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Le Grand Remplacement

Chapitre 1

Trash
La petite décharge électrique si familière sortit Julie de sa rêverie.
— Permission refusée ! hurla une voix depuis le canapé.
La jeune fille jeta un bref regard en coin vers la silhouette informe et avachie sur le canapé en laissant échapper un petit soupir de dépit. Elle retira avec regret sa main de son clitoris, prit une brève, mais salutaire inspiration avant de se replonger dans sa tâche avec le même entrain. Rouge de sueur et d’excitation, elle s’efforçait avec zèle de faire entrer l’immense pénis dans sa bouche, insensible autant que possible au réflexe nauséeux qui la prenait encore trop souvent à la gorge, comme à la froideur métallique du collier qui l’enserrait. Par bonheur, une autre vibration, plus douce et continue, se déclencha bientôt autour de son coup, ce qui accrut comme toujours son enthousiasme.
Avec une lueur de fierté dans ses yeux larmoyants, la jeune vierge s’empala littéralement la bouche sur l’immense dildo avec un bruit rauque, sa salive s’écoulant le long des 30 centimètres de plastique noir pour tomber goutte à goutte sur ses seins volumineux en une mélodie de petits clapotis. En effet, son esprit, et même son corps, ressentait au plus profond de lui même la signification des impulsions émises par le collier d’acier qu’elle portait chaque jour : la décharge annonçait la punition ; la vibration elle, signifiait la promesse d’un orgasme à venir. Lorsque la clochette retentit vers le canapé, c’est donc le cœur léger que Julie s’y dirigea. Mais depuis la pénombre, la même voix sèche la rabroua bien vite :
— Va d’abord te nettoyer ! Ce que tu peux suer... Espérons que quelqu’un veuille d’une souillon pareille...
Une lueur de défi illumina les grands yeux bleus de la jeune fille l’espace d’un instant, bien vite réprimée au profit d’air soumis plus adapté à la situation.
— Pardon mère, murmura-t-elle avant de se diriger vers la douche prestement.
Elle y ferait son affaire aussi bien qu’ailleurs.
Après s’être rapidement rincée à l’eau froide (sa mère lui refusait l’eau chaude "mauvaise pour sa peau") et avoir joui avec une égale brièveté, Julie rejoignit sa mère dans la cuisine exiguë. Cette dernière triait des papiers d’un air soucieux. Devant l’air interrogatif de sa fille, Monique prit l’air renfrogné qu’elle arborait désormais presque chaque jour.
— Chacun son travail, va faire à manger, et ne touche pas la viande, elle n’est pas pour nous.
L’atmosphère se chargea instantanément d’électricité.
— Ce soir ?! s’exclama Julie d’un air ravi. — Tsss... ne te pose pas de question, s.
Mais Julie surprit le demi-sourire de la vieillarde, et c’est le cœur empli d’un immense espoir qu’elle se lança dans la préparation des légumes habituels. Le régime végétarien strict était l’ordinaire de la famille, calculé par sa mère chichement de manière à préserver pour sa fille la minceur qu’elle-même n’avait à son désespoir jamais eue.
Le contraste se faisait ainsi chaque jour plus saillant entre les deux femmes pourtant si ressemblantes a priori, avec leurs cheveux blonds, presque blancs, leurs grands yeux bleus et leurs poitrines généreuses. Presque vingt kilogrammes, et autant d’années séparaient Monique, enlaidie par les grossesses successives, de sa petite dernière de dix-huit ans. Vingt kilogrammes durement gagnés qui, elles l’espéraient avec la même ferveur, permettraient à la fille d’échapper au triste destin de la mère.
Son maigre dîner mangé en silence, Julie suivit sa mère au cinéma. Les programmes éducatifs imposaient au moins 4 séances hebdomadaires aux jeunes esclaves encore vierges. Passe-temps particulièrement prisé des jeunes filles Blanches, dont les sorties étaient rares, la pornographie attirait désormais un nombre grandissant de femmes libres. Jeunes pour la plupart, ces futures avocates ou médecins se délectaient du spectacle, fascinant pour leurs jeunes esprits, de ces Blanches si bien dressées, entièrement vouées, malgré la honte des humiliations et du fouet, à la satisfaction totale des Noirs. La bonne société fermait largement les yeux sur ces dérives.
