CHAPITRE XXIIIROMANCE Sans aucune douceur, Julia donne un puissant coup de hanches à la princesse, la pénétrant sur la moitié de la longueur de son sexe et lui arrachant un cri étouffé. Je sens ses lèvres me pincer la vulve alors qu’elle doit être prise d’une vague de douleur.Une expression d’extase au visage, elle enchaîne sa pénétration de violents coups de reins, tandis que je ressens les gémissements de sa victime au travers de mon corps. Je tente de la ralentir:- Julia, arrête ! Elle est vierge ! Vas-y plus doucement !- Pourquoi faire ? C’est un PNJ, juste un gros tas de pixel ! On s’en fout de ce qu’elle peut ressentir.C’est sans doute logique. Pourtant, le sang qui commence à couler le long de son sexe semble bien réel. De même que ses mouvements et cris de douleur. Je regarde Julia droit dans les yeux et prends un ton presque suppliant lorsque je lui demande:- S’il te plaît... arrête...Sans un mot, elle me renvoie mon regard, et semble laisser paraître une pointe de culpabilité sur son visage. Elle ralentit, faisant des mouvements amples mais doux, les cuisses de la princesse toujours fermement prises dans ses mains et maintenues écartées. Tandis qu’elle la dépucèle, elle laisse son regard envoûtant plongé dans le mien.Les gémissements de sa partenaire passent de la douleur au plaisir. Je traduis ses cris étouffés :- Voilà... Comme ça... Elle aime ça... Elle prend du plaisir.Toujours en silence, et sans ralentir son mouvement régulier du bassin, elle lâche doucement les cuisses qu’elle tenait pour porter ses mains dans son dos, et détacher son soutien-gorge métallique. Elle le jette dans un coin de la pièce, provoquant un bruit sourd et dévoilant ses énormes seins. Mon regard s’y attache aussitôt. Son armure n’était pas menteuse, mais bien moulante : Ils sont ronds, grands, et bien fermes, ne se balançant que très peu avec ses mouvements du bassin. Les deux tétons roses qui les finissent semblent être pointés dans ma direction.Comme pour lui répondre, je profite de mes bras libres pour retirer mon haut et le lâcher sur un coin du lit. Ma poitrine semble ridicule comparée à la sienne. On semble ne discerner que mes deux tétons bruns sur mon torse. Nous sommes à présent toutes les deux complètement nues, face à face. Tandis qu’elle reprend les jambes de la princesse en main pour les maintenir écartées, je tourne la tête pour observer nos compagnons. Lilith a retiré ses jambières, et caresse doucement son sexe exhibé en nous observant d’un air fasciné. Je lui souris en la voyant ainsi prendre son plaisir. Tarik quant à lui est un peu en retrait, regardant la scène avec une expression entre l’excitation et la gêne.Lorsque je replonge mes yeux dans ceux de Julia, les mouvements de langue de la princesse se font ressentir plus intensément. Mon regard passe nonchalamment de ses seins à ses grands yeux bleus glaçants. Sans même m’en rendre compte, je laisse mon esprit parler pour moi :- Tu es belle.- Toi aussi.Sa réponse me fait chaud au cœur. Il s’ensuit un long silence où seuls les petits cris étouffés de la princesse se font entendre dans la pièce tandis que Julia la prend silencieusement mais amplement. Du sang s’est répandu sur sa verge, ce qui m’en fait détourner le regard pour le maintenir sur sa propriétaire.Nos respirations s’accélèrent à l’unisson. Je sens une vague de chaleur affluer doucement en moi. Étrange qu’un plaisir oral de la part d’une personne totalement novice en la matière me fasse un tel effet alors que j’ai déjà accumulé deux orgasmes aujourd’hui.Julia se met à haleter, la bouche ouverte, tandis qu’elle accélère le mouvement. Nos yeux ne se quittent pas. Pas même lorsqu’elle me dit:- Je vais jouir.- Moi aussi.Nous poussons toutes deux un long cri, restreint seulement par notre vœu de rester discrètes. L’orgasme qui me parcourt avec le sien est différent de ceux que j’ai eu aujourd’hui, plus long, moins électrique, plus chaleureux, moins éphémère. Quant à elle, elle ne ralentit pas son mouvement pendant qu’elle éprouve visiblement la même chose que moi. Puis elle finit par lâcher les cuisses qu’elle tenait et se retirer, l’air exaltée et essoufflée, alors que mon propre cri s’arrête avec le sien.
