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Gentils voisins.

Chapitre 3

Finalement pas si gentils !

Divers
Étape après étape Damien entraîne sa maîtresse dans des découvertes qui la rendent de plus en plus addict. Antoine n’est pas en reste. Mais le sexe n’est pas tout dans la vie. Les affaires sont les affaires ! Résumé.Ambre et Antoine jeune couple découvre, chacun de son coté, dans la discrétion totale, que la sexualité a bien des facettes. Le voisin, Damien fait découvrir à Ambre que ses réticences sont des erreurs. Il lui promet un monde de plaisir si elle veut bien se laisser guider. Antoine, lui, c’est par sa voisine, Emma, qu’il peut apprécier tout ce que son épouse lui refuse. Mieux Une amie est venue avec eux et toutes deux lui font entrouvrir la porte de possessions différentes. Deux évolutions parallèles qui les culpabilisent.  
Ambre.
 
—Je t’ai manqué ?Je n’y croyais plus. Cet appel est comme une délivrance. Mon cœur bat alors que je le découvre. Enfin ! Mais je ne vais tout de même pas accourir à son premier appel. Je vais jouer l’indifférente et répondre "Non" ou "un peu", surtout pas le "Oui" qui…Mais s’il n’insiste pas ? S’il reste sur ce qu’il pourrait prendre pour un refus alors que ce ne serait que de la pudeur, de la retenue… Demi dose —Oui, un peu.—Un peu ? C’est tout ? Alors restons en-là.—Non, non, vous m’avez manqué, c’est vrai.—On ne le dirait pas.—Si, si, vraiment. Je suis prise à mon propre jeu.—Je pensais au moins t’avoir appris de te laisser aller. Si j’ai échoué sur ce point, ce n’est pas la peine de nous revoir.—Non, excusez-moi. Tenez j’ai porté le plug pendant toute une semaine, presqu’en permanence.—Voilà, c’est mieux. Alors tu veux qu’on se revois ?—Oui.—Tu veux que je te montre d’autres jeux, d’autres approches de la sexualité, que tu découvres ta vraie nature ?—Oui, oui, tout ce que vous voulez. Je suis folle. —Tu me fais donc confiance.—Oui.—Confiance jusqu’où ?—Jusqu’où vous me direz.—Parfait. J’ai trouvé un moyen de nous rencontrer sans attirer l’attention de ton mari. Je vais te proposer officiellement de me donner des cours de Chinois. A mon usine. Entre midi et deux. Ton lycée n’est pas loin, dix minutes à pied…<>  
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Je vois bien à son regard qu’elle n’est pas dupe. Heureusement c’est une intérimaire, la secrétaire en titre étant en congé maternité. Pourtant nous prenons nos précautions. Un cours de Chinois est diffusé par une enceinte. J’ai même enregistré ma voix qui explique et est censée faire répéter.Elle sait que je suis mariée, mon alliance me trahit. Mais au moins, son regard et son petit sourire alors qu’elle me dit :Monsieur Arnanquel vous attend, ne sont pas des condamnations.Derrière cette porte je découvre un autre monde. Deux fois par semaine, parfois trois je viens donner des leçons. En réalité c’est moi qui en reçois. Damien a une imagination très fertile. Chaque meuble, chaque emplacement, même les toilettes privées sont des lieux chargés de luxure. En entrant je perds tout contrôle.En sortant il me faut faire violence pour redevenir la professeure de tous ces lycéens que le sexe travaille… A moins que ce soit l’épouse qui rentre sagement chez elle, passe faire quelques courses pour attendre un mari qui ne se doute pas de ce que notre échange :Ta journée s’est bien passée ? Tu as donné un cours à Damien aujourd’hui ? Il fait des progrès ?Doucement.est chargé de stupre et de vice, alors que parfois j’ai encore le plug en moi et que le foutre de mon amant a séché le long de mes cuisses… Oui et c’est toute la perversité de cette "formation" ! Pendant, mais aussi après, afin que je ne pense qu’à cela. 
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—Tu es prête.  Prête à quoi ? Je n’ose demander. L’homme vient de partir. Une étape vient d’être franchie. Je viens de vivre un moment d’une intensité folle. Mélange de peur et d’excitation. La première fois que Damien me demande ce genre de chose : avec un autre que lui.Installe-toi sous le bureau. J’ai invité quelqu’un. Je ne peux pas être juge et partie. Celui qui va venir sera sans a priori. C’est lui qui dira, qui jugera. A toi de le satisfaire.Dans cette pièce il n’est pas d’usage de questionner, Damien décide de tout. J’étais nue, le plus gros plug bien en place. L’emplacement disait ce qui m’attendait. Damien aimait se faire sucer ainsi, donc l’homme…Laisse-toi guider s’il le décide. S’il veut se vider dans ta bouche tu peux l’accepter, il se teste régulièrement.  —Ah, sous le bureau du patron ! Signe d’autorité ou je la connais ? Demande l’homme alors que Damien vient de lui montrer le bureau. Il me semble connaître cette voix…—Les deux. C’est une cliente à toi. Elle habite dans ma rue.—Blonde ? Brune ? Cheveux longs ? Cheveux courts. C’est le coiffeur. Bien sûr qu’il me connaît. Son épouse aussi. Ce sont des libertins, amis de Damien ? Ou bien juste un mari qui va voir ailleurs. Lui un expert ?—Tu n’en sauras pas plus. J’ai ta parole. Interdiction de chercher à savoir.—Pas de problème. On commence ?—Je t’en prie. Je suis coincée entre les deux tiroirs et le fond étanche. Damien a tiré les stores, il fait donc assez sombre.L’homme s’assied sur le fauteuil à roulette. Aussitôt je ne vois plus que ses jambes, ses jambes qu’il écarte.Je tends mes mains, les posent sur le pantalon et attaque le pantalon. Mais j’ai du mal aussi : —Attends je vais t’aider. Il recule le siège, enlève son pantalon, son slip et revient vers moi.Son sexe est au repos, masse informe calée sur les bourses.Je tends la main pour m’en saisir mais : —Uniquement la bouche. J’obéis. Maintenant j’obéis toujours. Dans cette pièce je perds tout discernement. J’ai pourtant conscience de vers quoi mon amant m’entraîne. Il m’a parlé de ma véritable initiation, dans une soirée. Mais aussi le plug, le plus gros, encore plus gros que celui acheté à Paris, me rappelle que je dois être "déflorée" par un autre. Comme sous le bureau, un autre homme.J’obéis. Je n’ai même plus honte d’avouer que maintenant j’aime sucer, gober ce monstre de chair, recevoir et goûter à la liqueur. Et aujourd’hui pour la première fois avec un autre.Il bande dur. Il est court mais gros. Mes lèvres arrivent à peine à l’envelopper. Il s’est avancé sur le bureau pour libérer ses couilles. Ses couilles et son petit trou. —Oh, tu dis que tu lui as tout appris, qu’avant de te connaître elle ne savait pas ?