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Le garçon de compagnie

Chapitre 7

Peurs

Erotique
Ch 7
Peurs

Elle sortit de son sommeil après un temps inconnu. En effet, elle n’avait pas fait attention à ce détail, mais il n’y avait aucune fenêtre ni aucun élément qui lui permettait d’avoir un repère temporel.
Elle se rendit compte qu’elle était nue mais couverte dans le lit ou elle avait fini par s’endormir avec son garçon de compagnie.Un bruit ce céramique attira son attention et elle pencha son visage vers l’avant. Son garçon était à l’entrée, il était rhabillé et tenait un plateau.
Quand elle vit son contenant, elle paniqua.
— Oh mon Dieu... Il est quelle heure ?— Il est six heures du matin madame en posant le plateau avec calme.

Elle se leva en panique se découvrant et fonçant vers ses vêtements qui l’attendaient pliés.
— Qu’est-ce qui vous arrive ? Demanda le garçon.— Je...Je devrais être rentrée... Mon mari va se demander où je suis passée et...

Le jeune homme posa sa main sur la sienne pour la calmer. Lui était serein et voulait lui communiquer le même sentiment.
— Madame, vous avez signé un contrat en venant ici. Une solution a été trouvée pour vous. Quand vous descendrez à l’accueil, vos effets personnels, vous seront rendus ainsi que divers papiers vous permettant à votre guise de justifier votre soirée.
— Vous ne comprenez pas ! Vous ne savez pas qui est mon mari !— Vous êtes Anastasia Libermann, épouse de Claude Libermann, homme d’affaires très influent. Il dirige une des compagnies pétrolières les plus prospères du pays, vous avez fait d’abord des études d’architecte avant de le rencontrer et de vous lancer en politique. J’imagine que le récent changement d’âge pour entrer à l’Assemblée est du à l’influence de votre mari et vous avez pu faire vos entrées dans l’Assemblée et devenir la plus jeune députée admise. Mais vous avez su vous démarquer et à présent vous portez des projets écologistes assez ambitieux.— Vous vous êtes renseigné sur moi ? Demanda-t-elle méfiante.— Bien sûr. Notre maison se renseigne sur chaque client, cliente qui fait appel à nos services. Mais vous êtes une VIP, un service spécial a été préparé pour vous. Vous le découvrirez en récupérant vos affaires.

Ils se regardèrent et sa panique s’apaisa devant la sérénité de ce jeune homme. Elle regarda attentivement à présent son plateau. Une plume de faisan agrémentait un plateau en argent. Des couverts très raffinés composaient le plateau et un service en porcelaine de style anglais le garnissait. Tasse, sucrière débordante de sucre de canne, pot à lait. Elle vit des tartines de pains complet, une petite motte de beurre et un petit pot remplit de crème de marron.
— Comment connaissez-vous mes goûts en matière de petit-déjeuner.— Comme hier soir, il est de mon devoir de vous satisfaire. Dans tous les domaines. Souhaitez-vous vous vêtir ou mangerez vous dans cette tenue ?

À sa remarque, elle sourit.
— Je pense que vu ce que nous avons vécu, tu n’as pas besoin de te retourner.

