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GAÏA HERMAPHRODIA

Chapitre 6

Divers
CH. VI – RETOUR D’EIWOD – SAUVETAGE ET RENCONTRE.
Après une nuit très romantique dans cette station balnéaire, Rosie embarqua le lendemain dans le vaisseau qui devait la ramener sur Terre, il était temps pour elle de retrouver Jeannette et ses amies. Elles lui manquaient toutes et Jeannette plus que les autres. Elle s’était laissée aller sur Eiwod, cela ne faisait aucun doute pour elle, mais elle en avait eu besoin. Elle y laissait maintenant sa fille Leiwha et, peut-être, une part de son eiwodamité.
Elle porta son regard sur son image, elle était métamorphosée, mais cela ne lui déplaisait pas. Elle avait gagné en capacité et espérait être contagieuse pour ses « sœurs », qu’elle puisse les contaminer et partager avec elles le prix de son sacrifice. Elle s’intéressa beaucoup au pilotage de l’appareil de transport interstellaire et voulait connaître la source d’énergie utilisée pour le déplacer. Elle ne fut pas surprise d’apprendre que comme pour les andhas, il n’y avait pas de moteurs. Une quarantaine de pilotes se relayaient par quart pour assurer son déplacement. elles se tenaient alors en cercle de dix co-pilotes et combinaient leur énergie métaphysique pour donner toute sa puissance à l’appareil. Rosie comprit assez vite que la comparaison s’arrêtait là car si, dans un andha, il suffisait de suivre un chemin déjà tracé, dans l’espace, il fallait en permanence calculer la trajectoire du vaisseau et des astéroïdes croisant dans ses parages. La « commandant » restait à son poste le temps de deux quarts durant lesquels elle effectuait la surveillance, indiquait les calcules à effectuer et faisait le point sur leur position. Quand elle prenait ses poses, elle confiait la barre à l’une ou l’autre de ses « sous-commandants » pour la remplacer à ces taches.
Après quelques sauts successifs par les « portes » spatio-temporelles le vaisseau se plaça en orbite autour de la terre. Ces portes étaient réglées très précisément par l’équipe de pilotage avant chaque passage pour permettre au vaisseau d’arriver à l’endroit voulu à l’instant voulu. Krânyo expliqua à Rosie que le temps était une variable presque comme les autres et qu’il était tout à fait possible de se positionner où on voulait sur sa « course » il ajouta que plusieurs lignes de temps existaient et que celles ci dépendaient du lieu. Les portes permettaient non seulement d’effectuer un saut spatial mais aussi de se placer où on le désirait sur une ligne de temps choisie. Quand ils arrivèrent en Australie, devant le QG, des hermaphrodites, il ne s’était pas écoulé dix heures comme l’avait annoncé Krânyo avant de partir mais huit jours.
– Je croyais que pour elles je ne serais partie que huit ou dix heures. Fit Rosie– Oui, c’est ce qui était prévu, mais ta « maladie » m’a forcé à un aller et retour seule, si bien que nous avons un décalage d’une semaine.– C’est la durée terrestre de ton cycle d’observation. Et… tu les as prévenues, c’est ça ?– Oui, Jeannette était inquiète, mais je l’ai rassurée.– Que tu crois…
Pour Rosie, son séjour sur Eiwod avait duré plus d’un mois terrestre et elle avait hâte d’être enfin en famille. En les voyant arriver, Jeannette se précipita vers eux et stoppa sa course en découvrant le nouvel aspect de son aimée. Elle n’en croyait pas ses yeux, Rosie avait la peau d’une Eiwodam, elle était magnifique. Elle s’inquiéta cependant de sa santé, voulu savoir si tout allait bien pour Rosie et ce qu’il s’était réellement passé.
Rosie décida de raconter, à Jeannette et aux autres, ce qui lui était arrivé. Elle le fit avec beaucoup de précision, sans rien oublier, donnant même une multitude de détails sur l’état d’esprit dans lequel elle était et ce qui l’avait conduit à attraper le virus responsable. Elle leur expliqua qu’il l’avait largement métissée et qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une maladie, mais plutôt d’une symbiose qui permettait un brassage chromosomique en l’absence de reproduction. La surprise était que ce virus l’avait acceptée comme hôte, faisant d’elle une demi-Eiwodam en rajoutant, dans ses cellules l’intégralité des séquences manquantes.
