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Gentils voisins.

Chapitre 4

L'amour peut-il tout pardonner ?

SM / Fétichisme
Résumé.Ambre et Antoine, jeune couple, découvrent, chacun de son côté, dans la discrétion totale, que la sexualité a bien des facettes. Le voisin, Damien fait découvrir à Ambre que ses réticences sont des erreurs. Il lui promet un monde de plaisir si elle veut bien se laisser guider. Antoine, lui, c’est par sa voisine, Emma, qu’il peut apprécier tout ce que son épouse lui refuse. Mieux, Une amie est venue avec eux et toutes deux lui font entrouvrir la porte de possessions différentes. Deux évolutions parallèles qui les culpabilisent, mais les enchantent aussi. Mais, lors d’une soirée, ils se retrouvent face à face, chacun dans une position qui ne prête pas à confusion. La surprise est totale et bien que tous deux aient "fauté", ils n’arrivent pas à se pardonner. Ils se séparent et vendent la maison. C’est à ce moment qu’Antoine découvre que l’acheteur n’est autre que Damien, le voisin et que, dès le départ, lui et Ambre ont été manipulés pour que la maison revienne sur le marché.   La pièce n’est pas très grande, pourtant les nombreux miroirs donnent la sensation qu’il n’y a pas de cloisons, pas de limites matérielles. Mais aussi, sous-jacente, la même impression que tout ce qui peut s’y passer est hors du temps, sans limite, autant dans les esprits que dans les sens. Au milieu, un lit, bien banal dans un tel endroit, dans ce genre d’établissement. Un lit qui attire tous les regards de ceux qui sont entrés, acceptant de devenir des voyeurs, alors que la porte, restée à dessein ouverte, les a incités. La femme est jeune. La femme est belle, d’une beauté que ses actions magnifient en beauté érotique, sensuelle, beauté qui tranche sur ses partenaires. Ses partenaires, deux hommes, bien plus vieux qu’elle, corps qui montrent l’usure du temps, les rides des visages, les ventres arrondis, les fesses bien éloignées de celles qui peuvent faire fantasmer une femme de son âge, des hanches pour lesquelles le terme "poignées d’amour" est presque un compliment. Mais deux hommes dont la virilité ne fait aucun doute, même si, pour l’un, il faut la chercher coincée entre des cuisses et une bedaine surplombante. Les sexes des deux hommes font mentir le reste de leur corps. Ce sont de belles tiges, bien dures, l’une large et dense, l’autre longue et presque lisse.  Tu vois, je t’avais bien dit. Chuchote un voyeur à son voisin. Il continue. Elle vient régulièrement. Plusieurs fois, je me suis proposé et je ne suis pas le seul, mais systématiquement, elle choisit des hommes mûrs. Pourtant, on serait un certain nombre à pouvoir lui montrer que nous aussi, nous pourrions assurer. Le bavard comme son voisin ont suivi la femme alors qu’elle "sélectionnait" les deux partenaires. Deux partenaires qui ont abandonné leur épouse dans les bras d’un autre pour suivre, la tête haute, un ventre disparaissant l’espace de quelques secondes, comme aspiré vers l’intérieur, des abdominaux d’acier factices pour une fierté affichée. Elle leur a parlé à l’oreille. Les voyeurs ont pu voir dans leurs regards combien ces hommes étaient étonnés de son invitation.Ils ont suivi le trio jusqu’à la petite pièce. Ils ont sagement attendu de voir que la porte restait ouverte, convention qui leur donnait le droit d’y pénétrer à la suite. Tous trois étaient déjà nu, la soirée déjà bien avancée pouvait faire penser que chacun avait déjà eu le loisir de bien en profiter.Ils ont regardé, ainsi que d’autres voyeurs qui sont venus les rejoindre, la femme s’agenouiller devant les deux "papys". Ils pouvaient être au minimum son père. Mais cela ne la dérangeait manifestement pas et pire/mieux elle en avait fait le choix. Pourquoi cette si belle femme, si jeune, se faisait un honneur de sucer ce qu’elle avait découvert entre ces cuisses alors qu’il ne manquait pas de candidats plus jeunes, plus virils ? Heureusement la nature est moins sévère dans cet endroit et les dommages du temps ne sont pas si marqués. Le vrai dommage pouvait être la faiblesse mais on n’est pas mou de ce côté lorsqu’on vient dans un club libertin, si ce n’est un mari un peu faible qui compte sur d’autres pour satisfaire sa femme. Mais ce n’est pas le cas des deux "sélectionnés". La bouche et les mains de la femme se sont chargés de réveiller ce qui d’ailleurs n’est pas tout à fait au repos, preuve que les deux hommes aiment. Les quelques voyeurs apprécient le spectacle que le trio, plus exactement la femme, leur offre. Le silence est surprenant. On entend presque les respirations. Évidemment celles des deux hommes dominent et leurs soupirs rythment ce que la femme leur fait. Elle en suce un et pendant ce temps branle l’autre. Tout le monde peut voir que si la valeur n’attend pas le nombre des années, la femme sait y faire. Elle sait comment titiller de sa langue un gland bien décalotter. Elle sait faire de ses lèvres un anneau de chair qui coulisse tout au long du sexe. Elle sait soulever délicatement la bite érigée pour se glisser vers les bourses, les lécher, les gober. J’adore les pièces à miroir. Tu peux vraiment voir.Dit le voyeur à son voisin dans un chuchotement afin de ne pas perturber l’ambiance de la scène.Oh, beaucoup de femmes et même les plus expérimentées pourraient s’inspirer de celle qui s’active. Ce ne sont pas de simples fellations ou caresses, non. Tout dans son attitude montre que c’est avec gourmandise qu’elle suce et pompe les deux bites. "Ils en ont de la chance doivent penser les hommes qui regardent". Aucun des deux privilégiés n’ose bouger ou même poser une main sur la chevelure abondante pour guider la gorge soyeuse et grasse. Ce n’est pas nécessaire. Que ce soit le gros, que ce soit le long, les deux mandrins sont gobés avec le même vice. Oui, car eux non seulement le sentent mais s’ils pouvaient faire le tri dans ce que le regard de la femme leur montre ils y trouveraient tout ce qu’un homme cherche dans l’attitude d’une épouse, d’une maîtresse, d’une partenaire.L’envie, le vice, la perversité, la débauche, la lubricité, la dépravation, le stupre, l’appétence, la boulimie, la provocation, la beauté, l’élégance. S’ils pouvaient la caresser, mais ils n’osent pas de peur de détruire cette alchimie, ils découvriraient des seins gonflés, des tétons tendus, une peau par endroit "chair de poule", une fente humide, un anus qui respire. Mais ils n’osent pas. Ils regardent ce qu’elle fait au voisin alors que sa main douce branle son mandrin gras et baveux, de cette salive qu’elle recouvre. Il la regarde, cherchant son regard alors que sa chevelure lui cache la bouche déformée et que lorsqu’elle va lever les yeux vers lui il aurait envie de hurler son plaisir.Elle est expérimentée, personne n’en doute. Certains, comme le "voyeur" savent qu’elle vient régulièrement. Elle vient toujours seule, soirée couple, soirée avec célibataire, soirée à thème, faisant son choix parmi tous les candidats et parfois une candidate plus audacieuse que les autres.Elle est expérimentée et lorsque sa main cherche, elle trouve, oui elle trouve dans une coupelle pleine de préservatifs, les deux qu’elle utilise pour recouvrir les deux bâtons. Le silence est presque pesant. Pourtant c’est un lieu où on voit régulièrement des gourmandes se comporter comme la femme. Mais, elle, c’est encore plus fort, avec une envie, un besoin qu’elle affiche sans honte, une envie irrépressible de se satisfaire.C’est sur le propriétaire du mandrin le plus large, le plus massif qu’elle monte. Déjà cela surprend. Mais la façon dont elle s’installe sur lui est aussi troublante. C’est face aux curieux, des curieux qui bougent dans une lente reptation pour lui offrir son propre reflet du miroir mural. On dirait que les femmes sont "connectées" par la pensée à la jeune et belle femelle que certaines doivent envier.Oui, elles comprennent. Les hommes aussi apprécient ces jeux de miroirs. Mais encore plus les femmes, enfin celles qui n’ont pas peur de se voir en face et se découvrir dans ces moments si intimes.Oui, elle se regarde. L’homme maintient son mandrin bien vertical, devinant par la position que c’est vers son anus que la femelle va le diriger. Elle s’appuie sur les deux cuisses, laissant son intimité descendre lentement vers le gland protégé,
Elle marque à peine le moment ou sa corolle touche le gland. On devine juste une respiration différente. Mais ceux qui sont assez près peuvent voir sur son visage tout le "bien" qu’elle se fait. Oui, le bien, avec ce soupir, avec ce sourire, avec ses paupières qu’elle referme comme si elle voulait tout garder en elle. Malgré tous les miroirs du monde personne ne pourrait voir ce qui se passe vraiment. Une caméra indiscrète peut-être, mais il n’est nul besoin de vraiment le voir. Tout le monde l’imagine et certaines voyeuses et peut être voyeurs, qui aiment se faire prendre ainsi, par le cul, en connaissent la sensation. Oui, j’écris cul, car ici, dans cet établissement, dans cette pièce, ce n’est pas un gros mot. Certes il porte avec lui de belles transgressions et c’est ce qui fait son charme. Entendre une femme dire : Prends-moi par mon petit trou, ou par-derrière, est certes excitant. Mais entendre clairement prononcer ou même dans un soupir : Prends-moi par le cul, ou encule-moi, change tout et décuple le plaisir. Allez comprendre ! C’est le mystère de la langue qui parle à nos sens comme à notre esprit.Elle est assise sur lui. Elle bouge un peu. Elle tourne la tête vers l’autre homme qui a assisté à l’enculade. Lui, est aux premières loges.Il se lève. Sa longue tige est tendue, bâton horizontal, surprenant de raideur et de belle longueur.La femme se penche en arrière. L’homme sur lequel elle s’est empalée pose ses mains sur ses reins comme pour lui faire un support, support consolidé par les propres bras de la femme qui font un pont en arrière.L’homme doit fléchir les jambes pour se mettre au niveau. Mais malgré son poids c’est avec légèreté qu’il le fait, de la même façon qu’il avance vers ce qui lui est promis.Toujours le silence. On pourrait presque entendre le bâton frayer son chemin. Mais cela ne risque pas. Le vagin ruisselle de l’envie de la femme, le latex entre en pays conquis.Qu’est-ce que je donnerais pour être à leur place. Tu as déjà essayé en trio, comme ça ou autrement ?Questionne le Voyeur qui, sans attendre la réponse, continue. Claire adore. Moi aussi. Ton sexe se frotte à l’autre et …Tout semble se figer. Le deuxième homme a rempli son office. Oh, Rempli…Oh, Office ! Plaisanteries de comptoir, comptoir en club libertin, blagues de bar entre hommes qui parlent de leur épouse que deux mâles travaillent...Mais tout se fige. La femme est bien prise, bien remplie, personne ne peut en douter. Gros dard dans le cul ! Longue tige dans le vagin ! Et puis elle pose ses mains sur les épaules de celui qui lui fait face et commence à bouger. Elle bouge dans un mouvement qui dénonce tout ce que les deux mandrins peuvent lui faire. Son visage est comme en extase, elle ferme les yeux, se renfermant sur tout ce qu’elle ressent. C’est à la fois doux et sexuel.Et puis, elle ouvre les yeux un instant. Son regard doit croiser le sien, elle se sourit. Mais son expression change, elle semble découvrir… Elle quitte son reflet pour nous regarder. D’un seul coup une lueur glaciale apparaît. Manifestement elle a vu quelque chose ou quelqu’un. Beaucoup cherche ce quelqu’un, s’il existe. Mais déjà elle regarde ailleurs. Alors tout change. De cette double pénétration encore délicate, elle la transforme en une possession de folie. Elle s’empale sur les deux hommes. Elle se met à les encourager, les féliciter par des : Putain vous êtres gros et durs… Je vous sens… Bougez que je vous sente encore mieux… Oui, dans ma chatte… Oui, dans mon cul… Comme ça… Encore.De longues minutes où l’atmosphère a changé. On est surpris d’un tel comportement. Certes, se faire prendre en sandwich dénote un bon tempérament, une envie de plénitude, sans limite, sans pudeur.À ce rythme, les deux hommes donnent des signes de faiblesse. On voit bien qu’ils jouissent. Elle aussi. Elle le clame. Elle le hurle. La pièce est redevenue silencieuse. Tout le monde est encore sous le choc, une émotion qui ne laisse pas indifférent. Les hommes bandent et on sent bien qu’il suffira d’un mot, d’un geste pour que les femmes en demandent leur part.Mais la femme se lève. Elle parle à ses deux partenaires qui rayonnent de bonheur. Mais la femme se dirige vers la porte restée ouverte. Elle s’arrête à côté et on l’entend dire :Je voudrais rester un peu seule, vous voulez bien me laisser ?Ce n’est pas un ordre mais dans ce genre d’établissement le désir d’une femme, quel qu’il soit, doit être honoré.Tout le monde passe devant elle. Qui avec un sourire, qui avec une demande muette dans le regard. À un moment elle repousse un homme, lui refusant le passage.La porte se referme en laissant la femme et cet homme. Tout le monde pense qu’elle veut continuer avec lui.  Ils se font face.  Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment tu m’as trouvée ? Tu m’as suivie ? Elle demande à celui que manifestement elle connaît. Et comme il ne répond pas elle enchaîne : Cela t’a plu ? Tu as aimé ? Tu vois que je n’ai pas besoin de toi. Il y a tout ce qu’il faut ici. Et toi ? tu as trouvé ce que tu cherchais ? Une belle queue à sucer pendant qu’une autre t’enculait ? 
