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GAÏA HERMAPHRODIA

Chapitre 1

Divers
CH. I - RETOUR DE ROSWELL – UNE NOUVELLE EVOLUTION.
Janneth et Mike Dicken approchaient la trentaine et vivaient en couple depuis trois ans. Ils s’étaient rencontrés durant leur année de master en ufologie et activités paranormales. C’est leur goût respectif pour la littérature de science-fiction qui les avait amenés, l’un comme l’autre, à suivre ce cursus pour le moins étrange. Janneth était une jolie femme d’environ 1 m 70 dont la longue chevelure blonde encadrait à merveille son visage fin au menton un peu pointu. Son nez très légèrement retroussé et ses yeux verts lui donnaient un air espiègle. Mike son mari, plutôt petit pour un homme, n’était pas plus grand qu’elle, il avait un visage rond et des cheveux aussi noirs que ses yeux étaient bleus. C’est la clarté de ce regard qui avait attiré Janneth vers ce jeune homme un peu grassouillet. Ensuite, leur passion commune avait fait le reste. Ils s’étaient lancés ensemble dans l’écriture de romans de science-fiction qui se vendaient plutôt bien. Toujours à l’affût de nouvelles sources d’inspiration, ils s’étaient installés, pour vivre et travailler dans un vieux ranch isolé près de la célèbre ville de Roswell au Nouveau-Mexique.
Ce soir-là, ils avaient été invités à une conférence sur les origines extraterrestres de l’humanité. Même s’ils ne croyaient pas vraiment en cette théorie, elle avait de nombreux adeptes qui étaient autant de clients potentiels pour leurs récits. Même si le conférencier n’était pas trop crédible dans ses affirmations, ils prirent beaucoup de notes. À un moment donné, Janneth remarqua un homme à l’allure étrange, assis au premier rang et qui semblait extrêmement absorbé par ce qu’il entendait. Elle mit un petit coup de coude à son mari.
– Eh, t’as vu le mec en complet mauve, légèrement sur la droite, au premier rang ? Demanda Janneth– Tiens non, je ne l’avais pas remarqué, pourquoi ?– Je lui trouve un air bizarre et en plus il a l’air vachement concentré.– C’est vrai,... peut-être que c’est un spécialiste de la question. C’est vrai qu’il a l’air spécial.– Peut-être qu’on pourrait le brancher à la sortie ou pendant le buffet, qu’est-ce t’en dis ?– Ouai, c’est une idée. Approuva Mike
Ils n’eurent aucune peine à le retrouver après l’exposé et allèrent directement le saluer et se présenter. L’individu connaissait leurs écrits et se dit flatté de les rencontrer. Ils lui demandèrent alors ce qu’il avait pensé de la conférence et si c’était sa spécialité.
– Non, je ne suis pas spécialiste des origines extraterrestres de l’humanité ; je m’intéresse normalement davantage aux cas d’enlèvements inexpliqués. En tout cas, j’ai trouvé cette conférence bien documentée. Expliqua-t-il.– Et vous croyez que c’est possible que des extraterrestres soient intervenus, il y a plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’années, pour introduire une partie de leur code génétique dans un singe poilu qui leur ressemblait vaguement ? Interrogea Janneth.– D’après les affirmations de notre conférencier, le résultat leur ressemblerait étrangement. C’est d’ailleurs là-dessus qu’il s’appuie pour dire que certains d’entre eux vivent secrètement parmi nous.– Bien ça, ça fait plus de 150 ans qu’on devrait le savoir si le pentagone avait accepté d’ouvrir les archives de Roswell. Intervint Mike. 200 ans après les faits, on est toujours dans l’ignorance la plus complète. Mais si c’est le cas, et bien moi j’aimerais bien en avoir un devant moi de ces « pères » de l’humanité.– Et moi pareil, renchérit Janneth, Quand on voit la tête du résultat ! Ils auraient pu faire un effort pour produire un être moins agressif...– C’est vrai, compléta Mike, on est au XXIIème siècle et on n’a pas évolué d’un pouce, toujours à se taper dessus et se faire la guerre dans la plus totale inconscience. Pas très malin le clone.– Vous avez raison, ils ont peut-être fait une erreur quelque part. Mais qui sait s’ils ne pourraient pas venir vous chercher un jour pour que vous leur disiez en face. Ajouta, en guise de conclusion, l’individu au costume mauve avant de les laisser.