– Tu es donc un peu plus qu’une demi-Eiwodam, fit remarquer Krânyo, et ça veut dire aussi que Leiwha pourra compléter son patrimoine plus tard, lorsqu’elle deviendra elle même hôte du virus.– C’est vrai, je n’avais pas pensé à ça ! C’est extraordinaire. Fit Rosie enjouée. Ma fille est vraiment sauvée !– Et ce patrimoine, il… il vient de Krânyo ? Demanda Jeannette curieuse.– Pour partie, peut-être, il peut aussi venir de l’une des partenaires que j’ai eu lors d’une soirée un peu débridée… mais, le plus vraisemblable, c’est que ce soit un mélange de toutes mes partenaires.– Ça expliquerait pourquoi tu as de telles aptitudes, toutes les eiwodams les plus influentes et les plus douées étaient là et pour l’instant tu excelles dans tout ce que tu as essayé.– Oui, c’est vrai que j’ai beaucoup gagné avec cette « infection ». J’en suis très heureuse.
La conversation continua un peu, Jeannette et les autres entouraient Rosie, l’embrassaient et leur émotion était palpable. Krânyo se mit en retrait pour observer ce qui allait se passer. Elle aimait bien la regarder faire l’amour et n’osait pas participer à ces retrouvailles. Rosie et Jeannette se retrouvèrent nues très vite et se donnèrent du plaisir mutuellement. Le pénis de Rosie semblait avoir légèrement grossi et remplissait bien Jeannette qui en gémissait de bonheur. L’une et l’autre s’activaient en s’agrippant par les hanches, allongées sur le côté, dans une position inversée. Jeannette ne tint pas très longtemps et explosa dans la chatte de sa partenaire. Rosie se retourna, la mit sur le dos et la prit de face. Sa verge allait et venait avec un rythme soutenue. Jeannette était de plus en plus bruyante, elle jouissait et n’espérait qu’une chose : que Rosie la féconde.
De s’apercevoir que sa compagne avait retiré son implant contraceptif et s’était abstenue de tout rapport vaginal durant une semaine, eut un effet immédiat sur Rosie qui éjacula bien au fond de sa matrice. Mentalement, elle explora sa compagne, l’ovule était là, prêt à être fécondé. Rosie gémit à son tour, la bite bien calée au fond du vagin de Jeannette et la remplissait de son foutre métissé. Les autres se mêlèrent alors à eux. Rosie qui ne voulait pas que les spermes soient mélangés leur suggéra mentalement de l’enculer. Elle subit d’abords les assauts, de Line et Precy et se donna ensuite aux autres, acceptant même une double pénétration prodiguée avec talent par Abani et Navin. Le spectacle avait excité Krânyo et réveillé le désir de Jeannette. La fécondation venait d’avoir lieu, Rosie le savait, alors elle laissa faire. Le sexe courbe de l’extraterrestre pénétra sa chatte enflammée et la fit jouir avec une force incroyable. Ses orgasmes se succédaient tandis qu’elle imaginait Rosie faire l’amour avec cet être tous les jours pendant un mois. Elle n’en était pas jalouse, mais elle était heureuse de pouvoir, elle aussi, connaître ce plaisir.
Quand toutes furent calmées, Rosie annonça sont souhait d’aller chercher les trois couples encore perdus. Il était temps, dit elle, que nous soyons enfin toutes réunies. Jeannette n’avait pas envie de la revoir partir, elle le sentit tout de suite et lui proposa de les accompagner. Elle suivit Krânyo et Rosie vers la voiture qu’utilisait l’extraterrestre. Elle avait tout l’air d’être une antiquité et Jeannette l’aurait plutôt vue dans un musée.
– C’est quoi comme voiture, demanda-t-elle, elle m’a l’air bien vieille pour pouvoir encore rouler.– Oh, c’est un vieux modèle du XXème siècle, répondit Kranyo, il date d’une époque où la civilisation humaine vivait en brûlant du pétrole…– Mais, on ne peut plus trouver de carburant pour ces véhicules, fit Jeannette. Oh, suis-je bête, vous avez changé le moteur, c’est évident.– Tu conduis Akémisya ? Demanda l’extraterrestre à Rosie. Changer n’est pas le mot juste, reprit-elle à l’attention de Jeannette, nous avons allégé cette voiture de tout ce qui nous paraissait inutile et donc, le moteur, nous l’avons… retiré.– Et le volant aussi, vous l’avez retiré, à ce que je vois, dit Jeannette en s’asseyant à l’arrière.– Accroche ta ceinture, dit Rosie, on va décoller…
Les trois étaient assises, la ceinture attachée, Rosie se tourna pour parler avec Jeannette alors que la voiture se mettait en mouvement. Elle roula un peu sur le chemin et subitement, juste après avoir tournée sur la route, elle quitta le contact du sol et accéléra. Les sièges avant avaient été modifiés pour pouvoir se tourner et les trois passagères se faisaient face et pouvaient deviser tranquillement. La voiture traversait l’Australie avec une vitesse incroyable.
– Et cette voiture nous emmène où, comme ça ? À la vitesse ou nous allons, j’imagine que nous n’allons pas tarder à voir la mer, non ? Demanda Jeannette à moitié rassurée.– J’ai choisi d’aller au plus urgent, répondit Rosie, c’est à dire en Ukraine. Nous serons au dessus de l’eau dans exactement quinze minutes et vingt-trois secondes.
