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Gladys.

Chapitre 1

Première partie :

Erotique
Gladys
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Première partie :Mon nom est Pierre M., j’ai aujourd’hui 75 ans, et je vais vous raconter ce qui s’est passé cet été. Mais au préalable il faut que je relate brièvement certains événements, de manière à ce que vous compreniez comment ça a pu arriver.
Avant de prendre ma retraite j’étais expert-comptable dans la petite ville de Manosque, en Haute-Provence. Ce qui était en quelque sorte une consécration, étant donné que je suis né dans une famille modeste et que mon père a été berger toute sa vie. J’ai de plus été marié avec une très belle femme prénommée Anne, qui m’a donné deux superbes filles. Mon épouse également née en 1947 a suivi la même filière professionnelle que moi, et nous avons en toute logique décidé de terminer nos études, avant d’avoir nos enfants. Le diplôme final se préparant en trois ans, une fois arrivé à bac plus cinq.
Nos petites sont arrivées à quatre années d’intervalle en 1975 puis en 1979, alors que nous avions leur maman et moi 28 puis 32 ans, elles ont grandi sans problème et elle s’appellent Stéphanie et Delphine. Mais si la première ne démérite pas c’est surtout la seconde qui a de l’importance dans mon récit, car alors que notre aînée a son tour venu eu trois enfants, deux garçons et une fille, notre cadette a pour sa part donné naissance à un magnifique bébé, qu’elle a décidé de prénommer Gladys.
Malheureusement cette belle petite a grandi sans aucun souvenir de sa grand-mère, puisqu’elle est venue au monde en 2001 et que ma chère et tendre épouse l’a quitté un an plus tard, emportée par le crabe. Je l’ai longtemps pleurée sans chercher à la remplacer, puis quand j’ai pris ma retraite en 2007 je me suis retiré dans la bergerie familiale, située près de la petite ville de Forcalquier, qu’elle et moi avions entrepris de restaurer et qui était emplie du souvenir des moments heureux, que nous y avions passés ensemble.
Mes plus proches voisins se trouvant à plus d’un kilomètre de ma maison je ne vivais pas en ermite pour autant, car j’ai fait de ma solitude un avantage et je suis souvent parti à la découverte du monde, visitant des pays étrangers parfois très éloignés de mon port d’attache. Sauf pendant les mois de Juillet et d’Août, puisque Gladys a commencé à venir en vacances chez moi à partir de 2009.
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Au départ cela m’a fait drôle à 62 ans de devoir m’occuper d’une gamine qui en avait 8, mais Gladys était déjà autonome pour pas mal de choses, et assez indépendante si bien qu’elle avait sa petite vie et moi la mienne. Nous ne nous retrouvions en général qu’au moment des repas, sauf quand je l’emmenais en balade pour son plaisir et pour le mien, et quand elle a commencé à être assez grande pour veiller nous avons passé nos soirées ensemble. Principalement en jouant à des jeux de société. Pour résumer nous nous sommes rapidement acclimatés l’un à l’autre, elle heureuse que je lui laisse pas mal de libertés, et moi content de ne pas l’avoir en permanence dans les pattes.
Malgré qu’elle soit assez jeune je l’ai laissée partir à la découverte des environs désertiques de ma maison, à la condition non négociable qu’elle soit toujours accompagnée de Mendiant troisième du nom. Car j’étais convaincu que le seul véritable danger sur le plateau sur lequel nous nous trouvions, étaient les serpents, et que mon chien serait non seulement capable de les faire fuir, mais surtout de venir me prévenir en cas de problème.
C’est au cours de ses explorations que Gladys n’a pas tardé à faire la connaissance de la fille de mes voisins éloignés, qui avait et a toujours le même âge qu’elle, et elles ont commencé à passer pas mal de temps ensemble ce qui m’allait parfaitement. Bien entendu à partir du moment-où le père et la mère de Manon, puisque c’est son prénom, étaient d’accord pour qu’elle vienne chez moi.
