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Garden Party

Chapitre 4

Inceste
J’avais assez vite écarté l’idée de me rapprocher de Laurence. Cette femme me faisait peur. Et je ne me sentais pas de force à l’affronter directement. Si j’essayai de la revoir, ne chercherait-elle pas à savoir qui j’étais ? Et combien de temps lui faudrait-il pour mettre à jour le lien familial qui me liait à sa collaboratrice ? Disposer d’une sextape de ma mère était déjà un moyen de pression dont nous nous serions bien passés. Mais posséder la preuve qu’elle couchait avec son propre fils devenait pour le coup une arme de destruction massive. A éviter absolument.Je devais donc rester à l’écart de Laurence, ne jamais l’approcher. Alors, comment récupérer ces enregistrements ?J’envisageai d’effectuer une visite nocturne dans sa maison au milieu des vignes. Mais en creusant cette idée, je ne tardai pas à être convaincu qu’elle était mauvaise. Sa villa était sûrement protégée par un système de télésurveillance, incluant des caméras et peut-être une alarme déclenchant l’intervention d’une société de sécurité. Je n’avais aucune expérience dans le métier des monte-en-l’air et j’étais persuadé que je me ferai repérer, et même arrêter. Mon identité serait alors dévoilée. On en revenait au scénario précédent, avec en plus des ennuis assurés avec la maréchaussée.Je songeai alors à hacker ses ordinateurs. Je n’étais pas un as en termes de piraterie informatique, mais j’avais des copains qui, eux, l’étaient. Sauf qu’il fallait que j’en sache un peu plus sur son installation et sur ses supports de stockage. On en revenait au besoin de revenir dans cette maison. Mais comment ? Je tournais en rond ainsi pendant deux jours. A la maison, l’ambiance était pour le moins morose. J’étais tellement préoccupé que je ne prêtai plus trop attention à Delphine. Nous avions tous deux regagné nos chambres respectives pour la nuit, et n’avions aucun geste pouvant être qualifié d’équivoque vis-à-vis de l’autre. Puis soudain j’eus un éclair. J’entrevis le moyen de faire sauter tous les blocages que j’avais identifiés. Enfin, si j’avais de la chance. Il fallait que je me rapproche de la fille de Laurence, Justine, et que je me fasse inviter par elle dans leur maison de campagne. Plus facile à dire qu’à faire. Le hic, c’est que lors de notre dernier contact, j’avais décliné un peu cavalièrement sa proposition d’approfondir nos relations intimes. Ce n’était pas la meilleure base pour m’en faire une amie. Mais je devais quand même essayer. C’était une fille qui devait passer son temps à se faire draguer. Alors, même si j’échouai, ce serait sans conséquence. Un mec de plus qu’elle aurait éconduit. Une heure plus tard, elle m’aurait déjà oublié.

* * *

Je la guettai à la sortie de son travail ce vendredi soir, en espérant qu’elle en sortirait seule, et pas avec sa mère, par exemple. Je vis la mienne regagner notre domicile où elle ne me trouverait pas, puis son collègue Philippe, retournant dans son pavillon de banlieue au volant de sa voiture. Puis enfin Justine, se dirigeant à pied vers le centre-ville. Je la suivis discrètement. Elle pénétra dans un vieil immeuble. J’en fis de même quelques minutes plus tard, profitant qu’une matrone sortait un cabas à la main, sans doute pour faire ses courses. Les étiquettes sur les boîtes aux lettres indiquaient que Justine habitait bien là. Je ressortis et me postai quelques cinquante mètres plus loin, dans l’expectative. Et si elle ne ressortait pas de la soirée ? Je l’imaginai mal passer son vendredi soir devant la télé et une pizza qu’elle se serait faite livrer, mais sait-on jamais ?Je commençai à désespérer lorsqu’elle franchit sa porte d’entrée, direction le quartier des bars. J’aimais mieux ça. Je ne connaissais pas celui dans lequel elle pénétra. Après tout, je ne les fréquentais pas tous. Et j’avais d’autant moins de chance de tomber sur un vieux pote qui m’appellerait par mon vrai prénom. Je pris cela pour un signe positif, lui laissais quelques minutes et la suivis dans l’établissement.Elle était accoudée au zinc devant un cocktail que je ne sus identifier. Je fis de même un peu à l’écart. Une âme solitaire avait entrepris de lui conter fleurette. Son problème, c’est qu’il devait être nettement plus âgé que