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Games Of Chaos

Chapitre 7

Divers
CHAPITRE VIIÉQUIPEMENT
Malgré l’aube naissante, la rue était encore sombre, mais surtout, effroyablement vide. Elle était pourtant bondée de monde lorsque je l’ai traversée en carriole hier. Je me sens toute petite comparée aux bâtiments qui la bordent. Je n’avais pas du tout eu cette impression d’immensité la veille.Je range la bourse que j’ai volée dans mon bustier, callée entre mes deux seins. J’ai vraiment besoin d’un rangement sur ma tenue, on a l’impression que j’ai un troisième sein à présent...- Miaou ?Je lève la tête, et découvre une tête féline dépassant d’un toit dont les deux yeux jaunes me fixent. Même à 10 mètres au-dessus de ma tête, c’est suffisamment pesant pour me donner un frisson.- Warda ? Comment t’as fait pour sortir ?Rassurée, je reconnais cette voix.- Lilith ! Tu m’as fait une de ces peurs !Elle se met debout sur le bord du toit, et j’ai du mal à me retenir de crier lorsqu’elle fait un pas en avant. Mais elle se réceptionne parfaitement sur le sol pierreux, sans même avoir l’air d’avoir fait un effort particulier.- Tu as décidé de me faire faire une crise cardiaque ?- Oh t’inquiètes, j’ai l’habitude de ce genre d’acrobaties.- Ton corps de chat, c’est ça ?- Même pas... Enfin, ça a bien dû me rendre encore plus agile, mais je faisais déjà ce genre de trucs avant. Tu sais, les classes débloquent plus de capacités que dans le monde réel ! Je suis pas aussi agile dans la vraie vie !Alors qu’elle pouffe de rire, j’ai la désagréable sensation de m’être encore plus fait avoir que je ne le croyais au moment du choix de ma classe. Elle se réceptionnait d’une chute de dix mètres sans difficulté grâce à ses pouvoirs de voleuse. Moi j’étais une prostituée. Qu’est-ce que ça pouvait bien me donner comme compétence ?- Enfin bref... Tu ne devrais pas te promener avec tes chaînes aux pieds, ça t’identifie comme esclave fugitive. Si des gardes te voient, ils vont te jeter en prison. Mais pas de soucis, je suis là !Elle s’accroupit pour sortir une aiguille de sa poche et trifouiller la serrure des fers que j’ai aux pieds. Seulement quelques secondes plus tard, je sens la douloureuse pression autour de mes chevilles se relâcher d’un coup.- Et voilà ! Tu es libre comme l’air !Je reprends les menottes dans mes mains, sentant les premiers fourmillements arriver dans mes pieds.- Merci... Mais attends... Tu me cherchais depuis tout ce temps ?- Exactement, et je suis surprise de te trouver dehors... Mais on en parlera plus tard, on ferait mieux de se cacher d’abord.- Se cacher ? Pourquoi, si on a plus nos chaînes ?- Toi tu risques plus rien... Mais au cas où tu n’aurais pas compris, les terranides sont très mal vus ici. Si quelqu’un me voit me balader sans être l’esclave de quelqu’un, il va alerter la garde aussitôt.- À propos de garde... Elle est où ? Pourquoi y’a personne ce matin ?
- Il y a un couvre-feu durant la nuit, il est presque terminé. Le jour se lève, avec lui les habitants, et je ne dois pas être là quand ça arrivera.Elle me prend un poignet pour me tirer vers une ruelle.- Alors viens je te dis ! Je dois me cacher !- Attends j’ai une idée... Si tu mettais mes fers et qu’on restait ensemble, tu te ferais passer pour mon esclave, non ?Elle s’immobilise un instant, cogitant sur l’idée. Je crois déceler une lueur dans ses yeux. Elle finit par répondre dans un sourire :- On t’a déjà dit que pour une prostituée, t’étais sacrément maligne ?