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Ce rythme estival a continué année après année, de temps en temps les parents de Gladys venaient passer le week-end avec nous parce que leur fille leur manquait, puis ils repartaient travailler. Ce qui me faisait d’autant plus plaisir que mon autre gendre avec qui je ne me suis jamais entendu, n’est venu qu’une fois avec sa petite famille dans ma maison de retraite. Et comme à son habitude, il en avait profité pour critiquer mon mode de vie.
Pour en revenir à Gladys, elle était déjà une très belle enfant puis elle est devenue une superbe adolescente, qui me rappelait de plus en plus sa grand-mère, non seulement au niveau du physique avec la même blondeur, et les mêmes traits symétriques du visage mis à part ses yeux qui sont identiques aux miens, mais il y avait également des similitudes au niveau du caractère. Cette ressemblance que j’avais en permanence sous les yeux, loin de m’attrister à cause de mes souvenirs me rendait heureux, car si je n’avais aucune idée malsaine arrivant parfaitement à faire la part des choses, j’avais le sentiment que ma femme n’était pas tout à fait morte, mais continuait à vivre à travers sa petite-fille.
Sauf que cela s’est arrêté avec les années lycée de Gladys, puisque devenant lentement une jeune femme elle a commencé à avoir d’autres envies et d’autres besoins. Ce que j’ai parfaitement compris car je souhaitais avant tout qu’elle soit heureuse, même si le fait qu’elle ne vienne plus passer l’été chez moi m’a attristé. Elle ne m’a pas non plus abandonné complètement, car si je vis en pleine cambrousse j’ai tout de même l’eau courante, l’électricité ainsi que le téléphone, ce dernier me permettant d’avoir également internet. Si bien que nous sommes restés en contact, et que j’avais régulièrement de ses nouvelles.
Je suis donc par conséquent le seul à avoir pressenti le drame quand âgée de 18 ans révolus, et venant d’entrer à la fac, elle m’a avoué qu’elle était tombée amoureuse d’un de ses profs, ce que ses parents devaient ignorer puisqu’elle m’a demandé de garder le secret. Et je ne voyais pas à qui d’autre, j’aurais bien pu le raconter.
Je n’ai rien contre les intellectuels d’autant plus que j’ai moi aussi poursuivi des études, même si de mon point de vue vouloir enseigner la philosophie est un non sens, car je pars du principe que chacun doit avoir la sienne, principalement basée sur sa propre morale avec l’influence du vécu. Par conséquent vouloir formater quelqu’un, ne peut selon moi qu’influencer son jugement et le fausser.
Mais ce qui m’a vraiment dérangé c’est que ce type avait pas loin de la cinquantaine, et que s’il était divorcé il avait deux filles plus âgées que Gladys, qui par conséquent devait avoir du mal à assumer son rôle de belle-mère. Fort de cette constatation, même si je me suis bien gardé de donner mon avis cette liaison était sans aucun doute vouée à l’échec, et qui dit échec quand il est question de sentiments dit également souffrance.
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Je n’ai donc pas vraiment été étonné quand en juin de cette année, soit neuf mois après le début de leur relation, ma petite-fille m’a avoué en pleurs au téléphone que leur histoire était terminée. J’ai fait de mon mieux pour la consoler, lui expliquant qu’un chagrin d’amour était malheureusement chose courante à son âge, et qu’il valait mieux qu’elle se rende compte dès à présent qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre, que dans des années alors qu’ils auraient commencé à construire quelque chose ensemble.
Puis c’est Delphine qui m’a appelé quelques jours plus tard, pour m’annoncer des trémolos dans la voix que sa fille déprimait, et que cette dernière avait besoin de se changer les idées. Que le mieux serait qu’elle vienne passer l’été chez moi, renouant ainsi avec son enfance puis son adolescence heureuses. Sauf que Gladys n’osait pas me le demander alors que ses parents le lui avaient suggéré, parce qu’elle se sentait coupable de m’avoir négligé trois années durant. Elle n’a pas parlé du prof de philo, je me suis dit qu’elle ignorait ce détail ou alors qu’elle pensait que je n’étais pas au courant, et nous en sommes restés là, après que je lui ai promis de faire de mon mieux.