AMBRE
On ne s’est laissé aucune chance, c’est évident. Avec le recul, celui du temps, de la réflexion, de la culpabilité, de la colère, de la compréhension, du pardon., je me suis forgé une opinion. Mais cela a été difficile. Ce l’est encore par moments, ces moments où mon corps l’emporte sur l’esprit.
Je n’arrive pas à effacer cette image. Celle ou, alors qu’on m’enlève le bandeau, je découvre Antoine juste à côté de moi. Si je suis rassurée par son bandeau qui ne lui permet pas de me découvrir, la netteté qui me revient affiche une réalité qui ne me paraît pas possible. Mais une seconde suffit à me convaincre. Oui, c’est bien lui, Antoine, mon mari. Un mari qui baise la voisine. Un mari qui suce un homme, les lèvres dégoulinantes de salive, le visage englué par ce qui ne peut être que du sperme. Un mari que Damien enfile, qui offre sa croupe comme une femelle en chaleur. Damien, tout sourire aux lèvres, qui me défie, labourant le cul d’Antoine avec une puissance que je suis bien placée pour connaître. Comment pardonner ce que j’ai vu ? Antoine me trompe et de la pire des façons.Dans ce moment et les jours qui ont suivi c’est ce spectacle qui "bloque" toute réflexion, toute pensée "cartésienne". Aucune logique, rien qui ne puisse contrebalancer l’horreur.Et pourtant ! J’étais loin, oh à des lieues, des années lumières de l’épouse qui aurait eu le droit d’être courroucée. Je venais de vivre des mois d’adultère avec Damien. Avec Damien, mais aussi le "Coiffeur" venu tester ma technique de suceuse, de Martial qui avait payé le prix par son petit cul, le droit de me baiser. Encore plus que ce genre d’adultère, acceptant de me soumettre à mon amant, à obéir à chacune de ses demandes, sans rechigner, pire, avec le goût pervers de me demander ce qu’il allait pouvoir inventer. Il m’avait dit "Tu es prête" avant de me conduire à cette fameuse soirée. Oui, j’étais prête, prête à tout pour vivre, revivre, encore et encore, ces moments où je perdais toute dignité, toute retenue, chassant au loin les restes de fidélité. Je me "vautrais" dans le plaisir mais un plaisir que l’on ne trouve pas avec un mari, aussi aimant soit-il. Mais sur le moment, je me suis sentie trahie. Avec le recul, j’imagine que ce fut pareil pour Antoine. Et donc, lui, comme moi, étions dans ce mode, bloqués dans nos fausses certitudes. Et donc, le silence, cet éloignement, ces reproches muets, nous ont définitivement éloignés.Probablement que si nous avions été plus vieux, plus à même de faire la part des choses, nous aurions pu, au moins en parler. Mais non !Il nous était impossible de vivre encore ensemble. Je suis partie, lui laissant le soin de vendre la maison. Aussi, je voulais éviter de me retrouver face à Damien ou Emma. Je leur en voulais. Oh, pas de m’avoir entraînée sur ce chemin escarpé. J’avais parfaitement conscience de son but et cela m’allait bien, chaque étape dans ma "formation" me confortant dans son jugement " Tu es faite pour ça !" Non, je leur en voulais d’avoir tout gâché en nous mettant face à face, dans une mise en scène scabreuse. Que pensaient-ils ? Que nous serions tombés dans les bras de l’autre, riant de nos évolutions parallèles, envisageant déjà un avenir radieux ensemble et avec le concours de bien d’autres. Impossible. Je ne me sentais pas prête à avouer mes envies. J’avais encore l’impression que je pouvais faire encore mieux, devenir plus cochonne, vicieuse, perverse et tout cela pour que mes jouissances se succèdent. Plus tard, peut-être.Oui, je leur en voulais. À Antoine aussi. La période des mutations était passée, donc j’étais bloquée pour encore une année dans ce lycée. J’avais apprécié la petite ville, elle devenait trop étriquée. Assez grande pour éviter tout ce petit monde, pas assez pour rester une anonyme.J’ai essayé d’éteindre le feu qui brûlait en moi, jour après jour, attisé par une vie bien banale. Un prof remplaçant a été un étouffoir pendant quelques fois. Mais s’il était bon amant, il me manquait quelque chose. Difficile de faire appel à des sites de rencontre, j’avais peur d’être découverte et mise au pilori.Mais j’ai trouvé un club, club libertin, certes à plus de cent kilomètres de chez moi, mais dans une grande ville et donc avec moins de risque. Qu’est-ce que cent kilomètres alors que votre corps est prêt à exploser, que vous vous réveillez le matin les seins gonflés, la chatte humide, après une nuit où vos rêves vous montrent tout ce que vous avez envie de faire, faire et reproduire. J’ai tout de même résisté à reprendre contact avec Damien. Il me restait un peu de dignité. Une dignité qui aurait disparu s’il avait simplement demandé de venir le sucer. Oui, cela me manquait.Le club me permet tout. Je suis assez jolie pour qu’on cherche à me séduire. Je suis assez salope pour qu’on ne m’oublie pas. Je ne recherche pas de Maître. Je ne fais que passer dans le Donjon, pourtant j’envie les femmes et ces hommes qui crient leur plaisir alors qu’ils sont attachés, battus, possédés. Damien savait y faire mais aussi, j’étais une page blanche où il lui suffisait d’écrire. Tout était nouveau pour moi. Plus maintenant.Au club où je vais au moins une fois par semaine, je me sens libre. Libre de partager un plaisir entre femmes. Libre de me donner à des hommes comme beaucoup de mes congénères. Libre de regarder deux hommes se donner du plaisir. Après tout, ils ont bien le droit. Martial et Damien. Antoine et… Mais ce que je préfère c’est me montrer. Oui, d’une certaine façon reproduire ce que j’ai fait, ce qu’on m’a fait faire, pendant la fameuse soirée. Bien cochonne, bien provocatrice, bien bandante, bien prise par le cul et la chatte, parfois avec un mandrin à sucer. Alors mes jouissances sont presque au niveau d’avant.Mais ce soir, j’ai découvert Antoine parmi les voyeurs. La colère m’est venue. J’ai donné tout ce que j’avais, même un peu plus, pour lui montrer que je n’avais besoin de personne, même pas de lui. Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment tu m’as trouvée ? Tu m’as suivie ? Cela t’a plu ? Tu as aimé ? Tu vois que je n’ai pas besoin de toi. Il y a tout ce qu’il faut ici. Et toi ? tu as trouvé ce que tu cherchais ? Une belle queue à sucer pendant qu’un autre t’enculait ? Je regrette tout de suite les allusions à ses amants. Mais il dit juste : Pas très élégant. Je t’ai connue plus délicate.Je baise comme je veux et tu…Et je n’ai rien à dire, c’est vrai. Je pensais juste aux remarques sur moi.Bon, c’est vrai. Je m’excuse. Ça va comme ça ? Mais je repose ma question : qu’est-ce que…On peut s’asseoir ? Il est sur un fauteuil, je suis sur le lit. Un ange passe… Oui, je t’ai suivie. Je n’avais pas d’autre choix. Tu me « blacklistes ». Tu fuis dès que tu me vois. Tu ne réponds pas à mes lettres.Je n’ai rien à te dire.Mais moi, si. Pendant longtemps j’ai pensé garder tout cela pour moi, mais maintenant je ne peux plus. Alors il me raconte. L’acheteur de la maison qui n’est autre que Damien. Le plan établi par le couple dès le début. Le jeu du chat et de la souris. La "menace" de nous dénoncer si jamais on en parlait. Ne me dit pas que tu n’avais pas conscience de te laisser séduire, chaque fois un peu plus, jusqu’à la promesse d’une soirée exceptionnelle où tu réaliserais tous des désirs, des plus évidents au plus diffus ?Bien sûr que si. Donc c’était pareil pour toi ?Oui, mais il a raison au moins sur un point. Jamais il ne m’a forcée. Il a juste été un tentateur, un organisateur. Tu vois je reconnais qu’il n’a fait que révéler à moi-même des désirs inassouvis en me mettant dans les situations qu’il fallait pour que tout cela fût exprimé. Tu vois, je suis lucide. Avant je me le cachais, j’avais honte, surtout lorsque je te retrouvais, toi que je pensais en dehors de tout cela.Je pourrais dire exactement la même chose. Même mon goût pour… Pour les hommes…Le passé est le passé. Maintenant que tu m’as raconté tout cela, tu veux quoi ?Je voudrais me venger.Te venger ?Oui, au moins pour leur montrer que nous sommes capables de réagir, que nous ne sommes pas comme deux…Te venger ? Nous venger !Mettons, mais comment ? Tu ne crois pas aux vidéos ? Moi si, plus d’une fois je l’ai vu mettre une caméra. Et puis dans sa maison, le système de surveillance. D’ailleurs, c’est par ce système qu’il m’a montré que tu baisais Emma.Ah ! Tu as vu ça ?Oui et c’est ce qui m’a donné l’excuse de le faire avec lui. Mais ne te sens pas coupable. Ce qui est fait est fait. Alors !Et ce fils ? Je savais qu’il avait un fils, mais il n’en parlait jamais. Il est donc marié.Oui, je me suis arrangé pour faire leur connaissance. Je me suis présenté comme un démarcheur. Il m’a reçu. Il doit s’ennuyer tout seul. Il est paralysé des deux jambes. Accident de moto. Il était déjà marié. J’ai vu sa femme en photo, une vraie beauté. Il a dû imaginer ce que je pensais, car il m’a dit :Cela fonctionne, mais c’est évidemment plus compliqué qu’avant. Claire a bien du mérite de rester avec moi.Je comprends.Moi aussi je comprends, mais je ne les excuse pas. Il suffisait de nous faire une offre. On aurait peut-être accepté. Au lieu de cela, ils nous ont entraînés dans leurs jeux. Surtout ce que je ne supporte pas c’est d’avoir été manipulé pour un but bien précis.C’est ton orgueil qui en a pris un coup. Tu pensais que ton charme…Maintenant que tout cela est dit, tu proposes quoi ?Je ne sais pas. Je me disais que toi qui le connais bien, tu aurais peut-être une idée.Et toi avec elle ?Toujours cette menace des vidéos. Il faudrait qu’on puisse les récupérer.Je ne vois pas comment !Tu n’as pas une idée ?Aucune. Un long silence. Nous nous regardons. Tout semble dit. Antoine est mal à l’aise. Il bouge dans le fauteuil. Je découvre qu’il bande. Il voit que je vois. Désolé.Tu veux me baiser ? Non, non… Il se lève. Il ouvre la porte. Si tu as une idée, appelle-moi.  Il fuit. Il faut dire que d’une certaine me façon, je l’ai agressé en lui parlant si crûment. Je le regrette. Est-ce que j’aurais accepté s’il avait dit oui ? On ne le saura jamais. 
