’une contre l’autre et ne permettent pas aux petites lèvres d’apparaître, le clitoris est bien visible et dressé, presque décalotté. Ses cuisses luisent de sa liqueur intime qui suinte de sa féminité.La honte et le plaisir se mêlent sur son visage quand elle revient se mettre devant moi. Ses mains se croisent sur les reins, les jambes bien écartéesLa tête baissée, elle attend. Elle respire d’une manière saccadée, ses seins se soulèvent et s’affaissent à chaque respiration. Elle est magnifique de beauté, de calme et de honte aussi.
— Tu te promène souvent nue sous tes vêtements ?
Ma voix est plus rauque que je ne le voudrais.
— On est toujours nu sous ses vêtements, me dit-elle en souriant.
Elle se moque de moi mais je dois reconnaître que je l’ai mérité. Je souris moi aussi.
— Je sais, je veux savoir si cela t’arrive souvent de ne pas mettre des sous vêtements ?
— Non, me répond-t-elle d’une voix étonnamment claire. C’est la première fois de ma vie. J’ai souvent défilé sans soutien-gorge mais jamais sans une culotte, un slip, un tanga ou un string.
— Pourquoi aujourd’hui ?
Anne prend son temps pour me répondre. Elle parait hésiter entre le mensonge et la vérité.
— Il m’a semblé que je n’en avais pas besoin.
Comme elle est près de moi, je peux la toucher sans devoir faire de gros efforts. Sans bouger du fauteuil, mes doigts peuvent s’emparer de ses chairs offertes à ma convoitise. J’ai toutes les peines du monde de ne pas profiter de mon pouvoir mais, il me faut raison garder.Je lui tends mon verre vide.
— Un autre !
Ma voix claque comme un fouet. Je me rends compte que j’aurais pu être polie mais, je veux la tester. Lentement, elle prend le verre et se dirige vers le bar. Du regard, je la suis tendis qu’elle marche comme si elle défilait pour un grand couturier. Elle est d’une beauté à couper le souffle, sa plastique est parfaite.En la regardant revenir avec mon whisky, je me demande qui de nous deux est la plus digne, ou la plus dingue ? Moi, assise calmement (en apparence) ou Anne qui déambule nue comme le jour de sa naissance ?Manifestement, elle a retrouvé son calme, ses mains ne tremblent plus quand elle dépose le verre sur la petite table de salon devant moi.Je vide le verre d’une traite. Le whisky commence à me tourner la tête. Je ne suis pas saoule mais plus très loin de l’euphorie que provoque l’alcool.
— Apporte-moi la cravache !
Anne va vers la grande table où j’ai posé ma cravache en entrant, la prend, revient se mettre à genoux devant moi en m’offrant l’instrument qui va lui cingler les fesses.C’est avec surprise mais, aussi plaisir que je constate qu’elle à écarté les genoux, qu’elle se tient droite comme un I et que ses yeux fixent le sol à mes pieds.Dès que mes doigts se saisissent de la poignée, ses mains se retirent et vont se croisés sur sa nuque. Elle écarte les coudes vers l’arrière pour faire ressortir sa poitrine qu’elle m’offre fièrement.
Je n’ose pas la toucher des mains, je sais que je perdrais mon sang-froid. Mes doigts iraient à la découverte de son corps et, je veux que ce soit elle qui découvre le mien en premier.C’est avec la cravache que je fais mes premiers attouchements sur les seins d’Anne qui ne bouge pas d’un pouce.Un peu vexée de sa docilité et de son calme, je sens monter en moi l’envie de l’entendre crier. C’est la rage au cœur que je me lève et lui indique le centre d’un tapis persan rond, près de la grande porte vitrée qui donne sur le jardin.
— Mets-toi face à la porte, les mains sur la nuque.
L’ordre est tombé sec et froid mais Anne ne semble pas s’en formaliser. Elle va se placer comme je le lui ai ordonné. Elle se tient, jambes écartées et légèrement penchée vers l’avant pour bien me présenter les fesses. Impossible de résister longtemps au besoin impérieux que j’ai de faire rougir la chaire tendre et dodue des superbes fesses de mon amie.La première fois, j’avais retenu les coups pour ne pas la marquer mais, aujourd’hui, je veux qu’elle rentre chez elle les fesses zébrées et que les marques durent plusieurs jours.La cravache s’abat avec un bruit sec immédiatement suivi d’un long gémissement d’Anne.
— Aaaargh ! Wouuuh !
Schlack ! Mon bras se détend et une longue strie rougeâtre apparaît sur la peau blanche.Schlack ! Schlack ! Schlack ! Schlack ! Vingt fois la cravache marque les fesses d’Anne. A chaque coup, elle pousse un gémissement mais, pas une seule fois elle ne tente de se dérober à la punition.Quand je jette la cravache à ses pieds, elle se laisse choir à genoux et pleure. A aucun moment ses mains ne quittent sa nuque.Je suis en nage de transpiration mais aussi de cyprine qui dégouline de mon sexe en feu. C’est le déluge, la serviette est totalement imbibée de mes sécrétions vaginales, mon clitoris est tellement dur et gonflé qu’il va exploser. Le Vésuve et l’Etna sont des glacières en comparaison de ce qui brule dans mon ventre. Je ne suis pas la seule car devant moi, entre les pieds de mon amie, une petite flaque de liquide témoigne du désir d’Anne.
Impossible de rester comme ça, il faut que je me soulage si je ne veux pas mourir de désir. Je me laisse tomber dans le fauteuil et glisse une main entre mes cuisses. Anne de son côté a remit ses vêtements et a disparu comme la semaine précédente.
Encore huit jours d’enfer avant de la revoir. Je n’ai rien vu ni entendu sauf l’affreux bruit de son tas de ferraille quand il démarre.Je voudrais avoir plus d’expérience dans l’art de la soumission. Pour moi, c’est la première fois et je ne sais pas comment m’y prendre. Cela viendra avec le temps.
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