Seules restaient pour s’en plaindre, exaspérées, les dresseuses des élèves, souvent contraintes de les attacher : les petites Blanches avaient tendance, et ce n’était là que naturel, à ramper servilement au pied des représentantes de la Race Supérieure, dans l’espoir d’un regard, d’une vulve ou d’un pied à mettre à la bouche, ou tout simplement par instinct. "Chassez le naturel, il revient au galop", s’amusaient les gazettes, sans s’attarder outre mesure sur les lacunes pédagogiques que ces gamines de la bourgeoisie favorisaient ainsi au sein de l’éducation des Blancs. Ce soir-là se pressaient donc des dizaines de jeunes filles au teint pâle, gloussant d’anticipation à l’entrée de la salle. Encore sous le choc de la nouvelle qu’elle supputait, Julie y entra d’un air supérieur, toisant celles dont elle s’apprêtait à quitter le monde, celui du jeu, pour entrer dans la vie d’adulte. Les deux femmes eurent à peine le temps de s’asseoir.
L’appel commençait :
— Numéro 89 lignée DX505, s.
Les joues empourprées, Julie se leva par réflexe sous les regards envieux de l’assistance. Sa tête tournait. Une superstition tenace parmi les novices voulait en effet que la première appelée soit la première à rejoindre son maître. Si Julie, comme sa mère le lui avait appris, minimisait d’habitude la portée de ces légendes urbaines, l’évocation plus tôt d’un dîner de maître fit bondir de joie le cœur naïf de la jeune fille. Terrassée par l’émotion, c’est d’une voix tremblante qu’elle signala sa présence en actionnant son collier. Et c’est comme sur un petit nuage qu’elle assista au film. A l’écran, de jeunes femmes rudement tenues en laisse satisfaisaient avec brio malgré leur âge les maîtres qu’on leur présentait.
En temps normal, Julie se serait jointe de bon cœur au concert de halètement et de petits rires qui commencèrent à retentir de la salle dès l’apparition du premier maître, son sexe fièrement dressé autour duquel s’activaient déjà les bouches pulpeuses et affamées de trois esclaves. La jouissance hors du contrôle d’un maître était bien entendu strictement interdite, ce qui mettait les novices à rude épreuve. Julie elle-même avait plus d’une fois ressenti l’amère morsure du collier alors qu’elle laissait d’elle-même ses mains glisser sous sa courte robe à la vue de la splendeur des maîtres et le bonheur des esclaves. Mais cette fois, c’est donc d’un œil presque distrait qu’elle regardait ces jeunes Blanches sucer leur bienfaiteur avant de venir les supplier à quatre pattes de les honorer de son pénis immense.
Pour sa mère, si religieuse, une telle attitude était encore moins acceptable que la naturelle tendance des jeunes filles (les Blanches en tout cas) à se laisser aller à la vue des silhouettes des Maîtres. L’indiscipline, comme chacun sait, était le lot naturel de son peuple, et seule la main rude, mais bienveillante d’un Noir, pour les plus chanceuses, saurait y remédier. La frigidité elle, était la marque de diable, synonyme de damnation. Comment de telles créatures, rejetant les lois de la nature, pourraient-elles se faire pardonner le Grand Péché? Dieu seul le savait. Par chance, la matrone aigrie ne se rendit pas compte de l’attitude nonchalante de sa fille, captivée malgré elle par le film. Il faut dire que rapidement, une scène de sodomie sauvage imposée à une jeune rousse assez ronde l’avait ramenée à son triste passé. Les souvenirs l’assaillaient.
Certes, elle devait se l’avouer, la jeune esclave en question pesait sans doute moins que Monique à son âge, mais sa taille monstrueusement grande pour une esclave (presque 160 centimètres !) l’aurait sans nul doute condamnée aux mines vingt ans plus tôt. C’est donc avec du une pointe de réprobation qu’elle observait la Blanche hurler son plaisir et sa jouissance en tirant sur sa laisse.
— Aah, quelle belle époque que la nôtre, songeait-elle avec une pointe d’envie.
Le grand âge venant (elle approchait des 40 ans), c’est le cœur certes lourd de regrets et de chagrin, mais avec la satisfaction du devoir accompli qu’elle regardait le monde à venir. Car Monique était soutenue par sa foi.