Il faut seulement quelques minutes pour que des PNJ en tous genres sortent de chez eux pour animer la ville. La place du marché, où nous avions été vendues la veille, a été complètement réaménagée. Des étals de fortune ont été montés çà et là, et des marchands s’y sont installés pour vanter le plus fort possible la qualité de leurs marchandises. Leurs cris, ajoutés aux marchandages que chaque client tentait, englobe l’endroit dans une cacophonie assez pénible, mais supportable.Mon idée semble marcher parfaitement. Lilith marche juste à côté de moi au milieu de la foule, ses chaînes aux pieds, mais personne ne semble prêter attention à elle. Ni à moi, d’ailleurs. Au mieux certains hommes me lancent des regards lubriques, sans aller plus loin. Aucun d’entre eux ne semble se souvenir de moi traversant la ville ni vendue comme esclave au même endroit la veille au soir. Enfin, je ne vais pas m’en plaindre.Lilith m’explique que ce genre d’endroits est souvent celui qui attire le plus les joueurs. En plus de pouvoir faire du commerce ou des échanges d’informations entre eux en toute sécurité, les très nombreux objets en vente par les PNJ marchands intéressent plus d’un joueur alchimiste ou artisan. Toutefois, je me sens toujours un peu nerveuse.- Mais on ne risque vraiment plus rien ici, avec tous ces joueurs ? Hier tu me disais qu’il fallait s’en méfier, parce que certains pouvaient nous capturer, ou je ne sais quoi ?- Justement : l’intérieur des villes, c’est le seul endroit où tu peux vraiment te sentir en sécurité. Si quelqu’un essaye de faire la moindre action violente, la totalité de la garde de la ville lui tombe dessus, et il n’aurait aucune chance. Tant que tu n’es pas esclave et que tu ne tentes rien de stupide, les PNJ seront avec toi.- Et si jamais le joueur qui m’a achetée se réveille et me vois ? Je doute qu’il apprécie ce que j’ai fait...- Reste dans la foule, et il ne pourra strictement rien faire. Reste juste à espérer qu’il ne te traque pas une fois à l’extérieur... Tu lui as dit quoi sur toi ?- Euh...Je tente de me résumer la nuit que j’ai passée avec lui. J’en arrive à une conclusion surprenante : à aucun moment je n’ai ouvert la bouche.- Il ne connait même pas le son de ma voix en fait...- Ça c’est une bonne chose ! Sans ton nom, impossible de remonter jusqu’à toi.Me sentant un peu rassuré, je reviens à notre visite sur le marché.- Pourquoi tu voulais venir ici déjà ? Tu cherches quelque chose ?- Oui, une nouvelle dague. Les gardes m’ont piqué la mienne lorsqu’ils m’ont mise en cage.- Avec quel argent ?- J’ai volé 50 anneaux au PNJ qui m’a achetée hier, juste après qu’il m’ait ramenée chez lui. Tu aurais dû faire de même avec ton joueur d’ailleurs, si il a acheté une humaine comme esclave, il devait être très riche.- Mais c’est ce que j’ai fait !Sans tenter d’attirer l’attention, je ressors la bourse de mon bustier. Celle-ci semble immense comparée à celle que me présentait Lilith.- Ah d’accord, c’était donc ça ce truc que tu avais caché là... Il y en a pour combien ?- Aucune idée...- Laisse-moi compter...Elle me prend le sac des mains, l’ouvre un peu et plonge quelques doigts dedans pour remuer son contenu. Je jette un œil inquiet autour de moi, mais personne ne semble se soucier qu’une esclave fouille un petit sac plein d’argent. Les yeux brillants toujours rivés vers la bourse, elle s’exclame :- Il y en a pour 800 anneaux ! Une petite fortune !- Tu comptes vite !- Ouais, encore un pouvoir de voleuse... En tout cas, tu vas vraiment pouvoir faire un shopping d’enfer avec ça !- Pas moi, nous ! Il est hors de question que je ne partage pas !Elle relève la tête, une nouvelle lueur dans les yeux.- Warda... Je t’adore.- Mais dis-moi... C’est pas un peu risqué pour une terranide d’avoir autant d’argent ?- Risqu... Ah ! Non, pas du tout. Les PNJ sont moins intelligents qu’ils y paraissent. Tant qu’ils me voient enchaînée et près d’un humain, ils s’en balancent.- Ah... Bon... Dans ce cas... Mission shopping !