Justine et moi réunis, et qu’il était aussi plus bedonnant que chevelu. Bref, il n’avait aucune chance avec une belle et jeune fille comme elle, du moins à cette heure-là. Certaines soirées galères, des fois, sur les coups des deux heures du matin, un créneau pouvait s’ouvrir, mais pas à sept heures et demi du soir. Il perdait son temps et le nôtre.La jeune femme finit par se rapprocher de lui et lui murmura quelques paroles à l’oreille avant de glisser à nouveau sa paille entre ses lèvres. Le message que j’imaginais pourtant des plus explicites sembla mettre quelques secondes avant de parvenir à son cerveau et à être décodé. Puis, le visage figé, la démarche raide, il se leva et sortit du bar sans un mot. C’était à mon tour de tenter ma chance avant qu’un autre prétendant plus sexy ne le fasse. J’aurais l’air malin si elle se faisait emballer par un apollon que je n’aurais pas vu arriver. Je lui laissai quelques minutes pour se remettre de ses émotions, surveillant son verre. Il ne devait pas être vide. Je me hissais sur le tabouret à côté d’elle.― Je crois qu’on s’est déjà vu, lui dis-je en guise d’entame.― Trèèès original ! On ne me l’avait jamais faite celle-là !Je partis d’un petit rire, parce que, en vrai pro de la drague, je connais le pouvoir du rire et des sourires, mais aussi parce que je me rendais soudain compte de la platitude de mon approche.― Je reconnais, c’est pas terrible. Pourtant, c’est vrai. Samedi dernier, dans une grande maison au milieu des vignes, avec pleins d’invités…Elle me dévisagea. Allait-elle me reconnaître, ou bien était-ce une autre partie de ma personne qui avait focalisé toute son attention lors de cette mémorable après-midi ?Elle plissa un peu les yeux et lâcha :
― C’est vrai. Je te remets, maintenant… Et si mes souvenirs sont bons, tu m’as laissé en plan de façon plutôt cavalière…Nous y étions. Elle se souvenait parfaitement de notre échange, et, oh surprise ! Il ne lui avait pas plu.― Quoi ? Moi, cavalier ? Ah, non, jamais !― Je t’ai dit que je voulais baiser, et tu m’as répondu que je trouverai certainement quelqu’un d’autre. Tu te souviens ?Je baissai la tête. Elle continua, impitoyable :― Puis je t’ai vu partir avec une vieille, que je connais en plus !Vieille ma mère ? Non, mais, pour qui elle se prend cette pimbêche ?― Désolé. Je ne voulais surtout pas te blesser. J’étais venu avec la copine d’une amie. Je lui avais dit que je ne pourrais pas rester très longtemps, ma mère était hospitalisée, et je voulais passer la voir avant l’heure de fin des visites, elle m’avait dit d’accord. Lorsque j’ai voulu partir, elle ne voulait plus. Elle était très occupée avec un gars, si tu vois ce que je veux dire. Bon, je comprends, mais moi j’avais promis à ma mère. L’autre… vieille (pardon, maman !) nous a entendus et m’a proposé de me ramener dans le centre. J’ai sauté sur l’occasion. Alors, lorsque tu m’as abordé… J’ai peut-être manqué de tact.― Manqué de tact ? Mais tu t’es comporté comme un vrai connard !― Tu as raison, et je te présente toutes mes excuses. Je ne vais pas t’importuner plus longtemps.Je fis mine de tourner les talons mais elle ne me lâcha pas :― Quoi ? Tu te barres encore ? Qu’est-ce que tu espérais en m’abordant ?― Je ne sais pas. Peut-être faire un control-Z ?― Et ce serait quoi, un control-Z dans ce cas précis ?― Idéalement ? On se retrouverait à poil tous les deux sur la même pelouse, tu me dirais que tu veux baiser, et je te répondrai… Autre chose que ce que je t’ai répondu la semaine dernière. Mais je sais que ce n’est pas possible. Laisse tomber.Elle me regardait, les yeux toujours plissés. J’avais l’impression qu’elle me jaugeait, et qu’une petite voix lui murmurait : « pourquoi pas ? » Sinon, elle pouvait toujours attendre qu’un autre célibataire ne l’aborde, en espérant qu’il ne ressemblerait pas trop à celui qui m’avait précédé. ― J’aime assez l’idée de reprendre notre échange là où il aurait dû prendre une autre tournure. Mais tu ne vas pas t’en tirer comme ça. Ce soir, tu vas rentrer chez toi, ou trouver une autre minette à culbuter. T’as une bagnole ?Je fis « oui » de la tête.― Demain, trouve-toi à 14 heures en face de la mairie. Peut-être que j’y serai, et peut-être pas. Si j’y suis, alors, on reprendra notre petite discussion.Et elle me montra la porte.

