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Games Of Chaos

Chapitre 18

Divers
CHAPITRE XVIIISPEED RUN
Je me souviens encore très bien de mes habitudes lorsque je commençais une partie dans cette forêt. Je sais très précisément quoi chercher sur la grande route.Je l’atteins rapidement. Au loin, un convoi de soldats escortant des cages remplis de captifs terranides se rapproche. Pile à temps. Je vais à leur rencontre, sortant une de mes lames dans chaque main.Ils deviennent rapidement nerveux en me voyant arriver. Qui ne le serait pas, en voyant un mec en tenue de ninja s’avancer deux épées sorties. Leur lieutenant - le seul à être en armure lourde - s’avance vers moi, main sur le pommeau.- Monsieur, rengainez vos armes. Les citoyens ne sont pas autorisés à sortir des...Le blabla habituel. Sans le laisser finir, je plante l’une de mes lames dans sa gorge, connaissant de mémoire le point faible de la jointure de cette armure.Tous ses larbins se mettent à gueuler et à dégainer en le voyant tomber au sol, le cou immaculé de sang. Ce qui s’ensuit est tellement habituel que je bouge presque inconsciemment, leurs ridicules armures de cuir se déchirant aisément au contact de mes épées. Ces PNJs de base sont d’une simplicité enfantine au combat. Et dans ces convois, aucun d’entre eux n’a d’arme à distance. Ils arrivent vague par vague sur moi, tandis que j’esquive, pare, dévie leurs coups, me servant des rebonds sur les armes des uns pour mieux tailler la chair des autres. J’en blesse mortellement un de plus presque à chaque coup. En deux minutes, tout est réglé, et je me dresse au milieu d’un tas d’une vingtaine de cadavre. Je rengaine, fier de voir que je n’ai pas perdu la main.Tandis que je me baisse sur leurs corps pour remplir ma bourse avec le contenu des leurs, l’odeur poisseuse du sang qui a coulé sur leurs vêtements me rappelle à quel point les détails dont on se serait passé sont pourtant tout aussi réalistes que les autres.Ignorant les regards terrifiés des terranides enfermés dans leurs cages, je détache l’un des chevaux de l’attelage du chariot le plus lourd pour sauter dessus, et fonce vers Carrogia, la ville la plus proche. J’y suis en quelques minutes seulement. Mais le soir est déjà tombé.
Je desselle et installe mon cheval aux écuries présentes à l’extérieur, et jette un anneau au PNJ qui s’en occupe sans le regarder. Il me sera sûrement utile si cette Warda a voyagé dans une autre région, ce qu’elle a sûrement fait.À l’entrée, les gardes me barrent le passage.- Désolé, les portes de la ville sont fermées la nuit. Faites demi-tour.Les zigouiller ? Ils sont nombreux à avoir des armures épaisses cette fois. Et ceux sur les murs ont des arcs. De toutes façons, j’ai plus simple :- Mon nom est Zyldar, maître de Zyldar. Laissez-moi passer.Ils échangent un regard interrogé. J’espère sincèrement que ce glitch fonctionne toujours.Ils s’écartent. Parfait.Je rentre dans la ville. Je me souviens bien du guerrier qui l’avait achetée, et de l’endroit où il vivait. Il était la dernière personne à l’avoir vue après tout. À pas rapides, je traverse le quartier riche pour atteindre son habitation. Les rues sont vides, le couvre-feu étant déjà tombé.Je trouve sa porte d’entrée. Une serrure grossière. Je sors mon passe-partout, et commence à lutter avec elle. Après onze secondes de combat, elle renonce. Je l’ouvre très lentement, il vaut mieux se la jouer voleur que guerrier maintenant.À l’intérieur, j’y trouve - comme d’habitude avec l’ameublement des joueurs - une seule salle, dotée d’un grand lit en son centre. Sur celui-ci, avec pour seul éclairage les fins rayons de lumière du soir passant à travers l’unique fenêtre, il était là, entièrement nu et couché sur le dos, une jeune femme accroupie sur son entrejambe se baissant et se relevant lentement, guidée par le pieu sur lequel elle s’asseyait, et une autre à genoux au-dessus de son visage, tandis qu’il lui tenait fermement les fesses pour la rapprocher de lui et lui dévorer la vulve. La scène se déroule dans un silence total, toutes deux ne daignant ni gémir pour lui faire plaisir, ni même cacher sur leur visage l’ennui profond qu’elles sont en train de ressentir.Malgré toutes les possibilités qu’offrent ce monde, ce type n’a rien trouvé de mieux à faire que de payer deux PNJ prostituées pour avoir une courte nuit avec elles. Ahurissant. Mais sa stupidité va sûrement jouer en ma faveur.