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Antoine, c’est moi.Bonjour. J’ai bien réfléchi. Même si on ne se venge pas, et en réalité je ne suis pas pour, au moins il faudrait que l’on se débarrasse de la menace de ces vidéos. Il pourrait avoir envie de s’en servir plus tard. Ce serait catastrophique. On ne peut pas rester ainsi.Tu prêches un convaincu, et alors ?D’après toi, cela prendrait combien de place ?En version mémoire genre disque dur ou SSD, quelques-uns. J’imagine qu’il n’y a pas que nous, il doit aussi filmer ses soirées. D’ailleurs, il en a parlé. Mais il peut aussi les stocker ailleurs, sur le Cloud.Non, pas sur le Cloud, il a horreur de ça. Pour lui, ce n’est pas assez sécurisé. Je sais que pour son entreprise, il le refuse. En volume, en comptant large, avec une sauvegarde de chaque, je dirais le volume de quatre à cinq équivalents-volume de paquets de sucre. Pourquoi : tu as une piste ? Dans son entreprise, son bureau ?Non, pas là. Sa secrétaire a le code du coffre et je ne le vois pas les laisser dans son bureau ou sur une étagère. Je pensais chez lui. Mais où ?Il a un coffre aussi. Assez grand, dans son bureau.Tu as été dans son bureau ?Oui, plusieurs fois.Ah bon !Oui, Emma et lui… Soudain je comprends. Je sais Damien assez pervers pour reproduire avec le mari ce qu’il faisait avec l’épouse. Je vois bien Antoine, comme moi, sous le bureau, sucer Damien ou lécher Emma. Je vois aussi Antoine à demi-allongé sur le meuble, offrant sa croupe, ou en faisant face alors que le gros braquemart de Damien ou un gode-ceinture d’Emma l’enfilait. À moins qu’il ait invité un autre homme… Tu ne parles plus. Qu’est ce qui se passe ?Je peux te poser une question ? Bien sûr.Question indiscrète.Tu crois que j’ai encore quelque chose à te cacher ?C’est vrai, comme moi d’ailleurs. Je voulais juste te demander si, lorsque tu as été dans le bureau de Damien, tu te sentais… Disons… Comme une secrétaire un peu particulière ?C’est-à-dire ?De celles qui se glissent sous le bureau pour…Ah, ça ?Oui. Un peu mais pas que…Comme moi.Quoi toi aussi ?Oui, pendant les leçons.Oh, le pervers.Oui, mais aussi quelle imagination ! Donc pour en revenir à nos moutons. Il a un coffre ? Assez grand ?Largement, du genre, plus meuble que coffre. Tu penses qu’il garde les vidéos dedans.C’est une hypothèse.Mais même si on arrivait à entrer, il faudrait le code. Ils nous avaient bien donné une clé au cas où ? Le code de l’alarme aussi. Tu as toujours la clé ?Oui, quelque part, je dois pouvoir la retrouver. Le code ils ont dû le changer.Oh, Damien n’a pas la mémoire des chiffres. Il m’a expliqué une fois qu’il utilisait une méthode facile. Par exemple premier trimestre 2019, il le transforme en 12019. Chaque trimestre il le change et il actualise ses badges. Pour le coffre à son travail, c’est très simple : c’est la date de naissance de son fils, "1997". Et cela ne m’étonnerait pas que ce soit le même chez lui.Pas mal. Mettons. Encore faut-il jouer au cambrioleur sans risquer de se retrouver face à face.Les soirées spéciales. Ils ne rentrent que très tard, et même parfois, ils couchent sur place.Je vois que tu as bien réfléchi. Dernière question : comment connaître les dates ? Oh, c’est facile.Ah bon, comment.Je sais comment.Tu vas te faire inviter ?D’après toi ?Je ne sais pas.Tu crois que ce serait une bonne idée de me faire filmer en soirée alors que toi tu "piquerais" les autres vidéos ?Excuse-moi, c’est juste que je me mêle de ce qui ne me regarde plus. Il me faut un peu de temps pour le savoir. Je te contacterai aussitôt.D’accord et… Sois prudente.  Pourquoi je vois un soupçon de tendresse dans cette remarque ? 
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Bonjour.Bonjour Madame. Je vois bien que je ne suis pas la bienvenue, que du moins ma présence pose un problème. Sa femme est avec lui. C’est ça, son épouse n’est pas au courant des frasques de son mari. J’ai compris. Je décide de faire profil bas. J’ai besoin de lui et ce n’est pas le moment de me le mettre à dos. Je voudrais prendre rendez-vous.Mais bien sûr.  C’est lui qui abandonne sa cliente. La caisse est un peu à l’écart, mais pas assez pour parler franchement. Je fais signe de la main en le montrant, puis vers moi. Il comprend, propose à haute voix des dates de rendez-vous pour une coupe, mais sur un papier écrit discrètement Ce soir 20 h, fermeture. J’acquiesce de la tête et nous confirmons à haute voix pour une coupe dans deux jours. C’est immédiatement à lui que j’ai pensé pour me réintroduire dans le jeu et donc connaître les dates des soirées. Le coiffeur, le premier que j’ai sucé, le premier à qui Damien m’a présenté, même si c’était de façon anonyme, dans le bureau de son entreprise. C’est aussi celui que j’ai reconnu, à la soirée, après qu’on m’eut enlevé le bandeau, avant de voir Antoine… Pour les autres, comme cela a été assez "mouvementé", je ne garde qu’un souvenir diffus. --------------------------------- Si je m’attendais ? Tu es bien la dernière personne que je pensais revoir. Tu avais disparu de la circulation après la soirée. Il est vingt heures. La dernière cliente est partie. Sa femme aussi. Nous sommes seuls dans le salon, le rideau de fer abaissé nous isole des derniers passants.  Ça s’est très mal passé avec mon mari, Antoine. On a fini par se séparer.Ah. Il ne savait pas ? Damien ne m’en avait rien dit. Pourtant, de son côté, il n’avait pas à se plaindre, Emma, sa copine, Damien, et moi parfois.Comment cela ? Vous ?Ben oui. Un peu comme toi, il le "dressait" pour plus tard. Emma avait commencé, puis avec sa copine, puis Damien qui s’est invité dans le jeu, puis moi pour le "tester" un peu comme pour toi. Tester ?Ben oui. La première fois dans le salon et puis les autres dans son bureau. Il était comme toi, m’a raconté Damien. Un petit jeune qui ne connaissait pas tout ce dont il avait envie. Vous les jeunes vous avez Internet, mais pour le reste, vous êtes des gamins. Je me souviens encore de la première fois que je lui ai pris le cul. Il couinait comme une femelle. Putain que c’était bon ! Pourtant, Damien était passé avant moi. Aussi, il suce très bien, tu sais ? Pas aussi bien que toi, mais pas mal. Je me souviens, Emma lui mettait du rouge à lèvre. Il protestait mais pour le principe.Non, je ne savais pas. En tout cas, on est séparé maintenant. C’est fini entre nous.Alors pourquoi tu es venu me voir ? Moi ?Je voudrais reprendre contact avec Damien…Je vois, je vois, il te manque… Lui et les autres… Quand on y a goûté ! Au fait pas un mot à ma femme, elle ne sait rien. Oh, elle devine que je vais voir ailleurs, mais la baise, ce n’est pas son truc.Pas de problème. Et en baissant les yeux, comme une fille timide qui n’ose avouer sa faute je confirme : C’est vrai, tout cela me manque.Damien te regrette, tu sais. Il me parle de toi assez souvent. Il avait de grands projets.Justement. Ce que je voudrais c’est lui faire la surprise. Je pensais arriver sans qu’il le sache à une de vos soirées et m’offrir à lui, lui et les autres, avec vous aussi bien sûr.Oh. Ce serait une sacrée surprise. Donc ce que tu veux, c’est que je t’invite.Oui. En réalité juste me dire quand et où, et je m’y rendrai toute seule.Ah. Il réfléchit. Cela pourrait se faire. Il réfléchit encore. Tu te sens prête à revenir ? Vraiment ? Et pendant tout ce temps, tu as fait quoi ?Vous connaissez la boîte "la band…." ?Oui, c’est à côté de Di…, c’est à perpette.J’y vais régulièrement. C’est bien mais pas au niveau de ce que je vivais avec Damien.D’accord. Donc tu es toujours très chaude.Vous en doutez ? Vous voulez que je vous montre ? Je savais que je devrais en passer par là. Mieux, j’en avais envie. Après tout, le coiffeur fait partie intégrante de mes souvenirs. Les plus chauds, les plus "dirigés" et donc les meilleurs.Il ne répond pas. Je ne lui en laisse pas le temps. La saison rend cette surprise assez facile. Il fait froid, les manteaux sont de sortie. Le mien est comme tous les autres. Le col soigneusement relevé, tous les boutons précautionneusement attachés. Je le fais asseoir après avoir tourné un des fauteuils vers moi.Je dégrafe lentement chaque bouton. Il ne me quitte plus des yeux. Je l’imagine déjà raconter à Damien ce que j’ai fait pour obtenir ce que je demande. Le coiffeur n’a pas l’envergure de Damien, c’est un suiveur, mais j’ai besoin de lui. J’ai la pensée : Que penserait Antoine s’il savait ce que je m’apprête à faire ?Question idiote, il n’est plus dans ma vie, comme je ne suis plus dans la sienne. Nous ne formons qu’un couple provisoire, juste associé pour pouvoir tirer, chacun de son côté, un trait sur le passé.Je connais ce regard. Il suit le chemin de mes mains, de chaque bouton dégrafé, de l’ouverture qui se crée, qui laisse imaginer que…On peut dire ce que l’on veut, c’est aussi un moment important. Au club, je suis toujours habillée, sexy, mais pas trop. J’aime que l’homme, ou la femme, ou les deux, découvre mon corps. Mon corps, mais aussi la lingerie, lingerie que je choisis toujours avec soin. Je me suis fait une garde-robe à damner un saint.En parlant de saint… Ma poitrine est mise en valeur par le soutien-gorge demi-corbeille qui ne fait que soutenir, mieux que soutenir, qui offre au regard l’arrondi du haut, la douceur de la peau, mais aussi et surtout les tétons qui pointent, et qui pointent d’autant plus que je porte les deux bijoux que Damien m’a offerts, pour me troubler.Un cadeau de Damien. Je dis tout en les faisant bouger par un mouvement lascif.Il sourit. Ses yeux suivent le chemin. De ma poitrine, ils découvrent mon porte-jarretelles, entrelacement de fines lanières et de dentelle, culotte minimaliste, bas que la saison permet, jusqu’aux talons hauts.Sans vouloir paraître orgueilleuse, je déclenche toujours de l’envie, parfois de la jalousie chez les femmes. Damien m’a tant apporté. Il m’a fait prendre conscience de ma beauté, plus que de la beauté, de la sensualité et en ce moment, une sensualité qui frôle l’indécence, une indécence calculée, qui provoque toujours la même chose.Il sourit, d’un sourire béat, de me voir attaquer sa ceinture, sa braguette, tirer sur le pantalon, entraîner le slip dans une descente qu’il aide en se soulevant du fauteuil. Ses mocassins facilitent la fin du déshabillage. Sans les mains. Je dis, lui rappelant son exigence lors de son passage au bureau de Damien et que je devais le sucer. Sans les mains. Il répète, comprenant que je me souviens de tout. J’ai fait beaucoup de progrès depuis. Je sais comment aller chercher le gland déjà décalotté, le prendre entre mes lèvres, avancer assez pour que ma bouche lui fasse une prison, une prison qui le force à se lever et qui, sans me casser le cou, me donne accès à la hampe. Tout entière, elle tient dans ma gorge. Elle est encore un peu molle mais déjà elle se réveille. C’est toujours très excitant de sentir ce membre flasque prendre des forces, se gonfler de désir, de sang qui afflue pour en rigidifier la hampe.Voila. Si je le laisse, c’est une bite bien dure et tendue que je découvre. Je replonge. Déjà, ses mains viennent prendre possession de ma tête et m’imposent son propre rythme. Il est directif, exigeant, me forçant à le prendre au mieux.Voilà. J’avais oublié cette façon, celle que Damien utilisait souvent et qui me rendait folle. Oui, je retrouve cet émoi, cette sensation étrange de me sentir libre alors qu’un homme fait de moi son jouet sexuel. Au club, les hommes sont plus délicats…J’étouffe. Tu es vraiment une salope. Damien avait raison. Tu ne le savais pas mais c’est ce qui te fait "bander". Les baises délicates, c’est bien, mais maintenant, tu as besoin de plus. Regarde-toi, quelques mois d’abstinence… Oui, je dis « abstinence » même si tu essayes au mieux d’éteindre le feu qui te brûle par des soirées au club. Il suffit qu’un homme te traite comme une femelle, une pute - et encore, une pute n’apprécierait pas. Alors que toi, si…J’affabule ? Je raconte des bêtises ? Moi ? Va donc voir si ta fente ne se fait pas déjà humide. Quoi ? Une minute qu’il te fait "bouffer" sa queue et déjà tu suintes ? Parfaitement. Va voir si je dis des conneries.Ah… Tu vois… Qui ment ? Profite ! Profite ! Tu ne m’avais pas laissé finir l’autre soir. Damien aurait dû attendre pour t’enlever le bandeau. Mais je vais me rattraper. Crois-moi. Tu veux savoir la date et le lieu ?Oui. Le oui est