* * *

Il n’était pas loin de neuf heures lorsque je rentrai à la maison. Ma mère avait déjà mangé et se passionnait pour un téléfilm à la télé. Je lui fis une bise sur la joue, comme d’habitude. Enfin, comme d’habitude avant la semaine dernière. Elle m’invita à trouver mon bonheur dans le réfrigérateur. Je mangeais seul dans la cuisine, entendant les acteurs en toile de fond, sans distinguer leurs dialogues. Puis je prévins ma mère que je montais me coucher. Elle ne me répondit pas.Le lendemain matin, je fis d’abord la grasse matinée. Je pris mon petit déjeuner seul, Delphine étant sortie, sans doute pour faire les courses. Puis je me créais une adresse mail au nom de Jérôme et passais quelques coups de fil à des copains bien plus calés dans certaines spécialités informatiques que moi. Le repas de midi fut aussi morose que toutes nos autres collations depuis trois ou quatre jours. Je lui dis que je ne serai pas là cette après-midi, et que je ne savais pas quand je rentrerai. Ce qui signifiait que je ne savais pas si je rentrerai de la nuit. Je la vis déglutir, puis ouvrir la bouche comme si elle allait me poser une question, et la refermer sans avoir rien dit.J’étais mal à l’aise, j’avais envie de la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais encore rien lui dire, alors ce n’était toujours pas le moment. Le cœur lourd, je mis le cap sur le parking de la mairie. Elle avait tenu à laisser planer le doute. « Peut-être que j’y serai, et peut-être pas », avait-elle dit. J’étais persuadé qu’elle y serait. Enfin, sauf si elle avait continué à faire la tournée des bars et avait fini par dégotter un prince charmant. La chance avait trop de place dans mon plan pour que je sois ne serait-ce qu’un peu serein. Mais je n’en avais pas trouvé de meilleur, et pour l’instant, il me semblait encore jouable. La voiture attira mon attention. Une BMW coupée, rien à voir avec ma Clio que je n’avais jamais connue neuve. Ça sert, d’avoir une mère qui a réussi dans les affaires. Elle n’en descendit pas et ne coupa pas le moteur. ― Suis-moi.Pas de bises donc, ce qui m’arrangeait, ne sachant pas comment me comporter. Une heure de route. Je reconnus le portail d’entrée de la propriété qui s’ouvrit automatiquement devant elle. Je garais ma citrouille à côté du carrosse de Justine. Il n’y avait aucune autre voiture.― Oui, c’était bien là ! Comment tu as fait ?Je n’étais évidemment pas censé savoir que la garden-party s’était déroulée dans la maison de campagne de sa propre mère.― Qu’est-ce que ça peut te faire ?― T’as raison, on n’en a rien à faire. Reprenons où on en était.― Attends, il faut d’abord que je désactive l’alarme. Sinon, les caméras vont se déclencher, les sirènes hurler et la société de gardiennage débarquer. Je la suivis dans le salon et repérai le tableau qui dissimulait la centre d’alarme. Je ne pus voir quel code elle tapait. Tandis qu’elle revenait vers moi, je fis passer ma chemisette par-dessus ma tête et entrepris de défaire la ceinture de mon pantalon.Mais elle fut nue avant moi. Il lui suffit de descendre la fermeture éclair de sa robe et de la laisser glisser jusque sur ses chevilles. Elle ne portait aucun sous-vêtement. J’eus aussitôt une érection parfaitement visible, qu’elle sembla apprécier.C’était vraiment une belle fille. Plutôt grande, blonde, mince, bronzée, les seins petits mais bien dessinés, et des jambes qui semblaient interminables. Son sexe était intégralement épilé.