Janneth et Mike quittèrent le buffet en se disant que ce type avait finalement l’air un peu fou et la discussion n’avait pas donné grand-chose. Ce n’était pas ce soir qu’ils entendraient un scoop susceptible d’être exploité dans un scénario romanesque, aussi ils décidèrent de rentrer directement chez eux.
Ils étaient maintenant sortis de la ville et circulaient sur une route aussi droite que déserte en direction de leur maison. L’air semblait se charger d’électricité et l’atmosphère était de plus en plus lourde. Le ciel s’était totalement obscurci, la lune et les étoiles avaient disparues. Un premier éclair tomba sur la droite dans un bruit assourdissant, rapidement suivi d’un autre derrière eux et d’un troisième à gauche. Mike accéléra. Ils n’étaient plus qu’à un ou deux kilomètres de chez eux. L’orage qui se profilait semblait d’une violence extrême et ils préféraient être bien à l’abri. Plus ils se rapprochaient et plus l’orage semblait s’intensifier.
C’est en courant qu’ils sortirent de leur véhicule, entrèrent chez eux et s’y barricadèrent. Janneth actionna l’interrupteur, mais il n’y avait plus d’électricité. Ils avançaient à tâtons, en se tenant par la main quand ils furent aveuglés par un violent éclair qui semblait être tombé, dans un bruit assourdissant, directement sur eux, au milieu de leur salon.
Mike reprit conscience quelques secondes, il ne voyait plus rien et n’entendait plus rien. Il était allongé au sol, sa tête lui faisait mal. Il tendit péniblement son bras gauche en direction de sa femme, sentit sa main inerte, ferma les paupières et perdit connaissance.
Quand il rouvrit les yeux, tout était blanc autour de lui. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que c’était bien ainsi. Son regard balaya l’espace environnant, cherchant à comprendre où il était. Il releva la tête dans un effort presque surhumain et regarda encore. Il se trouvait dans une pièce hémisphérique sans porte ni fenêtre visible et, malgré tout, très lumineuse. À quelques mètres de lui, Janneth reposait dans un fauteuil, sans doute identique au sien, qui paraissait être une déformation du sol. Une sorte d’excroissance organique de même aspect que les murs et le sol. Elle était réveillée et le regardait inquiète.Il essaya de lui parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Janneth et lui étaient vêtus d’une étrange combinaison vert métal qui épousait parfaitement leurs contours. Mike essaya de bouger dans le but de se lever, mais n’y parvint pas. Une force importante le maintenait sur son siège. Un bruit attira leur attention et une ouverture se fit dans une des parois de la pièce. Un être assez grand apparut ; il était très fin et vêtu d’une combinaison argentée, irisée de reflets mauves, qui moulait parfaitement sa silhouette et sa poitrine somptueuse. Sa peau était grise, presqu’assortie à la combinaison, et sa tête chauve intrigua tout de suite Mike. Il croyait reconnaître, dans les traits de cet être étrange, l’homme de la conférence. Il avançait vers eux, précédé d’un plateau flottant dans l’air sur lequel reposaient deux gobelets cuivrés. Il semblait leur sourire.
– Bonjour, leur dit-il, je constate que vous n’avez pas souffert du voyage, tant mieux. Vous êtes actuellement paralysés par l’importante force de gravité de notre planète sur laquelle nous venons tout juste d’arriver. Dès que vous aurez bu ceci, vos corps pourront résister à cette force et vous retrouverez votre liberté de mouvements.
Ils burent sans s’y opposer le contenu des gobelets qui s’étaient portés d’eux même à leur lèvre. Le breuvage se présentait sous la forme d’un liquide épais, plus ou moins violacé et parfaitement insipide. En quelques instants, ils retrouvèrent toute leur légèreté, se précipitèrent hors de leur fauteuil et se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Ils s’étreignirent en se demandant si tout allait bien puis ils se tournèrent vers l’alien avec des regards mauvais.
