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Gege, une vie atypique

Chapitre 1

Hétéro
Salut tout le monde ! Vous me prenez au dépourvu là. Comme vous le voyez, je suis en train d’honorer mon épouse. Oui, mon épouse. C’est bien la jeune fille qui en redemande alors que je la pilonne allègrement. Quel âge elle a ? Vingt-cinq ans pourquoi ? Moi quel âge j’ai ? Soixante et un, mais je ne vois pas où est le problème. On est jeunes mariés. Si, si je vous assure. Bah regardez sur la chaise là, la grande robe blanche, façon meringue, et au pied du lit, mon costume et tout. Vous me croyez ? Bah oui, c’est notre nuit de noces. D’ailleurs on entend la fête pas loin avec les invités qui s’éclatent sur la piste de danse, mais bon passons ...
Holà je vous vois venir. Vous vous dites « elle est avec lui pour son fric »... Alors je vous le dis : oui sûrement, j’en ai conscience, mais ce n’est pas la principale raison. Il faut dire que, ma petite femme, je lui ai réalisé son rêve. Un rêve qui a changé sa vie et qui lui semblait inaccessible. Et moi j’ai eu une vie atypique. Bon puisque vous êtes là, je vais tout vous raconter, mais veuillez patienter dans la pièce à côté, j’arrive. Laissez-moi le temps de finir.
PFFF ! Ça y est j’ai fini. C’est qu’elle en demande la petite... et moi aussi. Ah le viagra quelle merveilleuse invention. Je retrouve la trique de mes vingt ans. Donc je vous disais que j’avais eu une vie atypique. Il m’en est arrivé des aventures, surtout pour en arriver là où j’en suis. Tel que vous me voyez, je suis gagnant du Loto. Mais avant ça, j’étais marié, à une autre, et j’avais un fils (je l’ai toujours rassurez-vous).
Tel que vous me voyez, je ne paye pas de mine. Physiquement rien de particulier, je suis l’archétype du petit gros sympa qui raconte des blagues un peu lourdingues et parfois, souvent même, en dessous de la ceinture lors des dîners entre potes. D’ailleurs en parlant d’eux, avec mon bouc finement taillé, mon embonpoint et ma calvitie naissante, on me disait souvent que je ressemblais au comédien Michel Begnez. Vous ne voyez pas qui c’est ? C’est normal. C’est un comédien qu’on ne voit que dans de petits rôles ou en figuration, et le plus souvent dans des séquences humoristiques de l’émission Groland. Si je sais tout ça, c’est que je me suis renseigné sur lui, uniquement parce qu’il me ressemblait beaucoup, fut un temps. A chaque fois qu’on le voit à la télé, mes potes en rigolent. La dernière fois en date, c’était quand il jouait le client d’une pute, qu’il lui a dit vouloir changer de trou en pleine action, mais elle refusa, car ce n’était pas sur le devis.
C’était un sketch sur les futures dérives des rapports client prostituées avec les mouvements « Meetoo » et « balance ton porc ». Enfin bref...
Plombier chauffagiste de formation, je travaillais dans une boîte du bâtiment. On intervenait sur des chantiers pour des particuliers principalement. Ça se passait bien, et puis un jour ma femme m’a annoncé qu’elle me quittait. Je n’avais rien vu venir. C’est vrai que j’étais enfermé dans ma routine. Je n’avais pas de grosses ambitions, contrairement à ma femme. Ce divorce, ça m’a démoli. Ma femme était devenue comme Barbie divorcée, elle avait la maison de Ken et la voiture de Ken. Sur ce coup, c’est plutôt moi qui m’étais fait Ken (pour ceux qui comprennent). En plus, j’avais une pension alimentaire à payer pour mon gamin. Je le voyais un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Ça, c’est dégueulasse de le voir si peu. Il était ado et on entrait dans la période où il commençait à sortir avec des filles. Vous voyez le genre ?
J’étais divorcé depuis un mois quand j’ai appris que ma femme couchait avec mon patron. Et ça depuis bien avant le divorce. Ce connard devait jubiler quand il m’envoyait sur un chantier pour la semaine avec l’équipe et qu’on dormait à l’hôtel. Il pouvait me remplacer dans le lit conjugal... rien que d’y penser, ça me dégoûtait. Quand je l’ai découvert, je lui ai cassé la gueule et j’ai démissionné. Je ne pouvais plus rester dans la même pièce que lui. J’ai trouvé un autre boulot, mais ce n’était plus pareil.