accompagné d’un flot de salive qui coule sur ma poitrine.Alors il va falloir le mériter. Tu es d’accord ?Oui. Tu vas venir tous les soirs pendant une semaine. Et si je suis satisfait, alors et alors seulement, je te donnerai ce que tu cherches.D’accord. Alors lève-toi. Je me lève. Lui quitte le fauteuil. Il m’entraîne vers une banquette adossée à un miroir. Il éloigne un peu la banquette de ce mur réfléchissant. Couche-toi… Non, sur le ventre. Quelques secondes où il s’éloigne. Il revient avec une bobine en main. Une bobine avec du ruban.Alors je le suis des yeux. Je le vois me saisir un poignet, l’entourer de ruban, tirer pour que ce poignet entraîne mon bras, amener l’autre extrémité du ruban vers ma cheville, me faisant fléchir la jambe. En deux mouvements, bras et jambe gauches sont solidaires. Le côté droit se retrouve bien vite dans la même situation. La banquette n’est pas assez longue pour me supporter. Les liens me font cambrer un peu, mais il fait de ma longue chevelure une masse qu’il noue dans une extrémité de ruban, passant l’autre autour de ma taille pour me faire cambrer encore plus.Le miroir me montre dans cette position bien inconfortable, mais que je ne peux nier avoir déjà vue sur des sites spécialisés pour ce genre d’immobilisation. Oh, la liste de ce qu’on peut faire supporter à une femme semble sans limite. La grande majorité des visiteurs, hommes ou femmes, doit se demander ce que ce genre de jeux peut bien apporter à ceux qui les pratiquent.Que peut bien ressentir cette femelle qui se détaille dans le miroir ? Cette femelle, c’est moi. Que peut bien ressentir cette femme à qui on impose un mandrin bien tendu ? Cherche-t-elle à se défendre, à protester ? Même pas. Elle ouvre la bouche afin que le gland brillant de salive vienne retrouver la chaleur de sa gorge.Pourquoi proteste-t-elle pas, alors que l’homme qui lui tient la tête pousse son bâton si loin qu’elle pense étouffer ?Pourquoi la petite voix qui lui tient compagnie, qui la provoque, qui la rassure, qui l’encourage, ne se montre-t-elle que dans ces moments-là ? Elle est presque toujours silencieuse au club, sauf parfois un murmure mais qui s’éteint très vite, alors que celui qui la baisait un peu fort reprend son labeur, finalement presque marital.C’est la voix de la luxure, du vice, qui n’aime que les jouissances qui éclaboussent alors que les autres ne font que couler. Oh, on peut se contenter de ces jouissances "banales" mêmes si certaines sont déjà plus intéressantes avec des jeux à plusieurs.Mais il suffit d’être deux. DeuxD, DessousDessus, ne renierait pas cette remarque. Une Soumise et un Maître. Le coiffeur gronde du plaisir qu’il se procure en labourant la femelle, prisonnière de ses liens mais surtout, prisonnière de ses envies. D’ailleurs elle ne se reconnaît plus dans le miroir lorsque le mandrin lui laisse un peu de répits.Il gronde. Elle le sent à travers ce que sa gorge accueille. Il n’a pas besoin de la prévenir, elle sait. Oui, je le sens. Une sorte de respiration, de souffle alors que le foutre chasse devant lui tout ce qui obstrue son chemin. C’est comme un volcan. Il m’inonde. La crème jaillit comme le cri de l’homme qui jouit. Je n’ai d’autres choix que de le recevoir, pas d’autre choix que de le boire, mais si j’avais un doute, il me dit :Rassure-toi, je suis clean, fraîchement testé.Il se retire lentement, lentement, s’assurant que mes lèvres fassent une barrière quasi infranchissable à son foutre. Pourtant malgré la salive, malgré mes pleurs qui ont labouré mon visage, je sens que la commissure est toujours le point faible. Sans la voir, je sais qu’une traînée, fine mais bien visible, part de l’angle pour couler… C’est fait exprès. Ce défaut est en réalité une perversité que la gent masculine a diligentée auprès de qui de droit, afin qu’elle puisse être fière de la quantité de liqueur qu’elle produit. Où vont se nicher les détails de la "création"… Vraiment je comprends pourquoi Damien te regrette. Tu sais comment satisfaire un homme. Et tu aimes ça, cela se voit. N’est-ce pas ?Je reconnais. Pourquoi me cacher ? Maintenant, j’assume mes désirs et ce n’est pas la moindre chose que Damien m’a apprise.Laisse-moi vérifier. Il fait le tour, passe derrière moi et glisse sa main contre ma fente. Ma cambrure lui laisse assez de place pour passer et ce n’est pas ma culotte qui peut servir de barrage. Même pas de barrage pour mon humidité : au contraire, elle se charge de l’étaler…Tu m’excites comme si j’avais vingt ans. Regarde.  Il revient et me montre son dard déjà ragaillardi. Il fouille dans une poche de son pantalon, en extrait une capote qu’il a tôt fait de dérouler sur sa queue.Il repasse derrière. Le miroir me le montre avant même que je le sente. Je dois être trop avancée sur la banquette, en attrapant mes cuisses à bras-le-corps, il me tire vers lui. Je sens les bijoux à tétons me meurtrir les seins. Mais il n’est pas temps de me plaindre. Je veux qu’il me prenne. Je suis encore plus chaude que d’habitude… Ne fais pas l’étonnée. Tu sentais bien qu’il te manquait quelque chose pendant tes baises au club. Aucun n’a été capable de te procurer une telle excitation. Oh, ils n’ont pas démérité. Non, c’est toi qui es devenue accro à ces jeux auquel Damien t’a initiée. Quand on y pense, c’est fou, non ? Tu baises un mec que tu as séduit. C’est bien. Mais tu baises un mec que Damien t’a demandé de séduire, alors tout change. Tu te souviens de ce chauffeur de camion qui t’a baisée sur le marchepied de son engin ? Tu te souviens de… À chaque fois, c’était Damien qui te guidait. À chaque fois, il assistait et à chaque fois, tu hurlais ton plaisir.  Ahhhh ! Il entre d’une poussée, repoussant le tissu de ma culotte, me bloquant au niveau des mollets. Tu es encore serrée comme une pucelle. Je n’ose imaginer comment est ton petit trou. Il me baise avec vigueur. Je vais me le garder pour demain. Chaque mot est comme souligné par ses mouvements. Demain, tu viens avec des analyses. Il tire sur mes cheveux et je suis tendue comme un arc. Un arc dont la flèche est ce gourdin qui me ramone. Je veux pouvoir te remplir de mon foutre. J’attendais mon tour à la soirée et cela s’est terminé en drame. Tu me dois bien cela. Une semaine. Je veux te voir ici, tous les soirs à la fermeture. Tiens, demain, tu vas venir avec le plus gros plug que tu aies. Prépare-toi bien. Je ne voudrais pas te déchirer. Il glisse un pouce dans mon anus. Le doigt se crispe alors que la main se plaque sur mes reins. Je gémis. Oh tu aimes ça ! Réponds-moi. Alors commence ce jeu pervers où je dois répondre à chacune de ses questions. Chaque question, chaque réponse, chaque cri, chaque gémissement qu’il ponctue de ses avancées. Il me bourre si fort que mon corps frotte sur le cuir de la banquette. Je transpire. Bien vite, je glisse sur le meuble. Tu vois. Il n’est pas plus gros, pas plus long, sa bite est quelconque. Tu as connu mieux au club. Tu vois que la différence est dans ce qui entoure. Tout ce qui entoure. Ta soumission totale. Tu n’es maîtresse de rien et c’est ce qui t’excite. Tu es devenue une vraie salope. 
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Je sais le jour et le lieu.  J’ai appelé tout de suite Antoine. Le coiffeur a tenu sa promesse, toutes ses promesses, et j’ai revécu des émotions que je croyais perdues à jamais. Je me dis qu’une fois tout cela terminé je pourrai… Très bien. Et comment tu as fait ?C’est mon problème, ma part du travail. On va faire comment ? Je propose que j’aille faire le guet à l’endroit prévu pour m’assurer qu’ils y vont bien et qu’ils n’en repartent pas.Bonne idée. De mon côté, j’ai retrouvé la clé. On sera en plein deuxième trimestre. Son code d’alarme doit donc être "22022". Espérons que cela soit le bon. Pour le coffre "1997". J’ai prévu de mettre des gants. J’ai aussi prévu de laisser mon smartphone chez moi. Tu m’appelleras sur un numéro prépayé pour me prévenir. On ne sait jamais.Bien pensé. Quoique rien ne dit qu’il va remarquer tout de suite la disparition de ses disques. D’ailleurs qu’allons-nous en faire ?Les détruire.Oui. Mais entre temps ?Tu veux dire ?Excuse-moi d’être si soupçonneuse, mais qui me dit que tu ne feras pas une copie et que plus tard, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve, tu veuilles les utiliser contre moi.C’est sympa !Comprends-moi.D’accord. Chacun sa copie. Équilibre de la terreur.Non, juste par sécurité.Bon d’accord. 
ANTOINE
 
 Je ne me savais pas cambrioleur. J’avais un peu honte, mais Damien nous tenait "par les couilles" et c’était inacceptable. Tout s’est parfaitement passé. La preuve que l’on doit mieux gérer ses codes et mots de passe. Un exemple à ne pas suivre. Il y avait en effet deux SSD.On s’est retrouvé chez moi. Il était trois heures du matin. D’un commun accord, chacun a gardé "un" SSD en attendant que je trouve de quoi les copier.Nous avons fait les copies ensemble. On aurait pu les effacer, mais ni elle ni moi ne l’avons proposé. Pour moi, j’avais l’idée malsaine de visionner ces vidéos. J’étais curieux de savoir comment Damien avait fait pour transformer celle qui était mon épouse en libertine. J’avais bien une idée, ayant de mon côté vécu une approche certes différente, mais avec le même résultat. Étions-nous si faibles ? Étions-nous si prévisibles ? Étions-nous si transparents ? Pourtant, j’avais l’impression que nous étions un couple bien dans sa peau, en harmonie, vivant pleinement notre sexualité, satisfaisant nos envies, acceptant et offrant le plaisir jusqu’à des jouissances qui me satisfaisaient, et Ambre, probablement.Qu’avaient-ils de plus ? Sans conteste, de l’expérience, expérience apportée par l’âge mais aussi par leur liberté sexuelle. Mais ce n’était pas suffisant. Le projet de loger leur fils à notre place ? Probablement mais Damien m’avait clairement fait comprendre que leur jeu de séduction perverse était aussi important. Il était fier d’avoir séduit Ambre, de l’avoir séduite et de l’avoir entraînée sur un chemin qu’elle ne connaissait pas et qui manifestement était un chemin ou elle avait découvert des envies inavouées, des fantasmes qui, sans lui, seraient restés dans les limbes. Mais comment peut-on aimer ça ? Si elle avait été amoureuse, cela aurait été plus compréhensible, plus excusable. Comment peut-on aimer se livrer corps et âme à un homme, un amant, un Dominateur qui vous ordonne, non, pas ordonne, mais suggère… ?Je posais la question mais j’avais déjà un début de réponse par mon attitude. Après tout, d’une certaine façon, le couple, par l’approche d’Emma, m’avait entraîné sur ces chemins, leurs chemins. Je croyais avoir "tapé dans l’œil d’Emma" et si c’est elle qui avait fait le premier pas, le résultat était le même. Je trompais Ambre avec elle. Puis avec sa copine, le trio apportant la touche de perversité qui allait m’entraîner plus loin. Comment se refuser à un mari qui vous découvre avec son épouse et une amie ? Moi aussi, je devais avoir des fantasmes cachés. Le trio était le plus classique. Me faire sodomiser par le mari, un fantasme que je ne me connaissais pas, mais que j’ai accepté. Excuse toute trouvée en disant que si les femmes pouvaient apprécier de se faire sodomiser, d’y trouver du plaisir, alors, pourquoi pas nous, les mecs ? D’accord, l’arrivée d’un autre partenaire faisait monter d’un cran l’ambiance. Me retrouver allongé sur le bureau de Damien, le cul envahit par son mandrin, la gorge prise par celui de Robert, le coiffeur, sans véritable honte, uniquement entraîné par mon plaisir et l’amicale invitation de Damien et son épouse.On peut leur reprocher tout ce que l’on veut, mais Damien avait raison. Jamais il ne m’a forcé et encore moins Ambre. Le seul véritable "coup bas" est de lui avoir montré son mari se faire sucer par Emma pour la décider à franchir le pas. Mais après tout, il faut reconnaître que c’était de "bonne guerre".J’ai suivi, grâce aux vidéos et parfois juste des photos, le cheminement d’Ambre. Les vidéos étaient "parlantes" mais aussi permettaient de comprendre comment il avait procédé. Le coup, audacieux, du cadeau. Offrir des bijoux à tétons, il fallait oser. Une sorte de quitte ou double. Le double s’est produit lorsqu’Ambre est venue lui rendre dans sa chambre. Il était évident qu’elle venait pour baiser, même si elle ne le savait pas, son inconscient l’avait entraînée malgré elle. La