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Je laisse Philippe dans le lit se remettre de ses émotions et me dirige vers ma valise pour choisir mes habits. Ils n’avaient pas prévu trop froid ni trop chaud à la météo quand j’ai regardé cette semaine, et je ne suis pas spécialement frileuse. J’opte pour un débardeur bleu ciel très simple, et une salopette en jean dans laquelle je suis hyper à l’aise pour marcher. Une culotte en coton mais avec un élastique très large et des socquettes complètent mon choix. Je prends ma trousse de toilette et rentre dans la salle de bain au bout du couloir.La salle de bain est assez spacieuse, en face de la porte il y a une immense glace verticale. A gauche en entrant un lavabo et à droite une grande douche à l’italienne.J’enlève mon grand t-shirt de nuit, je me regarde dans la glace et je repense à cette nuit et ce matin. Ce qui m’y fait penser c’est de voir que ma culotte a une tache plus sombre entre mes jambes. J’avais tellement envie et j’étais tellement excitée avant qu’il ne me l’enlève que j’ai mouillé littéralement ma culotte et qu’elle s’en souvient. Immédiatement je me mets à chanter « j’ai tellement rêvé d’elle » et ça me fait sourire. Je l’enlève, et me glisse dans la douche. Merde. Ma serviette ! J’ai oublié d’en emmener.J’entrouvre la porte pour y glisser juste ma tête et je crie : — Philippe ! Je l’entends s’extraire de sous les draps, et le vois apparaître au bout du couloir. Il est torse nu et porte son short de pyjama noir dans lequel il vient de jouir en se caressant devant moi. — Oui ? Un souci ?— Je peux t’emprunter une serviette de toilette ? Et du gel douche ?— Oui bien entendu, prends la bleu clair en haut à droite.— Merci ! Je referme la porte. — Sophie ? Je rouvre.
— Oui ?— Si tu veux je peux venir te savonner ou t’essuyer !— Non merci je suis une grande fille maintenant papa ! Je lui lance en lui tirant la langue. Je referme la porte et me douche. Sentir cette eau chaude couler le long de ma peau me fait du bien. Je repense à ces dernières douze heures et je me dis que c’était pas mal quand même, et surtout tellement imprévu. Découvrir l’effet qu’on peut me faire, avoir mes premiers orgasmes donnés par quelqu’un d’autre, voir que mes mots peuvent l’exciter… cela m’ouvre un champ des possibles assez grand ! De fil en aiguille, je finis par repenser aussi à ses fantasmes, qui tournent beaucoup à la soumission au final : professeur et élève, vouloir se faire faire une fellation en avalant ou finissant sur le visage, sont les premières qui me reviennent en tête. Mais en y regardant bien, quand j’imaginais mon prof au collège ou quand hier soir Philippe avait sa tête entre mes jambes et que je lui tenais pour plaquer mon sexe contre sa bouche, c’était moi qui dirigeais ! Et ça me plaisait bien ! Donc ce ne serait qu’équilibrer les choses. Enfin bref je ne suis pas encore à lui offrir ma bouche et me faire asperger. Je n’ai même pas encore vu ni touché réellement son sexe. Sur ces pensées je me sèche et commence à m’habiller. Ma culotte, mon débardeur. Merde oublié mon soutif. Pas grave ils sont petits ils tiennent tout seul. Ma salopette. Je me tourne devant le miroir et je me dis que c’est quand même bien échancré et qu’on voit le haut de l’élastique de ma culotte. J’ai bien fait d’en choisir une qui en a un très large !Je me plante devant le grand miroir pour me maquiller mais il y a trop de buée. J’ouvre la porte derrière moi en grand et attends quelques secondes. Je passe un coup de serviette dessus et enfin je me vois assez clairement. Il avait dit quoi déjà qu’il aimait bien ? Ah oui. Quelque chose de léger et naturel mais qui puisse faire un peu coquin en tranchant avec mon côté un peu trop petite fille. Je choisis du mascara, un peu de noir à paupière pour assombrir un peu mon regard et un rouge à lèvres rosé. Je plaque mes cheveux. Je me recule pour me voir complètement dans le miroir et je suis satisfaite. Dans le miroir qui renvoie l’image du couloir je vois Philippe au bout qui me regarde. Il s’est habillé lui aussi. Il porte un t-shirt gris assez près du corps mais sans être moulant, et un jean noir.Il s’approche.Je le regarde grâce au miroir et il se plante derrière moi. Je vois sa tête et ses yeux détailler ma tenue et s’arrêter quelque dixième de seconde sur le trou de l’échancrure droite de ma salopette.Il pose ses mains sur mes hanches et fixe mes yeux dans le miroir. — Whaouh.