– Qui êtes-vous ? Où sommes nous ? Demandèrent-ils en même temps.– Je me nomme Krânyo, je suis responsable de la surveillance des activités terriennes pour votre continent. Je suis originaire de la planète Eiwod, à quelques 25 années lumières de votre terre et sur laquelle nous sommes depuis quelques minutes locales. Satisfait ?– 25 années lumières, mais ! Depuis combien de temps avons-nous... Vous nous avez enlevés !? S’inquiéta Janneth.– Ne vous inquiétez pas de ça, laissez nous gérer les variables d’espace et de temps, compte tenu de votre archaïsme, c’est préférable. Nous sommes en mesure de vous ramener quelques heures seulement après votre départ.– Et pourquoi est-ce que vous avez fait ça ? Qu’est-ce que vous voulez de nous ?– Vous m’avez demandé de rencontrer les créateurs de l’espèce humaine, je suis ravi de vous annoncer que j’ai pu vous obtenir une audience. C’est une chance, non ? Répondit Krânyo avec un large sourire. Suivez-moi, ils vous attendent déjà.– Et, juste une question, comme ça, ils n’auraient pas pu se déplacer plutôt que de nous enlever ?– Voyez vous, Mike,… vous permettez que je vous appelle Mike, n’est-ce pas, si vous demandiez un rendez-vous auprès votre président ou de votre gouverneur, pensez vous qu’il viendrait jusqu’à chez vous ?– Euh... non, c’est vrai...
Ils furent embarqués à bord d’un étrange véhicule sphérique vers une sorte de grande tour qui émergeait d’un océan végétal. Krânyo leur expliqua que cette tour était l’équivalent local d’une ville terrienne et que ce mode de concentration de la population permettait de préserver totalement la nature environnante. L’espèce d’oeuf dans lequel ils se trouvaient grimpa le long de la dite tour qui leur apparu semblable à une pyramide aztèque étirée en hauteur. Il stationna sur une plate-forme verdoyante où d’autres individus semblables à leur guide les attendaient. Certains avaient une peau plus blanche ou plus argentée que Krânyo, tandis que d’autres présentaient des reflets cuivrés, mais leurs combinaisons étaient toutes semblables et mettaient en valeur leurs poitrines. « N’y a-t-il que des femmes dans ce monde » se demanda Mike. Les extraterrestres semblaient parler entre eux, hochant parfois la tête ou haussant les épaules, mais aucun son n’était émis. Janneth et Mike les suivirent dans un dédale de couloirs blancs. Il n’y avait pas d’éclairage, la lumière semblait émaner de toute parts, comme dans le vaisseau qui les avait transportés depuis la Terre. Les murs, le plafond et même le sol semblaient participer à l’éclairage des lieux. Ils croisaient parfois d’autres extraterrestres qui ne semblaient pas leur prêter attention et pénétrèrent enfin dans une grande pièce qui contrastait avec tout ce qu’ils avaient vu jusque là. En effet l’espace dans lequel on les avait conduit était assez sombre. Leurs accompagnateurs les avaient invités à rentrer en premier et ils se retrouvèrent tous les deux au milieu de douze individus debout en arc de cercle. Ils étaient tous semblables, très grands, leur visage doré était lisse, sans yeux ni bouche. L’intégralité de leur corps était cachée sous une sorte de longue toge noire. L’un d’entre eux s’approcha du couple de terrien. Mike et Janneth découvrirent alors qu’en fait de visage, il portait un masque. Il s’adressa à eux par la pensée.
– Vous vouliez nous rencontrer, dit-il, il semblerait que vous ne soyez pas satisfait du sort de l’humanité.– Euh... non,... enfin... bafouilla Mike, incapable d’articuler deux choses cohérentes ; lui qui n’avait jamais cru en dieu se retrouvait devant un panthéon.– En fait, nous avons seulement dit, reprit Janneth un peu énervée, que l’humain, compte tenu de son agressivité maladive, s’il avait été créé par... enfin par vous ! Et bien que l’humain était une aberration et peut-être le résultat d’une erreur.– Voilà... c’est ça ! Et franchement, vous auriez pu faire un peu attention ! Renchérit Mike.– Ahahah ! Vous ne manquez pas de cran, ça me plaît. Dit alors le géant au masque d’or. Je vais vous avouer que vous avez raison. C’est une expérience un peu ratée à laquelle nous envisagions même de mettre un terme, seulement une de mes sœurs a eu une idée qui va peut-être permettre d’éviter de vous détruire et de sacrifier votre belle planète.– Euh... vous parlez de l’humanité, là ?