vision de son mari qui se faisait sucer à fait une autre partie du chemin.Ce que les vidéos ne montraient pas, les échanges entre les amants permettaient de le reconstituer.La visite au sex-shop.Le retour à la chambre était filmé et les images suffisaient.La suite. Les soi-disant cours particuliers. Même la visite de Robert, décidément complice attitré. Savait-il qu’il s’était fait sucer par la femme de celui qui recueillait son foutre ?Les suites, toutes les suites. Martial. Damien enculant Martial en présence active d’Ambre. Un camionneur l’enfilant sur le marchepied d’un camion. Les photos qu’elle lui envoie, lui montrant son cul avec un plug. Je suis en colère. La lecture des SMS et des photos qu’elle lui envoie après que nous ayons fait l’amour. Sa fente ou son cul suintant, sa bouche encore remplie de mon foutre, me blessent.Mais ai-je le droit de lui en vouloir ? Après tout, Emma me demandait de me filmer avec Ambre… J’ai mal. Ce n’est plus la douleur du mari cocu, bafoué. Celle-ci a presque disparu en regardant la dernière vidéo, la seule ou nous sommes tous les deux présents, acteurs aveuglés mais au combien, présents. Nous avons été les "héros" de la soirée. À Elle comme à Moi, Damien avait dit "Tu es prêt". J’ai honte. Oui, j’ai honte de regarder maintenant cette vidéo avec du regret. Avant que l’on m’enlevât le bandeau, j’avais été le plus heureux des hommes. Femmes et hommes avaient joué avec moi. J’avais joui deux fois. J’avais sucé je ne sais combien de chattes, sucé je ne sais combien de verges, possédés deux femmes jusqu’à me vider en elle, accepté mandrins de latex ou de chair dans mes fesses…J’ai honte. Oui, j’ai honte de regarder Ambre emportée dans un tourbillon aussi puissant que le mien. La regarder sans colère, sans jalousie.J’ai mal, oui j’ai mal que notre couple se soit perdu dans des plaisirs égoïstes. Évidemment que, sur le moment, plus rien n’était possible.Mais maintenant ? Pourquoi ai-je mal en la regardant ? Je me surprends à bander. Je cherche sur son visage toutes ces expressions qui m’étaient familières même si c’était avec d’autres. Elle est si belle. Elle éclipse toutes les femmes autour d’elle. Ce sourire. Cette sensualité. J’ai mal ! Mon Dieu que j’ai mal. Elle me manque. Oui, c’est ça, elle me manque. Tous ces mois, j’avais caché tout au fond de moi sous des sentiments de colère, de jalousie, de mari bafoué ce qui me la faisait si chère à mes yeux. Ce qui la fait si chère maintenant.Je l’aime encore. Je dois le reconnaître. J’ai mal car tout est perdu. Elle aussi doit regarder les vidéos et elle doit découvrir son mari dans des situations impardonnables. Comment pourrait-elle me pardonner ? Plus que pardonner, retrouver cet amour qui nous liait avant, avant… 
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Tu es content. Ne nie pas, je sais que c’est toi. Combien tu veux pour me les rendre ? C’est Damien. Même pas bonjour. Il a attaqué tout de suite. De quoi parles-tu ? Rendre quoi. Je ne veux plus avoir affaire à toi.Il ne fallait pas me cambrioler. Je vais porter plainte. Toi et ta salope d’Ambre vous allez finir en prison.Cambrioler ? Où ? À ton usine. À ta maison ?Tu fais le malin. Tu riras moins devant la police.D’abord qu’est-ce que je t’aurais pris ? Qu’as-tu de si précieux qui puisse m’intéresser. Tu as détruit mon couple, tu m’as menacé…Tu sais très bien. Toutes les vidéos ont disparu de mon coffre. Tu veux dire les vidéos avec lesquelles tu nous menaçais ? Et tu oses venir me le reprocher. Elles sont entre les mains de qui maintenant ? Ce voleur pourrait nous faire chanter ? D’ailleurs pas que nous, j’imagine qu’il n’y a pas qu’Ambre et moi…Je sais que c’est toi. Tu sais pourquoi ?Dis toujours, je suis curieux. Dès que mon smartphone m’a indiqué un appel de Damien, j’ai enclenché l’enregistrement. C’est la raison pour laquelle je suis très prudent. Une façon de me protéger, au cas où.Ton Ex- a été voir Robert. Tu te souviens de Robert ? Un petit rire qui m’énerve.Le coiffeur, tiens, tu imagines si lui aussi était l’objet d’un chantage ? J’imagine qu’il pourrait se retourner contre toi, avec ta manie de tout filmer. Ne détourne pas la conversation. Ambre a été le voir pour lui soutirer des informations.Et alors, on est séparé à cause de toi. Elle fait ce qu’elle veut.Tu sais comment elle a fait ?Je m’en fous. Je vais raccrocher. Mais je te préviens, si un jour, quelqu’un vient avec l’intention de me nuire, je vais tout de suite à la police. Je n’ai plus rien à perdre. Mais toi, si… Emma aussi…Ta famille… Ton fils et son épouse. Je parlerai aussi de Robert. Tu imagines le scandale. De fil en aiguille. Et j’imagine qu’Ambre pourrait en rajouter si ce maître chanteur s’attaquait à elle.Ta salope de femme…Ex-femme.Elle a le feu au cul.Par ta faute.Je ne l’ai jamais forcée. Pour ça, tu vois avec elle.Pour avoir les infos par Robert, elle est venue tous les soirs d’une semaine et crois moi, le Robert, il l’a fait crier. Elle en redemandait. Elle voulait qu’il la baise, la soumette, la frappe, la traite comme une chienne. Robert il est très fort à ces jeux-là. Il sait ce qu’il faut faire pour satisfaire ce genre de femme. Même moi, j’ai été surpris qu’elle accepte cela. Ton Ex- est devenue une vraie salope. Quel dommage que je ne puisse plus en profiter. Mais on ne sait jamais… C’est son problème. Mais je vais tout de même lui donner une copie de l’enregistrement. Au fait, je ne t’ai pas dit mais notre conversation est enregistrée. Avec toi, je prends mes précautions. Alors comme cela Robert l’a fait crier et il l’a frappée ? Cela ressemble à un viol, non ?Salaud.Salaud toi-même. Bonjours à Emma. Je raccroche. Mon cœur se calme. Pendant toute la conversation j’ai essayé de me contrôler. Je voulais lui dire que j’avais bien les vidéos et que maintenant, je pouvais moi aussi le détruire. Mais cela aurait été reconnaître le vol. La jouissance est aussi intellectuelle. De réécouter l’enregistrement me procure un plaisir mérité.J’appelle Ambre. Je lui raconte. Je lui envoie une copie. Je ne lui dis pas pour ses visites chez Robert. Quel sens du sacrifice ! [Decale]Sacrifice ? Tu t’entends ? Elle se serait sacrifiée ? Se livrer corps et âme pour obtenir une date ? Toute une semaine ? Chaque soir ? Allons, regarde la réalité en face. Cela lui a servi de prétexte pour se faire Soumettre. Elle n’a plus Damien et manifestement, elle n’a trouvé personne d’autre. Alors, Robert ? Elle est accro, ton Ex-, il faut regarder la vérité en face. Est-elle encore capable d’avoir du plaisir "normalement". Attention, quand je dis "normalement", je pense tout sauf la Soumission. Au club avec les deux "vieux", du même âge que Damien., voilà un signe. Elle cherche à reproduire.Quoi ? Tu penses Salope ? Tu devrais avoir honte. Et toi, comment elle devrait t’appeler. Lopette, Femelle, Chienne ? Ce n’est pas comme cela que l’on qualifie les hommes qui aiment aussi se comporter en femme ? 
AMBRE
 
C’est une auberge perdue au milieu de la forêt. Un établissement discret qui reçoit des clients qui veulent rester anonymes. Elle me rappelle celle où Damien… Mais il faut que je chasse cette pensée. Antoine m’a invitée quelques semaines après l’appel de Damien. Au moment de cet appel, on a décidé de ne rien faire. Il avait envie de se venger en envoyant quelques photos à son fils et lui expliquer comment son père avait fait pour obtenir la maison. Mais on ne joue pas à ce petit jeu mesquin. Le fils n’était responsable de rien. Il est passé me prendre. Pour m’inviter il m’avait envoyé le SMS suivant :Maintenant que le risque a disparu, on pourrait tirer un trait sur cette histoire. Qu’en penses-tu ? Un bon dîner pour oublier le passé et repartir sur de bonnes bases.J’avais accepté. Je n’avais pas posé la question sur ce qu’il voulait dire par "repartir sur de nouvelles bases". Repartir chacun de son côté mais pacifiés ou "repartir ensemble" ? Le "ensemble" me paraissait peu probable. Il avait dû, comme moi, regarder les vidéos et elles ne pouvaient qu’alimenter sa colère ou du moins cette impression de trahison. Pourtant, lui aussi m’avait trahie, mais on pardonne beaucoup moins à une femme.  C’est une étrange impression. Je me suis faite belle comme pour un premier rendez-vous. Lui aussi, mais pas de tendre accolade, juste un baiser sur la joue. Le ton est donné. Pourtant pendant le long trajet, nous avons écouté de la musique. Opéra pour moi, rock pour lui. Tout un monde qui nous sépare. Et il est bien peu comparé au gouffre créé par nos actes.Je ne me fais aucune illusion. Même si j’ai eu un moment de faiblesse en le voyant, même dans les bras d’une autre, même pilonné par Damien ou son complice, je sais qu’on ne peut plus revenir en arrière. Je souris en pensant cela. Il le voit : Pourquoi tu souris ? Question bien banale. Mais je ne peux pas répondre que je souris parce que de le voir ainsi, sodomisé par mon amant, me le rend attachant. Je souris car je sais que quelques mois auparavant, j’aurais hurlé au scandale. Que de chemin parcouru ! Mais un chemin qu’il est impossible de pratiquer dans l’autre sens. Je souris car je suis heureuse que nous fassions la paix.Moi aussi. La table est comme les autres, placée de façon à procurer un minimum d’intimité. Nous n’en avons pas besoin, mais le service se fait lui aussi discret. Personne ne regarde, personne n’écoute. De toute façon, notre conversation est banale même si parfois un peu de nostalgie la ponctue. Antoine boit beaucoup, lui qui est toujours sobre, comme s’il cherchait la force de me parler. Mais que pourrait-il dire ? Écoute Ambre je voudrais te dire…Oui.J’ai plus que ma part dans ce qui est arrivé.Je pourrais dire la même chose. Mais ce qui est fait est fait.Justement, il est impossible de revenir en arrière. C’est ce que je disais.Oui, mais… Écoute… Je… Je passe un excellent moment, Antoine, merci.Écoute… Je t’aime encore… Oh !Tu ne veux pas l’entendre ?Si, bien sûr !Si toi aussi, tu as encore un peu de sentiment pour moi, on pourrait essayer de faire un petit bout de route ensemble ? Du moins essayer. Qu’est-ce que tu en penses ? Je craignais un peu ce genre de proposition. Il n’a pas conscience que ce n’est pas viable, que l’un comme l’autre, nous avons trop changé. Antoine. Moi aussi je t’aime encore. Mais je ne peux pas accepter ta proposition. Je ne pourrai plus recommencer comme avant. J’ai changé. Mon corps attend autre chose.Mais je ne pensais pas recommencer à zéro. Non, au contraire, se servir de nos changements pour en faire un atout.Je… Tu réalises ce que tu…Oui. Je t’ai préparé quelques cadeaux.Ah.Tiens, ouvre celui-ci. La petite boite est soigneusement emballée. Je l’ouvre. Tu as regardé, n’est-ce pas ? Je demande en découvrant les bijoux.Oui, pas toi ?Si.Je ne veux pas que tu prennes ce cadeau comme une provocation mais comme une offre. Ce genre de bijoux te va à merveille. Ta poitrine est magnifiée avec. Je trouve dans ses yeux une lueur que je n’avais pas vue de la soirée. Son sourire aussi est plus naturel. Merci. Je…Attends, j’en ai d’autres. Une autre boîte. Je l’ouvre comme la première. Ce sont deux tiges noires avec à chaque extrémité deux boules blanches. Des piercings à tétons. Damien m’avait parlé de ceux d’Emma.Si tu as regardé les vidéos, tu as vu combien ces piercings l’excitaient.Oui.C’est du titane. Ils existent en or. Ah !Ce n’est pas une obligation de les porter. Juste une suggestion. Enfin je veux dire…J’ai compris. Encore ce regard. Je commence à comprendre le message. Mais il sort une nouvelle boîte. Celle-ci est plate. Elle contient un collier. Collier de cuir noir avec un anneau.Le message est parfaitement clair. C’est un collier de Soumise. Il voit que j’ai compris. Tu vois, je tiens compte de ton passé et m’en inspire pour te proposer un avenir avec moi basé sur une autre façon d’envisager notre sexualité.Je…Non, s’il te plaît, ne répond pas. J’ai un dernier cadeau. Voilà : prends-le et lis le mot qui l’accompagne. La boîte est plus grosse, plus lourde. Elle est juste fermée par un ruban noué avec élégance. Ce qu’elle contient semble absorber la lumière. Deux plugs en métal noir. Je les saisis. Pour la taille, je me suis inspiré de ce que j’ai vu. Il parle des vidéos ou des photos que je faisais pour envoyer à Damien, photos faites à sa demande. Avant d’aller le rejoindre pour un cours particulier, certains matins, je devais solliciter mon mari pour qu’il me prît par mon petit trou et aussitôt, en cachette de lui, mettre le plug pour arriver ainsi auprès de mon initiateur. Depuis quelque temps, sous la demande de Damien, je m’étais arrangée pour que mon mari essayât à nouveau ce chemin bien que refusé jusque-là. Et je le lui accordais. Antoine avait dû tout comprendre en voyant les vidéos du bureau à l’usine. Moi-même, je les avais découvertes, et les remarques de Damien ne laissaient aucun doute.Je cherche son regard. J’ai peur d’y retrouver cette haine au moment de notre séparation. Mais non, il y a encore cette lueur qui est manifestement d’espoir.Avec les deux objets, un tube de crème et une feuille pliée. Je l’ouvre. Je sais, je suis lâche de ne pas oser te poser simplement la question. Mais j’ai peur d’entendre un refus. Aussi, je te mets ces quelques mots.Je t’aime. Oui, je t’aime, n’en doute pas. Tu peux comprendre ma réaction, comme moi, je comprends la tienne lorsque nous nous sommes découverts. Mais, pour moi, tout est apaisé et même, je crois que, d’une certaine façon, je suis heureux de ce que nous avons fait. Heureux si tu acceptes de revenir avec moi. Heureux si tu acceptes mon offre qui, je l’espère, devrait correspondre à tes désirs, enfin, ceux que les vidéos montraient. Si c’est le cas, alors je te demande d’aller aux toilettes, d’enlever ton soutien-gorge et ton slip, de mettre les bijoux à tétons, un plug, le plus gros de préférence, d’ajuster le collier à ton cou et de revenir vers moi. Ce sera ton accord pour que, tout le reste de la soirée, tu sois ma Soumise. Comme je ne suis pas très expert en la matière, j’ai prévu une approche particulière… Enfin, tu verras si tu le veux bien.  