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La génèse

Chapitre 3

Le grand saut

Erotique
Durant les jours qui suivirent cette soirée avec nos amis, la proposition de Céline occupa une bonne partie de mon esprit. L’idée de coucher avec elle m’excitait clairement. Quant au fait de "prêter" Alice à mon meilleur pote... je dois bien avouer que ça m’excitait tout autant.
Une soirée échangiste avec nos amis ne correspondait pas exactement au fantasme initial d’Alice, mais je voyais cela comme une bonne entrée en matière, un bon test. Je savais qu’Alice en avait envie, même si elle ne l’assumait pas encore totalement. Pour moi, le fait qu’ils soient nos amis était presque rassurant, plus simple.
Une dizaine de jours après notre soirée, je décidai de réaborder le sujet avec Alice. Nous venions de faire l’amour quelques minutes plus tôt et elle était déchaînée ce soir-là.
— On n’a pas reparlé de la proposition de Céline l’autre soir. Tu m’as dit que l’idée ne te déplaisait pas... mais du coup... tu as envie qu’on se lance ? l’interrogeai-je un peu fébrile.— Et toi ? Tu en penses quoi ? me rétorqua-t-elle avec un petit sourire en coin.
Une fois encore, elle n’avait pas envie d’être la première à prendre position, et elle me retournait la question pour l’esquiver. Comme la première fois... Alice s’était libérée au fil des années, mais sa réserve naturelle reprenait occasionnellement le dessus. Et c’était le cas sur ce sujet...
Sans surprise, je lui indiquai que leur proposition me tentait beaucoup. Moi j’étais prêt et je lui fis savoir sans ambiguïté, avant de lui reposer ma question. Quelques secondes de réflexion, le regard rivé sur la télévision que nous venions d’allumer. Puis elle se tourna vers moi :
— Moi aussi ça me tente bien... mais ça me fait aussi un peu peur... me répondit-elle enfin, les yeux dans les yeux.— Si tu veux, je m’occupe d’en parler avec Guillaume... lui proposai-je en supposant qu’elle ne se voyait pas aborder le sujet frontalement avec nos amis.— Oui, ça m’irait bien ! C’est toi qui gères, mais tu ne me dis rien... Je n’ai pas envie d’un "rendez-vous baise" planifié... j’aimerais bien que ça se fasse naturellement, comme si de rien n’était... me précisa-t-elle.
Sa réponse me réjouit... autant qu’elle m’interpella. Neuf fois sur dix, nos enfants respectifs étaient présents dans les moments que nous partagions avec nos amis. Son envie de "spontanéité" complexifiait notablement la chose, même si je la comprenais.
Le principal était qu’elle en ait envie et qu’elle ait accepté ma proposition. Je trouverais bien une solution...
— OK, je m’occupe de tout, et je ne te dis rien ! lui répondis-je avec un large sourire.
Nous venions de faire l’amour moins de dix minutes plus tôt, mais ce bref échange avait rallumé mon désir en un claquement de doigts. Allongée sur le lit, je la dévorais à nouveau du regard. Seins à l’air, elle avait juste remis sa culotte pour ne pas pourrir les draps, mais n’avait pas encore été faire son petit brin de toilette. Elle adorait rester ainsi quelques minutes...