Plus tard, j’ai eu la désagréable surprise de ne pas voir mon fils arriver chez moi. J’ai essayé d’appeler, mais on m’a prétexté une sortie scolaire. Ça sonnait faux. La fois suivante, encore une autre excuse, puis une autre, et encore une autre. Je suis allé directement à son école et il m’a accueilli sèchement avec un « Qu’est-ce que tu fous là toi ? » accompagné d’un regard haineux. Je lui ai demandé ce qu’il se passait et il m’a répondu « Comment oses-tu te pointer ici après ce que t’as fait à Maman ? ». J’étais sur le cul. Il me raconta ce que sa mère lui avait dit, que soi-disant on avait divorcé parce que je la trompais, que c’était pour ça que je revenais tard alors qu’en fait c’était parce qu’on me faisait bosser comme un dingue. Elle avait inversé les rôles et son nouveau mec, mon ex-patron, a fait planer le doute sur des appels bizarres que j’aurais reçus...
Enfin bref. Il m’a bien fait comprendre qu’il ne voulait plus jamais me voir et il est parti. Je suis resté là abasourdi. Mon fils, la seule raison qui me poussait à vivre chaque jour, venait de me rejeter. J’ai essayé de lui parler, mais il n’a rien voulu savoir, je lui ai écrit, il n’a jamais répondu. Certaines lettres me sont revenues, même pas ouvertes.
Les semaines suivantes ont été épouvantables. Je restais chez moi prostré. Au boulot je n’avais plus la tête à ce que je faisais. J’ai fait des erreurs, mais mon nouveau boss comprenait par quoi je passais, ayant vécu ça lui-même. Et puis un soir, ce fut la délivrance. Ça s’est passé trois mois après mon quarante-neuvième anniversaire. Comme chaque soir, je campais à côté du téléphone en attendant un éventuel appel de mon gamin...
Rien. Je lui avais envoyé un cadeau pour ses dix-huit ans la semaine passée. Il me l’a retourné, lacéré au cutter. Chez moi, la télé était allumée, mais plus comme un fond sonore qu’autre chose. Ça faisait bien dix ans que je jouais au Loto, toujours les mêmes numéros. Du coup je les connaissais par cœur. C’est après avoir mangé un plat surgelé réchauffé au micro-ondes et alors que je faisais la vaisselle que j’ai fait tomber une assiette. La petite brunette, à la télé, qui faisait le tirage venait de donner les numéros que j’avais joués. Je me suis précipité sur mon canapé et j’ai sorti mon ticket. J’avais les yeux exorbités. J’avais tous les numéros du tirage.
J’ai éteint la télé et je me suis dit « J’ai gagné, je n’arrive pas à y croire ... PUTAIN DE BORDEL DE MERDE J’AI GAGNE !!! ». J’étais tout excité. Et puis je me suis calmé. Il fallait garder la tête froide. Depuis que mon gamin est majeur, je n’avais plus de pension alimentaire à payer. Du coup, si je le voulais j’allais pouvoir disparaître étant donné que plus personne ne semblait vouloir de moi. Je pouvais le faire, mais je ne le voulais pas. Dès que je le pouvais, j’essayais de voir mon fils. Ça faisait un peu pervers avec des jumelles, mais je le surveillais quand même de loin dès que j’avais un moment pour ça, même si lui ne voulait pas me voir.
J’ai d’abord commencé par contacter la Française des jeux pour récupérer mes gains. J’ai pris le train direction Paris. Une fois sur place, un chauffeur de maître m’attendait, ainsi qu’une charmante petite blonde aux attributs mammaires plus que conséquents. Elle s’est présentée comme mon hôtesse pour les quelques jours que j’allais passer à la capitale. J’avais du mal à la regarder dans les yeux. Ce qu’il y avait dans son corsage, j’avais une envie folle d’y mettre les mains. Etant donné que je venais de gagner une assez grosse somme à huit chiffres, j’étais considéré comme un gros gagnant. En l’occurrence, ils m’avaient prévu une soirée avec dîner spectacle, shopping le lendemain, et malgré tout rendez-vous avec un psy pour comment gérer ma fortune, encaisser le choc et gérer la situation.