– Bien sûr que je parle de votre misérable « humanité » ! Depuis des millions d’années terrestres, mes sœurs et moi, nous recherchons, dans l’univers, des êtres vivants avec des caractéristiques précises pour intégrer, de manière discrète, dans leur code génétique une partie du nôtre. C’est notre unique moyen de pouvoir aujourd’hui faire vivre et se reproduire ce patrimoine. Les Eiwodam, à la différence des terriens, sont une parfaite réussite, mais vous, les humains, vous êtes une vraie catastrophe ! Sans rentrer dans les détails, il y avait beaucoup de singes sur la terre au moment où nous vous avons créés. Ils présentaient tous les caractéristiques de base nécessaires, mais une espèce était absolument parfaite. Ses individus ne connaissaient pas le conflit et géraient tous leurs différents et tout leur stress en faisant l’amour. Le groupe sélectionné étant un peu petit, nous avons prélevé deux autres groupes parfaitement semblables et géographiquement voisins sans nous rendre compte qu’il s’agissait, en fait, d’une sous-espèce violente. Leurs caractères se sont mélangés dans l’être humain et comme les singes violents étaient au départ plus nombreux, les qualités du groupe pacifique se sont retrouvées diluées.– Et vous comptez faire quoi maintenant, puisque, apparemment, vous avez de nouvelles idées géniales pour nous ? Interrogea janneth avec une pointe d’arrogance.– Nous avons repéré, parmi la population humaine actuelle, un certain nombre d’individus, dont vous faites partie d’ailleurs, chez qui le gène de l’agressivité et de la violence est atrophié. Nous en avons sélectionné un petit nombre sur lesquels nous prévoyons d’introduire une nouvelle mutation pour créer une seconde humanité légèrement différente, plus efficace et plus proche des Eiwodam.– Tu sais Janneth, j’ai une idée, on se réveille, on s’embrasse et on fait l’amour... Qu’est-ce que t’en dis ? Demanda Mike à sa femme en la prenant par la taille.– Ben, le problème c’est que je ne suis pas certaine qu’on dorme vraiment... répondit-elle avant de s’adresser de nouveau à l’alien au masque d’or. En somme, vous nous avez fait venir pour servir de vulgaires cobayes ou de rats de laboratoire, c’est ça ?– Vous pouvez le voir comme ça, mais en vérité, vous en ressortirez avec de nombreux avantages, vous et les six autres couples que nous avons prélevés pour les mêmes raisons. Une fois la mutation achevée, vous serez tous ramenés chez vous, quelques heures terrestres à peine après les événements qui vous ont amenés ici.– Et si on refusait ? Demanda Mike avec une pointe de défiance– Vous ne le pouvez pas. Trancha l’alien
« Que s’est-il passé ? », Pensa Mike en ouvrant les yeux, il était allongé sur un lit. Il se trouvait dans une pièce bien éclairée par une grande fenêtre donnant sur un ciel bleu limpide. Un alien se tenait à côté de lui. Sa tenue argentée aux reflets rougeoyants mettait en valeur une poitrine ronde et ferme qui pointait vers l’avant. Comme tous ceux qu’il avait vus, il n’avait ni cheveux ni sourcils, sa peau était cuivrée, son visage était fin, son menton pointu et ses yeux intégralement verts. Mike lui trouvait un air féminin.
– Vous voilà de retour parmi nous, quel bonheur ! Votre mutation est pratiquement achevée, il ne reste qu’une toute petite étape un peu désagréable, mais qui ne dure pas longtemps.– Qui êtes-vous ? Où est Janneth ?– Oh rassurez vous pour votre heu... épouse ? Nous avons pris soin d’elle. Sa mutation est achevée et elle est déjà en train de tester ses nouvelles capacités. Quant à moi, je me nomme Weinya.– Et c’est quoi cette dernière étape ?– Toutes vos cellules ont enregistré la mutation et maintenant votre corps va devoir opérer, de lui-même, à quelques petites modifications, c’est un peu douloureux alors, il est préférable que vous buviez ceci. Dit-elle en lui tendant un gobelet.
La boisson était visqueuse, noire et amère. Mike y trempa ses lèvres, il voulut refuser de boire, mais Weinya usa de pouvoirs psychiques pour le contraindre. À peine eut-il fini son verre qu’il se roula dans tous les sens et tomba au sol. Tout son corps était en proie à des maux atroces qui affectaient sa poitrine, son ventre, ses os et finalement tous ses organes. Il hurlait, transpirait, craquait de partout et puis subitement plus rien. Il ne ressentait plus aucune douleur, il était à quatre pattes, essoufflé, et de la bave mêlée de sang coulait de sa bouche ouverte, mais il n’avait plus mal.
