Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 149 J'aime
  • 19 Commentaires
  • Corrigée par l'équipe

Le garçon de compagnie

Chapitre 1

Erotique
Une jeune femme, 25 ans, se tenait devant une porte en chêne. Massive et imposante, ornée de différents motifs représentant des feuilles d’arbres et avec des cornières en métal pointu se plaquant sur la porte permettant son ouverture... Elle portait une robe unie qui dégarnissait seulement une épaule. Son collier de perles soulignant son cou apparent. Sa robe violet sombre d’une pièce ne couvrait pas ses bras. Elle portait des gants en dentelles. Deux bracelets poignets en or blanc garnissaient chacun la fin de ses avant-bras. Elle portait des chaussures à talon. Sa robe s’arrêtant au niveau de ses genoux laissant le bas de ses jambes à l’air libre.Elle passa une main dans ses cheveux roux. Elle était quelque peu anxieuse, au moment de mettre la main sur le poignet, elle se mordit sa lèvre inférieure, se demandant si elle ne commettait pas une erreur. Ses yeux d’un vert clair laissaient transparaître son hésitation. Mais dans ce couloir, elle était seule.
Elle prit une inspiration et ouvrit la porte qui grinça légèrement. Avec l’ouverture, un air de Jazz parvint à ses oreilles. Très calme, très sensuel, elle en appréciait la sonorité de cet air. Elle passa par l’espace d’ouverture et entra dans la pièce.
Une petite entrée permettait de se déchausser et une marche permettait d’accéder à un couloir qui était éclairé, mais de manière tamisée. La température était agréable par rapport à cette nuit de début de printemps. Cette douce chaleur était comme une couverture apaisante qui la décontracta quelque peu. Elle regarda à ses pieds. Une paire de chaussures d’intérieur, élégante, en velours noir sans talon était à sa disposition. Elle se déchaussa et hésita. Se demandant si elles étaient à sa taille.
Elle inséra doucement son pied en s’attendant à un frottement désagréable. Il n’en était rien. La chaussure s’adaptait à son pied sans le moindre effort. Satisfaite, elle s’engagea sur la marche.Elle regarda ce couloir. Des bougeoirs en argent parcouraient le mur à intervalle régulier sur quelques mètres. Cependant, le tout était modernisé. Des leds remplaçaient à présent les bougies. Le sol était en bois massif ciré. Grinçant légèrement à chaque pas. L’immeuble était ancien, mais elle appréciait ses vieilles bâtisses. Cela lui rappelait ses études d’architecture.
Elle remarqua une porte sur le côté gauche. « Salle de bain » était inscrit sur une plaque dorée. Une poignée en style feuillu permettait l’ouverture, mais elle ne s’y attarda pas.Elle avança encore un peu et le couloir étroit s’ouvrit sur une pièce. Elle regarda dans le détail. Un lit avec une couverture grise ornée de motifs à fleurs blanches. Un petit lustre en cristal illuminait la pièce donnant une lumière tamisée agréable. Une atmosphère réconfortante.
Une odeur d’orange vint lui titiller les narines. Elle en appréciait beaucoup le fruit et donc ses arômes. Le fond de la pièce était orné de tableaux représentant des paysages de forêts. Elle en aima le style. Peinture à l’huile et aquarelle. Surréalisme et impressionnisme se mélangeaient harmonieusement. Le tout dans des cadres en métal eux-mêmes ornés de feuilles dans les coins. Un gros fauteuil était au centre la pièce. Imposant, confortable dans un velours vert sombre. Il invitait à un moment de détente. Elle remarqua aussi une table pour deux personnes de style empire. Le marbre blanc était superbe et les pieds en or fin soulignaient la beauté du bois. De part et d’autre tournés vers l’extérieur, deux fauteuils, eux aussi de style empire, invitaient la dame à s’asseoir sur leur velours vert fin. Deux meubles enfin étaient contre le mur. Toujours de style empire et très élégant. L’un avait des tiroirs et l’autre était une petite armoire.
Elle voyait que chaque compartiment s’ouvrait avec des clés en argent. La personne qui avait décoré cette pièce s’y connaissait et avait donné beaucoup d’harmonie à la pièce. Mêlant les éléments modernes d’éclairages avec les meubles anciens.Ce n’est qu’après avoir regardé tous ces éléments qu’elle se demanda d’où venait le son du piano qui l’accompagnait depuis l’entrée. Elle tourna, chercha du regard, et vit dans un coin de la pièce sur sa gauche un piano à coffre en bois massif d’un brun sombre. Mais au-delà de l’instrument, elle regarda le pianiste qui jouait. Il était de profil. Le piano étant contre le mur, l’homme était de profil, assis sur son tabouret.
Elle le regarda avec un certain étonnement.Une coupe courte, un bouc blond vénitien, des lunettes avec des verres assez épais. Une chemise blanche avec un gilet noir avec des motifs feuillus. Un pantalon noir et des chaussures luisantes noires.
En somme, il était tout à fait banal. Ses amies lui avaient promis une nuit inoubliable. Que ce club était réputé pour la qualité de ses prestations. En venant ici, elle s’était fait le fantasme d’une nuit inoubliable. En regardant cet homme, rien n’éveillait chez elle d’envies particulières.