Pensant que ma petite-fille m’avait probablement envoyé un message que je n’avais pas su décrypter, je l’ai recontactée pour prendre de ses nouvelles, et dans la foulée je l’ai invitée à venir passer l’été chez moi comme au bon vieux temps, précisant qu’elle pourrait rester aussi longtemps qu’elle en aurait envie. Ce qui bien qu’il y avait toujours de la tristesse dans sa voix a semblé lui faire plaisir, et elle m’a répondu qu’elle arriverait dès que son année de fac serait terminée, c’est à dire une dizaine de jours plus tard seulement.
C’est donc le cœur plus léger que j’ai préparé sa chambre qui était restée dans l’état où elle l’avait laissée, et après avoir fait le lit j’ai posé dessus les peluches que je lui avais achetées, et qu’elle n’avait pas emportées avec elle affirmant qu’elles allaient garder la maison en son absence. Même si bien entendu je savais qu’elle n’avaient plus d’autre utilité que la décoration, depuis déjà pas mal d’années.
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Le jour du retour de Gladys j’étais légèrement nerveux, non pas parce qu’elle m’avait quitté adolescente et me revenait femme, mais à cause du fait que je ne savais pas trop comment me comporter vis à vis d’elle, par rapport au drame affectif qu’elle venait de vivre. Je me suis résolu à essayer d’être aussi neutre que possible, de ne lui poser aucune question, mais de rester ouvert à la discussion si elle avait envie d’en parler.
Quand elle est descendue de la vieille voiture qui l’avait traînée jusqu’à chez moi, en fin d’après-midi et vêtue d’un jean élimé et même troué par endroits, d’un sweat-shirt XXL vert-pâle avec un col en V ce qui était bizarre pour la saison, et d’une paire de tennis neuves sans chaussette, ses cheveux longs blond-blé pendant librement dans son dos, j’ai eu un choc. Car même si elle m’avait envoyé régulièrement des photos d’elle, que j’avais soigneusement classées par date dans un dossier de mon ordinateur, et que par conséquent je savais à quoi m’attendre, j’ai tout de même été frappé par sa ressemblance d’avec sa grand-mère.
Cette dernière était déjà marquée quand elle était adolescente, mais à présent adulte et en chair et en os, elle devenait encore plus saisissante. La seule différence étant qu’Anne avait toujours été d’un naturel enjoué, même pendant sa maladie, alors que j’avais en face de moi la mélancolie incarnée.
Pourtant je me suis appliqué à rester impassible, je lui ai ouvert les bras, et après avoir lâché les deux sacs qu’elle tenait à la main, elle s’est précipitée vers moi et nous nous sommes enlacés, tandis qu’elle éclatait en sanglots. Je l’ai cajolée le temps qu’elle se calme, lui murmurant des paroles de réconfort, puis après que nous nous soyons séparés elle m’a fait face pour me dire :
— Je suis désolée, Papy.
Je lui ai souri de manière mesurée car face à son malheur je ne voulais pas avoir l’ait trop joyeux, puis j’ai répondu :
— Les regrets c’est pour le passé, et il faut te tourner vers l’avenir ma Petite Grive.
Puis je me suis permis de sourire plus franchement, et j’ai ajouté :
— Et en ce qui concerne le présent, je te présente Mendiant quatrième du nom.
Mon labrador fauve de deux ans qui était resté en retrait s’est avancé vers nous circonspect, mais en remuant légèrement la queue, ne sachant pas quel accueil il allait recevoir de la part de cette étrangère alors qu’il était chez lui. Cependant quand elle s’est mise accroupie dans le but de le caresser il a perdu toute réserve, visiblement heureux d’avoir été accepté. Probablement par tact mais aussi éviter d’y penser, Gladys ne m’a pas demandé ce qu’était devenu Mendiant III, qui lui avait fait la fête à chacun de ses retours pendant son enfance puis son adolescence. Ce dernier comme ceux qui l’avaient précédé, étant mort de vieillesse.