Cela faisait plus de six heures qu’elles avaient quitté le territoire australien, Jeannette s’était endormie et leur véhicule filait encore plus vite à quelques mètres au dessus de la crête des vagues. La vieille Dodge traversait l’Océan Indien et s’approchait déjà des côtes de la péninsule arabe, Rosie prit encore un peu de hauteur pour aborder la côte. La voiture survola le désert irakien puis la Turquie. Rosie essayait de rentrer en contact avec les deux hermaphrodites ukrainiens pour les localiser, elle finit par percevoir leur présence au cœur du territoire dans un complexe pénitentiaire militaire.Kseniya et Alexeï étaient détenus par les services médicaux militaires de la dictature ukrainienne et subissaient différents « tests » et de nombreuses tortures. Les images que Rosie recevait d’elles lui permirent de savoir qu’elles étaient droguées et affaiblies. elle avait une vision très nette de leur cellule et de ses sœurs alitées et maintenues sous perfusion. Elle se guida jusqu’au centre grâce à l’intensité de leur signal mental. La vieille voiture évoluait au travers un pays en ruine où les engins militaires étaient généralement les seuls à pouvoir encore circuler. Difficile de passer inaperçues dans ces conditions, mais la Dodge était trop rapide pour permettre aux soldats de réagir. Dans plusieurs endroits, son passage fut interprété comme étant celui d’une tornade et apparenté à un phénomène météorologique.
Elles arrivèrent devant les grilles gardées du centre sans autre plan que de prendre la maitrise des esprits des gardes pour se faire ouvrir les portes et accompagner jusqu’aux deux détenues. Les gardes de l’entrée ouvrirent les barrières et firent le salut militaire avant de prévenir le centre de l’arrivée d’une délégation officielle. Quand elles garèrent la voiture devant les marches de l’établissement, tout ce qu’il y avait d’officiers, de médecins et de soldats à l’intérieur étaient déjà rassemblés pour les accueillir. Sans un mot, Jeannette, Krânyo et Rosie, accompagnées de toute cette troupe, se dirigèrent vers un quartier de haute sécurité, dans les sous-sols de l’établissement, où étaient gardés les dissidents et prisonniers importants soumis à la torture.
Elles circulaient dans un vaste couloir qui contenait les cellules. Chacune était fermée par une porte blindée et tout au fond, la dernière était surveillée par deux hommes armés qui se mirent aussitôt au garde à vous. Une fois à l’intérieur, elles trouvèrent Kseniya et Alexeï Boïtchenko allongées sur deux lits métalliques. Elles étaient maintenues dans un état comateux et appareillées de toute part. Elles avaient, l’une et l’autre une importante cicatrice au niveau du ventre et sur une étagère derrière elles se trouvaient deux fœtus hermaphrodites conservés dans du formol. Jeannette réprima une envie de vomir. Rosie observa les corps étendus, débrancha les appareillages, remplaça la perfusion par une autre et fit sortir les deux lits. A sa demande, la vingtaine de militaires et médecins qui les avaient suivies déposèrent leurs armes et visiophones au sol et pénétrèrent dans la petite cellule où ils se trouvèrent enfermés.
Rosie, Jeannette et Krânyo avaient le champ libre pour sortir. Krânyo se dirigea vers sa vieille Dodge tandis que Jeannette et Rosie s’emparaient d’une ambulance pour transporter les deux hermaphrodites qu’elles étaient venues chercher. Les deux véhicules ressortirent sans difficultés et s’envolèrent à grande vitesse vers l’Australie et le vignoble des Falcone. Une dizaine d’heures plus tard, Kseniya et Alexeï étaient confiés aux bons soins d’Helen, dans une chambre confortable de leur dispensaire maison. Elles n’avaient toujours pas repris connaissance.
Avant de repartir chercher les deux autres couples, Rosie décida d’essayer, encore une fois, d’établir un contact avec le couple de brésiliennes, Nacilho et Hulda Da Silva. Jusqu’à présent toutes leurs tentatives avaient été des échecs, mais elle n’avait pas essayé depuis son retour d’Eiwod et elle se demandait si ses nouveaux « pouvoirs » ne lui permettraient pas d’y parvenir. Krânyo observa en souriant, elle ne doutait pas que le signal de Rosie ait été entendu, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle soit capable de les localiser d’aussi loin.