Elle en soupira. Toutefois... quelque chose l’empêchait de bouger malgré cet a priori. Le piano. Il jouait avec sensualité. Et c’est ce qui l’avait fait entrer dans la pièce principale. L’air qu’il jouait donnait une atmosphère à la pièce. Un air de jazz sensuel. Chaque note jouée résonnait avec le décor et le tout donnait une sensation de bien-être.
L’homme s’arrêta de jouer et se leva en se tournant vers elle. En s’approchant, il vit qu’il faisait certainement à peine plus d’un mètre soixante-quinze... Elle-même ne faisant qu’un mètre soixante-cinq. Il ne la dépassait que d’une courte tête. Pourtant, quelque chose l’étonna. Son regard.
Il ne se baladait pas comme ceux des autres hommes. Pas de regard sur sa poitrine ou de regards descendants. Il la regardait dans les yeux, non fixement, mais avec intérêt. Comme s’il découvrait une oeuvre d’art. Il prit d’ailleurs soin de regarder tout son visage et ne parla pas tout de suite.
Alors qu’elle s’attendait à un compliment comme souvent, il fit un arrondi avec sa main qu’il plaça au niveau de son corps en aplati et s’inclina.
— Je vous souhaite bien le bonsoir. Je suis votre garçon de compagnie. Désirez-vous un rafraîchissement pour commencer ?
A la question, elle eut un petit rictus au coin des lèvres. C’était l’occasion parfaite pour s’échapper et prétexter une mauvaise qualité de service. Elle allait en profiter.
— Oui pourquoi pas ? Faites-moi un Motown Magarita, je vous prie.
Elle avait fait exprès de donner appellation anglaise. Elle avait décidé de tester ce garçon de compagnie qui n’éveillait pas grand-chose en elle.L’homme qui était toujours incliné se redressa et la regarda et fit un hochement d’approbation de la tête tout en fermant les yeux quelques secondes en signe d’approbation.
Il se déplaça vers la table et déplaça une chaise et l’orienta dans sa direction.
— Puis-je vous inviter à vous asseoir ? dit-il en désignant la chaise.

Elle accepta et vint s’asseoir. Elle devenait curieuse et était même excitée de le voir se planter. Elle pourrait prétexter n’importe quoi, il y avait tellement de possibilités de refus, et vu le standing de l’établissement, ils feront tout pour la satisfaire. Avant de commencer, il sortit une télécommande et activa quelque chose qui fit jouer le piano à distance.
L’ambiance était maintenue.Il appuya sur un bouton dissimulé et une porte dérobée dans le mur s’entrebâilla. Il l’ouvrit et laissa entrevoir à la cliente tout un nécessaire pour faire un cocktail. Il sortit ce dont il avait besoin. Et déjà, il ne marqua aucune hésitation, ce qui la surprit un petit peu. Il prit le temps de se mettre des gants blancs en coton et commença sa sélection. Un verre chope ou Hi-Ball sorti d’un frigo. Il sortit ensuite une petite boîte et une assiette. Les liquides nécessaires ainsi que les fruits. Il les présenta en ligne sans un mot et avec une précision extrême. Chacun étant placé en ordre logique. Il sortit ensuite couteau et planchette.
Elle qui s’attendait à cocktail préparé simplement, non, il transformait la préparation en spectacle. Chaque mouvement n’avait rien d’un hasard. Il étendit le sel rose en poudre sur une assiette et avec la condensation sur le verre, le sel put accrocher sur les bords. Il plaça les différents liquides dans un shaker et coupa les citrons verts et piment jalapeño. Il connaissait son affaire. Il mélangea le tout et versa le contenu.
Et présenta le cocktail achevé à sa cliente. Elle avait perdu à la préparation. Mais comme c’est son cocktail de saison préféré, elle pourrait le coincer au goût.
Elle prit le cocktail et le porta à sa bouche. Le goût était saisissant. Il était parfait, pas un déséquilibre, légèrement salé, légèrement acide, aucun ton ne débordait. Elle le regarda. Celui-ci dans son regard ne trahissait aucune émotion négative. Il attendait patiemment.
— Est-ce comme vous le souhaitiez ?
Elle posa le verre.
— Je vous dois des excuses, dit-elle.
L’homme qui nettoyait ses outils s’arrêta et l’écouta avec attention.
— J’ai prétexté ce cocktail pour avoir une occasion de partir d’ici. Pardonnez ma franchise, mais vous n’avez rien de spécialement attirant, de prime abord. Mais vous m’avez préparé le meilleur Jalapeño Margarita que j’ai pu boire depuis des années. — Si vous souhaitez toujours partir, c’est votre droit. Vous êtes une cliente, vos désirs sont ordres ici.
Il prononça ses paroles avec une intonation qui était au-delà du simple dicton. C’était, comme une invitation dissimulée. Invitation qu’elle releva.Elle se leva et alla dans le fauteuil central de la pièce, confortable et beaucoup plus agréable que la chaise précédente.
— Vraiment ? demanda-t-elle en reprenant une gorgée.— Il serait inconvenant que notre établissement ne puisse répondre à vos demandes, dit-il en rangeant les instruments à cocktail.
Une envie de jouer avec lui la saisit. Après tout, elle était là pour s’amuser. Même s’il n’avait rien d’attirant, elle pouvait bien s’amuser un peu.
— Très bien, dit-elle en enlevant avec ses pieds une chaussure.
Elle croisa les jambes. Le jeune homme vit un petit mouvement circulaire inconscient du pied de sa cliente. Il rechercha le regard de sa cliente qui inclina légèrement la tête et posa sa main, poing fermé sur sa joue droite. Son avant-bras, reposant par le coude sur le dossier du fauteuil. Il entrevit un petit sourire se dessiner sur le visage de sa cliente.
Il ouvrit la porte d’un petit placard situé à côté de sa jambe gauche. Il saisit un petit coffret en bois laqué. Il contourna la petite table et s’approcha d’elle en douceur. Il se mit à genoux avec calme. Malgré ses manières agréables, il n’avait vraiment rien d’attirant. Elle en soupira, elle qui s’attendait à une folle soirée.
Elle avait l’impression de se retrouver physiquement avec son mari. Celui-ci était devenu un mufle avec le temps. Ne pensant qu’à sa carrière, n’ayant plus aucune attention pour elle. Elle ne servait que de trophée et il avait même poussé l’excès en lui expliquant qu’elle devait ne pas faire trop de vague en tant que politicienne. Que son entreprise allait décrocher un contrat juteux et que son projet pouvait attendre.
Pendant ce temps, le jeune homme avait ouvert le coffret, il y avait des fioles en verre coincées dans des moules en velours. Il en déboucha une et une odeur de fleur d’oranger commença à emplir la pièce. Elle y était particulièrement sensible. C’était une odeur qu’elle associait au plaisir. Un flash lui vint. Elle se revit adolescente explorer son corps en solitaire les soirs d’été. La fenêtre de sa chambre d’ado était toujours entrouverte. Dans son jardin, il y avait des citronniers et orangers. Et leurs fleurs diffusaient un parfum similaire.
Il se frotta activement les mains pendant une longue minute. Elle allait perdre patience quand celui-ci la regarda enfin.
— Permettez ? demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux.