— Quoi ?— Tu es trop belle. Tu sais à qui tu me fais penser avec ton maquillage ?— Non.— À Nathalie Portman dans Léon quand elle essaie de le séduire.— Arrête ! Elle n’était pas hyper jeune dans ce film ?— J’ai pas dit qu’elle m’excitait mais juste que tu me fais penser à elle avec ton maquillage.— Mouais rattrape-toi comme tu peux.— Mais par contre toi…— Quoi moi ?— Ben toi tu m’excites. En disant cela il depose un bisou dans mon cou, puis sur mes épaules.Comme je ne réagis pas, sa main gauche se pose sur mon cou et avec deux doigts il guide mon menton pour atteindre mon oreille et ma joue avec sa bouche. Il arrive sur mes lèvres. Sa langue dessine le contour de ma bouche. Sa main droite passe dans mon échancrure et se pose sur mon ventre. — Attends.— Mmmmmh quoi ?— Et notre pacte ?— Je m’arrête si tu me dis « non » ou « arrête ». En disant cela il plaque sa bouche sur la mienne et nos langues se frôlent. Sa main droite remonte et sa pointe de majeur vient toucher mon téton gauche. Je me fais mal au cou car il est toujours derrière moi et je me contorsionne pour l’embrasser. Il doit le sentir car sa bouche redescend sur ma joue et mon cou, ce qui me permet de remettre ma tête dans l’axe de mon corps. Sa main gauche lache mon cou et trouve l’échancrure gauche. Sa main droite est maintenant sur mon sein gauche et il me serre ni trop fort ni trop peu à travers mon débardeur. — Ouvre les yeux. Me dit il en chuchotant à l’oreille. Je m’exécute et je regarde cette fille dans ce miroir. Le mec la fixe dans les yeux, elle est rougie par le désir. Sous sa salopette on distingue une main sur la poitrine et l’autre main sur le ventre, les deux faisant de petits mouvements de doigts. Je ne suis pas vraiment droite et une bretelle de ma salopette en profite pour glisser sur une épaule, puis la seconde l’imite quelques instants apres. La salopette tombe alors à terre. Je vois dans le miroir mes tétons chercher à transpercer le tissu du débardeur. Je passe une main derrière moi pour atteindre derrière son cou. — Tu veux toujours que j’arrête ? Me dit il. Je le défie du regard dans le miroir.Il attrape mon débardeur avec ses deux mains et le passe au dessus de ma tête. Il prend maintenant mes deux seins avec ses mains, mais vite sa main gauche redescend sur mon ventre.Je la suis du regard. Elle arrive sur l’élastique de ma culotte. — Alors ?— Alors quoi ?— Tu as trois réponses possibles : Non, dessus ou dessous ?— Mmm, dessous s’il te plaît ! Il s’exécute.Me voir dans le miroir avec une main sur mon sein et l’autre qui disparaît dans ma culotte décuple mon plaisir. Cela m’excite de me voir et m’excite de me faire toucher. Le bout de ses doigts trouve lentement mon clitoris, et descend encore un peu. J’essaye de me hisser sur la pointe des pieds et d’écarter un peu les cuisses pour lui faciliter le chemin, mais ce n’est pas si facile. Et je sens une phalange entrer puis remonter entre mes lèvres. Des petits ronds en bas autour de mon os pubien et de mon clitoris, et des pincements de téton entrecoupés de cercles concentriques dessinant mes seins, me font légèrement d’abord gémir puis carrément crier. Je sens mon entrejambe tellement humide. J’ai maintenant passé mes deux bras au-dessus de moi et qui ont agrippé l’arrière de la tête de Philippe, je suis étirée vers le haut et mon corps se cambre. Je me regarde toujours dans le miroir et j’aime tellement ça de voir cette fille se faire caresser que j’en viens à me demander si cette vision de corps nu ne réveille pas en moi une attirance lesbienne. — Ca va ? Me demande-t-il.— Oh oui ca va trop bien.— Je continue alors ?— Ouiiii ne change rien ! Il arrive maintenant à se pencher légèrement pour enfoncer un peu plus d’une phalange en moi. Je vois ma culotte bouger toute seule au rythme de mes gémissements.Mais je sens dans mon dos un truc qui me fait mal quand il bouge. Je descends une main et la passe derrière moi entre nos deux corps, et je trouve ce que c’est : les boutons de son jean qui sont saillants avec la bosse à l’intérieur. J’ai donc la main sur son sexe. — Oui, caresse-moi si tu veux ! Je le regarde dans le miroir et me mords la lèvre. — En fait non je ne veux pas ça me tord le bras, mais c’est que tes boutons me font mal.