– Elles ne sont plus au Brésil, expliqua Rosie aux autres, qui n’avaient rien vu ni entendu. Et toi, tu le savais ! Fit-elle à son amie extraterrestre. Pourquoi ne m’as tu rien dit ?– Par curiosité, je voulais d’abord connaître ta capacité à les localiser. Je vous aurais dit où elles se trouvent si vous ne l’aviez pas découvert. Je suis là pour vous aider, c’est vrai, mais pas pour agir à votre place.– On aurait peut-être gagné du temps, fit Percy, et… on peut savoir où elles sont si elles ne sont plus au Brésil ?– Bien sûr, elles sont à Tristan da Cunha. Elles se sont inspirées de notre traversée en bateau de l’Atlantique Nord. Elles ont « emprunté » un voilier dans l’espoir de rejoindre l’Océan Indien et l’Australie en passant par le Cap… – C’est une traversée plus risquée, fit remarquer Line en connaisseuse. Il n’y a jamais de bonne saison…– Elles s’en sont rendues compte, précisa Krânyo, leur bateau a démâté alors qu’elles doublaient Tristan da Cunha. Elles ont été obligées de s’y réfugier.– Et comment ça se passe pour elles, demanda Marta, vous savez quelque chose ? Ce n’est pas trop hostile ?– Apparemment non, expliqua Rosie, les iliens les ont bien accueillies. Il faut dire que cela faisait des années qu’ils n’avaient plus vu personne… L’Alliance semble avoir oublié leur existence. Les gardes côtes qui n’étaient plus payé depuis des années ont déserté les lieux en emportant avec eux leurs familles et les derniers bateaux en état. Les habitants se sont organisés autrement, ils ont surtout des problèmes d’approvisionnement énergétique. Le bateau de Hulda et Nacilho a été un don du ciel. Il a été intégralement démonté et tout ce qui pouvait être utile, comme la pile à combustible et les générateurs éoliens et photovoltaïques, a été récupéré pour un usage collectif.– Elles sont coincées là-bas, si je comprends bien. Dit alors Angelo, et il n’y a que toi ou Krânyo pour pouvoir aller les chercher.– C’est juste, fit l’extraterrestre, mais, en vérité, Akémisya n’a besoin de personne pour aller les chercher, elle peut piloter une ambulance à mach 2, avec deux blessées à bord, d’Ukraine jusqu’ici, elle devrait pouvoir faire, de la même manière, un aller et retour rapide jusqu’à cet îlot perdu de l’Atlantique Sud.– Tu irais chercher les deux Laotiennes pendant ce temps ? Demanda Rosie à l’eiwodam.– Ça ne me prendra pas tout ce temps, elles sont beaucoup plus proches, et je préfère t’accompagner, tu as beaucoup piloté ces derniers temps et tu pourrais avoir besoin d’un copilote.
Elles partirent, toujours en compagnie de Jeannette, avec l’ambulance ukrainienne pour aller chercher les deux brésiliennes coincées sur Tristan da Cunha. Hulda et Nacilho se précipitèrent à leur rencontre quand elles surent qu’elles arrivaient pour les récupérer. Elles se tenaient à distance de la camionnette qui venait d’atterrir sur la place du village, chacune avec un bébé dans les bras et un baluchon sur l’épaule. Derrière elles approchaient des iliens curieux de ce qui avait motivé cette précipitation de « leurs » hermaphrodites. Krânyo, Jeannette et Rosie découvrirent la population un peu particulière de ce caillou perdu au milieu de l’Atlantique Sud. Elle se composait d’un peu moins de deux cents habitants abandonnés au milieu de nulle part et avait comme première particularité de présenter un nombre de femmes nettement plus important que celui des hommes, au moins passé 25 ans. Jeannette était également intriguée par le petit nombre de jeunes et d’enfants.
– C’est incroyable, cette population s’éteint, pensa-t-elle à l’adresse de Rosie. Ils sont à peine vingt en dessous de 20 ans.– Dix-neuf exactement ou à peu près 10,2% de la population. Mais c’est pas ça qui m’intrigue le plus. Dis moi Krânyo, je me trompe ou ces gens sont tous « pures » ? Je ne trouve pas les gènes de l’agressivité chez eux.– Non, tu as raison… ils ne l’ont pas, aucun d’entre eux.– Co… comment voyez-vous cela ? Vous voyez leurs gènes ?– Oui, Jeannette, nous pouvons détailler leur génome ; c’est une faculté que quelques eiwodams ont, répondit Krânyo. Celles qui ont ce genre d’aptitudes, chez nous, font carrière en médecine ou en veille évolutive sur une autre planète, comme moi sur la Terre. Akémisya est très douée et cumule des dons remarquables depuis sa dernière mutation.
Pendant qu’elles discutaient ainsi, elles serraient dans leurs bras les deux hermaphrodites qu’elles étaient venues chercher et parlaient à voix haute avec les iliens. Ces derniers savaient depuis longtemps qu’un jour viendrait ou Hulda et Nacilho les quitteraient. Ils s’y étaient préparés depuis des mois et avaient conservé caché de quoi fêter ce départ dans l’espoir que ce ne soit pas des adieux.