—Oui. Mais j’ai juste eu besoin de la guider. Tu lui donnerais le bon dieu sans confession si tu la voyais. Mais en réalité elle est faite pour le sexe. Bientôt je vais offrir son petit trou à un ami.—Parce que là aussi elle est vierge ? Oh, Damien donne-la-moi.—Impossible. En échange de sa virginité je vais avoir un cadeau que je convoite depuis longtemps. Je suce, je pompe alors que l’on parle de moi comme d’une salope, salope au point de tout accepter de son amant, impatiente, oh mon Dieu, c’est vrai impatiente.Et ce gros plug qui se frotte ! Je ne résiste pas à me caresser. Je pousse ma langue vers son cul. Je ne le vois pas mais ma langue en fait le tour, joue avec la corolle que l’homme fait bouger.Il jouit. Je recueille sa semence. C’est la première fois que ce n’est pas celle de Damien. Elle me parait différente, plus liquide, plus… —Tu es prête. Max m’a fait des compliments. —Merci. Moi aussi j’ai bien aimé. Ici, je perds aussi toute pudeur.—Oh ce n’est qu’un avant-goût de ce qui t’attend. Tu vas découvrir des plaisirs insoupçonnés. On va commencer par ton petit trou. On est bien d’accord ?—Oui, il me tarde de sentir autre chose que ces objets.—La semaine prochaine tu es toujours libre le jeudi après-midi ? Pas de cours surprises, pas de parents d’élève, pas de réunion pédagogique ?—Non, je termine normalement à Midi, j’ai tout l’après-midi de libre.—Alors, soit à 14h sur le parking d’Auchan. Tu y laisses ta voiture, je passe te prendre du côté drive-in. Si tu reconnais quelqu’un ignore-moi, sinon tu montes. 
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C’est une auberge connue pour sa discrétion. Damien en est manifestement un habitué.—C’est trop loin pour y venir souvent. C’est dommage car ils ont toute une série de chambres à thème. J’ai choisi "Miroir" tu vas voir c’est encore plus excitant de se voir.En effet le miroir au plafond, juste au-dessus du grand lit, fait écho aux deux autres sur les murs. Au début cela donne le vertige, mais Damien m’invite à aller faire une toilette intime afin que : —C’est très important, surtout pour une première fois. Il me donne aussi de la lingerie que je dois porter. Le soutien-gorge, le porte-jarretelle, la culotte, les bas me donnent une allure équivoque, pourtant : —C’est parfait. Tu es très belle. Tu l’as déjà conquis sans le savoir mais ainsi tu es splendide. —Merci. Je fais comment ? Comme j’ai changé ! Poser ce genre de question en oubliant le principal. C’est s’attarder sur un détail alors que le principal est ailleurs. Je suis une chose que mon amant va offrir !—Je te dirai. J’attends son SMS. Quelques minutes ou il regarde son téléphone.Enfin un bip. Mon Dieu, je pense "enfin", comme si cette attente était insupportable, impatiente de me faire "déflorer" mon petit trou. —Il est en bas. Installe-toi, je vais te montrer. Il baisse l’éclairage. Seul le lit est éclairé, lit devenu le centre du monde. Je monte dessus. Il me fait mettre en levrette. Il insiste afin que je pose mon visage sur le drap, bras tendu de part et d’autre, reins cambrés, croupe offerte.Il met de la crème. Il pousse le plus gros des plugs. Il entre sans difficulté. Mon anus est apprivoisé.Je me vois. Oh que cela fait vulgaire ! Cette croupe indécente ! Ce disque de couleur qui écarte mes fesses et que le miroir du plafond réfléchit ! Même ces deux bras tendus comme en adoration devant un Dieu païen crient la mise en scène vicieuse ! Et ce visage qui me fixe ! Ces yeux qui me dévisagent comme s’ils ne me connaissaient pas. Pourtant ce n’est pas la première fois que je suis placée ainsi, c’est déjà arrivé dans le bureau, mais ici je vois tout, je sais ce qui m’attends et… Mon Dieu je n’ai même pas peur. Honte ? un peu, mais la honte fait partie du plaisir, c’est mon amant qui me l’a appris. On frappe. —Entre, c’est ouvert. Je le connais. Le miroir me renvoie son image. C’est Martial le gars du sex-shop. Je ne pensais pas du tout à lui. Il a fait tout ce trajet pour venir ici ? Pour moi ? Pour profiter de mon… Il est fou. Fou de moi ? Non, fou de mon petit trou, petit trou vierge, n’ayant jamais connu autre chose que des plugs, que mon mari et même mon amant n’ont jamais emprunté… —Oh. Quel beau spectacle.—N’est-ce pas ! mais d’abord montre-moi ton test. Sans me quitter des yeux l’homme tend un papier. Échange de bon procédé car je comprends que ce sont des résultats de tests, Damien m’ayant demandé d’en faire un nouveau. La confiance ne suffit pas. —Parfait. On est bien d’accord ? Donnant, donnant.—Oui, oui. Je peux ? Il demande en me montrant. Damien d’un geste l’y invite. Le lit est au centre de la pièce. Il en fait le tour. Tout en marchant il fait sauter son pull. Il ne porte rien dessous. Je vois son torse, muscles qui roulent sous la peau sombre. Il avance vers moi. Il met sa tête tout prête de la mienne. —C’est vrai qu’aucun homme ne t’a prise ainsi ?—Oui.—Même pas avec un gode ?—Non. —Et toi tu t’es déjà godée ?—Jamais. Damien me l’a interdit. Juste les plugs.—Tu vois je t’avais promis. Damien confirme. Depuis quand ces hommes ont-ils fait ce marché ? Et que peut bien attendre Damien de ce "troc". Depuis un moment je suis presque fâchée que mon petit cul qu’il prépare si bien ne soit pas pour lui.Il a les mains douces. Ils les promènent sur mon corps. Je frissonne. Il détache son pantalon. Son sexe jaillit aussitôt, longe tige très sombre avec un gland dégagé et plus clair, plus rose.Il me caresse et chacun de ses mouvements a de l’effet sur sa verge. De tige souple elle devient liane puis lentement s’éloigne des bourses pour, retenue par son poids tenter de se dresser.Je vois aussi que derrière nous, Damien s’est déshabillé. Il bande. Il bande juste de nous voir. Ce n’est pas courant. D’habitude je dois le réveiller, de la bouche, de mes mains…Martial monte sur le lit. Il doit voir mon inquiétude devant la taille de son sexe. il se penche vers moi. —Rassure toi je serai très doux. La suite est comme un rêve. Il commence par me prendre normalement. Sa remarque: Tu es toute mouillée, confirme autant à eux qu’à moi que si je suis ainsi, offerte dans cette position totalement perverse, mon envie est bien là. Au début chaque entrée du plug était comme une punition, mais petit à petit ce morceau