– Vous voyez, ce n’était pas si long... Venez avec moi vous allez pouvoir vous doucher. Lui dit Weina
Incapable de réfléchir, il la suivit dans une pièce aux murs couverts de miroirs.
– Déshabillez-vous et jeter ici cette combinaison. Les douches se déclencheront quand vous le désirerez. Lui dit l’alien. Je reviens vous chercher dans cinq minutes.
Il se regarda dans le mur face à lui, il avait perdu la quasi totalité de ses cheveux, les quelques touffes qui restaient semblaient êtres déjà décrochées. Son visage avait conservé ses yeux bleus, mais sa forme s’était affinée, son nez était légèrement plus petit et il n’avait plus de sourcils.
– Que m’ont-ils fait ? Se demanda-t-il.
Il défit progressivement sa combinaison qu’il suffisait de séparer en deux à partir de l’encolure, et découvrit son cou plus lisse, sans sa pomme d’Adam proéminente. Fébrilement, il continua à ouvrir le vêtement qui l’oppressait de plus en plus. En dégageant son torse, il vit jaillir une paire de seins splendides, ronds comme deux gros pamplemousses, légèrement bombés sur le dessus, juste séparés par un étroit sillon profond. Mike marqua un temps d’arrêt, il porta ses mains à cette poitrine généreuse tout en continuant à regarder son reflet. Il les caressa, les soupesa ; il n’en revenait pas.
– Qu’ont-ils fait à mon corps, qu’ont-ils fait du reste ?
Il arracha très vite le reste de sa tenue, « ouf ! », son pénis était là, intacte, quoique visiblement plus imposant. Ses testicules avaient disparues, mais, étrangement, cela ne le choqua pas. Il jeta le vêtement où on le lui avait demandé puis se regarda de nouveau. Toute sa silhouette avait changée. Il y avait la poitrine, bien sûr, mais ses hanches aussi étaient différentes, plus larges. Ses épaules, ses bras et ses mains s’étaient affinés, ses cuisses semblaient plus rondes. Il se retourna pour voir ses fesses, elles étaient, de toute évidence, plus charnues et si ce n’avait été le sien, il aurait sans doute déclaré que c’était un beau cul. De sa masculinité ne restait qu’une bite sur un corps de femme. Il se demanda comment fonctionnait la douche car, se disait-il, « il était grand temps qu’il se réveille ! » L’eau arriva de toutes parts et il mit quelques secondes avant de découvrir qu’il pouvait déterminer la provenance des jets avec sa pensée. La température elle-même se réglait de cette façon. Il fit couler l’eau très chaude pour se détendre.
– Vous n’en êtes que là, demanda Weinya qui venait de rentrer dans la pièce.– Vous avez vu comment je suis ? C’est ça votre mutation ?– Vous êtes superbe, taisez vous ! Je vais devoir procéder à un petit test si vous le permettez.
Weinya s’était changée, elle ne portait plus sa combinaison, mais uniquement une sorte de pagne fait d’une longue bande de tissus noir qui passait entre ses jambes et retombait devant et derrière, en deux grands pans qui partaient de la ceinture. Il ne pût s’empêcher d’admirer ce corps féminin aux courbes généreuses, à la poitrine ronde comme deux melons pointés vers l’avant et à la peau si étonnamment cuivrée. Comme lui, elle n’avait aucune pilosité et cela ne faisait que renforcer sa beauté. Elle s’approcha de lui et l’embrassa à pleine bouche, passa une main sur sa poitrine nouvelle qui s’éveilla sous la douceur des caresses. Mike se laissa faire, ce rêve idiot prenait enfin une tournure intéressante. Elle lui prit la main et le conduisit dans une troisième pièce à l’éclairage tamisé uniquement meublée d’un grand lit rond à l’aspect moelleux. Elle le poussa, il tomba dessus à la renverse. Elle lui sourit et reprit son baiser, Mike y répondit et se mit à lui caresser la poitrine également. Les doigts de Weinya qui parcouraient ses mamelons dressés lui faisaient découvrir une sensation nouvelle de bien être qui se transmettait partout dans son corps et lui arrachaient de petits gémissements de satisfaction. La belle alien approcha sa bouche des seins de Mike, ses lèvres et sa langue prirent la place de ses doigts et sa main glissa lentement sur le ventre du terrien. Quand