― Nous étions sur la pelouse, lui dis-je en retournant à l’extérieur. Elle me rejoignit tandis que je contemplais le paysage. Il était magnifique et apaisant. Je n’y avais pas trop porté attention la semaine dernière, mon regard étant en permanence attiré par la soixantaine de corps dénudés qui s’exposaient sans retenue sur la pelouse. Mais aujourd’hui, nous n’étions que deux.Elle arriva dans mon dos, les seins collés à mes omoplates. Je sentis un doigt tenter de pénétrer dans mon anus.― J’ai envie de baiser… Me glissa-t-elle à l’oreille.― Moi aussi.Je me retournai et lui rendit la politesse, c’est à dire que je mouillais un doigt et l’introduisis avec une certaine vigueur dans son fondement. Elle poussa un petit cri où se mêlaient sans doute la surprise, la douleur et peut-être le plaisir.Elle se mit à genoux et enfourna ma verge. Je me dis que c’était toujours un bon début.Je profitai de ses succions expertes pendant quelques minutes. Puis je l’invitai à se redresser. Je l’embrassai sur la bouche et lui murmurai :― Mets-toi à quatre pattes. Elle s’exécuta. Je m’agenouillai derrière elle et entrepris de lui lécher la fente, remontant jusqu’à sa rondelle. Ma langue s’attarda sur cette partie rarement visitée de son anatomie, tandis que je glissai un doigt dans son vagin. Elle gémissait doucement. Puis mon gland remplaça ma langue. Je forçai peu à peu le passage. Elle ne se plaignait pas. Je finis par la pénétrer dans son petit trou.Elle semblait apprécier mon initiative, et, peu à peu, j’augmentais l’amplitude de mes va-et-vient. Maintenant, elle haletait.― Vas-y, mets la moi bien au fond.C’était déjà le cas. J’accélérai encore mes mouvements. Elle se crispa et poussa un cri de plaisir. Ses contractions ouvrirent les vannes de ma jouissance, et j’éjaculai entre ses fesses. Elle s’effondra sur la pelouse, je fis de même à son côté, entourant ses épaules de mon bras.― Tu as aimé ?― J’aime bien la sodomie, avoua-t-elle. Mais c’est rare qu’un garçon commence par ça. ― J’avais des choses à me faire pardonner.― Tais-toi. On a repris là où on en était, il ne s’est rien passé d’autre. Le reste a été effacé. Il ne peut exister qu’une seule histoire.Elle posa sa tête sur mes pectoraux. Elle semblait détendue.― Je suppose qu’il te faut du temps pour… Pour retrouver un peu de vigueur ?Bien sûr, pour qui me prenait-elle ? Pour un robot ?― Je le crains…― Ça te dirait un petit plongeon dans la piscine ?― Ah ? Parce qu’il y a une piscine ?― Ben ouais ! Une villa comme ça, y’a toujours une piscine. Viens ! Je la suivis. La partie nuit de la villa formait un « U » qui entourait un bassin d’environ douze mètres sur cinq. Nous prîmes une douche et plongeâmes. L’eau ne devait pas être loin des trente degrés. Elle nageait autour de moi. Je la caressais chaque fois que son anatomie passait à ma portée. Puis elle plongea et poussa mon sexe dans sa bouche. Ce n’étaient pas les mêmes sensations qu’à l’air. Pour dire la vérité, je n’avais pas encore retrouvé tous mes moyens. Je me dis qu’elle allait s’étouffer, et que ce serait le début des ennuis pour moi. Je l’agrippai par les seins et lui remontais le visage hors de l’eau.― Tu vas boire la tasse, et pire ! Tu vas te noyer !― Mais non, ne t’inquiètes pas, je gère. Tu ne l’as jamais fait ?Non, je n’avais jamais caressé ni baisé une fille dans une piscine. Mais je n’allais pas lui avouer.― Non. Je ne me suis jamais livré à une fellation sur un homme.