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Je les ai laissés faire connaissance convaincu qu’ils allaient devenir de bons amis, puis j’ai monté les bagages de notre invitée dans sa chambre, avant de la laisser seule pour qu’elle puisse s’installer tranquillement. Je n’avais pas de programme particulier à lui proposer pour qu’elle se sente mieux, mais uniquement quelques suggestions à faire, c’est pourquoi je lui ai dit quand elle est venue me retrouver dans la cuisine, alors que j’y préparais notre souper :
— Tu pourrais aller te balader en attendant que ça soit prêt, ma Petite Grive.— C’est une excellente idée, Papy.— Et le mieux, c’est que tu emmènes Mendiant avec toi. Vu que vous avez l’air de bien vous entendre.— Je n’ai plus 8 ans, tu sais.— Ça je l’avais remarqué. Mais si tu as grandi, et que par conséquent il te faudrait plus de temps pour succomber à une morsure de vipère, et même si elles sont de moins en moins nombreuses chaque année, je serais rassuré de ne pas te savoir seule. En plus, comme tu as pu le remarquer je ne rajeunis pas, par conséquent mon chien sera content de pouvoir se défouler avec quelqu’un qui se déplace normalement.
Se tournant vers mon labrador, elle lui a demandé :
— Et tu en penses quoi, toi ? Tu as envie, de venir en promenade avec moi ?
Il nous a regardés chacun notre tour visiblement déconcerté, car si j’étais convaincu qu’il avait compris la proposition qui venait de lui être faite, il était tiraillé entre des sentiments contradictoires. Car non seulement il n’était pas habitué à obéir à une autre personne que moi, mais en plus je n’ai pas choisi le nom unique de mes chiens par hasard. Puisque tous sans exception bien qu’ils ne se soient pas connus de leur vivant, ont eu pour habitude de me surveiller pendant que je fais à manger, espérant sans vraiment le cacher que je laisse échapper quelque chose par maladresse.
Ce qui bien entendu n’est jamais arrivé, même si je leur lance de temps en temps un amuse-gueule comme par exemple un déchet de viande, qu’ils se dépêchent d’avaler goulûment comme si je ne leur avais rien donné depuis deux jours, et l’oublient aussitôt pour penser au prochain. C’est pourquoi quand Gladys est sortie de la cuisine par la porte de derrière Mendiant m’a lancé en regard chargé de regrets, ou peut-être de reproches parce que je n’avais pas donné de contre-ordre, avant de la suivre.
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Notre repas du soir pris sur la terrasse à l’ombre de la maison vu qu’elle est exposée sud-est, afin de pouvoir profiter des levers de soleil, s’est déroulé dans le calme. Mon invitée n’ayant visiblement pas envie de parler, j’ai respecté son silence me gardant bien de lui poser la moindre question. Même pas au sujet de ses études, ce qui l’aurait ramenée à la fac et à son prof de philo. Notre estomac calé nous nous sommes installés devant la télévision, et vers dix heures du soir alors que le film passable que nous étions en train de regarder n’était pas encore terminé, Gladys m’a annoncé qu’elle allait se coucher parce qu’elle était fatiguée.
Quand après s’être levée elle s’est penchée en avant pour déposer un baiser sur mon front, je me suis reproché de constater qu’elle ne portait pas de soutien-gorge sous son vêtement ample, et surtout que ses seins s’étaient alourdis depuis trois ans que je ne l’avais pas vue. Détail qui était occulté avant à cause de son sweat-shirt ample. Elle n’a pas semblé remarquer mon coup d’œil déplacé, elle est sortie du salon pour aller à l’étage où se trouvent les chambres, et c’est en y montant à mon tour un peu plus tard que je l’ai entendue pleurer, à travers la porte de la sienne. Cette détresse m’a fendu le cœur pourtant je n’ai pas frappé pour aller la voir, préférant la laisser à son chagrin en toute inimité, comme si j’étais devenu sourd comme un pot.
Le lendemain-matin quand Gladys m’a rejoint de bonne heure pour le petit-déjeuner, j’ai été étonné qu’elle ait l’air reposé. Elle portait à présent un short toujours en jean serré et très court, au point que le bas de ses fesses était visible, et il était effiloché comme fait maison coupé dans un pantalon, ainsi qu’en haut un débardeur qui moulait sa poitrine, devenue comme je l’avais entraperçu la veille de bonne taille, quoique ayant l’air de se tenir fièrement. Même si je n’en étais pas certain, car on pouvait envisager que c’était son vêtement qui la soutenait et pas l’inverse. Quant à ses petits pieds, ils étaient toujours chaussés de ses tennis et sans chaussette.