elle arriva au contact de sa bite tendue, elle commença par la caresser doucement, juste du bout des doigts, du gland à la base et de la base au gland tandis qu’elle continuait à lui sucer les tétons. Mike n’en pouvait plus, son bassin se soulevait, il ressentait une sorte de trouble jamais encore éprouvé. Weinya reprit sa progression, elle chatouilla la base de sa verge, atteignit sa vulve gonflée de désir et glissa enfin un doigt dans sa fente mouillée. Il poussa un cri de surprise vite étouffé par un profond baiser l’invitant à se laisser faire. « Détends-toi, concentre-toi sur ce que tu ressens, sur ton plaisir » entendit-il en lui. Il rendit à l’extraterrestre son baiser et se laissa aller à ses nouvelles émotions. Il écarta plus largement les cuisses pour laisser plus d’aisance à la main qui le fouillait, il gémissait de plus en plus. L’alien descendit son visage vers son pénis gonflé et tout en continuant à le doigter, avala son chibre. Elle le suçait avec beaucoup de talent et lui titillait le bout du gland de sa langue agile. Mike était aux anges, il se sentait monter de plus en plus haut, il sentait son entrecuisse se liquéfier, il en voulait plus, il voulait jouir. Un désir fourmillait dans son ventre, prenant forme et grandissant à chaque instant. Ses cuisses s’écartaient davantage, son bassin se soulevait. L’extraterrestre arrêta ses caresses et fit tomber son pagne, laissant apparaître, à la vue de Mike, un pénis de belle dimension, terminé par un gland très rond de la couleur du bronze. Weinya se plaça entre ses cuisses, les souleva un peu en les écartant encore, puis inséra son membre imposant dans les replis de la chatte mouillée.Mike sentit le gland s’insinuer entre les lèvres de son nouveau sexe et progresser à l’intérieur jusqu’à un point de résistance. Il n’avait plus qu’une envie, sentir cette bite en lui. La verge immense se recula et revint à la charge un peu plus vigoureusement pour dépasser ce point fragile. Une douleur l’envahit, son vagin se contracta, enserra le pieu d’airain qui venait de prendre sa virginité. Il ne bougea plus, la douleur s’estompa pour laisser place à une sensation de plénitude. Il se calma et des fourmillements réapparurent, il voulait sentir cette chose bouger en lui. Aussitôt, comme s’il avait entendu son désir, l’extraterrestre s’activa de nouveau. Mike succombait au plaisir qui l’envahissait, il gémissait, se contorsionnait. Il attrapa ses seins, les malaxa, en lécha les tétons. Sa bite fièrement dressée contre son ventre était animée de secousses. Tout son corps était secoué par sa jouissance, il venait de subir un premier orgasme vaginal et un autre arrivait. Il sentit le membre qui le pénétrait se tendre, se contracter, se gonfler et se libérer d’un flot de semence qui lui remplit le ventre et déclencha un dernier orgasme et sa propre éjaculation. Son sperme chaud et épais se répandit sur son ventre, inondant jusqu’à sa poitrine. Jamais Mike n’en avait expulsé autant.
– Comme vous pouvez le constater toutes vos gonades sont désormais internes. Vous êtes parfaitement opérationnel, constata l’extraterrestre. C’est une bonne chose et il en est de même de votre partenaire.– Janneth ! Où est-elle ? Que lui avez-vous fait ?– Je vais vous conduire auprès d’elle, rassurez vous. Nous ne lui avons rien fait de plus qu’à vous, sauf que sa transformation a été moins douloureuse, il est vrai.– Comment l’avez-vous transformée ?– Mais comme vous, en hermaphrodite. Vous êtes très semblables maintenant.– Semblables ?– Ne faites pas cette tête, je vous conduis vers elle, mais avant enfilez ça, Il y aurait une émeute si je vous promenais nu dans les couloirs du centre.
On lui donna une nouvelle tenue, elle était de couleur argentée aux reflets oranges et épousait à merveille les formes de son corps. Il retrouva Janneth qui l’attendait, seule dans une pièce. Ils se jetèrent dans les bras l’un de l’autre sans prendre le temps de se dévisager vraiment. Elle le serrait très fort et lui aussi et ils échangèrent un long baiser.