Je sors mes armes, quittant mon mode de camouflage, pour aboyer d’un ton sec :
- Dehors les filles, la fête est terminée.Les deux catins glapissent et sursautent en me voyant, quittant vite leur client pour se plaquer contre le mur le plus proche. Le type en dessous met quelques secondes avant de réaliser ce qui se passe.- T’es qui toi ? Tu fous quoi ?Il tente de prendre d’une main une hache posée à côté lit. Je lui bondit dessus pour poser l’une de mes lames sur le pommeau de son arme et l’autre sous sa gorge. Il cesse aussitôt de gigoter. Parfait.- Ok mec... T’énerve pas mec... Si c’est de l’argent que tu veux, j’ai plus rien... Vraiment...- Je cherche pas de l’argent. Je cherche des informations.Le bruit de la porte qui s’ouvre et se referme derrière moi m’indique que les deux prostituées viennent de sortir. Toutes nues. En pleine nuit. Elles vont probablement se faire attraper par la garde... Tant pis pour elle.- Je recherche une fille. Tu es le dernier à l’avoir vu en ville.Il me regarde avec ses yeux ahuris, comme si je lui demandais l’impossible. J’aimerais bien en finir vite, se tenir au-dessus d’un homme tout nu le sexe encore dressé va vite m’énerver.- Euh... Mec... Des filles j’en ai vu plein... T’as pas son nom ?- Elle s’appeler Warda.Ses paupières semblent s’agiter. C’est peut-être sa façon de réfléchir. Mais c’est visiblement inefficace :- Désolé mec, je connais aucune Warda.Ne pas se souvenir du nom des filles qu’il encule... Ce mec est un vrai génie. Mais je n’ai pas le temps de me consterner.- Une jeune fille, peau mate, un cul à faire bander le pape ! Elle t’a piqué tout ton pognon !- AH OUI ! Cette petite pute ! Pourquoi tu l’a pas dit plus tôt ? Je serai ravie de t’aider à la buter, celle-là !- On verra plus tard, est-ce que tu sais où elle est partie ?En guise de réponse, il fait la moue.- Si je le savais, je serai partit à sa poursuite...Bordel, je ne peux pas rester sans aucune piste, ça me prendrait des semaines à la retrouver !- Qu’est-ce que tu lui as dit ? Tu lui as bien dit quelque chose, non ?- Euh... Je lui ai dit un truc à propos de la princesse d’Imilchi... C’est tout.La princesse ! Le fameux haut fait qui consistait à se la taper ! L’un des plus faciles du jeu. Pas étonnant d’ailleurs, si cet abruti y est parvenu. Elle est donc à Imilchi !- Merci, c’est tout ce que je voulais savoir.Toujours ma lame sur son cou, il me demande dans un sourire :- Je peux venir avec toi du coup ? J’ai une dette personnelle contre cette salope.- Désolé, ma venue ici doit rester secrète.D’un mouvement vif du poignet, Je lui tranche la gorge. L’entaille est si profonde qu’il a tout juste le temps d’afficher une expression d’incompréhension totale avant de mourir.
J’essuie mon sabre, tentant de m’ôter au plus vite de la tête la pensée que je viens encore une fois de tuer un joueur. Rien à faire, je ne m’y habituerai jamais. J’ai beau savoir qu’il allait forcément finir par y rester, puisque débloquer les douze hauts faits est théoriquement impossible, mais ça fait quand même quelque chose à chaque fois.Je fouille rapidement la pièce, tandis que son gros corps nu gise toujours sur le lit. Je ne trouve que quelques anneaux, une hache pas exceptionnelle pour deux sous, et c’est tout. Strictement rien. Il devait vraiment dépenser tout son argent dans les prostituées et les esclaves. Le fait d’avoir mis fin à sa misérable vie est en presque plus supportable.Je me demande comment elle compte se rendre à Imilchi. Si c’est à pied, elle n’est même pas encore arrivée et je vais la rattraper. Mais si c’est autrement - ce qui est probable si elle connait les rouages du jeu - elle est déjà sur place est a une avance supplémentaire, puisque je vais devoir y aller à cheval, à moins de croiser un joueur qui n’y soit déjà allé.Je me mords la lèvre. L’abruti ! Il était allé à Imilchi ! En lui faisant boire une potion de rappel, j’aurais pu gagner une journée entière de voyage ! Et bien entendu, il est impensable de trouver quelqu’un d’autre étant allé à Imilchi ici. Ceux qui vont dans des zones intermédiaires aussi lointaines ont rarement quelque chose à faire dans les simples, et ne reviennent par conséquent presque jamais.Je ressors, et fonce à l’auberge la plus proche pour y passer la nuit. Il faut absolument que je fasse les courses avant d’entrer dans une zone intermédiaire.La chambre est simple, le lit est suffisant, la nuit passe vite.Le lendemain, je vais au marché, sachant déjà précisément quoi et où chercher. Je compte mon magot de la veille : près de 300 anneaux. Pas mal pour seulement quelques gardes. Avec ça, j’achète une amulette de protection magique. Après tout, mon boss a dit qu’elle s’était constituée une équipe, et celle-ci contient peut-être des mages ou des prêtres. Je n’ai pas réellement besoin d’une armure, misant tout sur l’esquive. Ma philosophie, c’est qu’il n’y a pas de dégât à réduire si l’on n’est jamais touché. Je me procure toutefois une besace, de quoi empoisonner mes armes, un meilleur équipement de crochetage et un minimum de matériel d’escalade, ainsi qu’un kit de soins d’urgence, doté notamment d’un nécessaire antipoison. C’est toujours le minimum dont j’ai besoin. Avec ça, je peux aller presque n’importe où et affronter presque n’importe quoi.Je ressors promptement de la ville, puis reprend mon cheval. Je démarre au trot, direction sud-est.C’est encore le matin. Il faut une vingtaine d’heure pour arriver à Imilchi à cette vitesse. J’y arriverai donc demain à l’aube.