Ce monde a beau être très différent du monde réel, il a tout de même un grand point commun : un shopping entre copines est tout aussi plaisant !On s’est coupé la galette en deux, se donnant 400 anneaux chacune, mais Lilith a moins de mal à trouver quelque chose qui lui plaît que moi. En plus de sa dague, elle s’est acheté une armure de cuir noir lui recouvrant presque tout le corps - on a eu un mal fou à trouver quelque chose qui se rapproche plus d’une armure que d’une combinaison latex pour dominatrice. Elle a rajouté à ça une besace dans laquelle elle a placé quelques potions. Pour ma part, j’ai un peu du mal à trouver quelque chose de tentant. C’est surtout du matériel destiné aux guerriers et aux mages qui est proposé. Et moi, j’ai horreur des armes, et aucune des armures ou tenues proposées ne me semble plus sexy que celle que j’ai déjà. J’ai juste acheté une besace un peu coquette, histoire de m’en servir comme sac à main, et une paire de chaussures dorées, étant lassée de mes sandales.Malgré ses chaînes toujours aux pieds, Lilith semble très fière d’elle dans sa nouvelle tenue.- Franchement, j’ai pas l’air sexy dans cette armure ?- Par rapport à tes anciens haillons, c’est certain... Mais pourquoi tu veux être sexy, puisque tu préfères espionner les gens ?- Parce qu’en plus d’être sexy, cette tenue doit me donner un bonus monstrueux au camouflage. Pratique pour épier une scène depuis un recoin sombre... Attends une minute...Elle semble fixer un homme devant nous, en train de marchander un flacon avec un vendeur.- Mais oui, c’est lui ! TARIK ! PAR ICI !L’intéressé tourne la tête, et sourit en reconnaissant Lilith. Il repose le flacon sur l’étal sans demander son reste et marche jusqu’à nous. C’est un homme mûr qui doit avoir la quarantaine, des cheveux gris mi-long, et une courte barbe proprement taillée. Il porte des vêtements confortables et élégants, sans pour autant tomber dans l’excès dont font preuve certains bourgeois qui nous entourent.- Salut Lilith ! Content de te revoir !Il se tourne vers moi en souriant, non sans un coup d’œil furtif sur mon décolleté.- Vous êtes une amie ?- Oui, mon nom est Warda. Le vôtre, c’est donc Tarik ?- C’est ça. Je suis un alchimiste.- Moi une... Prostituée. Mais je n’ai pas choisi, c’est compliqué.Lilith s’interpose pour rajouter :- C’est celui dont je t’avais parlé ! Celui qui m’a aidée à devenir terranide ! Ça m’avait coûté une petite fortune, mais je ne regrette pas !- Combien ?Le mot m’avait échappé des lèvres. Je ne sais même pas pourquoi je m’y intéresse.- Le prix des ingrédients, soit entre 120 et 150 anneaux... Mais je préfère te prévenir : je n’ai jamais testé ça sur une prostituée, donc je n’ai aucune idée du résultat. En revanche, pour moins cher, je peux proposer autre chose.- Comme quoi ?- Tu es nouvelle, c’est ça ? En fait, les alchimistes et certains mages ou prêtres sont souvent considérés comme des chirurgiens esthétiques dans ce jeu. Je peux faire des potions pour changer la forme d’une partie du corps, sa taille, ou la couleur des yeux, des cheveux... Pratiquement n’importe quoi.Mes mains commencent à trembler. Une infinité d’idées me traverse l’esprit. Je n’ai jamais aimé la chirurgie esthétique dans le monde réel, mais ici, quelle importance, puisque tout le monde avait déjà un avatar irréel ?Lilith sourit en me voyant ainsi, en commentant :- Je crois que tu as trouvé une cliente... En plus elle a les moyens.- Les fesses, c’est possible ?Je sens que ma respiration s’est accélérée. Je tente de donner plus de détails d’une voix tremblante :- J’aimerais mes fesses... Plus bombées, plus fermes, plus amples... Plus... Juste plus en fait.Je lui tourne le dos pour lui illustrer mes propos. Il l’examine rapidement avant de déclarer :- Franchement, tu n’as pas vraiment l’air d’en avoir besoin... Je pensais plutôt que tu complexerais sur tes seins, ou ta taille... Ça ne te plairait pas un bonnet de plus ? Ou des centimètres ?