de métal a fait partie de moi et lorsque je ne le portais pas, il me manquait… Lorsque Martial retire celui qui me possède c’est un grand vide, mais aussi une angoisse devant la longueur de ce qu’il propose à sa place.La luxure à chaque instant. Il ne reste pas derrière moi, mais se lève pour me surplomber. Les miroirs me le montrent, monstre guidé d’une main, pointant vers cet orifice qui garde un instant la mémoire de ce qui vient de l’élargir. Je suis devenue vicieuse au fil des jours, au fil des plugs, de leur entrée, de leur sortie. Accroupie au-dessus d’une glace je regardais comment mon anus pouvait accepter cet objet, même si sa forme profilée facilitait l’introduction… J’admirais sa souplesse, sa bonne volonté et cela m’arrivait de lui parler :Oui, tu es beau. Voilà laisse-le passer. C’est trop dur ? Tu veux un peu plus de crème ? Tu es un coquin, dès que le plus gros est passé tu l’étrangles pour le pousser en moi…Ne soit pas impatient. Il va revenir, mais je ne peux pas le garder, Antoine le verrait. Voilà, cesse de bailler et d’implorer son retour. Il reviendra et si j’ai bien compris Damien a prévu plus gros. Voilà referme-toi, tu fais vulgaire comme ça la gueule ouverte.Il entre. C’est d’une facilité déconcertante. Mais le : Que tu es étroite ! Mon Dieu c’est si bon, me fait prendre conscience que ce n’est que le début. Le début de ce serpent qui rampe, parfois recule un peu pour mieux revenir, qui avance, inexorablement avance, me remplit le ventre, explore des profondeurs que le plug n’a jamais visitées.De longues secondes. Il a dit vrai, il est délicat mais je ne peux oublier sa présence.Une pression sur mes fesses. Il est comme assis sur moi. Ainsi son long serpent est tout en moi. —C’est délicieux. Jamais je n’ai connu si étroit, étroit mais accueillant.  Damien sourit. Son sexe est tendu, étrangement horizontal, position rarement stabilisée.Martial bouge. Il bouge, je gémis. Je prends conscience qu’en réalité je gémis depuis qu’il est entré.Il bouge. Je gémis.Il bouge. Je gronde. Mes mains agrippent le drap. Le visage que je découvre est celui d’une autre.Il bouge. Je crie. Mes cris se joignent aux soupirs et encouragements de celui qui m’encule. Je croise le regard de Damien. Je réalise que d’une certaine façon c’est un mari Candauliste qui regarde son épouse se faire tringler par un autre. Le monde dans toute sa perversité. L’amant qui bande de ce spectacle. Et si les deux hommes envisageaient de me prendre ensemble ?Non, la semence n’éteint même pas cet incendie dans mes entrailles. J’aurais voulu qu’il ne cesse jamais… Ambre tu es devenue une salope. Je pense dans un éclair de lucidité qui ne dure pas… —Ne bouge pas. Me commande mon enculeur qui retire cette longue tige sans fin de mon anus, me laissant pas vraiment satisfaite. Je ne bouge pas et je le vois se saisir du plug pour me le remettre, bouchon d’un récipient remplit de son foutre. La pièce est silencieuse. —Je vais faire un brin de toilette. Annonce Martial qui se lève et disparaît. On entend la douche. Damien ne bouge pas.La douche s’arrête. —Suce-moi. Sa verge, si elle n’est pas redevenue "dormante", ne bande plus. Depuis des semaines ses désirs sont des ordres. Je m’exécute. Il ne me faut que quelques coups de langue pour qu’elle devienne vigoureuse.—Vous commencez sans moi. Quelle impatience.  Voilà Martial qui revient une serviette autour des reins. Quelques pas tout en l’enlevant et il vient s’asseoir à côté de moi. Il pose sa main sur le sexe devenu dur. —Laisse-le-moi un peu….  
Antoine.
 
J’ai honte. J’ai honte. J’ai honte. De mes rendez-vous avec Emma et maintenant son amie Agnès je rentre épuisé, rincé, vidé. Alors que moi je batifole avec mes maîtresses, mon épouse donne de son temps avec Damien. Lorsqu’il lui a demandé de l’aider par des cours particuliers pour une initiation au Chinois, je n’étais pas vraiment d’accord. Mais Ambre m’a convaincu : C’est une façon de lui rendre la monnaie de sa pièce. Souviens-toi comme il nous a aidé à notre arrivée pour les travaux dans la maison, autant par des conseils, des contacts avec des entreprises, sa présence pendant les travaux que nous faisions nous-mêmes. Un peu de mon temps pour rembourser cette dette morale. D’ailleurs je ne le ferai pas payer. Pas question d’argent entre nous. Par contre il faut au moins deux, voire trois séances par semaine. Il propose pendant la pause déjeuner. Moi ça me va. Alors tu en penses quoi ?Vu sous cet angle, tu as raison. C’est toi qui décides. Je rentre si fatigué qu’elle le remarque ;—Tu devrais travailler moins. Quand je pense que tu t’inquiétais pour moi.—C’est vrai, tu as raison. Par contre toi je te trouve rayonnante. —C’est vrai que je me sens bien. Au lycée tout tourne bien. Mes élèves sont attentifs.—Et avec Damien, tu ne m’en parles plus ?—Très bien. Il fait des progrès. Il s’investit très fort. Contrairement à ce que je craignais il accepte mes remontrances. La différence d’âge ne joue pas. De son côté, pendant que nous soufflons un peu il m’apprend plein de chose.—Ah, des choses comment ?—Sur son travail, son usine, un peu de confidences.—Des confidences ? Sur quoi ?—Je suis une tombe. D’ailleurs j’ai besoin d’être réchauffée. Tu es trop fatigué ou tu peux… J’ai honte. J’ai honte. Mes deux maîtresses ont une imagination débordante provenant probablement de leur libertinage. C’est fou ce que l’on peut faire dans une maison en explorant chaque lieu, salon, cuisine, chambre, jardin. C’est fou ce que l’on peut faire à trois dès que l’on dépasse les conventions. Emma à une collection étonnante de godes et godes ceintures. D’ailleurs elle a une collection de tout. Avec Damien ils ont accumulé beaucoup de jouets, bijoux et accessoires. Damien. Je suis rassuré qu’Emma garde notre liaison secrète. Je ne serais pas rassuré de le savoir seul avec Ambre s’il savait que je couche avec sa femme. Le libertinage a ses limites.Enfin c’était avant. Oui avant, car il s’est produit un évènement inattendu. Il fait beau et elles ont choisi le jardin. Je dis, Elles, car je me laisse totalement guider par les deux femmes. Nos vêtements sont restés dans le salon. Je suis fier de moi. Il ne m’a fallu que quelques minutes pour faire jouir Emma. Avec elles j’ai appris comment tirer le meilleur de ma langue, ma bouche, mes doigts et même mon nez. D’ailleurs cette