C’est là qu’elle le remarqua. Il avait quelque chose dans le regard. Il était réellement impliqué dans ce qu’il faisait. Alors qu’elle, non. Il l’avait fait attendre et elle était sur le point de perdre patience. Seule l’odeur agréable de fleur d’oranger se diffusant dans la pièce la fit renoncer.Elle lui tendit le pied. Il le saisit à deux mains. Elle fut surprise de la chaleur de ses mains qui entrèrent en contact avec sa peau. Il tenait le pied de sa main gauche, ses doigts tendus vers le haut soutenaient le pied. Aucune chatouille, mais il appuyait à des points précis donnant une sensation agréable. Sa main droite soutenait le pied par la pointe du talon. Il commença par une caresse en remontant le long par l’arrière jusqu’au niveau du creux du genou, et redescendit par le devant jusqu’au haut du pied.
— Vous prenez vraiment soin de vous, madame, je n’ai jamais senti sous mes doigts une peau aussi douce.
Tout en maintenant le pied avec sa main droite, il saisit une fiole de la main gauche. Il la porta à sa bouche et retint par ses dents le bouchon en liège. La bouteille ouverte, il l’inclina au-dessus des pieds de sa cliente. Le liquide coula et finit par tomber goutte à goutte sur le pied. La différence de température créa un mouvement de réflexe et une sensation de chatouille pas désagréable.
Il posa la bouteille dans son coffret et la boucha et commença un massage circulaire. Ses mains étaient expertes, il explora chaque zone du pied, alternant entre caresse et poing de pression, tantôt sur le talon puis au niveau de la cheville. Il s’attarda ensuite sur le haut du pied, massant délicatement. Il s’appliquait à chaque mouvement, ne quittant pas des yeux ses mains.
Elle regardait tout cela. C’était de plus en plus agréable. Les pieds chez elle avaient toujours été une zone érogène. Et les caresses, la chaleur des mains du garçon de compagnie, l’odeur de fleurs d’oranger, tout se combinait. Son sentiment négatif s’estompait et en elle était en train de naître un sentiment d’excitation. Ce qu’il lui faisait lui plaisait. Son coeur commençait à s’accélérer. Elle tenta de se raisonner en se demandant comment un simple massage pouvait lui faire tant d’effet. Mais elle en voulait davantage et petit à petit elle s’enfonça dans le fauteuil. Le pied avançant doucement vers le jeune homme. Celui-ci leva son regard vers sa cliente.Elle le regarda encore une fois, quand celui-ci appuya dans le creux de son pied d’une certaine façon un frisson se déclencha dans tout son corps, y compris dans son intimité.Le jeune homme sourit légèrement à la conséquence de son action et murmura :
— Ravi que ça vous plaise
Diffuse en direct !
Regarder son live