― Ça, je m’en doutais. Moi si. Enfin, je veux dire, j’ai déjà pratiqué un cunnilingus à une fille sous l’eau.Je m’en serais douté. Avec elle, la question n’était sans doute pas de savoir ce qu’elle avait déjà fait, mais plutôt ce qu’elle n’avait jamais encore expérimenté. La liste devait être courte. Elle devait être un peu plus jeune que moi. 21 ou 22 ans, je dirai. Quand avait-elle eu son premier rapport sexuel ? À mon avis, à 15 ans maximum. Peut-être même avant. J’imaginais bien une séance d’initiation à trois avec un homme, sans doute expérimenté, et sa mère, lui prodiguant des conseils et l’encourageant.― Viens, allons nous allonger un peu, me proposa-t-elle.Je la suivis dans une chambre et m’allongeais sur le dos. Elle en fit de même à mon côté, puis reprit mon sexe dans sa bouche, sans doute pour accélérer sa remise en forme.― Nous sommes où, là ? Je veux dire, c’est quoi cette maison ?Elle interrompit sa séance de pompage juste le temps strictement nécessaire pour me répondre.― C’est chez moi. Enfin, cette villa appartient à ma mère. Et là, on est dans ma chambre.― Tu veux dire que la femme… C’est ta mère ?Elle hocha la tête en signe d’assentiment. Ma verge appréciai ses petites attentions, et notamment ce dernier mouvement.― Elle ne risque pas de débarquer à l’improviste ? Après-tout, elle est chez elle. Qu’est-ce que tu lui diras ?― Ne t’inquiète pas ! Ce week-end, elle est à Londres. Elle ne rentrera que demain dans l’après-midi. Alors, ce soir, on est tranquille. Ma mère te fait peur ?― Quoi ? Non, qu’est-ce que tu vas chercher ! C’est juste que je trouve que c’est un peu tôt entre nous pour que tu me présentes à elle.― Ça ne me viendrait absolument pas à l’idée. Elle voudrait aussitôt te mettre dans son lit. Et elle créerait aussi un enregistrement sur toi.Nous y étions.― Un enregistrement ? C’est quoi, ça ?― Il y a des caméras en haute définition dans la maison. Qui peuvent filmer la terrasse, la pelouse, mais aussi autour de la piscine, dans le grand salon. Elles fonctionnent lors des parties comme la semaine dernière. Lorsque ma mère s’intéresse à quelqu’un, elle regroupe des extraits vidéo où apparait cette personne dans un même fichier. Elle appelle ça un enregistrement. Si tu as baisé avec une ou plusieurs femmes la semaine dernière, elle retrouvera ces scènes. C’est déjà dans la boîte.― Elle est un peu voyeuse ?― Entre autres, oui, mais ce n’est pas la fonction principale de ces enregistrements. Ce sont avant tout des moyens de pression.― Des moyens de pression contre moi ?― Si je te présente comme étant mon petit ami, alors, oui, elle le fera. Ou si elle considère que tu peux lui être utile à un moment donné, ou au contraire lui nuire. Sinon, sans vouloir te vexer, tu devrais passer entre les gouttes. ― Alors, quelque part, il existe dans cette maison un enregistrement de moi en train de conter fleurette à une dame ?― Ah ? Parce que tu ne les as pas toutes remballées comme moi ?― De quoi tu parles ? Je pensais qu’il n’y avait que l’histoire qu’on a écrite aujourd’hui ?― Touché. Tu as raison. De toute façon, ma mère n’a pas encore eu le temps de traiter les vidéos de la semaine dernière. ― Elle est peut-être en train de le faire à Londres ?― Non, tu ne te rends pas compte, quatre caméras haute définition pendant plus de douze heures, ça représente un sacré volume. C’est enregistré en boucle sur le serveur local. Ce sera effacé lors de la prochaine fiesta. Ou ça aurait pu l’être si je n’avais pas désactivée l’alarme lorsqu’on est arrivés. Nos ébats auraient remplacés ceux de la semaine dernière.― Et toi ? Tu aimes t’enregistrer pendant que tu baises ?