nouvelle dextérité, je dois la contrôler avec Ambre. J’essaie de l’appliquer avec mon épouse mais progressivement, sinon elle pourrait se poser des questions. Agnès prend sa place sur la balancelle, cuisse déjà ouvertes, impatiente de me faire déguster sa fente et ses trésors. Je m’y plonge sachant que ces caresses ne sont que des mises en bouche. D’ailleurs je sens qu’Emma me caresse. Elle me branle, me flatte le dos, les hanches, les fesses, ouvrant sans pudeur ma raie pour y glisser une langue cochonne. Je sais ce que cela signifie. Les femmes m’ont avouée le plaisir qu’elles ont de dominer un homme, de le posséder, juste partage des tâches dans les couples. Dans mon couple ce n’est évidemment pas le cas. Je me vois mal demander à Ambre si elle veut bien me faire une feuille de rose, de glisser un doigt dans mon petit trou, de s’équiper avec un gode ceinture et de pousser le mandrin artificiel dans mon fondement. Évidemment impossible.Mais alors que je sens la pression désormais familière je me dis que je pourrais tout de même renouveler ma tentative de séduction de son petit trou. On ne sait jamais. Cela fait maintenant au moins une année que je n’ai rien tenté…La pression est plus forte mais désormais je sais me laisser aller. Pire je sollicite, en bougeant mes fesses comme peut le faire une femme en demande. Ou un homme, pourquoi un homme ne pourrait pas se faire un peu "salope" en tortillant du cul dans l’intimité d’une chambre ? On veut l’égalité, oui. Alors celle-ci aussi.Oui, je bouge un peu et Emma comprends. Il est loin le temps ou chaque possession était progressive. Maintenant j’ai dépassé ce stade. La fréquence et le changement de taille ont habitué mon petit trou. Il faudrait que je fasse pareil avec Ambre. Un doigt d’abord, ou un tout petit gode, ou pourquoi pas un tout petit plug, si profilé, si polis qu’avec un peu de lubrifiant il est plus facile à mettre qu’à retirer.—Ahhhh.La vache elle est entrée d’un coup de rein, répondant à mon attente. Chaque fois je suis surpris. Chaque fois il me faut quelques secondes pour réaliser que ce que j’ai vu sortir des cuisses de la femelle devenue mâle dominant, oui ce mandrin noir, imitant un sexe d’homme, le gland marqué, la hampe veinée, oui, que ce gros et long gode est en moi.Surtout ne pas se laisser distraire et ne penser qu’a soit. Non, je dois continuer de m’occuper d’Agnès. D’ailleurs elle ne me laisse pas le choix car ses deux mains emprisonnent ma tête pour me garder bien au contact de son intimité. Son intimité alors que la mienne se fait ramoner.Il est loin le temps des douceurs. Emma sait ce qu’il me faut. Emma sait tout, devine tout. Quelle femme !Je dois m’accrocher aux cuisses d’Agnès pour ne pas être emporté par la furie qui m’encule. Putain que c’est bon. Je voudrais pouvoir le dire à Ambre :Chérie, vraiment, tu ne sais pas ce que tu rates. Crois-moi, rien de meilleur que de se faire prendre ainsi. Chasse ces réticences ridicules, d’un autre âge. Je peux te montrer. Utilise ce gros gode ceinture et encule-moi…Mais on nous parle : —Eh bien, on ne s’ennuie pas ici.—Damien, que fais-tu là ?—J’ai oublié un dossier et quand j’ai vu les vêtements dans le salon je me suis dit que tu "recevais"… Il rit. Enfin quand je dis "recevais" je devrais dire que tu donnes… Nouveau rire en montrant le gode ceinture... Ça va Antoine, tu prends ton pied ? Ciel le mari ! Ce n’est pas ce qu’un spectateur dirait. Le mari ne parait pas fâché ! L’épouse pas inquiète ! Agnès pas plus, qui lui fait même un petit signe de la main ! Il n’y a que moi à me sentir mal à l’aise. Il faut dire que je ne suis pas dans la meilleure position. Position, d’autant que ni l’une ni l’autre ne semble vouloir tout arrêter. —Je peux me joindre à vous ?—Tu es chez toi mon Chéri. En quelques gestes il se déshabille. On a déjà partagé une douche au tennis, je le connais donc. Sauf que mon petit doigt me dit qu’il devait être là depuis un moment et que de voir notre trio ne l’a pas laissé indifférent.Il s’approche et c’est vers Agnès qu’il propose son sexe. Elle l’enfourne aussitôt, le suçant et le branlant avec la fougue que je lui connais. Je croise son regard. Il sourit.  —Tu ne préférerais pas un vrai ? Inutile de traduire. Ses yeux fixe le mandrin que sa femme a recommencé à activer en moi. —Tu sais que jamais il n’a eu ce plaisir ? C’est Emma qui répond pour moi.—Vraiment, alors… Je n’ose répondre. Je n’ose parler. Je me sens "en porte-à-faux".Alors il se déplace. Deux pas et il disparaît de mon regard d’autant qu’Agnès me bloque la tête entre ses cuisses. Je ne vois plus mais je devine et je sens. Oui, je sens que le gode me quitte laissant un grand vide. Mais aussitôt une douce pression s’exerce. Une pression plus souple que celle d’un gland synthétique. Plus souple mais pas moins présente et efficace. Il entre. Le reste n’est qu’une lente répétition. Pourtant c’est à la fois identique et différent. Aussi gros, aussi long, mais plus souple, plus chaud.Alors des mains se posent sur mes épaules. Agnès me libère. Je suis à peine surpris de cette complicité. Les femmes m’ont confirmé leur libertinage aussi bien avec que sans leur mari et si c’est avec leur mari c’est lors de soirées très chaudes, soirées ou les initiés du coin se retrouvent pour des orgies mémorables. Mais dans ce milieu provincial la discrétion est une obligation et il faut montrer patte blanche pour faire partie du groupe d’initiés.Des mains puissantes. Des mains d’homme qui me retiennent alors que son sexe me travaille. Mais aussi des mains de femme qui se saisissent du mien pour le branler. En tournant la tête, j’ai cette vison troublante de Damien qui me domine. Damien qu’une femme caresse, qui flattent ses fesses et qui par leur pression semblent participer à mon enculade.Je gémis. Elle avait raison ! Elle a raison avec un sexe d’homme c’est différent. Différent physiquement bien sûr, mais surtout différent mentalement. J’oscille entre la honte et le plaisir. La honte de la lopette qui se fait enculer, le plaisir de l’homme moderne qui ne refuse pas les expériences.Et pour les expériences je suis gâté. Et encore je…. Ohhhhhh… Il jouit… Je sens sa semence se répandre en moi… Je me sens femelle et comprend ce que les femmes peuvent ressentir… Ce liquide chaud…Et c’est comment lorsqu’on le reçoit entre ses lèvres ?  