Je clôturai notre échange en l’embrassant langoureusement, avant de glisser ma main gauche dans sa petite culotte toute collante. Son vagin, dans lequel j’avais joui quelques minutes plus tôt, finissait de se vider lentement... et j’adorais le côté obscène de la situation.
Son regard me confirma qu’Alice ne trouvait pas cette nouvelle intrusion désagréable, bien au contraire. Elle ouvrit un peu plus ses cuisses, pour m’offrir un accès complet, mais continuant à faire comme si de rien n’était en regardant la télé. Elle aimait beaucoup feindre l’indifférence, avant de se lâcher quelques secondes plus tard. Une sorte de "vas-y... chauffe-moi..." que j’aimais tout particulièrement.
Sans attendre, je m’installai à genoux entre ses cuisses que je repoussais vers elle. Décalant simplement sa culotte poisseuse sur le côté, je m’enfonçais d’une traite en elle, avec la ferme intention de jouir à nouveau dans cette petite chatte toujours aussi accueillante, et bien évidemment de la faire jouir tout aussi fort que la première fois. Ma femme était magnifique, et toujours aussi désirable après seize années partagées à ses côtés.
Cette entrée sans sommation déclencha un long soupir de plaisir dans la gorge d’Alice. Je me figeai un court instant. Les yeux fermés, bouche grande ouverte, elle savourait cette deuxième intrusion en peu de temps.
En m’allongeant sur elle, je sentis ses ongles se planter aux creux de mes reins. Ce nouveau "remplissage" sauvage en préparation lui plaisait beaucoup. Plus je glissais en elle, plus ses ongles s’enfonçaient... et plus j’accélérais la cadence. Une pénétration profonde et rapide, un deuxième round bestial.
La tête pleine d’idées cochonnes, Alice atteignit l’orgasme en peu de temps, avant que je ne la rejoigne quelques secondes plus tard.
Un deuxième coup rapide, mais terriblement efficace.
Comme un cambrioleur qui aurait refermé la fenêtre qu’il a fracturée en partant, je me retirai avant de remettre sa culotte en place. Prenant soin de bien la plaquer sur son sexe grand ouvert et ruisselant, j’appuyai à plusieurs reprises avec mon pouce pour écoper son sexe à nouveau débordant de plaisir.
— C’est malin... tu viens de ruiner ma culotte, me dit-elle avec un regard faussement accusateur.— Je sais que tu adores ça... lui répondis-je sur un ton amusé et en m’allongeant à ses côtés pour savourer l’instant.— C’est vrai... j’avoue... admit-elle sourire aux lèvres.
Alice avait ce petit truc "chelou" comme elle disait, celui de garder le fruit de nos orgasmes quelques minutes en elle.
Certaines femmes fonçaient aux toilettes pour se libérer du trop-plein de liquide, pour uriner ou encore pour se nettoyer au plus vite, mais pas la mienne. Parfaitement propre et toujours soignée au quotidien, elle adorait conserver mon sperme en elle quelques minutes... une manière de "conserver un petit trophée", m’avait-elle confié un jour en riant. Etrange, mais très satisfaisant, je dois bien l’avouer !
Malgré nos deux orgasmes, nous trouvions difficilement le sommeil. Toujours très excité par notre envie commune de partir à l’aventure, j’avais des tonnes de questions en tête...
Quand ? Où ? Comment aborder le sujet avec Guillaume ? Et si c’était une blague en réalité ? Doit-on fixer des règles ou se laisser porter par le moment ?
Je finis par me dire que le plus simple serait d’aller boire un coup avec Guillaume et d’en parler avec lui à ce moment-là.
Une dernière question me laissait dans le doute : l’usage ou non du préservatif. Seize années de vie de couple, seize années que nous n’en utilisions plus. S’il avait s’agit d’inconnus, la question ne se serait posée... mais là c’était nos amis proches. Nous avions envie de prendre du plaisir, mais pas de prendre des risques stupides, et je m’interrogeais sur leur manière à eux de voir les choses.
Alice venait enfin de s’endormir. Il était une heure du matin, un jour en semaine, mais je décidai quand même d’envoyer un message à Guillaume. Il ne s’agissait pas de lui poser toutes mes questions via Messenger, mais plutôt de l’informer de notre décision avant de le voir pour en discuter :
[SMS]> Salut mon pote, ça roule ? Alice et moi tenions à vous remercier pour la soirée de la semaine dernière. Comme d’hab on a passé un super moment ! Et puis concernant la proposition de Céline... elle pourrait bien nous intéresser ! ;-) On en reparle à l’occasion. A bientôt !
Soft, simple et pas trop alambiqué. J’avais relu dix fois mon message avant d’appuyer fébrilement sur le bouton "envoyer".
Au regard de l’heure plus que tardive, je n’espérais pas obtenir de réponse avant le lendemain matin. En reposant le téléphone, je décidai qu’il était temps de dormir, car ma journée de boulot s’annonçait longue. A peine fermai-je les yeux que la chambre s’illuminait un bref instant. En regardant l’écran de mon portable, je découvris que j’avais reçu un message.
Aussi fébrile qu’une ado qui attend la réponse de l’élu de son cœur, je repris mon portable. Malgré l’heure tardive, Guillaume ne dormait pas non plus. J’ouvris l’application avant de lire ses multiples réponses :
[SMS]< Super ! Céline et moi avions peur de vous avoir fait flipper...< Content que vous ailliez passer une super soirée, et encore plus content que notre proposition vous intéresse ! Céline est déjà toute mouillée ! LOL< Blague à part, on en reparle demain, je t’appellerai dans la journée. < Bisous ma poule !
Nous allions donc nous lancer dans une folle aventure. J’étais content, mais j’avais encore du mal à réaliser.
— Quel blaireau ! Céline doit déjà dormir... pensai-je en relisant sa connerie.
A une heure très tardive, je finis enfin par trouver le sommeil, impatient de découvrir ce que notre première expérience libertine allait nous réserver...
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