Le paradis terrestre était encore loin, mais il lui suffisait d’observer l’écran, où l’on voyait à présent la rousse, les joues rougies par la chaleur et les gifles, lécher à quatre pattes les tâches de semence de son Maître malencontreusement tombées sur le sol, pour voir que ses sacrifices n’avaient pas été vains. Monique Drussieux était née le jour même de la Révolution. A la différence de ses parents, l’Ordre Génétique lui paraissait donc aller de soi. Retirée de son foyer dès le plus jeune âge, elle avait embrassé avec le naturel de son peuple l’éducation diffusée dans les Pensionnats Blancs : comment tenir le foyer, satisfaire les Maîtres et agir toute circonstance en se rappelant le poids du Grand Péché ? Mais dès l’adolescence, son embonpoint, impossible à éliminer, l’avait éloignée de son rêve.
Alors que ses condisciples de son époque, génération sur laquelle comptait tant la société en ces temps de renouveau, avaient pour la plupart pu sortir de leur condition en rejoignant des harems parfois prestigieux, elle même semblait promise aux champs ou aux mines. Ce n’est que grâce à la gentillesse exceptionnelle du comité des affectations qu’elle avait pu devenir reproductrice, tâche ingrate, mais nécessaire à la société. Elle avait donc épousé un Blanc, un travailleur agricole aussi stupide que les autres, auquel elle avait donné 7 enfants. Mais là encore, le sort s’était acharné : elle avait accouché de 6 fils, trop grands pour la reproduction et donc rapidement envoyés aux champs sitôt leur castration effectuée pour ne jamais revenir. Enfin, sans argent et désormais presque trentenaire, Monique s’était vue quitter par son époux.
Celui-ci avait en effet préféré mettre son corps au service de la Race Supérieure, privilégiant la castration et une en cage au dur labeur des champs. Il n’était pas reproducteur pour rien : son gabarit était finalement semblable à celui de la grotesque rousse, dont les gémissements entrecoupés par les claquements du fouet emplissaient désormais la salle (à l’unisson, d’ailleurs, d’une bonne moitié du public). Cette silhouette fluette l’avait donc bien servi, tant les esclaves de taille conforme à leur statut étaient alors fort prisés. Pour une vieille fille comme Monique, donc, la vision de cette bite immense se glissant dans la bouche, avide et grande ouverte, mais néanmoins de taille à peine suffisante de la petite chienne accroupie suppliante à ses pieds était comme un témoignage de ses durs sacrifices, elle qui n’avait jamais connu de tel plaisir.
Privée de Maître par son physique ingrat, elle avait souffert toute sa vie de se contenter, avec dégoût et par devoir religieux, du membre si petit de son Blanc à peine plus grand. Elle n’avait jamais pu jouir à ses côtés. Dans l’éducation qu’elle avait reçue, rien n’était plus méprisable qu’un homme de la Race Inférieure. Le principe viril était en effet en contradiction avec un peuple au naturel si soumis ! Comment une jeune femme comme Monique, élevée dans l’admiration stricte et inconditionnelle des Maîtres, entièrement désireuse depuis toujours de se soumettre à ces hommes autoritaires aurait-elle pu se satisfaire d’un tel individu ?
L’évolution morphologique des deux races était l’un des succès de l’Ordre Nouveau les plus vantés et reconnus, tant par les politiques Noirs que par les leaders des congrégations de la Race Soumise. En l’espace d’une génération, les choses semblaient avoir étonnement progressé sous l’effet de réformes salutaires et efficaces, en particulier la stérilisation de tous les Blancs de grande taille et l’imposition à la Race Inférieure d’un régime alimentaire stricte. Certes dans les lointaines implantations agricoles ou industrielles, subsistaient toujours des esclaves d’une stature indigne de leur condition. Mais dans les lieux plus civilisés, les tailles des Noirs et des Blancs différaient de la manière plus conforme à leur valeur morale et naturelle, comme en témoignait d’ailleurs le film. A l’exception de cette rousse douteuse, la plupart des esclaves à l’écran, comme d’ailleurs de celles en devenir qui les observaient avec jalousie, ne dépassait pas le mètre 48 de sa fille Julie.
Le contraste était donc saisissant entre leurs corps menus et ceux, athlétique et immenses des hommes qui les dominaient. Les hommes blancs n’étaient donc guère considérés comme des êtres humains à part entière. Leur destin se résumait pour l’essentiel à la castration et au travail manuel, où leur présence était d’ailleurs rendue sans cesse moins utile par les progrès de la mécanisation. Certains étaient certes prêts à assumer, comme son ancien mari, le statut de femme tant physique que sexuel, ce qui leur permettait de survivre au sein des harems de certains maîtres excentriques. Mais les rares hommes visibles à l’extérieur étaient les reproducteurs. Les maîtres les sélectionnaient en fonction de critères précis : leur taille ne devait pas dépasser 160 centimètres, on les préférait en général blonds ou roux, mais surtout d’un caractère exceptionnellement soumis.