Ambre.
 
Il n’est pas seulement l’amant que je pensais. Je sais, j’ai compris au fil de nos rencontres, qu’il n’est pas comme les autres, enfin comme l’idée que je me faisais d’un amant. Il est bien plus et j’en suis la preuve vivante. Par bribe il m’a avoué que pour lui il n’y avait rien de meilleur que de séduire et surtout entraîner et guider celle qu’il a choisie. Et moi il m’a choisie dès le premier regard. Si son amitié avec mon mari est sincère elle lui a servi à mieux cerner notre couple, ses pratiques, ses limites et nos blocages.J’ai été une proie qu’il a choisie, enveloppée, séduite. Ses clients Chinois lui ont servi de prétexte. Mais s’ils n’avaient pas existé, il aurait inventé autre chose. Son imagination est sans limite. Je suis bien placée pour le savoir. Le cadeau des bijoux à tétons n’était pas une erreur, un coup de folie, une faute de goût. Au contraire il a servi pour tester mes réactions, savoir si j’en parlerais à Antoine. Ensuite…Il n’est pas qu’un amant. Un amant classique aurait été le premier à profiter de mon petit trou alors que lui-même en avait préparé le passage. Non, de la même façon que dans le sex-shop il m’avait prise devant les autres, il voulait que le moment soit encore plus surprenant. Offrir ma virginité à un autre ! Cet autre n’étant pas tout à fait un inconnu ! Un autre qui avait fait le voyage pour ce moment si particulier. Un autre dont la couleur de peau apportait une touche de plus a cette perversité. Comment oublier un tel moment ? Il aurait pu être, certes un moment marquant, mais juste une possession dans son bureau. Alors que cette auberge, la chambre et ses miroirs, cet invité-surprise, m’avaient marqué pour la vie.Mais pas que… Et en perdant ma virginité je découvrais que mon amant n’était pas qu’un homme à femme. Assise sur le lit, à côté de Martial qui est venu nous rejoindre je vois celui qui m’a enculée se saisir de la bitte de Damien. S’en saisir, la caresser et y porter les lèvres. Il suce mon amant. L’image est étonnante. Ce sexe rose disparaît entre des lèvres charnues comme dans un gouffre sombre.Je n’ose bouger. Je comprends que ce qui se passe est spécial. D’ailleurs Damien fait comme avec moi, il bloque la tête entre ses deux mains puissantes et baise la gorge de l’homme. Bien vite des filets de salive blanche s’échappent des lèvres.Il va se vider dans sa bouche. Ainsi ce serait le deal entre les hommes ?Non, Damien se retire. Les mêmes mains puissantes poussent Martial pour qu’il s’allonge. Il bande lui aussi. Une seconde les deux sexes sont très près, deux bâtons, un sombre, un plus clair, mais animé d’une même vie…Mais je recule un peu car les jambes de Martial s’ouvrent et je suis trop près. Elles s’ouvrent comme s’ouvrent celles d’une femme qu’un homme va prendre. Alors c’est comme si c’était normal.Damien se baisse et je le vois lutiner le petit trou de l’homme. Cela ne dure pas. Il se redresse et c’est son sexe tendu qu’il dirige la ou sa langue et ses lèvres ont laissé une humidité vicieuse. Sous mes yeux effarés je vois le bâton de Damien passer la résistance de l’anus. Oh, une résistance de principe car le gland et la hampe passent leur chemin pour bien vite distraites par l’œillet sombre qui fait son possible mais en réalité en étranglant le bâton de chair participe au festin. —Mets-toi sur lui… En 69 Je m’exécute. Ma fente se pose sur son visage mais déjà je sens des doigts se saisir du plug et le retirer. L’homme doit recevoir ce qu’il a laissé dans mon anus, sa propre liqueur. Quel vice ! Il goûte à sa semence.Je le branle. Je suis aux premières loges pour suivre le mouvement du dard qui disparaît puis réapparaît de ce gouffre sombre.Un geste de Damien qui m’intime de me pencher plus. Première loge. Impossible d’être plus prêt. Vice ! Perversité ! Débauche ! Dépravation ! Stupre ! Luxure ! Oui luxure, oh mon Dieu j’y trouve un plaisir immonde. Je suce le mandrin qui m’enculait il y a quelques minutes. Mon enculeur déguste un cocktail, mélange de son foutre et de ma propre liqueur. Mon amant, mon Maître, mon Initiateur possède mon enculeur. Je vois à quelques centimètres son mandrin glisser sans effort dans cet anus dont la souplesse n’a d’égale que sa propension à étrangler le morceau de chair.J’y mets tout mon art. Un art que mon Maître m’a enseigné tout au long de nos rencontres.Les bourses se frottent au sexe de Damien.Et puis… Et puis… Seconde après seconde, minute après minute, notre trio se fonde en une seule entité. Le plaisir de l’un est le plaisir des autres. Les gémissements de l’un galvanisent les autres. Les ruades de Damien nous excitent.Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Un dénouement. La fin du voyage. La mort, la petite mort répétée trois fois. Mes lèvres n’arrivent pas retenir tout le foutre de Martial et au même moment le mandrin de Damien brasse sa propre liqueur. Quand à moi, je ne sais plus combien de fois j’ai jouis… 
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—Dès que tu sais qu’Antoine prévoit un déplacement avec une nuit passée loin de chez toi, tu me préviens.—Pourquoi ?—Tu verras. Si tu peux l’influencer pour que la nuit soit un vendredi soir, ce serait mieux.—Pourquoi ? je veux bien essayer mais je…—J’ai besoin de quelques jours pour réunir nos amis. Et le vendredi soir c’est plus facile.—Et le lien avec Antoine ?—Nos amis libertins.—Ah !—Je voudrais te présenter à eux. Une objection ?—Euh, non, c’est juste que…—Ne soit pas inquiète. Tu es une candidate parfaite. —Je ne sais pas si je saurais.—Ne t’inquiète pas de savoir si tu sauras ou pas. Moi je sais que tu pourras. Je veux juste que tu me confirmes que tu es bien d’accord. C’est un vrai saut vers le libertinage.—Si tu penses que… Mais Antoine dans tout cela ? Chaque jour qui passe m’éloigne de lui. Je ne sais plus comment me comporter avec lui. J’ai peur a chaque instant de laisser apparaître la nouvelle Ambre.—Antoine n’est pas un problème. Tu connais mon imagination. Je te guiderai pour que la transition se fasse tranquillement. En confidence je pourrai lui donner des conseils pour qu’il tente de nouveau avec toi. Il suffira juste de lui faire croire que c’est lui qui te transforme un peu plus chaque fois.—Tu crois que c’est possible ? —Mais bien sûr. En un mois je me charge de lui faire croire qu’il contrôle tout. A toi de faire le reste.—Mais c’est lui mentir et le manipuler.—Pour la bonne cause. Pour la bonne cause. Vous pourrez alors nous rejoindre, couple reconstitué pour de nouveaux plaisirs.—Alors, je suis partante. Mais on est bien d’accord, jamais il ne saura pour nous.—Promis. 