― Pas particulièrement. Je ne suis pas prude (ça, je m’en étais douté !) Ça ne me gênes pas de me montrer nue en train de baiser un mec. Ce que je n’aime pas trop, c’est ce que ma mère en fait. Un court instant, je fus tenté de lui dire pourquoi je l’avais dragué, de m’en faire une alliée. Avec son aide, je pourrais sans mal effacer les données du fameux serveur. Mais j’y renonçais à temps. Que savais-je d’elle ? Certes, sa petite phrase de reproche sur les pratiques de sa mère m’avait séduite. Mais était-elle sincère ? Je ne la connaissais pas assez pour tout risquer. Je m’en tiendrais au plan initial.Notre échange sur les pratiques voyeuristes (pour ne pas dire de maître chanteur) de sa mère s’arrêta là. Elle avait considéré que ma verge avait repris suffisamment de rigidité et l’avait faite pénétrer dans son vagin. Elle me chevauchait avec lascivité et fougue, et j’avoue que j’aimais bien ça. Mes mains passaient de ses hanches à ses seins.Sa chevauchée fut fantastique et dura presque autant que le film de John Ford. Elle eut deux orgasmes et je finis par éjaculer.Elle me proposa de passer la nuit avec elle. Je ne refusais pas. Elle mit au four une pizza surgelée et me parla d’elle. De ce qu’elle avait envie de faire. Elle ne critiqua jamais sa mère, mais en creux, je sentais bien qu’elle voulait s’en émanciper. Elle adorait travailler dans la communication. Mais elle n’avait pas tout à fait la même conception du métier que sa génitrice. Celle-ci considérait avant tout ses missions comme des générateurs de bénéfices. Sa fille y voyait plutôt des objectifs qu’il fallait atteindre pour le compte de ses clients.― Ma mère a voulu que j’apprenne le métier, et je lui en suis très reconnaissante. Elle dit qu’elle me lèguera l’entreprise, puisque je suis sa fille unique. Mais elle ne dit jamais quand. Ni non plus dans quelles conditions. Je la sens tout à fait capable de m’en confier nominalement la direction, et, au lieu d’en profiter pour faire le tour du monde, de passer son temps sur mon épaule à disséquer toutes les décisions que je prendrais. Je me dis que je serai réellement maitresse à bord quand elle sera rattrapée par Alzheimer et que j’aurais environ soixante ans. Ce n’est pas comme ça que je vois ma vie.― Tu la vois comment ?― Je reste avec elle encore deux ou trois ans pour continuer à apprendre, puis je monte ma propre structure. Quitte à changer de ville pour ne pas lui faire de concurrence. ― Et elle le prendra comment ?― Surement très mal, mais c’est ma vie. Je n’en ai qu’une, je ne dois pas la gâcher.― Elle essayera de faire pression sur toi pour que tu changes d’avis ?― Sans doute.― Elle a des enregistrements sur toi ?― Quoi ? Non ! Enfin, je ne pense pas. Mais peut-être, après tout. Elle en serait parfaitement capable.― Tu ne peux pas le vérifier ?― Je n’ai aucune idée de là où elle cache ses fameux enregistrements. Peut-être dans un coffre à la banque. Peut-être en existe-t-il plusieurs exemplaires de chaque, disséminés ici où là. De toute façon, je m’en moque. Je ne suis pas mariée, je n’ai pas de petit ami attitré, je baise avec qui je veux, je ne m’en cache pas. Alors je ne suis pas la bonne cible pour ses pressions.J’avoue que j’avais envisagé de me procurer les enregistrements concernant Philippe. Pas parce qu’il m’avait soudainement paru très sympathique. Il avait simplement gagné quelques échelons dans ce domaine, partant il est vrai de très bas. Mais sans doute pour éviter un chagrin inutile à Céline. Mais je ne pouvais plus y songer. Je n’étais pas du tout certain que ces enregistrements se trouvaient dans cette villa et pas ailleurs. Je prendrai trop de risques pour un résultat vraiment très aléatoire. Tant pis pour Philippe. Je devais me recentrer sur mon objectif premier : détruire la matière première du week-end