Son visage est crispé. Je connais ces symptômes. Après tout, nous avons vécu des années ensemble et je connais toutes ses réactions. Enfin, pas toutes. Il attend ma réponse.Il me regarde me saisir des bijoux, du collier, du gros plug, de la crème. Mon sac est à peine assez grand pour tout contenir.Je me lève. Il me suit du regard.Je me retourne en franchissant la porte qui conduit au couloir ou sont les toilettes. C’est seulement à ce moment-là qu’il sourit. Un sourire radieux, de vainqueur. Son ex-femme quitte la table, c’est une autre qui doit bientôt revenir.Je m’assieds sur le siège pour réfléchir. J’ai la tête qui tourne. J’avais envisagé cette soirée sous plein d’aspects, balançant entre espoir et déception. Mais aucun de mes scenarii n’est au niveau de la proposition d’Antoine. Me soumettre à lui ! Dès ce soir ! De cette façon ! A-t-il autant changé ? Saura-t-il assumer ? Et moi, suis-je capable de voir mon mari, ex-mari, comme initiateur ?J’ai la tête qui tourne et pourtant, je me lève. Sans réfléchir, ou plus exactement, comme une somnambule, j’enlève ma robe, mon soutien-gorge, ma culotte. Me voici nue. Aucun miroir pour me regarder. Les bijoux s’adaptent bien. Ils sont lourds. Je sens ma poitrine gonfler…Le plug glisse, franchit le muscle, qui s’est habitué et est manifestement heureux de retrouver de la compagnie. La base est en forme de cœur. Touchante attention.Le petit miroir au-dessus du lavabo me permet de vérifier que je suis "présentable". Deux pas en arrières, je tourne sur moi-même. Tout va bien. Personne ne peut… À part le collier… Mais à notre époque, il y a tant de bijoux curieux ! Il me regarde revenir. Étrangement, il tient son téléphone à l’oreille. Son regard est une question. Ma réponse est, tout en m’asseyant, de pousser vers lui mon slip et mon soutien-gorge. Il les regarde. J’avais choisi de la lingerie pas trop provocante mais minimaliste, et le tout tient dans une main.  Vous pouvez être là dans combien de temps ? Dix minutes ? Parfait. On fait comme on a dit. À tout de suite.Tu parles à qui ?Voilà une question qu’une Soumise ne devrait pas poser. Mais je veux bien y répondre. Ce soir, pour ce premier soir, comme je ne suis pas encore expérimenté à ce rôle, je vais te confier à quelqu’un qui sait ce qu’il faut faire. Elle sait tout de nous. Elle sait tout de toi. Je lui ai montré les vidéos.Tu as…Montré, juste montré pour qu’elle se fasse une idée. D’ailleurs, elle a aussitôt compris la situation. Pour elle, nous sommes dans une phase de transition. Elle m’a proposé et j’ai donné mon accord. Ah et c’est… Elle...Tu verras. Mais si tu as accepté ma proposition en faisant ce que je te demandais, tu dois accepter aussi ce que je te propose. Elle a insisté et je suis d’accord avec elle. Alors, veux-tu bien que ce soir ce soit une Maîtresse qui me remplace… Qui te…Dirige. Oui, j’accepte. Mon Dieu je suis folle. À peine réunis que déjà il veut me donner à une autre et j’accepte ! Nous sommes fous. Mais je continue : Si tu restes avec moi.Oui, ne crains rien. Je serai là. Pour rien au monde, je ne voudrais rater. Ce sera aussi une initiation pour moi.Alors d’accord. Un silence et puis :Nous avons le temps. Suce-moi. Je ne m’attendais pas à cette demande. Inquiète, je regarde autour de moi. Tu ne refuses pas. Regarde : la seule chose qui te vient à l’esprit, c’est de vérifier si on pourrait te voir. Tu en as envie. Avoue.[/descale] Personne ne regarde. La nappe me cache un peu lorsque je me glisse sous la table. Déjà, il a écarté les jambes pour me laisser la place. C’est un zip, mais je défais aussi la ceinture afin d’avoir plus de place. La ceinture élastique du slip me permet de sortir le sexe. C’est celui de mon mari. Mais un mari à qui je refusais cette caresse. Damien m’a tant appris. Sous ses ordres, j’avais commencé à sucer, un peu, Antoine, façon de l’habituer à ce qui un jour arriverait inexorablement. J’en avais conscience mais je me le cachais. La soirée a été une révélation prématurée. Maintenant, je sais pourquoi. Damien voulait nous fâcher. Il savait ce qu’il faisait.Avec la main. Oui, déjà, ma main fait que le sexe se déploie. Il bande pour moi. Il est déjà dur. Il est beau, élégant, long, large, le gland décalotté comme une friandise. Je commence par les bourses. Ma langue remonte lentement et puis joue un moment avec le gland, sa peau si douce, la vallée qui le sépare de la hampe. Mes lèvres déclenchent un frisson lorsqu’elles se referment sur la queue. Je le suce avec envie. Je lui dois bien cela. Il a dû souffrir de me voir sucer d’autres bites que la sienne, de voir comment mon petit cul pouvait être défoncé et que j’adorais cela, alors qu’à lui, je faisais le "service minimum" et encore, un "service amélioré" sous la pression de mon amant.C’est la première fois. Je sais qu’il en a conscience, mais moi encore plus. Oui, la première fois qu’il jute dans ma gorge. J’espère qu’il entend le "mmmmm" que je veux lui transmettre, remerciement de sa générosité. Les hommes, tous les hommes aiment qu’on leur montre qu’on aime leur semence, que leur foutre est un délice et qu’on aime le déguster. Le plaisir n’est évidemment pas dans le goût mais dans ce qu’il sous-entend. J’aimerais croiser son regard, mais la table me le cache. Merci. Il me dit alors que je reviens sur ma chaise. Il a raison, il ne sait pas. Damien ne me remerciait jamais. Un Dominant ne remercie pas, une Soumise, oui.C’est à moi de te dire merci.Viens, il est l’heure. Le parking est juste à côté. Un couple semble attendre vers notre voiture. Reste là. Me demande Antoine, qui continue vers eux. Il leur parle. Tous trois regardent vers moi. Antoine fouille dans le sac qui contenait les cadeaux et qui maintenant ne contient que les emballages, si ce n’est les piercings. Des piercings ? Je ne suis pas chaude pour me faire percer les tétons, même si j’ai entendu dire par Emma que c’est une douleur très brève comparée au plaisir de les porter.Il sort un objet. Un objet qui se déploie. C’est une…  
ANTOINE

Elle a obéi. Elle a suivi mes instructions à la lettre. Enfin, je crois. Si j’ai sa lingerie dans mon sac, je peux imaginer qu’elle porte les bijoux et le plug. Rien dans sa démarche ne le prouve, mais je sais, par les vidéos et les échanges, que Damien lui demandait souvent. Elle doit avoir l’habitude. Elle n’a pourtant pas l’attitude d’une Soumise. Est-ce que j’ai bien fait ? Je ne parle pas de cette invitation, du repas, de ma proposition. Non, je parle de la suite, de ce que j’ai organisé.--------------------------------------Il faut remonter le temps de quelques semaines pour comprendre pourquoi nous sommes là. Après l’appel de Damien et ma conversation avec Ambre, où nous avons décidé de ne pas nous venger, je n’ai cessé de retourner, comme si j’étais addict, vers ces vidéos. Et en même temps, les paroles de Damien me revenaient : elle est venue tous les soirs d’une semaine et crois-moi, le Robert, il l’a fait crier. Elle en redemandait. Elle voulait qu’il la baise, la soumette, la frappe, la traite comme une chienne. Robert il est très fort à ces jeux-là. Il sait ce qu’il faut faire pour satisfaire ce genre de femme. Même moi j’ai été surpris qu’elle accepte cela. Ton Ex- est devenue une vraie salope. Quel dommage que je ne puisse plus en profiter. Mais on ne sait jamais… Je ne pense pas qu’il me mentait. J’avais déjà vu comment, au club, elle cherchait son plaisir, avec une liberté, une indécence totale. Étais-je capable de le supporter ? Étais-je capable de fournir à Ambre tout ce qu’elle désirait ?À cette question la réponse était non, surtout si ses goûts la faisaient évoluer vers ce genre de pratique. Quant à la première, la réponse m’était apparue :Pourquoi ne pas essayer ? Qu’est-ce que je risquais ?Oui, mais comment ?Je suis retourné au club. J’ai visité leur donjon. J’ai vu des femmes et des hommes se faire dominer par leur Maître ou Maîtresse. Je me suis dit que je pourrais demander à l’un deux de me conseiller. J’ai choisi une Maîtresse, me disant que d’une certaine façon, elle ne pourrait pas lui rappeler Damien ou Robert. Elle s’appelle Diane. Maîtresse Diane. Elle m’a écouté. Elle a regardé avec moi une vidéo que j’avais faite, montage de plusieurs, résumé depuis la première fois jusqu’à la soirée. Lorsque je lui ai parlé de Robert et de ce que Damien m’avait décrit, elle a confirmé :Cela arrive parfois. Votre femme, pardon votre Ex-, a été au club, pour retrouver ses sensations de Soumise. Probablement que ce qu’elle a vécu là-bas ne lui suffit pas. Ce Robert lui apporte peut-être ce qu’elle veut. Vous êtes certain qu’elle ne continue pas avec lui ? Vous voulez la reconquérir ? Vous avez conscience de ce que cela signifie ? Vous dites que vous l’aimez encore ? Si vous n’êtes pas certain de votre amour, je vous le déconseille. Cela peut être insupportable pour le conjoint. Et vous ? Si j’ai bien compris, vous avez suivi une voie parallèle. Vous croyez qu’elle vous a pardonné ? Et vous, de votre côté, vous avez cherché à reproduire…Elle a accepté.C’est un vrai challenge. De l’argent ? Mais vous êtes fou ! Ma récompense est de voir mes Soumis jouir sans limite. Par contre, je veux avoir toute liberté. Cela se passera chez moi, avec quelques amis de confiance. Nous sommes bien d’accord ? Cela peut prendre une tournure qui vous perturbera et je ne veux pas que vous interveniez, sauf si je vous le demande. Bien évidemment, si Ambre ne veut pas, ou ne veut plus, c’est elle qui décide. C’est d’accord. Je ferai le nécessaire pour qu’elle soit dans de bonnes dispositions. J’ai ma petite idée.----------------------------------------------------Je sors la laisse, symbole supplémentaire de la soumission. Elle se déploie. Maillons étroits, métal brillant, poignée de cuir, fermoir mousqueton. Ambre ne peut pas ne pas la voir, comme elle a remarqué que nous avons regardé vers elle alors que je parle avec Diane et son compagnon.Diane se saisit de la laisse et se dirige vers Ambre qui attend à quelques mètres. Je ne la suis pas. Il faut que les deux femmes fassent connaissance, du moins, qu’une accepte de se soumettre à l’autre.En lui demandant de se plier à ma demande, Ambre ne soupçonnait pas ce que j’avais prévu. D’ailleurs, si moi, j’en connaissais les grandes lignes, Diane m’ayant expliqué un peu sa façon de procéder, les détails pouvaient faire une grande différence.Elle lui parle. Que peut-elle lui dire ? Je ne peux qu’imaginer ! Si ce n’est pas tout à fait cela, ce ne doit pas en être bien loin :
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Bonjour. Je m’appelle Diane et Antoine m’a demandé de m’occuper de vous cette nuit.