Souvent battus par leurs femmes et leurs filles, harassées de travail, beaucoup semblaient préférer lâchement la mort, ce qui inquiétait les autorités : on ne comptait déjà plus, deux générations après la révolution, que 5 à 10% d’hommes parmi les membres de la Race Inférieure. Le nombre de Blanches croissait lui de manière régulière, ce qui permettait de relativiser l’effondrement démographique du peuple servant. L’espérance de vie ayant chuté à environ 40 ans, la situation restait néanmoins préoccupante. Certes la plupart des gens, même les plus pauvres, possédaient désormais tous une Blanche, mais le surnombre d’esclaves féminins posait lui aussi problème. On croisait de plus en plus d’ex-novices en mal de maître, désorientées et hystériques, leur laisse pendant tristement au sol.
Il était presque impossible de se promener dans les rues d’une grande ville sans les croiser à la sortie des lieux publics en position de prière : agenouillées nues, les mains derrière la tête, yeux fermés bouche grande ouverte. Parfois un maître daignait y déposer sa queue en passant. La bienheureuse semblait alors comme revenir à la vie : émue aux larmes, l’esclave sans maître s’efforçait de mettre en pratique le savoir acquis avec ferveur au cours de sa jeune vie. Les passants s’arrêtaient et observaient alors d’un œil attendri la fellation experte prodiguée sans pudeur par l’âme perdue qui s’accrochait de ses deux petites mains blanches au grand phallus comme si sa vie en dépendait. Le sexe vaginal leur étant interdit par la loi, les choses allaient rarement plus loin. Les histoires de Maîtres prenant avec douceur la laisse bringuebalante pendant au collier d’une de ces réprouvées relevaient plus des romans de gare appréciés des jeunes novices que de la réalité.
La lumière se ralluma, sortant la mère et la fille de leurs rêveries respectives. Dans la salle, les adolescentes cherchaient à reprendre leurs esprits, surexcitées par les images qu’elles avaient visionnées. La plupart d’entre elles avaient dû être attachées les mains dans le dos pour les retenir de se toucher. L’atmosphère, qui avait grimpé de plusieurs degrés, était chargée de phéromone et de l’odeur caractéristique des esclaves en chaleur. Au fond de la salle, des hurlements se firent soudain entendre. Ses yeux s’habituant peu à peu à la clarté nouvelle, Julie se retourna vers l’origine de ce raffut. L’une des novices avait visiblement perdu le peu de nerfs que le Bon Dieu avait dévolu à sa race : rouge de sueur, elle tirait de toute sa force sur sa laisse, tenue à grande peine par sa dresseuse, un minuscule castrat outrageusement maquillé, de surcroît handicapé par le plug anal qu’on devinait dans son fondement.
A l’origine de ce surprenant spectacle, l’une de ces jeunes Noires clandestinement entrée dans la salle. Celle-ci se doigtait avec lascivité en narguant sa voisine du regard. De temps à autre, elle tendait vers elle sa main mouillée de cyprine, et s’amusait à la placer hors de portée de la novice enchaînée qui tendait la langue. Riant aux éclats, la Maîtresse s’approchait maintenant de la dresseuse. Prenant la laisse dans sa bouche pour contenir sa Novice, celle-ci parvint à grande peine à se jeter à genoux en plaçant ses mains sur son crâne. Mais la folle Novice, tirant d’un coup sec sur sa laisse et parvint à se jeter aux pieds de sa déesse. Elle se mit alors à lui lécher les pieds en bafouillant des promesses de luxure, d’orgasme et d’humiliations diverses.
Cette entorse inimaginable aux lois d’obéissance les plus sacrées de la Race Inférieure fut immédiatement sanctionnée : le collier se mit à grésiller de manière parfaitement audible pour l’audience au sein de laquelle un silence de plomb s’était instantanément abattu. La Novice avait été euthanasiée. C’est donc une Julie bouleversée et en larmes qui rentra chez elle ce soir-là. Etait-elle choquée par la punition ? Ou pleurait-elle l’ineffaçable faute des Blancs, ce péché de désobéissance qui hantait leur âme malgré les efforts méritant de toute la société ? Craignait-elle d’un jour, elle aussi, perdre ses nerfs et oblitérer tout espoir d’obtenir après la mort le Grand Pardon et d’intégrer la race des Maîtres ?Toujours est-il qu’aucune des paroles de Monique ne semblait la consoler. Pour la calmer, sa mère lui tendit dans la rue son grand dildo noir aux veines saillantes, que Julie se mit à téter consciencieusement du bout des lèvres.