– Pour ma part, si vous nous quittez ce soir, je ne crois pas que je puisse vous revoir un jour, dit la doyenne de la communauté. Vous nous manquerez, c’est certain et nous aimerions, nous habitantes et habitants de Tristan da Cunha, que vos amies et vous acceptiez notre hospitalité cette nuit encore.– Ce sera avec plaisir, répondit Rosie, nous serions bien ingrates de refuser ; pendant trois longs mois, vous avez veillé sur deux des nôtres. Nous vous devons beaucoup.– D’ailleurs, si nous pouvons faire quelque chose pour vous, ajouta Jeannette, n’hésitez pas à nous demander.– Des gens qui traversent les océans dans une camionnette volante peuvent sans doute beaucoup, répondit la vieille, mais depuis le temps que nous sommes isolés, nous avons appris à nous passer de différentes choses. Votre présence seule nous suffit.– Permettez que mon amie Krânyo et moi-même allions faire quelques « courses » rapidement. Nous en aurons pour à peine plus d’une heure je pense et nous pourrions vous rapporter des choses utiles.– Mais où irez vous pour être revenues en une heure ?– Au sud du Chili ou de l’Argentine, répondit simplement Rosie, nous y trouverons de quoi refaire vos stocks de médicaments, un ou deux générateurs solaires ou éoliens pour compléter votre installation et un peu de vin chilien pour agrémenter notre soirée.
Krânyo et Rosie montèrent dans la camionnette et décolèrent instantanément. Une heure après exactement, elles atterrirent de nouveau sur la petite île. Rosie apportait tout ce qu’elle avait dit plus quelque volailles vivantes et un jeune bélier.
– J’ai pensé que cela permettrait de réduire la consanguinité de vos animaux et rendrait votre élevage plus productif…– Votre générosité nous touche, dit la doyenne qui parlait au nom de tous, la venue de Hulda et Nacilho a été une véritable bénédiction pour nous… Je suis heureuse d’avoir vécue si longtemps pour voir cette nouvelle humanité que vous représentez avec Hulda et Nacilho. Si vous pouviez toutes partager vos gènes avec les nôtres pour réduire notre consanguinité…– Hulda et Nacilho ont déjà commencé, répondit Rosie, dix-sept femmes attendent un enfant d’elles.– Vous voyez ces choses là ? Oui, nous leur avons demandé de féconder nos femmes en âge de se reproduire. Quand elles sont arrivées, nous avions décidés déjà depuis deux ans de ne plus nous reproduire. Nous avons tellement soufferts de naissances tragiques d’enfants prématurés que nous n’avons pas pu sauver faute de moyens ou d’enfants anormaux à l’espérance de vie très courte. D’année en année, le nombre de tares augmentait. Sans compter que nos hommes meurent en mer, ils vont à la pèche mais l’océan prend sa part…– Je ne pourrai pas vos donner mes gènes, dit Krânyo à la vieille et à la communauté qui se tenait derrière elle, car je ne suis pas de votre monde, mais je suis certaine que Jeannette et Rosie-Akémisya accepteront de vous faire ce cadeau.
En même temps qu’elle s’adressait à la doyenne et aux îliens, l’extraterrestre expliqua mentalement à Rosie et Jeannette que cette population d’humains pures pouvait servir de base à une autre communauté. Rosie et Jeannette convinrent que leur arrivée ici était un véritable coup de pouce du destin et qu’elles devaient en profiter. Rosie rentra en contact avec leurs amies en Australie pour leur expliquer la situation et les prévenir qu’elles resteraient quelques jours sur cette île, le temps de s’assurer que les 49 femmes en âge de procréer seraient bien enceintes. Comme 17 d’entre-elles attendaient déjà un bébé hermaphrodite, elles devaient en féconder huit chacune. La communauté îlienne déchargea avec plaisir les affaires que Rosie et Krânyo avaient rapportées et invita les hermaphrodites à entrer dans la maison commune. Elles traversèrent d’abord l’immense serre qui, en plus de sa fonction de production de fruits et légumes, contribuait au chauffage de l’habitation. En sortant de la serre, elles arrivèrent directement dans une pièce immense, capable d’accueillir tout le monde. Il y avait une sorte d’estrade assez haute à laquelle on accédait par un petit escalier qui en faisait le tour et sur laquelle étaient posé un grand nombre de coussins et de poufs. Derrière cette estrade, il y avait un grand espace cuisine communautaire. Une baie vitrée intégrée à la toiture formait un puits de lumière qui éclairait l’estrade. Tout autour de la grande pièce se trouvaient quarante appartements en alcôves sur deux niveaux ou se retiraient les îliens pour dormir. Ces espaces privatifs pouvaient accueillir de cinq à dix personnes étaient sommairement meublé d’un vaste matelas épais qui couvrait tous le sol et sur lequel se retrouvaient tous celles ou ceux qui y dormaient. Il n’y avait pas vraiment d’alcôve attitrée, à part pour les enfants jusqu’à 12 ans et les adolescents jusqu’à 20 ans qui se répartissaient sur deux alcôves et les « anciens » qui s’en partageaient trois. Tous les autres se répartissaient comme ils le souhaitaient, selon leurs désirs, leur humeur et leurs attirances, mais depuis qu’ils avaient décider d’arrêter de procréer, la tendance était à la séparation des genres et à l’homosexualité. À chaque niveau se trouvait également une pièce sanitaire commune équipée de plusieurs douches, lavabos et WC sans séparation. Les habitants de Tristan da Cunha n’avaient pas franchement de pudeur et se mettaient facilement à l’aise une fois rentré dans le cœur de l’habitation. Sans être une règle, la nudité absolue était pratiquée par plus des deux tiers de la population, tout âge et sexe confondu. Ils étaient tous très proches et se prenaient fréquemment dans les bras, s’embrassaient sur la bouche, se touchaient ou se caressaient. Rosie, Jeannette et Krânyo en furent assez surpris.