– T’as vu qu’on peut communiquer par la pensée maintenant ? Lui demanda-t-elle sans interrompre son baiser.– Non, tu me l’apprends. Répondit-il de la même manière.– Je peux voir comment t’es ? Il paraît qu’on est pareil maintenant...– Moi aussi, j’aimerais découvrir ce qu’ils t’ont fait.
Ils s’écartèrent l’un de l’autre pour avoir le recul nécessaire pour se découvrir. Mike défit sa combinaison lentement et dégagea sa poitrine puis il l’ôta complètement pour présenter sa nouvelle nudité à sa femme. Il se sentait gêné et son sexe pendait mollement entre ses jambes. Janneth sourit et lui dit qu’elle le trouvait très beau puis elle retira sa tenue pour dévoiler un pénis bien lisse, long, épais et parfaitement épanoui. Mike fut troublé par cette vision surréaliste. Il s’approcha d’elle, l’embrassa, son désir naissait. Il se mit à genoux, devant le membre tendu, l’embrassa, le caressa et le prit en bouche. Il suçait avec attention le membre viril de sa femme et était attentif à tout ce qu’elle ressentait de même qu’elle suivait l’évolution de son excitation.
– J’ai envie de te prendre, pensa-t-elle enfin.
Alors Mike se mit à quatre pattes et lui présenta sa chatte juteuse. Elle le prit en levrette en lui écartant les globes fessiers. À chacune de ses pénétrations profondes, elle voyait la petite rosette de Mike s’ouvrir d’aise. Elle la trouva excitante, pour la première fois de sa vie, elle connut l’attirance « contre-nature » qu’éprouvent parfois les hommes pour cette porte étroite. Elle appuya un pouce qui s’y engouffra sans résistance et lui permit de sentir, dans le conduit voisin, sa bite coulisser dans le vagin humide de Mike. Elle avait envie de le pénétrer par là, de s’y répandre. Mike qui comprit son désir lui demanda simplement d’y aller doucement. Leur communion mentale était telle qu’elle pouvait connaître précisément ce que ressentait son mari. Cette aptitude nouvelle lui permit de s’introduire en douceur en une lente poussée. Mike gémit de bonheur et de surprise à cette introduction. Janneth encouragée par le plaisir de Mike accéléra ses mouvements. Elle attrapa, sous son ventre, son pénis turgescent qu’elle masturbait au rythme de ses assauts. Quand Mike la sentit se contracter en lui, Il poussa un cri d’extase et ils jouirent ensemble intensément. Ils étaient encore étendus sur le sol de la pièce quand la porte s’ouvrit. C’était Krânyo qui venait les chercher.
– Bonjour mes amis, pensa-t-il, je vois que vous avez pris plaisir à vous retrouver.– Oui, beaucoup ! Répondit Janneth– Euh... sans vouloir vous commander, il serait bon de vous habiller, les douze vous attendent et il est temps de vous ramener chez vous.
Quand ils arrivèrent devant les individus aux masques d’or, six autres couples étaient là. On leur expliqua qu’ils formaient le noyau de base de la nouvelle humanité et qu’ils auraient pour première tâche de se retrouver, une fois sur Terre. Mike exprima sa surprise et demanda pourquoi ils n’étaient pas tous déposés au même endroit. On leur expliqua alors que la nouvelle espèce, qu’ils représentaient, possédait des capacités physiques, intellectuelles et psychiques largement supérieures à celle des humains. Les douze ajoutèrent qu’elles devraient leur permettre de se défendre face à l’agressivité de l’humanité actuelle et de la supplanter progressivement... Par contre, il était indispensable qu’ils apprennent à maîtriser leurs nouvelles aptitudes. C’était justement l’objectif de ce « jeu de piste » imposé par les douze, qui allait assurément les amener à s’entraîner et se surpasser. Par ailleurs, il leur fut précisé que les activités secrètes des Eiwodam sur Terre étaient de moins en moins ignorées des gouvernements les plus puissants et qu’en les laissant à des endroits séparés, ils minimisaient le risque qu’ils soient tous pris et détruits par les instances policières ou militaires terrestres.
Mike se réveilla brusquement, il reconnaissait leur chambre éclairée par la lumière blafarde de la lune. Il était dans son lit. Il passa une main sur son front. « Quel rêve stupide, se dit-il en jetant un coup d’œil à Janneth qui dormait, tournée vers lui. Il se rapprocha d’elle, embrassa doucement, pour ne pas la réveiller, sa chevelure dorée. Il glissa une main vers son ventre... Elle bandait !
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