Je dois dire que je n’ai pas été déçu. J’avais toujours entendu parler du Moulin Rouge sans n’y avoir jamais mis les pieds. Ce fut un joli spectacle. Avec mon hôtesse, on avait droit à une bouteille de champagne millésimé, c’était très agréable. Je me doutais bien que cette splendide créature n’était pas là juste pour jouer les guides. Durant le spectacle, j’ai bien senti sa main se frotter sur mon entrejambe. Durant les deux nuits que j’ai passées dans un hôtel de luxe, elle me l’a dit en entrant dans la chambre et en me roulant une pelle : « Tu peux me faire tout ce que tu veux ». Pour moi c’était un pousse-au-crime et vous vous doutez bien qu’on n’a pas passé nos soirées à jouer à la belote. C’est simple, j’ai pu faire tout ce dont je rêvais à commencer par lui ploter les nibards frénétiquement. Elle m’a fait connaître des positions « exotiques » dont je n’avais même pas idée. Mon ex-femme me refusait la sodomie. Bah là, la petite y a eu droit.
Alors qu’elle dormait et après avoir pris mes précautions bien sûr, je me suis permis de la prendre durant son sommeil. Au début surprise, elle m’a laissé faire. Je suis reparti de ce court séjour, les poches pleines avec un gros chèque et les burnes vides comme des raisins secs. Elle ne m’a pas laissé une goutte de sperme, elle a tout pris. Je ne savais pas combien elle avait été payée, mais elle avait mérité son pognon.
Suite à ça, mon banquier est soudainement devenu mon meilleur pote. On se demande bien pourquoi. Hésitant sur le fait de partir au départ, j’ai finalement décidé de rester dans la région. Je ne voulais pas m’éloigner de mon gamin, même s’il ne voulait plus me voir, juste au cas où il changeait d’avis en ayant constaté que sa mère était une salope de menteuse. J’ai entrepris de me mettre à mon compte. Mon but : Acheter des maisons délabrées, les rénover et les revendre avec bénef. Pour ça, je me suis inscrit dans une formation en électricité. Une fois la formation finie, j’ai commencé mon bazar.
Je n’avais pas changé ma vie fondamentalement, en tout cas j’étais plus serein. Comme personne ne m’attendait à la maison, je me suis lancé dans le boulot. Je bossais bien douze heures par jour parfois. Ma seule distraction : le week-end j’allais en ville, je louais une chambre dans un hôtel, disons « de bonne condition » (sans tomber dans le luxe) où j’y retrouvais une escorte pour me vider les balloches et passer de bons moments en agréable compagnie (elle avait intérêt à faire ça bien, à mille euros la soirée).
Ma première maison, je l’ai vendue assez vite. Il m’a fallu presque neuf mois pour tout faire. C’était presque un deuxième bébé. C’est quand j’ai fait la deuxième que j’ai eu des problèmes. Visiblement, le fait que je sois seul à mon compte avait fait le tour du canton. Du coup j’ai eu la désagréable surprise de retrouver mon chantier pillé. Tout le cuivre avait disparu. J’ai recommandé ce qu’il me fallait et on me l’a repiqué. J’ai voulu porter plainte aux flics, mais ça leur en touchait une sans bousculer l’autre. « OK, je vais m’arranger », me suis-je dit. J’ai de nouveau commandé ce qu’on m’avait piqué, mais cette fois, je m’étais improvisé un système de surveillance. J’avais posé des webcams discrètes et des caméras plus des projecteurs. J’ai mis le cuivre dans la maison fermée et j’ai attendu. La première nuit, rien. J’avais un réchaud à gaz de camping et je me faisais des conserves. Je m’étais aménagé un lit de camp et je dormais là. C’est la deuxième nuit que je les ai entendus.
Avec la webcam de dehors, je ne voyais rien, alors j’ai allumé le projecteur genre éclairage automatique. Ça ne leur a pas fait peur. Ils ont fracturé la porte au pied de biche et ont embarqué ce qu’ils voulaient dans leur camion. Leur seule erreur a été de ne pas cacher la plaque d’immatriculation et surtout d’avoir utilisé un véhicule avec le logo de mon ancienne boîte. Même s’ils étaient cagoulés, la vidéo où on les voit débarquer en pleine nuit, fracturer la porte et se barrer avec le cuivre suffisait à les confondre.