– C’est pour ça qu’on a pas pu cacher notre nature, expliqua Nacilho, il a bien fallu que nous partagions leurs lits, leurs salles d’eau et leurs coutumes…– Je comprends, lui répondit Rosie en se déshabillant pour faire comme la majorité de leurs hôtes. En plus ils sont aussi beau dehors que dedans, ça ne gâche rien.– C’est vrai, confirma Jeannette qui se mettait à l’aise également, féconder ces femmes ne devrait pas être une corvée ; j’en bande déjà.– Mmm, quel bel organe, lui dit Hulda en caressant la verge tendue, j’espère bien pouvoir y goûter un jour.– Promis, ma belle, répondit Jeannette en lui prenant la poitrine, dès qu’on rentre en Australie, je m’occupe de ta petite chatte et de ton gros cul, ça te va ?– Je crois que c’est un programme qui m’ira très bien.– Elle adore s’en prendre plein le cul, précisa Nacilho, depuis qu’on a accouchée, elle n’a plus joui que comme ça, n’est-ce-pas ma chérie ?– Oui, c’est vrai, mais toi aussi tu préfères quand on te la met dans le cul…– C’est parce qu’on a dit qu’on voulait d’autres géniteurs ou génitrices pour les deuxièmes et pour l’instant on n’a pas trouvé.– Et bien moi, je crois que si, répondit Hulda, si Jeannette est d’accord, bien sûr, j’aimerai bien que ma seconde enfant soit d’elle.– Moi je ne sais pas encore, Rosie m’impressionne un peu… J’attends de découvrir les autres pour faire mon choix.– Je suis certaine que Line te plaira beaucoup, dit Rosie en s’immisçant dans la conversation. Si je te parais étrange c’est à cause d’une seconde mutation qui a fait de moi un eiwodam à 80 %, tu n’as pas à te sentir mal à l’aise avec moi.– J’imagine qu’aucun esprit ne te résiste, tu peux tout savoir des uns ou des autres, sans même poser de question.– Oui, j’ai cette capacité, mais ce n’est pas pour ça que je vais sonder tous les esprits, ça ne serait pas correct.– Akémisya a un sens aigue du respect, elle l’a déjà montré à mainte reprise…– Pourquoi l’appelles-tu Akémisya alors que Jeannette l’appelle Rosie ?– Akémisya est le diminutif de mon nom eiwodam. Depuis que les douze m’ont baptisée, tout le monde sur Eiwod m’appelle comme ça.– Mais pourquoi es-tu retournée sur cette planète ? Tu as bénéficiée d’un régime de faveur ?– Oui, en quelque sorte, j’ai eu un enfant avec celle qui a veillé sur ma mutation et qui a testé mes capacités. Du coup, le bébé risquant de mourir en restant sur Terre, j’ai été autorisé à l’accompagner jusqu’à sa génitrice. Là, j’ai attrapé un virus qui permet de recombiner le matériel génétique des eiwodams. Chez moi, il a inséré certaines de leurs séquences en recombinant les matériels génétiques de plusieurs partenaires sexuels.– Parce que le virus se transmet par le sexe ?– Oui et plus particulièrement lors d’un rapport vaginal. Il est expulsé avec le sperme et va se loger dans les cellules d’une partie spécifique des parois vaginales, juste à côté du col de l’utérus. Dans ces cellules le virus se concentre et s’accumule avec les pénétrations successives. Sur un sujet non encore infecté, il doit attendre que la charge virale soit suffisante, il utilise le matériel génétique de son hôte ainsi que celui contenu dans le ou les spermes introduit pour se structurer et effectuer une première phase de reproduction au sein de l’organisme. Il possède pratiquement le même nombre de chromosomes que ses hôtes et il utilise cette particularité pour passer inaperçu. Il se répand alors dans toutes les cellules introduisant normalement un léger brassage chromosomique. Chez moi, il a en plus installé des séquences eiwodam que je n’avais pas. Ensuite il favorise le développement, au niveau des gonades, de nouvelles glandes qui produisent des coques flagellées qui sont expulsées avec le sperme et qui lui permettent de se déplacer vers un autre organisme.– Ça veut dire que tu es susceptible de transmettre ça à n’importe qui ?– À l’exception des humains vrais, je peux transmettre cette maladie qui n’en est pas une à n’importe qui dans notre communauté hermaphrodite.– Je ne l’ai pas encore attrapée, moi. Interrogea Jeannette. T’es sure d’être contagieuse ?– Tu as le virus en toi, je le sais, de même que je sais que je t’ai fécondée quand nous avons fait l’amour à mon retour d’Eiwod. Et Krânyo t’as remis une belle charge virale, mais elle n’est pas encore suffisante pour déclencher le processus.
