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De garçon timide à fille épanouie

Chapitre 12

Amour de vacances

Travesti / Trans
Cher lecteur, Chère lectrice,

J’aimerais te remercier, car les retours des chapitres précédents me font chaud au coeur, et au corps ! J’aime me dire que tu apprécies et fantasmes de mon histoire, et à vrai dire, ça m’excite au moins autant que toi. Dans le dernier chapitre, je t’expliquais comment je suis tombée amoureuse de Nico, mon jusqu’à lors, meilleur ami… Tu as découvert notre première fois torride sur la plage et mon double orgasme anal. Jamais je n’avais connu cela avant ce soir-là. Mais la suite va te plaire, j’en suis convaincue !

Ce soir, c’est Beach Party et nous sommes bien décidés à en profiter. J’ai encore du sperme de mon amant dans les cheveux et sur ma robe, lui a le mien sur son t-shirt. On s’amuse à boire, danser et rigoler ensemble. Pour la première fois, je découvre un Nico possessif et jaloux. Il n’aime pas voir les regards et rapprochements des autres garçons sur moi. De toute façon pas un manque de confiance en moi puisque je n’ai d’yeux que pour lui. Peut-être aussi un Nico protecteur…

Le sac de plage nous embête et alors qu’on est à moitié ivres grâce aux cocktails et fatigués par la soirée, Nico me propose, enfin, de rentrer à l’hôtel. Et chemin faisant, on discute en se tenant la main.

— Chérie, qu’est-ce que tu as comme fantasme ? Me demande-t-il.

— Déjà j’adore que tu m’appelle comme ça, sinon, tu en as réalisé un ce soir en me faisant l’amour sur la plage. Nos jeux me font fantasmer depuis deux jours déjà et on a été un peu exhib, donc t’as fais fort déjà.

On rigole, il ajoute :

— Et le glory hole, c’était un fantasme ?

— Oui, celui de faire ça avec un inconnu, sans crainte de sa réaction à ma particularité physique… D’ailleurs j’étais trop surprise que tu me touche là tout à l’heure.


— Tu voulais pas ? Il semble inquiet.

— Au contraire, tu m’as fait jouir comme jamais, c’était trop bon !

— Et j’ai gâché ton fantasme de l’inconnu puisque c’était moi.

— Mais je ne le savais pas donc oui et non. Ça m’a plu pour tout dire.

— Tu voudrais y retourner ?

— Je suis avec toi, c’est toi que je veux !

On arrive enfin à l’hôtel, exténués. On se rince sous la douche puis on se retrouve au lit. Je le sens aussi épris de moi que je le suis de lui et nos bouches ne se quittent plus. Nus, nos corps se caressent et à nouveau, on fait l’amour, cette fois dans l’intimité de notre chambre. Il est sur moi, j’ai les jambes ouvertes et m’offre à son sexe viril que je sens au plus profond de moi. On prend notre pied jusqu’à ce qu’il se répande en moi et me remplisse. Je ne jouis pas ce soir et on s’endort l’un dans l’autre bien vite, amoureux et heureux.

Le lendemain, il fait toujours aussi chaud et je suis réveillée par mon mec qui sort de la douche, il est frais, il sent bon. J’en fait de même et m’apprête. Je me sens crevée aujourd’hui. Il reste trois jours puis nous reviendrons à la réalité. Je décide de passer du temps à me refaire belle. Je me refais les ongles des pieds et des mains, en rouge. J’épile à nouveau les zones qui pourraient en avoir besoin. Je me maquille légèrement et me parfume puis enfile un ensemble string soutien-gorge noir très sexy. Mon mec est sur le lit en boxer moulant. Je le rejoint. L’instant est très calin. La timidité de la veille s’est envolée. Je me sens sienne, sa copine et je me sens tellement bien à cet instant que je voudrais qu’il dure toujours.

Nico semble curieux, il se pose des questions, se demande s’il peut se projeter, et me questionne sur tout :

— Chérie, tu vas rester celle que tu es pour toujours ?
— Femme tu veux dire ? Il acquiesce. Oui, c’est moi et je veux devenir femme à part entière.
— Tu veux dire, physiquement aussi ? Je connais rien à tout ça désolé…
— Ne le sois pas, si il y a une personne qui peut me poser des questions intimes, c’est toi. Je me suis renseignée, je vais devoir me faire suivre par un psychologue et puis prendre des hormones qui vont potentiellement changer pas mal de choses en moi. Ensuite, longtemps après, j’aurais peut-être la chance de pouvoir me faire mettre une belle poitrine pour me plaire enfin.
— Et ta …?
— Non, enfin pour le moment je voudrais garder mon sexe.
— Ok. Et ça risque de changer quoi ce traitement ?
— Tout; mon corps, peut-être une petite poitrine, mes humeurs, ma libido ou mes érections. Je ne sais pas vraiment en fait…
— D’accord je comprends.