Arrivée à la maison, Monique l’emmena dans sa cage d’enfant et se mit à lui chanter sa comptine favorite, qui narrait couplet par couplet les différentes façons de faire jouir son maître avec la bouche. La chanson avait pour but d’éduquer les novices encore jeunes, qui pouvaient à l’aide de leur dildo (la plupart ne se séparaient qu’en entrant au harem de cet accessoire) reproduire les actions décrites. Mais cette fois, mutique, Julie continuait de sucer de manière répétitive son précieux doudou. En désespoir de cause, la mère se résolut à cracher le morceau.
— Un Maître vient demain, lâcha-t-elle simplement.

Julie tomba amoureuse au premier regard. Ou plutôt à la première gifle. Comme le veut la coutume, elle attendait depuis l’aurore en position de prière lorsque Maître C. entra sans frapper aux environs de treize heures. Bien que maquillée et parfumée, la Novice faisait peine à voir : son corps était trempé, tant par la sueur, après être restée si longtemps immobile, que par sa mouille. Sa bouche, à l’inverse, était sèche d’être restée si longtemps ouverte, tandis qu’elle s’était inévitablement bavée sur les seins en tirant courageusement sa petite langue. Pour le jeune esprit placide d’une Blanche de son âge, le pire dans cette attente était bien sûr son aspect psychologique. La violence du choc de cette grande main sur ses joues luisantes lui fit donc l’effet d’une délivrance. Cet acte de salutation ordinaire, qu’elle avait si souvent vu, au cinéma comme dans la rue, était une première pour elle. Elle entrait, enfin, dans sa vie d’esclave accomplie.
— Ouvre les yeux.
La voix masculine prononçait les ses mots avec nonchalance, mais son timbre était grave et profond, si différent des grotesques jappements de ses eunuques de frères. Eblouie après les heures passées dans l’obscurité, Julie ne distingua d’abord rien ; puis elle distingua le visage d’une femme face au sien. N’osant pas lever les yeux sans y être autorisées, les deux Blanches se dévisagèrent quelques instants. La prétendante plongea son regard dans les yeux verts fixés sur elle, qu’encadrait un visage constellé de taches de rousseur, puis vers cette bouche grossièrement écartelée par un anneau de fer, ce qui laissait entrevoir, au fond, une langue ornée de piercings. Un coup sec sur sa laisse redressa ce joli minois et Julie regarda, fascinée, cette main, qu’elle n’associait encore à aucun visage, glisser deux doigts dans cette cavité sombre.
Aussitôt, comme s’il s’était s’agit d’un sexe, la langue de l’esclave se mit à tourbillonner tout autour en émettant des bruits de succion.
— Tout doux, dit alors la voix envoûtante.
Et l’esclave aux yeux verts se mit alors à lécher cette main avec douceur et délectation, tout en lorgnant sa nouvelle rivale d’un regard jaloux.
— Installons-nous, dit ensuite Maître C. en rompant le silence.
Julie s’autorisa alors à lever les yeux. Devant elle se tenait colosse d’au moins 190 centimètres, jeune et musclé, type même du Maître dont rêvait chaque Blanche. Sa pauvre mère, agenouillée à ses côtés, en était d’ailleurs elle-même toute retournée, et c’est les jambes flageolantes qu’elle rampa, plus qu’elle ne marcha réellement à quatre pattes (seules les dresseuses avaient le droit de se tenir debout en présence d’un Noir), vers la cuisine. Après avoir hésité un court instant, espérant que l’homme la prendrait par la laisse, sa fille la suivit.
D’un pas calme, Maître C. prit enfin possession de la pièce comme il possédait ses occupantes. Son esclave le précédait à quatre pattes, et vint en une chorégraphie visiblement routinière se positionner perpendiculairement au fauteuil de manière à lui servir de repose-pied.