En même temps qu’elles discutaient ainsi, la doyenne leurs présentaient un à un les 186 membres de leur communauté en insistant sur les femmes en âge de procréer. Jeannette tiqua quand elle découvrit que pour la vieille femme, celui-ci était déterminé à peu de chose près par les premières règles. Rosie et elle désapprouvèrent avec fermeté le choix de certaines filles. La doyenne essaya de se justifier en disant qu’elles étaient toute d’accord et que leur communauté avait véritablement besoin de se régénérer, mais Rosie sonda les esprits pour savoir qu’elle était la pression réelle du groupe sur l’acceptation de ces jeunes femmes de devenir mère. Il n’y avait pas de malice dans les choix de la vieille femme, elle voulait simplement utiliser tous les ventres possible pour que naisse une nouvelle génération plus forte et son aura avait fait le reste. Rosie n’eut aucun mal à faire reconnaître que certains corps n’étaient encore pas assez formés pour porter un enfant et fit le tri entre celles qui étaient véritablement prêtes à devenir mère et les autres. Cela ne changea pas vraiment les comptes du nombre de femmes à féconder. Tout le monde s’installa sur l’estrade et la doyenne fit un discours de bienvenue dans lequel elle encouragea à nouveau toutes celles qui pouvaient encore avoir un enfant de profiter de la présence et de la bonne volonté de leurs invitées pour se faire engrosser. Elles précisa aux plus jeunes qu’elles devraient encore attendre quelques années et Rosie fit savoir qu’elle et ses amies ne les abandonneraient pas et reviendraient les voir régulièrement. Cette nouvelle fut accueillie par différentes exclamations de joies, il était évident que cette petite communauté avait le sentiment de ne plus être abandonnée et d’avoir trouver des alliées.
La soirée fut très agréable, les îliens étaient bons vivants. Les quatre hermaphrodites terriens se laissaient tripoter et embrasser par les femmes qui les avaient choisies. Rosie en avait neuf autour d’elle, Jeannette et Hulda en avait huit chacune tandis que Nacilho semblait se satisfaire pleinement des cinq qui avaient jeté leur dévolu sur elle. Comme en face d’elles deux hommes se mirent à faire l’amour en public et que rapidement d’autres couples et trios se lâchèrent sans retenue, Rosie mit en levrette la première qui se trouvait devant elle. Depuis un bon moment déjà, sa verge était gonflée et n’attendait plus que de se soulager dans une chatte. Il pointa sons gros gland rose au bord de la foufoune poilue, elle débordait de désir et l’hermaphrodite put voir que sa partenaire tirait une sorte de fierté à avoir été choisie la première. D’un coup de rein volontaire, l’épaisse verge se planta entièrement dans le con humide et chaud. La femme émit un soupir de satisfaction et laissa manœuvrer cette verge à sa guise. Rosie la baisait avec force et détermination. Elle voulait la faire jouir et y arrivait très bien. À côté, ses amies étaient également entrain de remplir leur devoir. Jeannette prenait une jeune femme d’à peine 20 ans en levrette et la jeune fille semblait apprécier son sort. Elle sourit en découvrant que Krânyo n’était pas inactive et offrait sa chatte à quelques hommes qui en avaient oubliés les sensations. Rosie inonda de son foutre épais la chatte dans laquelle elle s’activait et sut que pour celle là c’était bon.