Il semble intéressé. Moi je suis bouleversée car je prends conscience que ses sentiments sont sincères. Moi j’ai fait mes choix que j’ai décidé d’assumer mais je ne peux pas lui les imposer. Une fois de retour en France, notre histoire est-elle vouée à faire partie du passé ?

C’est avec ces questions et une envie profonde de profiter de ces quelques jours que nous alternons entre plage, bar, restaurant, soirées et sport de chambre. Notre histoire est belle, intense, et certainement éphémère, mais peu importe, on s’aime !

Le samedi suivant, alors que nous préparons notre retour en France, je réalise que je vais me confronter à mes parents dès ce soir. Ils vont tomber de haut ! Alors c’est en tenue la plus androgyne possible que je m’apprête, limitant le maquillage au possible. Mon objectif est de ne pas les braquer : baskets fines blanches, socquettes blanches, jean taille haute bleu clair prêt du corps, il marque ma taille fine et s’arrête au-dessus des chevilles, et t-shirt blanc, un tout petit peu ample avec des manches ultra courtes et il descend pas plus bas que mes hanches. Nico ne me rassure pas du tout en me regardant, il me dévore des yeux en me disant que je suis belle et bonne. Qu’il a envie de moi. Pas vraiment l’effet escompté…

Je décide de garder mes boucles d’oreilles, de faire ma coiffure la plus féminine possible, j’ai mes deux bagues aux doigts, mon collier en or et mon bracelet de cheville.

Ça y est, le stress m’envahit ! Nous sommes à l’aéroport. On embarque dans une heure. Nico me demande si j’ai faim. Non. Il tente alors de me rassurer, me dit que ça va bien se passer mais rien y fait. Je suis en panique totale. On a parlé hier soir. Dès l’atterrissage, notre idile amoureuse sera finie… C’est son choix et je le respecte. C’était merveilleux et je suis sincèrement folle amoureuse de lui ! Je savais que je devais marquer la distance, je dois accepter son choix… Je suis tellement triste, cet amour de vacances sera mon premier amour. Je le regarde tenter de me rassurer par tous les moyens. Une heure, il me reste une heure… 

— Nico, aime moi encore une fois.

Sans dire un mot, il sait, j’ai besoin de lui. Il se lève et m’emmène vers les toilettes. Discrètement on entre chez les hommes dans la même cabine, c’est plutôt propre. On tente de rentrer, nous et les bagages à mains. Je le supplie :

— Dis-moi que tu m’aimes !
— Camille, tu resteras celle que j’aime même si on est séparés, je suis fou de toi !

Il m’embrasse en défaisant ma ceinture et deboutonne mon jean, sa main caresse mon string et stimule mon sexe. Il ne l’a pourtant touché qu’une fois de la semaine, sur la plage. Je reste immobile alors qu’il continue ses caresses de ma virilité. Très vite, sa bouche sur la mienne, sa langue lovée à la mienne et ses mains sur moi me font oublier tous mes problèmes. Ses mains justement, abaissent mon string jusque sur mes chevilles, avec mon jean. Je remonte mon t-shirt pour lui montrer mon ventre plat, mon piercing et mon tatouage. Qu’il me trouve femme et sexy.

Sa main droite vient recouvrir ma tige gonflée et la gauche caresse mes couilles. J’ouvre grands les yeux et la bouche, surprise et subjuguée par la situation. Lui baisse les yeux pour admirer ses caresses. Il me branle lentement en prenant soin de serrer sa main sur mon sexe. Mes bras enserre sa nuque et ma tête se relève. C’est bon !

Il revient dévorer ma bouche et je le supplie à l’oreille :
— Prends-moi mon amour !

Il descend son short et son boxer. Il bande dur. Je retire ma chaussure gauche et évade mon pied de toute résistance pour relever ma jambe. J’appuie mon pied sur le trône et m’adosse à la paroi pour m’offrir à lui. Il humidifie ses doigts et les amène à mon entrée. Tout cela est devenu naturel. Il me doigte d’une main et me branle de l’autre. On tente de faire le moins de bruit possible, nos souffles me semblent être pourtant hyper bruyants !