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—Un masque ? Mais pourquoi ?—Nos amis sont très prudents. N’oublie pas que nous sommes dans une petite ville et on jase très vite. C’est la coutume. La première fois que nous accueillons un nouveau couple ou une candidate la première soirée est toujours anonyme. Ainsi, si jamais les candidats libertins pour une raison qui leur est propre ou que leur attitude n’est pas acceptée par la communauté, rien n’est figé. On peut se séparer sans risque pour personne.—Oui, mais tout de même ! Ne rien voir ! C’est toi qui m’as enseignée que la sexualité nécessite tous les sens et que la vue n’est pas le moindre.—C’est vrai mais crois-moi parfois ne rien voir est aussi très excitant.—De toute façon je n’ai pas le choix ?—Non, mais jamais tu ne seras laissée seule. Il y aura toujours quelqu’un pour prendre soin de toi.—Mais on ne va pas rester ensemble ?—Je ne serai jamais loin et crois moi tu ne laisseras personne insensible. Un manteau et dessous un ensemble avec porte-jarretelle. Rien d’autre. Il fera assez chaud, crois-moi.Dès que je monte dans sa voiture Damien me met un bandeau en vérifiant bien que je ne vois rien. Je viens d’avoir Antoine au téléphone. Tout va bien pour lui. Il m’embrasse, il me chérit, il est impatient de rentrer. Juste une nuit et demain il est là pour déjeuner….J’ai éteint mon téléphone et posé dans mon petit sac.Tu n’as besoin de rien d’autre. Tout sera disponible sur place. Tout le monde sera testé, donc ne te pose pas de questions. Profite, profite un maximum. La première fois c’est toujours un évènement, un souvenir que l’on garde longtemps.La voiture roule. Il fait nuit mais de toute façon je ne vois rien. Chaque changement de direction me désoriente un peu plus. Et puis :On est arrivé.Il m’aide en sortant de la voiture. Quelques pas. La rue est silencieuse. De toute façon il est 23 heures et pendant la semaine, en province les gens sortent peu. A moins que nous soyons à la campagne. Par exemple dans la fameuse auberge !Il me guide, me fait marcher devant lui, me tenant l’avant-bras et une main sur mes hanches. Quelques marches… Ce qui me parait un couloir. J’entends de la musique. Une porte qui s’ouvre sur cette musique, une chaleur étonnante, un fond plus bas que la musique mais qui me rappelle l’ambiance dans le sex-shop.Quelques secondes ou tout semble s’arrêter. Je le sens à côté de moi. Sa main tient la mienne et un bras enveloppe mes épaules. Que voit-on ? Que voient ceux qui sont déjà là ? Combien sont-ils ? Notre arrivée a-t-elle été remarquée ? Pas de changement sonore manifeste. Suis-je donc si anonyme qu’on ne remarque pas ma présence ?Mais une main se pose sur mon visage. Une main douce, non en réalité deux mains. Chacune caresse mon cou, flirtant avec ma nuque. Deux mains que je sens passer sur le tissu de mon manteau.Deux mains qui détachent les boutons. Elles prennent leur temps. Après chaque bouton je sens que le "V" s’accentue. Il s’accentue jusqu’à se déchirer et je sens parfaitement qu’on repousse les deux pans de mon manteau.Damien enlève sa main et son bras et le seul rempart de ma nudité tombe au sol.Oh, je ne suis pas nue mais ce que je porte est plus que la nudité. J’ai voulu remercier d’une certaine façon celui qui m’accompagne et qui m’a guidée pendant toutes ces semaines. Le soutient gorge est un balconnet réduit au minimum. Mes tétons sont libres, libres mais décorés avec les bijoux que Damien m’a offerts il y a… Oh mon Dieu il n’y a que quelques mois, mais j’ai n’ai pas vu le temps passer, chaque rencontre étant une découverte. —Merci. C’est un des plus beaux cadeaux qu’on ne m’a jamais fait. Me susurre mon guide, manifestement troublé par cette attention. Il m’embrasse dans le cou. Ce n’est pas un baiser sensuel ou annonçant des caresses, non, un baiser de tendresse. —Je pourrais être jalouse. C’est une voix féminine, une voix connue, que même aveugle je peux reconnaître. —Emma ?—Oui, ma Chérie, c’est moi. Surprise ? —Oui… Enfin Non, pas vraiment. Tu étais au courant ?—Bien sûr. Avec Damien on ne se cache rien.—Oh et… Soudain l’angoisse m’étreint. Si Emma sait, qui sait aussi ? Pas Antoine, non, pas Antoine.