J’ai pris la vidéo sous le bras et je suis allé directement à la gendarmerie. Le lendemain, on débarquait sur place. Bien sûr mon ex-patron a tout nié, mais il n’a pu expliquer la présence de tout ce qui m’avait été volé dans son entrepôt. Bah oui il n’avait aucune facture d’achat pour tout ça. J’ai récupéré, ce qui m’appartenait et j’ai fini mon chantier sans savoir ce qui leur était arrivé par la suite. D’après ce qu’on m’a dit, mon ex-patron a tout lâché sur ses employés pour se couvrir. Toujours est-il que maintenant, s’il veut assurer ses contrats, il va devoir embaucher. Je n’en ai jamais eu la preuve, mais je reste encore persuadé aujourd’hui qu’il était au courant voire même qu’il avait fait ça pour m’emmerder. Après tout, je lui piquais du boulot. Ce n’est que plus tard que ma femme s’est pointée chez moi pour me reprocher d’avoir mis son mec en difficulté. Je n’allais pas me laisser faire non plus. J’ai bien compris que rester dans la région pouvait s’avérer dangereux.
S’il pouvait faire ça, de quoi était-il capable ensuite ? J’ai fini mon chantier et je n’ai pas continué. De toute cette histoire, il y avait ceux qui me voyaient comme celui qui avait fait couler un entrepreneur de la collectivité sans vraiment en savoir plus et les autres qui avaient déjà des soupçons sur lui.
J’ai donc décidé de me barrer. J’allais me tirer, mais pas sans faire un dernier pied de nez à mon ex. Je suis allé me payer une belle bagnole neuve de sport ainsi qu’un costard hors de prix et je me suis pointé devant chez elle alors que « l’autre connard » n’était pas là. Quand je me suis pointé, c’était un mercredi. J’espérais y voir mon fils Julien. Je me suis garé en faisant vrombir le moteur et en balançant la cucaracha en klaxon.
— Qu’est-ce que tu fous là ? C’est quoi cet accoutrement ? Tu crois pas que tu nous as fait assez de mal comme ça ?— Tu sais très bien que c’est toi la méchante dans l’histoire, c’est toi qui m’a trompé alors que je bossais comme une bête.— Prouve-le. Dis-moi t’as perdu un pari ? C’est quoi ces fringues ? dit-elle en voulant se moquer.— C’est mon nouveau look. Parce que figure-toi qu’il y a maintenant presque deux ans, voilà ce qui m’est arrivé, lui dis-je en lui confiant une photo de moi avec mon gros chèque.— Ecoute... je...— Te fatigue pas. T’as fait ton choix et tu n’es qu’une veuve noire. T’as monté Julien, mon fils, contre moi. Tout ce que je lui envoie me revient, au mieux intact, au pire découpé au couteau. Alors vous allez être contents tous les deux, je me tire. Tu ne me rêveras jamais. J’ai du fric et je compte bien en profiter. Voilà c’est tout ce que je suis venu te dire. Si Julien veut me revoir, je lui laisse une porte ouverte, mais vu comme tu lui as lavé le cerveau, je doute que ça arrive. Maintenant t’as plus qu’à sortir les mouchoirs et puis c’est tout.— Je... je suis désolée...— Trop tard. Maintenant que j’ai vu ton vrai visage. C’est fini... Bon bah moi, ce n’est pas tout ça, mais j’ai mon déménagement à finir. Bon courage, ai-je dit avant de retourner à ma voiture.

Avant de monter dedans, je me suis retourné et j’ai vu que Julien était là à me regarder. Il a alors fermé les rideaux. J’espérais secrètement qu’il revienne vers moi avant que je ne parte, espérant qu’il ait entendu notre conversation... Rien. J’ai attendu quelques minutes, mais il n’est pas venu. Je suis monté dans ma caisse en me disant « Je n’ai plus de fils » et je suis parti en trombe, une larme à l’œil quand même, la cucaracha en klaxon par pure provocation.
Une fois chez moi, juste après avoir passé la porte, je me suis adossé à la porte et j’ai pleuré un bon coup. Puis j’ai confirmé, par téléphone, mon rendez-vous avec l’entreprise de déménagement pour ce soir. Je leur avais promis une grosse somme pour un déménagement nocturne express. En réalité, j’ai dû en faire plusieurs avant d’en trouver une qui acceptait. Tout était déjà fait. Les meubles démontés et les cartons faits (le surplus posé en garde-meuble). J’allais pouvoir commencer une nouvelle vie, direction, la Côte d’Azur.
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