Taciturne, le géant mangea sans prononcer un mot. De temps à autre, il jetait quelques morceaux de la précieuse viande au sol. Pour ces jeunes esclaves en carence alimentaire chronique, la proximité de ce met inconnu à leurs papilles constituait un bon test. A la manière des chiennes bien dressées, celles-ci ne bougeaient pas d’un pouce, s’efforçant tant bien que mal d’ignorer les gargouillis de leurs ventres affamés et l’eau qui leur venait à la bouche. L’homme prenait son temps, mettant au supplice les trois femmes immobiles à ses pieds. Enfin, il reposa ses couverts et éloigna d’un petit coup de pied l’esclave attachée à sa chaise. Grand prince, il jeta alors quelques restes sur le sol.
— Ca tu peux, dit-il avec un sourire presque tendre à la rouquine.
Celle-ci lui jeta un regard reconnaissant et se mit aussitôt à laper le sol, savourant autant ce trop rare repas que le traitement de faveur qu’on lui réservait.
Alors seulement, il sembla prendre en compte la présence des deux autres femmes toujours agenouillées à côté de sa chaise. Son regard passa un instant sur le corps usé de Monique, mais s’attarda longtemps sur celui de Julie. Lorsque ses yeux rencontrèrent les siens pour la première fois, la jeune nymphe se sentit rougir de plaisir, ce qui n’échappa pas à Maître C. Sans dire un mot, il se leva, s’approcha d’elle et prit très doucement en main sa laisse. Elle en aurait pleuré de joie. Toujours silencieux, il pointa avec autorité sa main sur sa braguette. Tout en gardant les mains derrière la tête, Julie approcha comme un automate sur les genoux, et c’est avec ses dents qu’elle entreprit de déboucler son ceinturon. L’exercice lui était familier et il ne lui fallut que quelques instants pour libérer le phallus de l’homme qui jaillit à quelques centimètres de son visage. Après tant d’années d’attente, la chance lui était enfin donnée de réaliser l’acte auquel sa Race la vouait.
Julie ouvrit grand la bouche et ferma les yeux. Rien ne vint. Lorsqu’elle les rouvrit, une claque, cette fois bien plus forte que la précédente, l’envoya valdinguer sur le carrelage de la cuisine.
— Tu apprendras qu’avec moi, toute récompense se mérite durement, dit-il tranquillement.
La jeune blonde se rétablit tant bien que mal et bredouilla un
— Oui Maître.
Sa mère la foudroyait du regard sans mot dire. Le colosse se rassit et claque des doigts. Interrompant son repas, la petite rouquine se jeta alors sur sa bite. Aidée par son anneau-bâillon, elle se baisait elle même la gorge tandis que son propriétaire, immobile, toisait Julie d’un air sévère. Celle-ci se fit aussi petite que possible le temps que dure cette fellation brutale. Maître C. pianotait sur son téléphone et son visage ne laissait rien transparaître de particulier. Entre ses jambes, la Blanche, elle, s’agitait avec une énergie incroyable.
Les larmes coulaient sans retenue le long de ses joues tandis qu’elle s’empalait frénétiquement sur les 25 centimètres de chair en s’appuyant de toutes ses forces aux cuisses musclées de son possesseur. Rien ne semblait pouvoir la faire dévier de son rythme, pas même la perte de cet unique point d’appui, lorsque l’homme lui menotta les mains dans le dos. Elle mit cependant presque une demi-heure, toussant et crachant, à provoquer une réaction chez le colosse. A son signal, elle se jeta sur son dos et se mit à imiter une chienne, agitant les membres tout en tirant la langue. Son Maître se leva, posa un pied sur son visage, et éjacula une quantité importante de sperme qu’il répartit au mieux sur l’ensemble de son petit corps. Puis il se rassit sans un mot. Dans le silence, on entendit distinctement la vibration prolongée dans le coup de l’animal épuisé au sol. Sans même se toucher, elle hurla son orgasme.
— Le déjeuner est servi, dit-il d’une voix égale.
Julie, vint toute tremblante se positionner au-dessus de l’esclave qui reprenait son souffle bruyamment. Méticuleusement, sans se presser, elle se mit alors à lécher son corps, en commençant avec l’humilité par ses orteils. Elle goûtait enfin le sperme d’un Maître. Par cet acte sacré, elle quittait son statut de fille pour embrasser celui de femme. Sa mère la regarda avec ce mélange de fierté et de nostalgie : l’image de cette petite blonde tenue en laisse, son opulente poitrine frôlant le sol qu’elle scrutait avec soin le sol à la recherche des miettes de son repas, serait son dernier souvenir de sa fille.
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