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J’ai feint de ne pas remarquer sa tenue, même si je trouvais que ses tétons qui faisaient des petites bosses agacés par le tissu avaient une forme bizarre, et je me suis réjoui intérieurement que ma petite-fille éprouve encore le besoin d’être sexy, ce qui démontrait qu’elle n’était pas si désespérée que ça. Et tandis que nous prenions ensemble tous les trois notre premier repas de la journée, car comme à son habitude Mendiant était là pour quémander silencieusement sa part, j’ai demandé à Gladys :
— Tu as prévu de faire quoi aujourd’hui, ma Petite Grive ?— Je pensais profiter de la piscine, car je suppose même si je ne suis pas allée vérifier, que tu l’as remplie.— Bien entendu, vu que je nage tous les matins. C’est le seul sport avec la marche que je suis encore capable de pratiquer, même si dans un cas comme dans l’autre, j’avance de plus en plus lentement.
Elle a souri, puis m’a répondu :
— Tu as l’air encore en forme pour ton âge, Papy, et tu es loin d’être au bord de la tombe. Mais avant de me baigner je vais aller courir un peu, car ce n’est pas parce que j’ai le moral dans les chaussettes, que je dois me laisser aller.
Je me suis abstenu de répondre, lui rendant son sourire qui m’avait mis du baume au cœur, et nous avons continué de manger en silence. Ensuite Gladys est partie pour son jogging, accompagnée par mon chien qui l’a suivie sans hésiter dès qu’elle lui a demandé « Tu viens ? », et je suis allé faire mes brasses matinales après m’être comme d’habitude quand j’étais seul je me suis mis nu. Me disant que ma petite-fille étant à présent adulte elle n’en serait pas choquée, vu que je savais qu’elle avait déjà vu sortir le loup du bois.
Je ne suis pas resté plus d’une demi-heure dans le bassin, y faisant des longueurs à mon rythme, puis je me suis allongé le ventre sur une serviette dans l’idée de m’y faire sécher au soleil, sauf que je me suis assoupi. Ce qui m’arrivait de plus en plus souvent et ne m’inquiétait pas vraiment, car j’étais et je suis toujours solide sur mes jambes quand je me tiens debout.
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C’est un plouf pourtant léger qui m’a réveillé, ayant la tête tournée dans la bonne direction je n’ai pas tardé à constater que Gladys venait de plonger dans la piscine, et qu’elle s’ébattait à présent dans l’eau sans but précis. Je ne me suis pas posé la question de savoir si elle s’était douchée avant, car c’est une habitude que je lui avais donnée dès l’enfance pour éviter de salir l’eau plus que nécessaire. J’ai donc supposé qu’elle en avait pris une à l’intérieur, dans le but de se débarrasser de sa sueur après sa course, car si elle avait utilisé le pommeau fixé au mur à l’extérieur de la maison, je l’aurais sans aucun doute entendue avant.
Elle n’est pas restée dans le bassin longtemps car elle en est sortie à peine cinq minutes plus tard. Se hissant avec souplesse et à la force des bras ses mains appuyées sur le rebord, ce qui m’a permis sans avoir l’air d’y toucher de détailler les yeux mi-clos son corps à présent adulte. Car très probablement parce qu’elle avait constaté ma nudité alors que je dormais, elle avait décidé d’adopter la même tenue que moi. Ce qui me convenait parfaitement, puisque je n’aurais pas à me justifier.
La première chose que j’ai remarquée c’est que ses tétons coniques rose-foncé qui pointaient fièrement, au bout de ses gros seins pas encore victimes de l’apesanteur étaient ornés de bijoux intimes, et que c’est ce qui leur avait donné une forme particulière sous son débardeur. Ce dernier ne les ayant pas érigés puisque les tiges de métal qui les transperçaient horizontalement, et qui se terminaient par des petites ailes déployées de diablotin à droite et d’angelot à gauche, devaient suffire pour ce qui était de les stimuler car ils venaient s’appuyer contre. Son ventre était plat avec un nombril ovale et creux en son milieu, et sous l’effort qu’elle était en train de fournir je pouvais voir sa ceinture abdominale.