dernier.Nous finîmes par nous endormir. Je vous laisse deviner ce que nous fîmes en premier à notre réveil, avant de nous plonger dans la piscine. J’avoue que je commençai à apprécier cette fille. Elle était sincère, ouverte aux autres, elle réfléchissait et elle était beaucoup moins frivole que ce que j’avais pensé au début. Sa plastique que rien ne voila pendant tout le week-end ne gâchait rien. En début d’après-midi, elle me dit qu’il était temps de rentrer. C’est aussi ce que je pensais, mais je préférai largement que ce soit elle qui l’exprime. ― Je ne sais comment tu vois les choses, lui dis-je. Je ne veux surtout pas te bousculer. Accepterais-tu que je te rappelle d’ici quelques temps ou que je t’envoie un mail ?― Pourquoi pas ?― Dans ce cas, le mieux est que tu m’envoies tes coordonnées par mail.Et je lui tendis un post-it sur lequel j’avais noté l’adresse électronique créée la veille. Elle me dévisagea quelques instants, comme si elle pesait le pour et le contre. Et c’était sans doute ce qu’elle faisait. Puis elle hocha la tête.― D’accord !Elle disparut quelques instants dans une autre pièce de la maison où devait se trouver un ordinateur.Nous nous embrassâmes longuement à pleine bouche en guise d’adieu, avant de renfiler nos vêtements. Nous sortîmes de la villa l’un derrière l’autre, mais elle me distança presque aussitôt. 

* * *

De retour en ville, je ne rentrai pas chez moi mais me dirigeai vers la tanière d’un copain. Un peu plus âgé que moi, il vivait encore chez sa mère où il squattait un espace d’environ 30 m², faisant office de chambre, de bureau et de salle serveur. Un vrai capharnaüm.― J’ai pu récupérer l’adresse IP grâce au mail que tu as reçu.― Tu n’as rien tenté avant que j’arrive ?― Non, non. Je t’ai attendu. C’est beau la confiance.Je ne tenais pas à ce que Philibert (c’est ainsi qu’il se faisait appeler, mais je n’étais pas du tout sûr que c’était réellement son prénom) ne visionne le contenu du serveur de Laurence et s’intéresse à ma compagne de galipettes. ― OK. Bon, je veux effacer toutes les données du serveur. ― Facile ! Lâcha-t-il.― Mais… Je veux que ça ne ressemble pas à une agression mais à un bug informatique.―  Ça n’existe pas les bugs informatiques, il n’y a que des programmes mal conçus et mal écrits.― Si tu veux. Le disque doit être partitionné…― Je confirme.― Et les nouveaux enregistrements s’inscrivent sur le même espace et effacent les anciennes données.― Ouais, probable.― Je veux que ça ait l’air que les caméras se sont déclenchées toutes seules et ont saturé l’espace. Tu peux faire ça ?― Ouais, je pense. Mais tu te compliques la vie. Enfin, la mienne.― Si ça parait être un incident technique, on n’essayera pas de remonter jusqu’à moi. Il comprit parfaitement ce que je ne lui dis pas : « et à toi derrière ». Je conclus :― Tu es le meilleur. J’attends de toi une frappe chirurgicale et furtive.Je savais qu’il n’était pas insensible à la flatterie (d’ailleurs, qui l’est vraiment ?) et l’idée du défi lui plut.Il lui fallut une bonne heure pour mettre au point son plan d’attaque.― Je te préviens, vu la taille de la partition, la résolution et le nombre de caméras, il va falloir plusieurs heures pour effacer tout ce qui est actuellement stocké. Si quelqu’un y accède maintenant, je n’y pourrais rien.― Je sais. Mais je suis prêt à en prendre le risque. Je rentrai chez nous en début de soirée. Ma mère et moi échangeâmes très peu de mots. Ce n’était pas la première fois que je découchai. Mais là, j’avais l’impression qu’elle m’en voulait.
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