—Rassure-toi personne d’autre. Juste lui et moi. Et ce soir tu es anonyme pour tous. Si tu es jugée digne de te joindre à notre groupe, alors nous te dévoilerons tout plus tard. En attendant, c’est moi qui vais te guider… Elle me guide. Alors je sens toute une agitation autour de moi. On me caresse, on m’embrasse, je me sens le centre de toutes les attentions. La plupart sont silencieux, les autres font des compliments. Des voix anonymes, mais qui me rendent fière :Si jeune… Si belle… Regardez ses seins… Ses tétons avec les pendentifs… C’est la signature de Damien, c’est sur…Ses hanches… Ses fesses…Je garde la main d’Emma dans la mienne, titubante comme saoulée sous les caresses.Enfin un repos. On me libère. Seules deux mains me demandent de m’agenouiller. Puis elles poussent mon visage et je me retrouve au contact d’une douceur extrême, une humidité naissante. Une fente, l’intimité d’une femme et cette femme me parle. C’est Emma : —Il parait que tu es une bonne suceuse. Montre-moi ça… Alors le monde chavire, le temps s’arrête.Combien de temps ? Combien de sexes d’hommes on m’a proposés ? Combien ont juté dans ma bouche. Combien se sont glissés dans ma fente ? Combien ont passé la porte de mon œillet ? Combien se sont vidés en moi ? Sur moi ? Combien de fois ai-je joui de caresses d’une douceur extrêmes, sous la langue d’un homme ou d’une femme ? Combien de fois ai-je joui sous les coups de ces hommes qui me possédaient.Je ne sais plus. De temps en temps on me propose à boire, eau, champagne ou alcool. Mais je sais, je ressens que je ne suis pas unique et qu’autour de moi, hommes et femmes vibrent dans un même élan, une quette du plaisir, plaisir donné mais aussi plaisir donné. Il est dur. Comment peut-il être encore si dur après tout ce temps. Suis-je si bandante que même après toutes ces heures, cet homme me désire à ce point.Je le chevauche. J’ai dépassé le stade de la fébrilité, craignant de ne pas être à la hauteur… Impétrante, sous le regard de tous ces initiés.Je le chevauche lentement appréciant chaque frottement, ondulante autour de ce mandrin de chair n’oubliant pas que d’autres ont largement inondés mes orifices. J’ai abandonné toute pudeur, toute dignité, laissant libre cours à des instincts que je n’imaginais pas. Où est passée l’épouse "coincée", refusant à son mari un minimum d’originalité, se cantonnant à des rapports certes agréables, mais que je sais maintenant bien petits au regard de ce que la vie d’une libertine peut offrir.Je le chevauche mais je sens derrière moi une présence, des mains qui m’invitent à me pencher afin de laisser place à…Il entre facilement. Son bâton, plus souple que son rival déjà en place n’en ait pas moins respectable.Je me tortille autour de ces deux chevilles de chairs. Mais sur mes lèvres on propose une nouvelle douceur. La peau délicate d’un gland bien formé. Je le goûte.Quelle femme n’a jamais eu ce plaisir ? Trois sexes bien vaillants, rien que pour elle…Mais des mains se frottent derrière ma tête. Soudain je sens la pression devenue rassurante du bandeau qui m’isolait du monde, se relâcher. On me l’enlève. Je vois. Non, je ne vois pas, je devine. Des lueurs, des ombres. L’ombre déjà de celui qui me propose sa bitte. Le coiffeur. Il rit. Il devait être informé. Sous moi, un inconnu. Derrière moi… Derrière moi, je ne sais car le coiffeur ne semble pas disposer à me laisser assez de liberté pour que je puisse me retourner.Attention ! Ce n’est pas parce qu’on vient de t’enlever le bandeau que tu dois tout laisser tomber. Suce-le ce coiffeur. Est-ce qu’il sait que sous le bureau de Damien c’est déjà toi qui le pompais ? Probablement. Les hommes ne savent pas garder un secret. Alors fait le grimper au rideau… A côté, juste à côté je découvre une femme allongée. C’est Emma. Emma qu’un homme possède. Cet homme est comme moi, avec un bandeau, sauf que lui le porte toujours. Un autre candidat. ? Le groupe accepte des hommes seuls ? A moins que son épouse soit ailleurs, impétrante comme nous…Sur le bandeau de l’homme des traînées blanchâtres. La preuve vivante et gluante qu’il n’a pas fait que posséder des femmes. Des hommes ont dû jouer avec lui. D’ailleurs de ses lèvres je peux voir maintenant des filets dont l’origine ne fait aucun doute. On a juté dans sa bouche.Je me sens proche de lui. Il y a quelques mois j’aurais condamné ce genre de "débordements" mais depuis j’ai fait tant de progrès que chacun est libre de trouver son plaisir ou il veut.Derrière cet homme, Damien. Damien tout sourire, mon amant, mon formateur, mon guide. Il me sourit mais de sa main il est en train de guider son sexe dans une région dont je lui ai déjà vu explorer l’intimité.Il pousse son dard. Il entre d’une ruade. L’homme gémit mais ne proteste pas. Alors je le vois posséder celui qui possède sa propre épouse. Il l’enfile avec vigueur. L’homme gronde. Je comprends son plaisir. Je le vis avec lui, on fait de même avec moi.Et puis Damien retire le masque de l’homme et… Mon Dieu…Il lui faut quelques secondes pour que sa vue s’adapte. Je croise son regard. Je le vois détailler, réaliser, comprendre…Pardon, pardon… ÉPILOGUE.
Antoine.