Il lâche mon sexe et se rapproche de moi, rapidement son dard épais d’homme me transperce. Il me baise lentement et profondément et accompagne maintenant ses va-et-vient avec sa main qu’il utilise pour branler ma queue. Très vite, trop vite, je dois retenir son poignet pour stopper ses mouvements. Je suis sur le point de jouir…

— Bébé arrête je vais en mettre partout ! Dis-je à voix basse.

Il me retourne et m’encule fort en me baisant à fond de longues minutes. Ses mains sur mes hanches il me saute encore et encore. Sa main attrape mon cou et me ramène à lui, il me dis à l’oreille qu’il m’aime, que je suis sa femme, sa femelle, sa salope…

— J’aime ton corps, j’aime baiser ton cul, j’aime branler ta bite.

Il reprend ses caresses et ses coups de reins me font rapidement atteindre l’orgasme. Sa main me branle fort et mes couilles se contractent pour laisser jaillir mon bonheur sur la paroi de la cabine. Mon anus se resserre sur la queue de mon mec qui n’en peux plus et me remplit à son tour, il gémit à mon oreille et je sens ses spasmes dans mon cul. On s’embrasse, on s’aime.

— Merci Nico, j’avais besoin de ça.

On s’essuie, j’essuie la paroi puis on file embarquer. Dans l’avion, on arrête pas de s’embrasser et de se dire qu’on va se manquer. Une fois en France, on récupère sa voiture et il me ramène à mon appartement où mes parents m’attendent déjà. La panique remplace vite ma tristesse.

Ils m’ont écrit, ils prennent l’apéro chez Robert en patientant. C’est mon voisin, le propriétaire de mon appartement, un ami à Papa, et si tu me suis depuis le début, tu sais que c’est celui qui m’a fait progresser dans ma féminisation. Bref, le malaise est assuré !

Je sonne, il m’ouvre :

— Salut Camille, tu es très jolie, bienvenue.

— C’était donc vrai, s’écrit mon père en se levant. Robert ne nous a pas menti. Explique nous.

Je les salue d’abord. Le regard de mon père est noir, il semble déçu et en colère. Ma mère quant à elle, en retrait, semble triste et désolée pour moi. Je leur explique donc qui je suis et celle que je veux devenir. Robert les a préparé et tempère la situation. Mon père semble aussi furieux contre lui, de ne pas l’avoir prévenu. A tel point qu’on dirait qu’il a compris l’implication de Robert dans mon changement d’identité. Maman travaille comme secrétaire chez une psychologue et semble faire plus d’effort pour comprendre ma situation sans pour autant tenter de calmer mon père.

On part de chez Robert en direction de leur maison. Le silence règne, un silence lourd et pesant. J’écris à Nico, lui explique la situation, qu’il me manque. Une fois arrivés, et passé le choc, Maman prend la parole. Elle explique mon enfance et sa vision, ça ne semble finalement pas l’étonner beaucoup. Comme une chose inévitable mais qui l’attriste. Papa la réconforte. J’essaie de leur expliquer que je suis heureuse en fille mais c’est trop tôt. Le calme s’installe et la maison s’endort…

Le lendemain, je ne quitte pas ma chambre de la matinée et ma mère vient me parler, de son travail, du processus pour un garçon à suivre dans mon cas. Elle me rassure pour Papa, elle fera ce qu’il faut pour moi. Je suis rassurée.

Contre toute attente, elle m’invite à faire du shopping en ligne, pour garnir ma garde robe de vêtements sobres, soft, pour épargner mon père dit-elle. Elle se ruine pour moi. Je l’aime. Le soir, Papa me serre dans ses bras. Il lui faudra du temps, mais j’ai une chance inouïe d’avoir des parents si compréhensifs ! Mais il ne veut plus entendre parler de Robert qu’il considère m’avoir fait plus de mal que de bien. Selon lui, il aurait dû le prévenir, m’aider à suivre une thérapie, et non vivre comme un travesti.

La semaine se passe et je ne quitte pas le foyer familial. On s’écrit souvent avec Nico mais je vois bien qu’il tente de prendre de la distance. Je me sens triste, mais en même temps, je suis heureuse de la réaction de mes parents. Et samedi soir, ma famille sera là car c’est mon anniversaire et mes parents ont invité mes tantes, mes oncles et mon cousin, Guy. Les retrouvailles s’annoncent pour le moins stressantes et mouvementées…
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