Ensuite m’est apparue sa toison pubienne plus foncée que ses cheveux dorés, mais de la même teinte que ses sourcils et ses cils, et elle avait une forme triangulaire qui pouvait sembler d’origine. Mais pour avoir connu sa grand-mère mieux que personne, et étant donné que même leurs corps étaient étonnamment semblables, j’étais certain malgré sa jeunesse que ma petite-fille avait réduit sa fourrure dans ses dimensions, tout en faisant en sorte que ça ait l’air naturel. L’illusion étant rendue encore plus convaincante par le fait que les poils restants, avaient été laissés à leur entière longueur.
Sauf que sa vulve parfaitement lisse d’une pigmentation identique à ses tétons, confirmait l’hypothèse de l’épilation partielle. Son sexe se résumait dans cette position à deux grandes lèvres moyennement charnues, ce qui n’empêchait pas un bout de métal indiquant un troisième bijou intime, de dépasser de la fente verticale qu’elles formaient.
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Sans avoir l’air de se rendre compte que j’étais en train de l’observer, Gladys s’est d’abord mise à genoux puis levée avec une souplesse et un équilibre parfaits, et d’une démarche gracieuse et légèrement chaloupée elle est allée jusqu’au petit meuble dans lequel sont rangés les draps de bain. Son corps superbe au bronzage intégral se déplaçant comme au ralenti, tandis que sa grosse poitrine dansait lentement comme douée d’une vie qui lui était propre.
Son déplacement m’a permis de constater qu’il y avait un tatouage dans son dos, et plus précisément au creux de ses reins. Il n’était pas très grand, puisqu’il s’agissait d’un papillon aux ailes déployées mesurant dans les cinq ou six centimètres d’envergure, et d’un réalisme surprenant, étant donné qu’il y avait un effet de trompe-l’œil qui lui donnait du relief.
Comme s’il s’était posé là un moment afin de se reposer, avant de reprendre son vol. C’était au point que je me suis demandé un bref instant s’il n’était pas réel, et ce qui m’a convaincu du contraire est que sa couleur principale était un bleu-vert, identique à la couleur de ses yeux mais également des miens. Vu que c’est la seule chose dont ma petite-fille, a à ce jour héritée de moi.
Elle a pris une grande serviette, et alors que j’avais resserré encore plus mes paupières ne l’apercevant plus qu’entre mes cils, elle est venue l’étendre sur les dalles à côté de la mienne avant de s’allonger dessus, sans faire cas de ses gros seins qui s’écrasaient sous son buste. Ensuite, sa tête tournée dans ma direction et n’étant probablement pas dupe au sujet de mon attitude, elle m’a déclaré :
— Je suis contente d’être ici, Papy.
J’ai rouvert les yeux en grand décidé à ne plus feindre quoi que ce soit, et je lui ai répondu tandis que nous nous fixions :
— Et moi, je suis heureux que tu ailles mieux.
Puis j’ai ajouté :
— Et puisque c’est le cas, ça te dirait qu’on aille manger à l’auberge du village à midi, histoire de fêter ton retour ?— Si tu veux.— Il est superbe ton tatouage, au début j’ai même cru que c’était un vrai papillon.
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Gladys a alors rougi, son regard s’est embué de larmes contenues mais elle a tenu bon, et elle m’a avoué :
— C’est l’autre qui a voulu que je me le fasse faire, comme pour les piercings. Eux ils font à présent partie de moi, c’est pourquoi je ne les ai pas enlevés, et lui, la seule chose que je regrette c’est que comme il est placé, je ne peux le voir qu’en me tordant le cou ou avec mon reflet dans une glace.
Je me suis bien gardé de lui faire remarquer qu’il n’était possible aux autres de l’admirer que quand elle avait le dos nu, voire plus, et à la place j’ai répondu :
— Il faut que tu saches que si tu as envie d’en parler, je serai là pour t’écouter et même te donner mon avis. Par contre si ce n’est pas le cas, je respecterai ton silence et je ne te poserai aucune question.