Je surprends mes mains posées sur mes cuisses à trembler. Ma vulve est toujours caressée par une langue, mais je ne m’en rends même plus compte. Toute mon attention est focalisée sur la verge de Julia. Elle est posée sur le bassin de sa partenaire, visiblement assouplie par l’effort. J’ignore totalement si elle a expulsé du sperme lorsqu’elle a joui, elle n’a pas de testicules après tout. Tout ce que je vois, c’est qu’elle commence à se rétracter, se rétrécir à vue d’œil. Elle glisse sur le ventre de la princesse, comme aspirée de l’intérieur, avant de redevenir progressivement le clitoris gonflé qu’elle était à l’origine. Tandis que nous haletons toutes les deux, Lilith se lève et se déplace vers moi pour venir retirer le reste de son armure, se mettant nue à son tour, exhibant son cercle bleu foncé autour de son nombril, avant de rompre le silence:- Je peux miaou ?Comprenant qu’elle souhaite prendre ma place, je me retire pour m’allonger à côté de la princesse, avant de voir Lilith ne lui laisser que peu de répit avant de s’assoir sur elle, sa queue prise d’un soubresaut lorsque ses lèvres intimes touchent la bouche de sa cible. Sa main vient aider la jeune bouche inexpérimentée, reprenant ses caresses sur son clitoris dressé.Julia délaisse également sa place pour venir s’allonger à côté de moi. Je me cale contre elle, posant confortablement ma tête entre ses seins généreux. Elle enroule ses bras autour de moi avant de m’embrasser sur le front. Je souris, savourant l’instant.Je m’apprête à fermer les yeux, mais je vois Tarik prendre la place où Julia était, et dégrafer son pantalon pour sortir son sexe. Celui-ci n’est pas d’une taille spéciale, mais je suis tellement surprise de le voir ainsi en érection que je me permets de demander:- Attends... Tarik... Tu vas la baiser ?Il me jette un regard un peu gêné avant de répondre:- Ben... On est venu pour ça il me semble, non ?- Mais je veux dire... Ça t’excite ? Depuis le temps, j’en étais arrivée à me demander si tu t’intéressais aux femmes, moi.Lilith, la vulve toujours titillée par la langue qui s’attèle à son travail, se met à pouffer de rire à cette remarque. C’était pourtant la vérité !- Eh bien... Navré de te prouver le contraire.À ces mots, il s’insère profondément dans la princesse, lui arrachant un petit cri de joie, et lui attrape les hanches pour reprendre là où Julia s’était arrêtée.Je me blottis contre cette dernière, appréciant la fermeté de ses seins contre ma tête. Elle caresse doucement celle-ci avec sa main, me regardant d’un air souriant.Quelques minutes s’écoulent ainsi avant qu’un gémissement de Lilith indique qu’elle vient de se satisfaire à son tour, suivi peu après de râles de la part de Tarik et de la princesse. Celle-ci semble enfin se calmer, visiblement satisfaite. Lilith vient s’allonger à côté d’elle, l’embrassant doucement et la caressant pour l’aider à se calmer pour de bon. Tarik quant à lui s’allonge de l’autre côté du lit et s’écroule, visiblement fatigué. Il retire néanmoins le reste de ses vêtements avant de s’allonger sur le dos. Il faut dire que la nuit doit bientôt être terminée et que nous manquons tous de sommeil. Heureusement que le lit est suffisamment large pour y dormir à cinq.Aidée par la présence de la guerrière, je ferme les yeux et m’endors rapidement. - Bien dormi ?J’ouvre un œil, et constate que c’est Julia qui vient de me poser cette question. Les autres semblent dormir. J’ai la sensation en les voyant que nous venons tout juste de nous endormir : La vue de leur sommeil reposant me rappelle que je suis loin d’en avoir fini avec le mien. Je fais une moue exagérée pour répondre:- Pas assez... Laisse-moi dormir encore un peu...- Désolée, je vous ai laissé un peu dormir, mais il faut partir. L’aube devrait bientôt se lever, et il faut avoir quitté le palais avant.Je reste sans réponse, surprise à la fois parce qu’elle n’a pas dormi et par le fait qu’elle arrive à donner l’heure de la nuit dans une pièce dénuée de toute fenêtre. Je finis néanmoins par me résigner.- Bon, d’accord... Réveillons les autres alors.Je tends une main vers Lilith pour la réveiller, mais celle de Julia l’attrape pour l’arrêter. Elle se déplace ensuite lentement jusqu’au-dessus des fesses blanches de cette dernière, avant d’y asséner un petit coup sec. Leur propriétaire pousse un miaulement aigu de surprise avant de se retourner.- Ça va pas ? Qu’est-ce qui te prend ?D’un ton ni autoritaire ni en colère, la guerrière lui répond dans un demi-sourire:- Il faut se lever. Nous devons être partis avant l’aube. On finira notre nuit ailleurs.- Et t’es obligée de frapper pour ça miaou ?Elle semble réellement fâchée. Elle n’apprécie visiblement pas les fessées autant que moi. Ses protestations ont par contre réveillé Tarik et surtout la princesse, qui semble regarder autour d’elle d’un air affolé.- Mais... Mais... Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faites ici ?Je lance un regard inquiet vers Tarik. Celui-ci tente de rapidement expliquer la situation:- Ah, j’ai oublié de prévenir... Ma potion n’agit qu’une heure et le sujet perd tout souvenir de ce qu’il a fait durant cette période.Avec une vivacité surprenante, la princesse bondit sur ses jambes pour sauter hors du lit. Lilith tente de faire de même pour l’attraper, mais sa cible franchit déjà la porte lorsqu’elle se retourne, et sort en courant toute nue de sa chambre.- Miaou ! Elle est vachement agile, pour une humaine !Julia se relève à son tour, une mine dépitée sur le visage, avant de ramasser sa lance et de faire quelques moulinets avec.- Et elle va surtout alerter les gardes. Plus moyen de fuir... Warda, j’espère que tu as bien épuisé les gardes d’élites, parce que je vais devoir tous les enchaîner !