 
Je suis seul. Tout autour de moi je ressens de l’agitation, agitation bien normale dans un office notarial. Ambre n’est pas venue. Elle a donné procuration à un clerc. Depuis ce jour mémorable tout est devenu compliqué entre nous. Compliqué au point qu’une séparation est devenue la seule issue de cette affaire. Séparation et donc partage. Partage et donc vente de cette maison qui était censée être l’écrin de notre bonheur. Mais les circonstances en ont décidé autrement.Après la découverte réciproque de notre infidélité respective, un silence de plomb est venu s’inviter entre nous. Il n’était rompu que pour les tâches quotidiennes. J’ai fait des efforts, mais je n’arrivais pas à oublier ce que j’avais vu. Ce que j’avais vu et tout ce qui avait dû se passer avant. Mon épouse s’était transformée en "Sal…." Et pourtant je n’arrivais même pas à prononcer ce mot tellement il était terrible. La seule fois où j’avais essayé de parler de ça, certes pas de façon vraiment pacifique par un :Comment as-tu pu ? Jamais je n’aurais imaginé cela.Sa réponse avait fusé comme une claque :Tu n’as pas de leçon à me donner. Et toi ?Comment lui jeter vraiment la pierre. Elle m’avait cocufié d’une façon inexcusable. Je savais… Je devinais… Oh que oui, je pouvais deviner, car d’une certaine façon Damien l’avait séduite comme son épouse l’avait fait avec moi. Pas une séduction classique, oh que non. Une séduction à tiroirs. Chaque acte en entraînait un autre. Chaque plaisir en demandait un autre. Ils avaient fait de nous des partenaires bien volontaires. Mais je ne pouvais pardonner. Comme elle, probablement, ne pouvait me pardonner. Ouvrir les yeux et découvrir sa femme prise en sandwich, un sexe dans la bouche, le visage ravagé, le corps couvert de sperme…Ouvrir les yeux et découvrir son mari possédant une femme, mais se faisant enculer par son propre amant la bouche encore pleine de foutre. Inexcusable. Impardonnable. L’acheteur est représenté par un clerc. Une société civile. Quelle importance ? Elle nous avait fait une offre qui couvrait juste le prix d’achat et les frais. On était pressé. On ne voulait plus avoir quoique ce soit en commun. Dans la rue, je constate que j’ai oublié mon stylo. Un Mont Blanc, cadeau de… Mais j’y étais habitué et il m’aurait manqué.Le clerc me conduit à la salle ou nous avons conclu. Mon stylo est bien là. Je vais partir mais j’entends une voix connue. Une voix à qui on répond ;Signez et le transfert de propriété sera aussitôt valide.Cette voix c’est celle de Damien. Mon voisin, ex voisin, amant de ma salope de femme…Je suis intrigué par ce transfert de propriété. J’attends dans la rue. Il sort. Il me voit, veut m’éviter mais je me plante devant lui. —Ne me dit pas que c’est toi qui as acheté ma maison ?—Si, mais qu’elle importance, moi ou un autre ?—Tu as déjà ta maison, ton terrain, ta piscine, il t’en faut plus ?—Ce n’est pas pour moi, c’est pour mon fils et son épouse. On la voulait depuis longtemps.—Alors pourquoi ne pas l’avoir achetée lorsque nous nous sommes portés acquéreur.—Le propriétaire, s’est arrangé pour que cela ne se sache pas dans le quartier. Ce con là nous aura fait "chier" jusqu’au bout. Du coup, en vous voyant arriver on avait la rage.—Pourtant personne ne nous en a jamais parlé et en plus vous avez été particulièrement accueillant. Enfin avant que toi et ta femme ne brisent mon couple avec ce piège.—Tu parles de piège mais personne ne t’a forcé et, crois-moi, Ambre non plus. Vous avez accepté nos jeux sans trop de réticence. Et vous pouviez très bien voir cela comme une évolution parallèle dans votre couple. C’est d’ailleurs ce que l’on craignait.—Vous craigniez ? Vous craigniez quoi ?—Tout notre plan aurait été réduit à néant. Au lieu de vous séparer, on n’aurait réussi à vous renforcer avec une nouvelle sexualité.—Nous réduire à néant ? Votre plan ? Attends ! Attends ! Tu veux dire que dès le début c’était prémédité. Mais pourquoi ? Qu’est-ce que l’on vous avait fait.—On n’avait rien contre vous personnellement. Au contraire. C’est juste que vous occupiez cette maison que nous désirions depuis si longtemps. Elle était parfaite pour que nous puissions aider notre fils et son épouse, notre fils handicapé. —Mais c’est machiavélique. Vous vous êtes joué de nous. Dès le début. Mais alors pourquoi nous avoir aidé dans nos travaux ?—Pour vous donner les idées que nous voulions voir réaliser. Mais cela s’est fait finalement très facilement. Vous aviez la même approche. —Et le reste, tout le reste, une entreprise de séduction de votre part pour nous séparer ?—Il y avait le risque que vous vous acceptiez ainsi, mais vous n’avez pas su pardonner.—Toute cette entreprise… Vous auriez pu, tout simplement, nous faire une offre financière.—Oui, c’est que nous aurions fait si vous n’aviez pas divorcé. Mais il y a le jeu. Crois-moi c’est un vrai délice de pervertir une femme ou un homme. Vous étiez des "cobayes" parfaits. Avec Ambre je me suis amusé comme un chat avec une souris. Une souris bien mignonne à qui je me suis fait un plaisir de faire découvrir des choses qu’elle n’envisageait pas. Je vais la regretter. Elle a un vrai talent. Quand je pense qu’avec toi elle ne suçait pas et te refusait son petit trou…—Salaud.—Peut-être, mais toi, de ton côté, tu n’as pas eu à te plaindre. Emma et Agnès en cours privé. Moi dans le rôle du mari qui débarque. Je me suis vraiment amusé cette fois-là. Quel plaisir de venir apporter ma touche en te prenant ton petit cul. J’avais négocié celui de ta femme, mais le tien était aussi étroit. Rien de meilleur que des jeunes… —Salaud ! Salaud ! Crois-moi je vais te faire une sacrée réputation. A toi, à ta salope de femme, à tes amis, ceux que j’ai reconnus.—Oh, pas de menaces avec moi. Un geste de ta part et tu vas te retrouver avec des extraits de tes ébats et ceux de ton ex sur le net.—Des vidéos. Vous avez des vidéos ?—Mais oui, de toi, d’Ambre, beaucoup de souvenirs…—Vous n’allez pas…—Non, d’ailleurs c’est bien que tu sois là, je n’ai pas besoin de vous contacter. Tu le transmettras à Ambre. Pas un mot de tout cela, sinon une erreur est vite faite, vous pourriez vous retrouver bien vite sur des sites spécialisés si vous racontez quoique ce soit qui pourrait nous nuire. —Vous êtes des pervers, des prédateurs. Vous prenez votre pied à détruire les autres.—On va se séparer. Je sens que tu vas devenir désagréable. Juste un mot : toujours balayer devant sa porte avant d’accuser les autres. Nous n’avons fait que "proposer", pas "imposer". Vous êtes deux adultes qui avez bien "profité" de ce que nous vous offrions. Tiens si tu veux je peux t’envoyer quelques vidéos ou tu ne parais pas souffrir "sous le joug" de ta maîtresse. De ta maîtresse, de son invitée et de son mari. Tu es très photogénique, sais-tu ?—Salaud.—Tu te répètes. Tiens je vais te donner un conseil.—Je m’en fous. Va te faire foutre.—Et c’est moi le pervers ! Mais je ne t’en veux pas, tu veux mon conseil ou pas ?—Tu peux te torcher avec.—Je te le donne quand même. Maintenant que tu sais tout tu vas pouvoir le dire à Ambre. Tu vas pouvoir dire que vous avez été manipulés et, qu’en y réfléchissant, vous n’êtes pas responsables de tout. Vous pourriez "pleurer" sur votre triste sort. Et de fil en aiguille, vous raccommoder et finir au lit. Profite, au moins une fois, de tout ce que je lui ai appris. Ce serait bête de ne pas y "goûter". Tu vas voir c’est une bombe maintenant. Avec ses lèvres à la "Julia R…" elle pourrait te gober tout entier et son petit trou est encore si étroit que c’est un délice.—Jamais.—Fontaine, je ne boirai pas de ton eau…
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