Il se retourna malgré tout sans rien dire. Elle sourit devant tant d’attention.
— J’ai une question.— Je vous écoute.— Tu as joui hier soir ?
La réponse du jeune homme ne marqua aucun temps d’hésitation.
— Non.
Elle en fut très étonné et se remémora les derniers instants lors de son dernier orgasme.
— Pourtant... J’ai cru que... Dit-elle en continuant de s’habiller.— Il était question hier soir de votre plaisir. Pas le mien.— Attends, mais t’es inhumain, aucun homme ne tient aussi longtemps ! Dit-elle en enfilant sa robe.— Je n’ai pas à vous parler de ce qui se passe dans ma tête. J’ai honoré mon travail et j’espère que vous en avez tiré satisfaction.— Je n’étais que ça ? Un travail ? Dit-elle en se recoiffant avec ses mains.
À ce moment-là, le jeune homme se retourna et la regarda avec un regard neutre.
— Vous étiez une œuvre d’art. Vous avez exprimé une très belle symphonie hier soir, et j’étais aux premières loges. Votre mélodie a été une très belle récompense. Et ce n’était pas le moment de m’oublier.
La jeune femme ne put s’empêcher de rougir et tenta de dissimuler son trouble en changeant de sujet.
— Bon allez gouttons de ce petit-déjeuner !
Elle se prépara une tartine et le garçon lui servit une tasse de café. Il ajouta un sucre et un nuage de lait à son café.
— Vous savez vraiment tout de moi. Comment vous avez fait ?— Secret professionnel. Et ces informations ne sortiront pas d’ici je puis vous en assurer. Il en va de l’honneur de notre établissement. Sécurité et confidentialité.
Elle se détendit un peu plus. Elle ne pensait pas que ce garçon de compagnie irait aussi loin. Elle remerciera ses amies dans la journée si effectivement tout se passe comme il l’annonce.
Elle savoura la tartine qu’elle s’était préparée. Le pain était exquis, le beurre doux et fort en goût et c’était la première fois qu’elle mangeait une crème de marron aussi bonne.Le jeune homme lui tendit la tasse et elle la porta à sa bouche. Ce fut une explosion de saveur.
— Il est parfait ce café ! Dit-elle souriante.— Un mélange arabica-robusta de notre choix. Ravi qu’il vous plaise.
Elle prit le temps de penser à toute sa soirée et elle savoura ce moment de calme. Elle se détendit et savoura son petit-déjeuner. Une première depuis un bien long moment.
— Je te remercie. Tu m’as fait passer une soirée quasi-inoubliable. J’avais beaucoup d’appréhension...sur ce lieu...et...sur toi... Mais tu m’as donné tort...d’une façon...élégante.— Je transmettrai à qui de droit.— Et... Je te dois des excuses.— À quel sujet ?
J’ai prononcé...deux fois...un prénom hier soir... Il s’agit d’une personne qui m’est chère...et..
— Je n’ai pas à en savoir plus. Et au vu de l’état de gênes, j’ai quelques idées sur qui il peut être et les conséquences qu’une relation d’adultère pourrait générer.— Oh ça va, vous connaissez quoi en politique et à mon mari. C’est un monde de vipères et je fais ce que je peux pour...— Je n’ai aucune critique à vous faire. Je connais ma place et je n’ai ni à vous imposer ma morale ni à vous porter un jugement. Dit-il en la coupant.
Elle réalisa son comportement et s’excusa du regard.
N’embrumez pas votre esprit avec des regrets. À présent, je dois vous laisser, vous connaissez le chemin. Je vous souhaite une agréable journée.
Il mit sa main sur le thorax et s’inclina avant de lui tourner le dos.
Attends, tu ne vas pas partir sans me dire au moins ton prénom !
Le jeune homme se retourna.
— Théobald, ravi d’avoir passé cette soirée avec vous Anastasia.
Il lui adressa un dernier sourire et sortit de la pièce la laissant finir son petit-déjeuner.

Elle descendit à l’accueil. En l’apparence, tout faisait penser à un hôtel. Un grand hall, un accueil soigné avec un présentoir en acajou surmonté de marbre blanc. Un tapis rouge pourpre en guise d’accueil et des meubles anciens servant de décors. Un jeune homme de grande taille en costume officiait. Il se trouvait derrière le présentoir.Elle s’approcha et son sac fut placé sur le présentoir.
— Voilà un récépissé d’un restaurant, et un numéro de téléphone est noté dans ce carnet . S’il est appelé, la personne au bout de la ligne confirmera votre alibi quelle que soit la personne au bout du fil. Ce service sera valable pour les prochaines 72 heures. Passé ce délai le numéro de téléphone sera inactif. Déclara le jeune homme avec respect.
Elle récupéra ses affaires et salua le jeune homme de la tête qui lui rendit son salut.
— Merci d’avoir choisi notre établissement et bonne journée à vous. Dit le jeune homme.
Elle sortit de l’hôtel et là, elle sentit son estomac se nouer. Une voiture de son mari l’attendait avec un chauffeur. Par réflexe, elle sortit son téléphone de son sac et regarda son téléphone en panique. Elle vit vingt quatre appels en absence et une dizaine de message sur répondeur. Elle savait déjà ce qui l’attendait et cela l’effrayait.
— Votre mari vous attend. Dit le chauffeur d’une voix grave.
Sa main trembla, elle tenta de le dissimuler. Elle monta dans la voiture sans rien dire. Le chauffeur monta à son tour et la voiture démarra.Quelques secondes, plus tard, Théobald apparut et sortit un téléphone de son costume. Il composa un numéro et attendit quelques secondes.
— Tu sais ce que tu as à faire. Dit une voix féminine.
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