Rosie savait que toutes n’étaient pas au meilleur moment de leurs cycle pour que ça marche et avait d’ores et déjà prévenu d’un risque d’échec qu’elle évaluait à 20 %. Par des efforts de concentration et de volonté, elle réussit à ne pas perdre son érection. Elle se retourna vers une femme qui lui caressait le dos et les fesses depuis quelques minutes et la coucha sur le sol pour la prendre en missionnaire. Elle avait relevé ses jambes qu’elle maintenait très écartées et pilonnait cette femme mûre un peu boulote. Sa partenaire criait, jurait, se traitait de cochonne, puis se reprenait avant de dire qu’elle aimait se faire tringler. Son manège amusa et excita Rosie qui féconda une deuxième femme. Celles qui avaient reçu une giclée de sperme dans la chatte, abandonnaient ensuite le groupe pour aller se coucher ou se placer à côté de la doyenne.
Rosie réussit à se maintenir en forme pour un troisième round avec une jeune fille d’à peine dix-sept ans qu’elle fit grimper aux rideaux. La jeune fille était encore vierge et elle la pénétra avec beaucoup de douceur. Quand elle arriva au moment de déchirer l’hymen, elle prit possession de son esprit pour contrôler sa douleur et lui épargner une première expérience négative. Elle appuya fermement pour ouvrir la barrière et la jeune fille se sentit devenir une femme. Rosie la laissa s’habituer à la grosseur de son pénis, elle l’embrassait et la cajolait, suçait ses petits seins d’albâtre. La jeune fille commença à gémir d’aise et à remuer d’elle même du bassin. Alors Rosie s’activa à son tour, elle la prit dans plusieurs positions, la jeune fille se laissait faire et savourait cette première expérience. Elle jouit plusieurs fois avant que Rosie la mette à quatre pattes pour la prendre en levrette et bien éjaculer au fond de sa jeune chatte. À côté d’elle Jeannette, Hulda et Nacilho reprenaient des forces et plus loin Krânyo servait encore de vide couille aux hommes en manque de rapports hétérosexuels de Tristan da Cunha.
Elles restèrent deux jours sur la petite île et presque toutes les femmes fécondes à leur arrivée étaient maintenant enceintes. Comme Rosie l’avait annoncée, six femmes resteraient encore sans enfant car elles n’étaient pas dans une phase favorable de leur cycle, mais il promis de revenir avant trois mois pour, d’une part voir comment se passait les grossesses et finir le « travail » et, d’autre part, maintenir et développer des échanges entre les deux communautés. En deux jours, elles et les îliens avaient tissé des liens étroits et s’étaient des frères et des sœurs qu’elles s’apprêtaient à quitter. Les embrassades furent longues et émouvantes. En serrant contre elle la jeune fille de dix-sept ans qu’elle avait déflorée, Rosie sentit sa verge durcir. Son érection n’échappa pas à l’adolescente qui se mit à genoux devant elle. Rosie savait ce qu’elle voulait ; elle souleva sa jupe, elle ne portait pas de culotte et lui présenta sa verge à sucer.
– J’ai envie d’y goûter avant que tu ne partes, dit-elle simplement, je veux connaître la saveur de ce qui va me donner mon premier enfant.– Je sais, Lisbeth, répondit Rosie, nous aurions sans doute dû le faire plus tôt, pour ne pas nous donner en spectacle, mais je ne vais pas te priver de cette expérience. Suce-moi, friponne, suce ma queue.
La jeune fille ne se fit pas prier, elle goba le gland et avala la verge jusqu’à en avoir un haut le cœur. Rosie intervint mentalement pour l’aider à maîtriser ses réflexes si bien qu’elle put l’avaler complètement au grand étonnement de sa mère et du reste de la communauté. La scène était très excitante et beaucoup se touchaient en regardant la jeune femme visiblement heureuse de branler ce pénis énorme aussi profondément dans sa gorge. Rosie elle même était transportée vers l’extase et annonça l’imminence de son éjaculation. Lisbeth ressortit la verge de sa bouche mais conserva le gland prisonnier entre ses lèvres. Rosie éjacula, son sperme abondant envahit la cavité buccale de la jeune fille en quatre ou cinq giclées successives. L’adolescente avait la bouche pleine, il en venait encore et bientôt le foutre déborda de la commissure des lèvres. Il y en avait tellement qu’elle crut étouffer avant de réussir à l’avaler. Quand elle eut fini, elle se releva pour embrasser Rosie sous un tonnerre d’applaudissements et de réflexions salaces.
– Mmm, c’était très bon, dit Lisbeth en extase. J’en veux encore…– Petite cochonne, répondit Rosie, j’ai comme l’impression que t’en aura autant que tu veux. Regarde dans quel état tu as mis les hommes de ta communauté.– Ohoh, je vais m’en prendre plein la bouche !– Gourmande, dit Rosie en l’embrassant une dernière fois, mais si tu les suces tous, ils vont vouloir plus.– Eh bien y m’en mettrons plein l’cul et quand je serais sure d’être enceinte, y f’ront aussi les finitions.
Les hermaphrodites montèrent dans la camionnette alors que déjà des hommes de la communauté approchaient de Lisbeth, la bite tendue vers le ciel, pour se faire sucer à leur tour.
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