Gladys a alors tendu le bras pour venir caresser ma joue avec douceur, puis elle m’a répondu :
— Toi t’as toujours été un gentil, pas vrai ? D’abord un Papy super cool qui me laissait faire tout ce que je voulais, et se contentait de me donner des conseils quand il pensait que je me trompais. Et même maintenant que je suis devenue une femme, en tout cas officiellement car après ce qui vient de m’arriver, j’ai le sentiment d’être toujours une gamine qui a fait une grosse bêtise, contrairement aux autres tu ne me juges pas, mais tu es prêt à me consoler.
Ma vision s’est troublée comme devait l’être la sienne, et j’ai lâché ma voix devenue enrouée à cause de mes émotions :
— Si on continue comme ça, on va se mettre tous les deux à chialer. Alors je ferais mieux d’aller réserver pour le resto, et leur demander de nous préparer deux steaks tartare. Car je suppose si tes goûts n’ont pas changé, que tout comme moi c’est ce que tu voudras manger.
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Sans attendre une réponse que je connaissais déjà et qu’elle ne m’a pas donnée je me suis levé, et sans prendre la peine de me rhabiller je suis allé téléphoner à l’auberge du village. Mais il est vrai que dans notre Provence après un mois de Mai exceptionnellement chaud, suivi d’un mois de Juin qui ne l’était pas moins mais plus dans les normales saisonnières, nous étions déjà en situation de sécheresse.Gladys probablement après avoir constaté que j’étais resté sans rien pour me couvrir, puisqu’elle m’avait vu rentrer dans la maison avec mon short à la main, a décidé de faire comme moi jusqu’au moment de se préparer pour partir. Elle a sans surprise de ma part remis les vêtements qu’elle portait le matin, ce que j’ai trouvé normal car si elle était sexy en diable cela n’avait rien d’indécent, en tout cas pour une jeunette, et je lui ai dit pour la taquiner :
— Tu vas affoler tous les gars du village dans cette tenue, ma Petite Grive.
Elle m’a répondu sur le même ton :
— Si tu trouve que c’est too much, je peux aller mette autre chose Papy.— Non, car on ne va pas non plus à la messe, et ça me rassure que tu aies encore envie de plaire. Car même si je t’ai promis de ne plus en parler sauf si tu en avais envie, je dois quand même t’avouer que je me suis fait un peu de souci à ton sujet.
Elle a rougi légèrement, puis elle m’a dit :
— Ça me touche énormément, mais je n’en veux pas de ta promesse. Car si tu as besoin de me poser des questions pour être rassuré à mon sujet, je préfère que tu le fasses plutôt que de t’inquiéter pour rien. De toute façon, si j’avais eu envie de me foutre en l’air ce n’est pas ici que je serais venue. Même si c’est un endroit magnifique pour mourir jamais je ne t’aurais fait un coup pareil, car je suis certaine que tu aurais culpabilisé jusqu’à la fin de tes jours. Alors que tu n’y aurais été pour rien.
Après ces paroles pleines de gravité elle a déposé un tendre baiser sur ma joue, puis en remontant la braguette de mon bermuda qui était visible sous le bas de ma chemise hawaïenne, car les boutons de cette dernière ne descendaient pas jusqu’en bas, elle a murmuré sur un ton bien plus léger comme pour ne pas être entendue, alors que nous étions seuls dans la maison et probablement aussi dans un rayon d’un kilomètre :
— Moi non plus je n’ai rien mis sous mon short, mais les autres ne sont pas obligés d’être au courant.
À ce moment là j’ai été profondément troublé, car j’ai eu la très nette sensation que mon sexe qui ne me servait plus qu’à uriner depuis bien des années, venait de se réveiller après une très longue dormance. Mais il est vrai qu’aucune femme ne s’en était approchée d’aussi près depuis le départ de mon épouse adorée, et que celle qui venait de le faire lui ressemblait énormément. Ce qui n’avait rien de surprenant puisqu’il s’agissait de sa petite fille, et de ma mienne par la même occasion...
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