Vous ? Mais pourquoi ?Vous venez bien d’accepter d’être sa Soumise, n’est-ce pas ?Oui, mais pas que…C’est son choix. Il se sent inexpérimenté et pour une première fois, il veut me déléguer le pouvoir que vous venez de lui accorder.Ah !Vous en connaissez les règles ?Oui.Vous acceptez de vous soumettre à moi et ne pouvez vous en délivrer que par un "non" ou tout autre mot ou geste qui aurait cette signification. Je sais.Sachez aussi qu’Antoine n’a plus le droit d’intervenir. Il assistera mais il n’y a que vous qui avez cette possibilité. Il retrouvera ses prérogatives après cette nuit. On est bien d’accord ?Oui.Oui, Maîtresse.
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Manifestement Ambre a accepté. Le fait de se laisser attacher la laisse à l’anneau de son collier en est la preuve. Mais ce n’est pas tout. Je vois Ambre regarder tout autour d’elle.
Je vois Diane se servir de la laisse pour lui taper les fesses.Je vois Ambre tendre son sac puis, une fois libérée de cette contrainte, commencer à détacher la ceinture qui libère sa robe croisée. Elle s’ouvre comme une coque qui laisse apparaître son fruit. Même d’ici, je vois les bijoux qui pendent des tétons. Je frissonne de savoir qu’elle porte le plug dans ses fesses…Elles avancent, une Soumise guidée par sa Maîtresse. L’homme ouvre la portière arrière. Diane fait comprendre à Ambre d’entrer dans la voiture. Elle le fait non sans que je croise son regard et devine un soupçon de sourire sur ses lèvres. Je conduis. Ils sont tous les trois sur les sièges arrière, Ambre au milieu. Mon rétroviseur me laisse la voir alors que je devine les autres de part et d’autre.Diane parle à l’oreille de sa Soumise. Celle-ci attrape son sac à main et en sort une feuille. Je comprends alors que cette feuille m’est présentée et qu’elle est accompagnée d’un grand sourire de Diane.C’est une feuille d’analyse. Ainsi mon Ex- envisageait bien de baiser avec moi. Cette feuille permet plus de liberté. Ma complice s’est chargée de me faire parvenir par messagerie celles de ceux qui seront présents. Je conduis. J’ai du mal à rester concentré sur la route. À l’arrière, le couple joue avec Ambre. Ils la caressent. Elle est cuisses ouvertes, totalement impudique, gémissante, mais stoppée avant sa jouissance. Ils la chauffent. ------------------------------------------La pièce me paraît bien petite. Pourtant, lorsque je l’ai visitée afin que Diane me montre où cela se passerait, elle était plus grande. Grande et presque inquiétante avec ses meubles et accessoires. C’est un rempart de corps nus qui nous bloquent. Moi et l’homme sommes nus aussi. Cela a été un passage obligatoire avant d’entrer. Seule Diane porte encore des habits. Privilège de Maîtresse. Une Maîtresse que j’aimerais bien pouvoir conquérir. Elle est belle, déterminée.Sous sa pression, un chemin s’ouvre devant nous. Je ne m’attendais pas à cela. Un homme est dans le pilori. Meuble que j’avais pu examiner lors de ma visite et qui est occupé. Tête et mains bloqués dans la planche, chevilles attachées au sol du meuble. Il porte un bandeau et… Oui, le miroir qui couvre une partie du sol, qui va des épaules aux jambes, oui le miroir montre son sexe. Mais un sexe qui brille, métal poli qui manifestement emprisonne sa verge. Une cage, voilà une cage à barreaux, fermement fixée à ce que je devine, un anneau qui étouffe la base du sexe entre couilles et pubis.Ambre se tourne vers moi.Diane aussi, avec un sourire malicieux.Je sais ce qu’Ambre a pensé en découvrant cet homme. Elle doit revoir en imagination le spectacle que je lui ai montré lorsqu’à la soirée, le "fumier" de Damien lui a fait enlever son bandeau. Son mari un peu comme cet homme…Je soupçonne que ce spectacle n’est pas innocent. Dans la vidéo de la soirée, Diane n’a pas pu ne pas me reconnaître. Elle sait donc que moi aussi, j’ai chassé toute retenue. Quel dommage que tu ne puisses pas les voir. Au niveau du visage de l’homme, une femme est agenouillée. Une femme qui tient un sexe dans chaque main.Ils sont bien durs. Chéri tu dois être fier de provoquer un tel désir. Mais la question est : lequel choisir ? Attends, je vais les essayer. La femme se penche pour prendre un sexe dans sa bouche. Elle le suce quelques secondes. Et puis elle fait la même chose avec l’autre.  Voila. J’ai choisi. Le plus gros pour ton petit cul. Le plus long pour ta gorge. Tu es d’accord avec mon choix ? L’homme hoche la tête.Déjà le sexe se frotte à se lèvres. Il entre en pays conquis. L’homme, de toute façon, ne peut pas refuser. Pendant ce temps, la femme et l’autre homme font le tour. Elle enduit de crème un anus. Elle guide le sexe pour qu’il pointe. Encule-le d’un coup.  On entend le gémissement bien que la gorge pleine ne laisse pas beaucoup de place pour former des mots. Mais lorsque le mandrin le laisse respirer, il ne proteste pas. Quelques secondes pour reprendre son souffle. Quelques secondes pour gémir plus clairement des avancées de celui qui lui prend le cul…À nouveau ce regard d’Ambre. Je me sens pris à mon propre jeu. Mais Diane se réveille. Elle parle à son acolyte, celui qui pendant le voyage poussait des doigts conquérants dans la fente de sa voisine.Il est sur des roulettes. Il le décolle du mur pour l’approcher du Soumis. Il le place face à lui mais légèrement décalé.C’est le banc à fessée. Diane m’a expliqué comment il fonctionne. Ce n’est pas bien différent de l’idée du pilori, une forme différente, une possibilité de réglages plus nombreux.Diane y pousse Ambre. Elle la fait allonger dessus. En peu de temps, aidée par son adjoint, elle immobilise la Soumise . Ambre est cambrée offrant ses fesses aux regards de tous, le plug maintenant bien visible. Déjà, des hommes s’avancent. Mais Ambre sursaute. J’en connais la cause. Je sais que dans la bosse qui fait cambrer, est logé un accessoire qui vibre et qui peut être commandé à distance. Quelques secondes et déjà, elle cherche à se libérer. Diane se penche à son oreille. Que lui dit-elle ? Son approbation avant de "commencer les choses sérieuses" ? Lui dire que je suis bien là et que je vais regarder ?Elle hoche la tête tout en se tournant dans ma direction. Mais déjà, la main de Diane se pose sur la fesse d’un homme pour l’inviter à avancer. Ambre ne peut que le voir, son champ de vision se limitant à un corps d’homme, un pubis, une tige qui avance, une pointe rose, un gland imposant. Ses lèvres s’ouvrent…Comme l’homme à côté d’elle, son alter ego, un autre homme, fait le tour et se glisse dans son conduit. J’ai la pensée que le plug doit se faire sentir.Alors c’est extraordinaire. Diane se charge des deux Soumis. C’est elle qui organise les possessions. Elle sait laisser le temps afin que l’homme et la femelle laissent cours à leur plaisir. De leurs gorges libérées, des cris jaillissent. Le plug a disparu. Ils sont vraiment deux alter ego. Ceux qui les enculent se synchronisent. On a retiré le bandeau à l’homme. Par moment, comme Ambre, il peut suivre ce qui se passe autour de lui. Ils se regardent. L’espace d’un instant. Le temps de nous dire leur plaisir. Et puis le sexe revient. Il les bâillonne. C’est votre femme ? Me questionne celle qui préparait son mari.Pas vraiment. Mon Ex-. On essaie de se remettre ensemble.Ah !Oui et vous ?Mon mari aime ce que je lui propose. Votre Ex- aussi ?Je suis inexpérimenté, aussi j’ai demandé à Diane…C’est excitant vous ne trouvez pas. Elle baisse le regard sur mon sexe tendu.Difficile à nier. Pas vous ?Si, regardez. Elle prend ma main et la guide vers son sexe.  Il n’est pas nécessaire d’en dire plus. Comme moi, elle est excitée. Étrange situation de regarder nos "conjoints" se faire posséder sans retenue, et de nous caresser.  Prends-moi debout qu’on puisse les voir. Mon sexe brûlant se glisse dans cette chatte grasse. Elle est légèrement penchée en avant, ses bras tendus vers moi, ses poignets enserrés dans mes mains, dans un déséquilibre excitant.Je la baise doucement. Je la baise tout en regardant. Elle, comme moi, constatons que les hommes ont joui et que les fruits de leurs jouissances sont bien visibles sur les visages de nos "époux", imaginant que leur anus laisse suinter… Mais déjà d’autres se proposent…Je bouge très peu. Elle bouge un peu ses fesses. C’est peu de choses, comparé à ce que nous voyons. Je n’avais pas imaginé cette soirée initiatique ainsi. Mais c’est grandiose. En tout cas, Ambre ne peut nier son plaisir.Je me répands alors que mon Ex- se fait remplir la gorge une nouvelle fois et que ses lèvres suintent de foutre…L’épouse me quitte. Elle détache son mari pendant que Diane libère Ambre. Mais déjà, elle l’entraîne un peu plus loin pour l’attacher à des chaînes qui pendent, glissant ses poignets dans des anneaux avant de les faire remonter.Elle est le centre de toutes les attentions. Elle est souillée mais cela renforce sa beauté. Je croise son regard mais elle ne me remarque pas. Ses yeux sont mouillés, ses joues avec des traces de foutre, de salive, de larmes, mais c’est un "maquillage" qui lui va bien. Ses chevilles fixées au sol, lui font écarter les jambes et on peut voir aussi des coulures infâmes. Non, pas infâmes, des coulures du plaisir, les jouissances de ces hommes qui l’ont pilonnée longuement, résistant le plus longtemps possible avant de se répandre en elle.Diane joue avec un martinet. Elle promène les lanières sur son corps, frotte le manche contre le sexe, le pousse dans l’anus, l’abandonne à notre regard, spectacle troublant de cette "queue" singulière. Mais c’est de courte durée. Elle le reprend, le fait lécher par sa Soumise et brutalement, sans prévenir, lui cingle les reins avec. Le cri est bien réel.  Tu sais pourquoi tu es ici ?Oui… Oui, Maîtresse.Alors ? La question est accompagnée d’un coup sur les hanches.Je dois être punie. Je ne m’attendais pas à cette réponse. Je pensais qu’elle allait dire que c’était une Soumise…Elle me regarde. J’ai l’impression que ses réponses me sont adressées. Diane lui fait dérouler toute son histoire. Oh, pas de détail, mais la progression, qui de la simple amante l’a transformée en Soumise à un homme.Chacun de ses aveux m’est adressé. Son regard implore un pardon que je lui ai déjà donné.Chaque réponse est soulignée par un mouvement de poignet, un martinet qui bouge, des lanières qui heurtent sa peau. La peau tendre de sa poitrine, de son ventre, de ses cuisses, de ses fesses, de ses reins… Tout son corps reçoit une punition, manifestement ressentie comme une source d’excitation.Elle avoue avoir joui sous les assauts de ces hommes qui viennent de la posséder.Elle reconnaît que le martinet l’excite, qu’elle mouille, qu’elle voudrait qu’on la prenne.Et tout cela, le regard rivé dans le mien et lorsque Diane lui demande qui elle voudrait qui la prenne, elle répond : Antoine. Elle baisse les yeux au même moment et je réalise que je bande à nouveau. Je bande de la voir ainsi, prisonnière mais libre d’esprit.Je m’avance. Je suis face à elle. Elle me tend ses lèvres, mais je lui refuse. Ce sera pour plus tard, dans l’intimité d’une couche, pas ici. Ici, c’est pour le sexe, la baise, une Soumise qu’il faut dresser, une femelle qu’il faut satisfaire…Elle est dans une sorte de déséquilibre et lorsque j’avance en elle, ce sont ses liens qui la retiennent. Elle se laisse aller. Elle me regarde. Elle me sourit. Elle grimace à peine alors que Diane la claque avec le martinet. Elle ne fait que sursauter, délicieux mouvement qui la fait se crisper. Je sens les muscles de son vagin m’étreindre. C’est bon. Je me colle tout contre elle et laisse le balancement provoqué par les coups nous baiser. Merci. Je l’entends dire à chaque coup. Merci. Merci. Merci.  