Comme je m’y attendais, la journée est morne et longue. Imilchi est bien loin de Carrogia. Je traverse plusieurs zones simples avant de ne serait-ce que m’en approcher. Par chance, celles-ci se ressemblent toutes : un climat tempéré, des routes larges, sûres et bien entretenues, avec pour seuls PNJs les parcourant des troupes de soldats locaux. Le relief, bien que variant, n’est jamais très agressifs, passant des prairies aux collines. De même que la végétation, qui, passant des plaines aux forêts denses en passant par les prairies aux hautes herbes, ne rend jamais le voyage sur les routes plus difficile.Les choses se compliquent lorsque je rentre dans la zone intermédiaire se situant entre moi et Imilchi, au crépuscule. Elle est composée d’une série de chaines de montagnes abruptes et de falaises escarpées, et est réputée l’une des plus difficile à parcourir. N’étant quand même qu’une zone intermédiaire, une série de routes la découpe, mais celles-ci sont fines et sinueuses, longeant les parois des montagnes, et parfois sujettes à des attaques de gobelins locaux. Par chance, ceux-ci ne sont pas assez rapides pour tenter de couper la route à un cheval au galop.Ma seule crainte était qu’un éboulement vienne à couper celle qui me mène à Imilchi. À dos de cheval, je serais obligé de faire un détour monstrueux pour le contourner, ce qui m’aurait fait perdre de l’avance sur cette Warda. Mais il n’en est rien, et je traverse la région sans la moindre interruption.Le relief se fait de plus en plus plat, et les roches et buissons qui composent le décor se transforment progressivement en banc de sable clair alors que je rentre dans le désert bordant ma destination. La route change elle aussi, devenant un peu plus large que celle des montagnes, mais moins visible à cause du sable la recouvrant partiellement.Il fait nuit noire lorsque je suis dedans, et ses nuits sont aussi froides que ses jours sont chauds. J’aurais dû prendre des vêtements chauds. Tant pis, au moins je ne risque rien comme ça : la plupart des monstres et autres dangers présents dans ce désert ne sortent que le jour.Mon cheval halète d’une façon de plus en plus inquiétante. Il va sans doute bientôt mourir de fatigue. Pas maintenant bordel ! La ville est maintenant proche !Je vois au loin les hautes tours finement décorées du palais de la capitale lorsque ma monture rend l’âme, cessant brusquement tout mouvement, tombant et roulant sur les pavés de la route, et m’entrainant avec lui dans sa chute. J’ai juste le temps de me jeter dans le sable bordant la route avant que celui-ci ne me roule dessus. Je me relève, dépoussière le sable qui tente déjà de s’incruster dans mes vêtements, et voit mon canasson, couché sur le côté, les yeux grands ouverts et complètement inerte.Je donne un coup de pied de rage dans son arrière-train. Connerie de monture de zones simples ! Pas foutues de courir 24 heures sans devoir dormir !Je n’ai pas le choix. Je marche jusqu’aux portes de la ville, faisant en presque une heure ce que j’aurais pu faire en cinq minutes.Les gardes me barrent automatiquement le passage une fois arrivé aux portes. Sans même prêter attention à leurs menaces, j’aboie par réflexe :- Mon nom est Zyldar, maître de Zyldar. Laissez-moi passer.Je passe entre eux sans même attendre leur décision. Je sais que ça marche dans toutes les zones.Je me retrouve enfin dans la ville. Les rues sont désertes, hormis quelques patrouilles de gardes veillant à ce que le couvre-feu soit respecté. Je n’ai pas croisé Warda sur la route, elle est donc là, quelque part. Je n’ai plus qu’à la trouver et à l’éliminer.
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