- Non, non, je veux un cul !Je reconnais à peine ma propre voix. Je déglutis pour tenter de reprendre d’un ton plus posé :- Est-ce que c’est possible ?- Tout est possible... Laisse-moi juste calculer... Je dois pouvoir trouver les ingrédients rares ici pour 50 anneaux. Le reste, je peux le trouver dans la forêt d’à côté.- Tu ne pourrais pas tout acheter ici ? J’ai de quoi payer.Il me lance un regard interrogatif. Lilith s’interpose encore pour m’expliquer :- Ce n’est pas parce que tu viens de gagner presque un millier d’anneaux d’un coup que c’est si facile tout le temps... Évite toujours d’acheter quelque chose que tu peux obtenir facilement.- Mais je ne sais pas quoi en faire de cet argent, de toutes façons ! On vient de faire le tour du marché !- Eh bien garde le ! Ça sera bien utile un jour !Je regarde tour à tour Lilith et Tarik. Ils semblent bien d’accord.- Mais... La forêt, ça n’est pas dangereux ? J’avais cru comprendre qu’on n’était en sécurité que dans la ville...L’alchimiste hausse les épaules.- Ça fait plus d’un mois que j’y fais des récoltes presque tous les jours, et je n’ai jamais eu le moindre problème.Lilith soupire.- J’ai peut-être un peu exagéré lorsque je t’ai parlé des dangers... En fait, dans les zones simples, il n’y en a pas beaucoup. Tant que tu n’es pas seule et sans armes, la plupart des PNJ te laissent tranquille, et les joueurs qui cherchent la bagarre la cherchent ailleurs que dans les zones pour débutant. Des prisonniers qui viennent d’arriver et ne savent rien du jeu, ça ne les intéresse pas.- Bon... Dans ce cas... 50 anneaux et on attend la récolte ?- Venez avec moi toutes les deux, ça ira encore plus vite... D’ailleurs j’aimerais te parler de ton nouveau corps, Lilith ; ça m’intéresse de savoir ce que tu as débloqué grâce à moi.- Pas de problème, miaou !Elle affiche un air stupéfait après son miaulement. Celui-ci ne semblait pas vraiment contrôlé.Je compte une cinquantaine de petits anneaux dorés sortis de ma bourse, et les lui tends. Il les passe dans sa bourse avant de déclarer :- Je vais acheter le nécessaire, ce ne sera pas long. Lilith, on se donne rendez-vous à l’endroit où je t’avais transformée ?- D’accord ! À tout à l’heure !Il fait demi-tour, puis disparaît rapidement dans la foule.- C’est où, ce fameux endroit ?- À l’orée de la forêt. Viens, on y va, c’est à peine à trente minutes de marche de la ville.
Guidée par mon amie, je traverse la ville dans l’autre sens, pour revenir finalement à la grande porte d’entrée que j’ai passée dans une cage. Celle-ci est toujours grande ouverte, seuls quelques gardes sont présent sur les côtés, faisant mine de surveiller le trafic constant de carrioles et de piétons qui entrent et sortent.- C’est toujours grand ouvert ici ?- Sauf la nuit. C’est un genre de paradis commercial cette ville, comme la plupart des villes en zone simple je pense. Il n’y a pratiquement aucun bandit en extérieur, donc les PNJ en profitent bien, miaou.Elle a de nouveau une expression étrange.- Tu ne les contrôle vraiment pas, ces miaulements ? Tu n’avais pas ça hier pourtant.- Non, c’est comme un hoquet... Curieux... Enfin, j’en parlerai à Tarik.Nous prenons la marche, quittant la route bien tracée pour nous enfoncer dans une prairie, les arbres d’une forêt lointaine comme destination. Dès que nous sommes hors de vue des gardes, Lilith crochète une fois de plus ses fers pour les retirer et les ranger dans sa nouvelle besace.- Cet endroit... Qu’est-ce qu’il a de si spécial ?- Il n’est fréquenté par aucun PNJ. Pratique quand tu veux te transformer en une créature que tous les humains détestent.- Pourtant j’y ai bien été capturée moi...- On ne parle pas de la même forêt là. Toi tu étais apparue bien plus loin.- D’accord...Alors que nous marchons toutes les deux côte à côte ainsi plusieurs minutes, une idée germe dans ma tête.- Si j’ai bien compris... On se rend dans un endroit où il n’y a personne ?- Oui, miaou, juste parfois quelques joueurs... Pourquoi ?- Parce j’ai une petite idée... Je t’expliquerai quand on sera arrivées.
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