Si j’avais un doute sur le diagnostic de Diane qui pensait qu’Ambre était prête pour cette soumission plus forte qu’avec Damien, il est bien éloigné. Depuis que nous sommes dans cette pièce, elle ne peut cacher son plaisir. D’ailleurs, elle ne cherche pas à le cacher. Il en a fait une femme libre, libérée des contraintes de la morale. Un comble : en devenant Soumise, elle a trouvé la voie de la liberté. Finalement, cet enfoiré doit avoir raison.  Antoine c’est bon. Si tu savais. Merci de… Ahhhh ! C’est le dernier coup. Diane a posé le martinet. Je ne sais si c’est préparé ou spontané mais le mari Soumis approche, poussé par son épouse. Il porte toujours sa cage qui, maintenant, brille de tous ses feux. Une toute petite clé permet de le libérer. On a l’impression que c’est le sexe qui chasse la prison car il se déploie, se déploie, nous montrant un mandrin bien dur alors qu’il se redresse. Il est gros, imposant, le gland d’un rouge écarlate, une hampe travaillée par les vaisseaux, des couilles qui doivent être remplies de sucs lentement distillés.C’est la main de Diane qui se charge de l’enduire de crème. C’est la même main qui en pousse une noix vers l’anus d’Ambre.Ambre l’a vu se libérer. Elle l’a vu se déployer. Elle le cherche alors qu’il passe derrière elle. Elle ne peut plus le voir lorsque le gourdin se frotte à ses fesses.Elle ne peut qu’imaginer la main de Diane qui le guide.Elle ne peut pas voir l’épouse qui caresse les fesses de son mari, fesses qu’elle a fait remplir et qui débordent. Comme débordent encore celles d’Ambre, foutre qui se mélange à la crème.Je sens la pression. L’homme a attrapé les hanches pour se faire un point d’appui et pousser son engin. Ohhh…  C’est d’abord un souffle continu. Et puis une sorte de râle. Moi aussi, je le sens. C’est un serpent qui rampe, qui se frotte contre moi, qui avance, avance. C’est un anaconda qui fraie son chemin. Et puis un cri. Je crois que, moi aussi, j’ai crié, surpris par l’avancée brutale du monstre. Une avancée provoquée par une magistrale claque sur les fesses de l’homme, claque qui l’a littéralement propulsé en avant. Antoine, Antoine, il est gros. Mon Dieu, comme vous… Merci. Oh merci mon amour ! Mon amour ! C’est à moi qu’elle parle. Elle m’aime. Elle aussi. Je suis heureux. Oui, le plus heureux des hommes. La plupart de ceux qui reçoivent cet aveu sont dans un environnement plus "traditionnel". Un bar, un restaurant, une boîte de nuit, une cour, une rue, une plage, une chambre, à la rigueur dans un lit après avoir fait l’amour. Mais qui peut prétendre nous égaler ? Voilà une femme qui a joui par d’autres, frappée par une Maîtresse, asservie à son addiction, et qui m’avoue son amour alors qu’elle est entre ce Soumis et moi.J’embrasse ses lèvres. Je lui souffle ce secret déjà un peu avoué que, moi aussi, je l’aime.Et puis je m’éloigne un peu tout en gardant mon pieu bien au chaud. Je m’accroche à ses épaules.L’homme s’agrippe à ses hanches.Nous la baisons. Une complicité s’installe entre lui et moi. Je me sens si proche de lui. Nous nous regardons et nous nous sourions. Alors que nos queues labourent ma future Soumise, la pièce semble se remplir de gémissements. Des couples se forment. Diane chevauche un homme et ne se prive pas d’en sucer un autre.Nous la labourons. Chacun de nos mouvements produit, qui un soupir, qui un gémissement, qui un cri, qui un regard qui chavire, qui une logorrhée de mots dont je ne comprends rien. Qu’importe, son corps parle pour elle.C’est un corps sans défense que nous possédons, mais pas un corps sans esprit. Il vit avec nous.L’homme jouit. Il crache sa purée. Elle le sent. Elle le dit dans un : Chéri, il jouitQue le « Chéri » est doux à mes oreilles ! Un Chéri qu’elle associe à son plaisir. Un Chéri qui va bientôt venir à son tour. 
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Je roule lentement. Le jour se lève et le soleil m’éblouit par moment. Je suis fatigué. Ambre est à côté de moi, sa tête reposant sur mon épaule. Elle ne dort pas, pourtant, elle a bien profité de la soirée. Sa robe est mal refermée, un sein se fait voir.
 Merci. Merci pour tout. Cela a été une soirée magique. Tu as bien fait de choisir Diane. J’espère juste ne pas t’avoir choqué. C’était si bon. Tu me regardais et c’était bien. Non, tu ne m’as pas choqué. Tout paraissait si naturel. C’est Diane qui a pensé que maintenant tu aimerais…C’est vrai. Elle m’a fait comprendre, un peu comme Damien… Oh, pardon de parler de lui.Ce n’est pas grave. S’il y a un coupable ici, c’est moi. Moi qui aurais du savoir, du moins deviner que tu avais de telles envies. J’étais ton mari et je ne savais rien. Je me suis arrêté sur un petit parking.  Comment aurais-tu deviné ? Damien se vantait de m’avoir "révélée" à moi-même, d’avoir senti chez moi ce genre d’envie. Mais il disait cela "Après". Je suis persuadé qu’en réalité, il voulait juste me séduire et… J’ai honte de le reconnaître, surtout devant toi, que ses bijoux à tétons m’ont perturbée. C’est ensuite, devenue sa maîtresse, entraînée dans un milieu que je ne connaissais pas que j’ai… Enfin tu vois. Donc personne ne pouvait savoir.C’est gentil de me défendre.Je suis sincère. Comme je l’étais lorsque je t’ai dit que je t’aimais encore. C’est vrai que ce n’était pas le moment mais c’est apparu comme une évidence. Tu me regardais avec tant de tendresse. Mon plaisir était énorme. Je sentais que je redevenais ton épouse, même si c’était assez hard.C’est le plus beau cadeau que tu m’as fait ce soir. Mais pas le seul. J’ai adoré te voir. Moi aussi, te voir avec cette femme, que tu me regardes aussi. Un silence. On sort un peu. J’ai envie de prendre l’air.Je veux bien. Nous regardons le soleil monter dans le ciel. Il fait étrangement doux. Le printemps est là. Nous sommes seuls au monde. La robe s’est carrément ouverte, la ceinture mal attachée. Les bijoux à tétons brillent de l’astre renaissant. J’imagine son corps encore chaud de celui des autres hommes, les traces de leurs jouissances. Elle tourne la tête vers moi. J’ai envie de toi. Je dis. Son sourire est un aveu. Je la pousse contre la voiture. Je tire sur la robe avec une telle brutalité que j’entends un craquement. Elle est nue. Je l’embrasse avec fougue. Je pétris ses seins avec force. Je crois détecter encore une odeur du sperme que les hommes lui ont donné à boire. Je la soulève pour la faire asseoir sur le capot dont on sent la chaleur. Je me déshabille. Moi aussi, je veux être nu, libre, et ce ne sont pas les hôtes de la forêt qui risquent de me dénoncer. Je bande. Je vais la posséder et puis son regard m’arrête. Je réalise que ce serait trop simple. À partir de maintenant, elle est ma Soumise. Une Soumise que Diane a donnée. Une Soumise qui…Je me baisse. J’ai devant les yeux les preuves de notre luxure. Elle ne sera pas qu’une Soumise conservée à la maison, oh que non. Elle a besoin de plus. Je ne vais pas retomber dans une vie de petit couple tout gentil.Je me baisse. Je me penche. Elle écarte les cuisses. Elle s’offre. Elle m’offre son intimité. J’y dépose mes lèvres. Je sens son odeur, sa jouissance et celle des autres. Je goûte. Je lape à la source de la vie. Tout ce sperme mélangé à la liqueur de la Soumise…Elle est ma Soumise, mais c’est moi qui suis à genoux devant elle. Elle couine de me sentir goûter tous les plats de ce festin. J’ai vu l’homme qui était à côté d’elle se faire remplir aussi. Est-ce que sa femme va, comme moi, aller goûter ces fruits défendus ?Elle gémit. Elle jouit. C’est si rapide, si spontané que je suis surpris. Elle coule. C’est une source mystérieuse, une source que je ne connaissais pas, source inconnue de moi pendant toutes ces années. Mais elle coule pour moi.Elle gémit et fait de ses mains une prison qui dirige ma langue, mes lèvres, mes doigts.Elle me libère.Mon sexe me fait mal. Je me relève, je vais la prendre sur le capot.Non, une Soumise mérite mieux. Je la fais se relever et la pousse. J’entends distinctement les bijoux heurter le métal. J’ai une pensée chagrine pour la peinture, mais elle de dure pas.Je l’embroche d’une poussée. Elle a littéralement décollé de terre. Je la bourre sans retenue. J’attrape sa longue chevelure et la tire vers moi. Elle est cambrée. Ses fesses me défient. Je les claque sans ménagement. Elle ne proteste pas. La prochaine fois, ce sera avec un martinet ou un fouet. Son cul m’est ouvert. Mon pouce a annoncé plus gros. Plus gros, plus long. Nous avons bougé. Ses mains s’accrochent au pare-chocs. Elle est penchée en avant, la croupe bien offerte, les cuisses écartées.Je l’enfile sans fin. Tous les habitants de la forêt se réveillent avec cette musique étrange pour eux, mais une musique céleste pour moi. Elle crie, elle implore, elle m’encourage. Que c’est bon de l’entendre ainsi !Un mari encule sa femme…-----------------------------------------La portière ouverte, je suis assis sur le siège. Ambre est assise sur moi, ses bras entourant mes épaules et mon cou.Le jour est là. Tu sais je n’ai jamais eu autant de plaisir avec un homme. Je ne pensais pas que ce fût possible. Il me fallait tant d’autre choses pour y arriver. Tu veux dire avec un homme seul ? Tu sais, moi aussi, j’ai ressenti ce que je n’avais jamais ressenti avec une autre, même… Même avec toi avant. Je te choque ?Oh, non, c’est pareil pour moi.Alors tu ne veux plus devenir ma Soumise ?Si bien sûr. Il faut bien…Quelques bonnes baises…Nous rions. Un long silence. Et puis je dis, dans un murmure : Tu ne serais pas contre si je déléguais une nouvelle fois mon titre de Maître à la belle Diane ? Tu te la ferais bien, n’est-ce pas ? Elle a du caractère. Et un beau cul, et de beaux seins…Bien sûr.Je ferai ce que tu voudras. Je reste ta Soumise et rien ne t’interdit de "sous-traiter". Nous rions encore. Mais c’est elle qui continue, non pas dans l’oreille, mais me regardant dans les yeux : Je peux te faire une confidence ?Bien sûr. J’avais oublié de préciser, mais j’imagine que toi aussi, tu es d’accord pour que nous ne nous cachions plus rien, aucune pensée, aucune tentation… Pour ce qui est d’une liberté totale, je propose que nous attendions un peu.J’approuve tout à fait. Laissons-nous le temps…Alors cette confidence ?Tu sais, tout à l’heure, lorsque j’étais sur la banquette et que mon voisin…Oui ?Je sais que ce n’est pas le rôle d’une Soumise, mais je t’imaginais à sa place. Moi aussi j’ai bien regardé les vidéos et ma fois, à certains moments, tu n’étais pas loin de cela.Ah ?Tu nous imagines tous les deux… Je te choque ?Non, pourquoi ? Mais sans aller jusque-là, je pourrais…Je me ferais un plaisir de bien les préparer comme l’épouse…On verra.Tu n’as pas envie ?Si… FIN
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