— Il faut que je l’enlève alors.— Oui vas-y. Il sort ses mains de moi et de mon corps me laissant chancelante. Je le vois dans le miroir défaire rapidement les boutons du jean et il tombe à terre. Cela découvre un caleçon qui a aussi des boutons devant. — Ça risque de te faire mal aussi ? Je le regarde par en dessous en tentant un air coquin, je minaude en passant une main sur ma poitrine :— Enlève-le aussi alors… Il fait tomber son caleçon et je vois enfin son sexe droit comme un i, tout rouge, et je m’aperçois qu’il est décaloté, je dois dire que je trouve que c’est plus beau comme ça que quand il y a le prépuce comme dans mes souvenirs de cours d’anatomie au lycée ! — J’en étais où ? Dit il en se replaquant dans mon dos et en posant ses deux mains sur mon ventre. Sentir son sexe chaud dans mon dos contre le haut de mon cul et ma chute de rein me fait une sensation difficilement descriptible. Je prends chacune de ces mains dans les miennes et j’en emmène une vers le bas et l’autre vers le haut jusqu’à destination. — Quelque part par là… je lui dis en murmurant. Il recommence ses mouvements et je les accompagne comme je peux en bougeant mon bassin qui est maintenant pris entre une main experte et un sexe chaud. Mon téton glisse entre ses doigts et mon sein se laisse emprisonner. Mon sexe rêve de ces doigts qui rentrent encore et encore mais pas assez loin, frustration vite oubliée dès que mon clitoris se fait pincer. Je me mate toujours dans le miroir, mais je quitte du regard cette fille juste avant qu’elle ne jouisse, et j’entends alors résonner ma voix dans la salle de bain. — Oh oui plus fort appuie plus fort je viens oui oui ouiiiiii. Mon corps se rétracte et j’ouvre les yeux à nouveau. Il me regarde. Les mains sur mes hanches, il me susurre à l’oreille : — Qu’est ce que es belle quand tu jouis.— Pas quand je jouis pas ?— C’est pas pareil, dit il en faisant un clin d’œil. Je me retourne et l’embrasse. Je sens son sexe chaud au niveau de mon nombril et je sens quelque chose humide. — Tu as joui aussi ?— Non, mais tes mouvements de bassin ont quand même fait sortir quelques gouttes mais ce n’est pas du sperme ne t’inquiète pas.— Je ne suis pas inquiète, mais que faut-il faire alors ?— C’est une vraie question ou un piège ?— Une vraie, je veux être coquine, c’est un de tes fantasmes non ? Il me jauge. — En effet. Tu peux commencer par la prendre dans ta main. J’enroule son sexe dans ma main droite et serre doucement. — J’adore. Fais des petits mouvements maintenant. Toujours en serrant doucement je fais de petits cercles et un peu d’avant en arrière. Je l’embrasse en même temps, il a l’air d’apprécier. J’accélère un peu. — C’est trop bon ! — Mmmm la chance de la débutante alors…— Tu es douée ! Maintenant je veux que tu descendes à genoux. Je me recule de quelque centimètres et fixe mon regard dans le sien. Je me mords sensuellement (du moins je tente) la lèvre inférieure et lui dis : — Tu veux que Nathalie Portman te suce en fait.— Je dois dire que je ne serais pas contre !— Tu vois qu’elle t’excite !— Non, c’est toi qui joue Nathalie qui m’excite grave. Je pose ma bouche sur son cou, sors ma langue, et descends le long de son corps. Ma langue se décolle au niveau du nombril, et je finis par me mettre à genoux. Les genoux repliés sous moi, je sens mon entrejambe encore humide de mon orgasme et de ses caresses. Je lève les yeux vers lui, il me regarde. — Et maintenant ? Je dois faire quoi ?— Tu peux trouver toute seule. Je baisse les yeux et regarde ce sexe qui est à ma hauteur. Il est entouré rasé. Je pose le bout de ma langue en bas et remonte doucement vers le haut. Mais il a de petits soubresauts et pour éviter que ma langue ne se décolle j’ai un réflexe d’attraper avec ma main. — Oh oui, appuie un peu plus fort s’il te plaît. Je plaque maintenant ma langue et ma bouche pour embrasser et lécher le long de ce sexe, qui n’est pas si impressionnant. Sa verge est toute humide de ma salive et de mon rouge à lèvre. Je remonte de plus en plus haut et je suis sur le bout, je tourne autour doucement.— Prends-la. J’entrouvre la bouche et j’essaye de la rentrer mais dès que je passe quelques centimètres cela me gêne. Je la ressors. — Désolée je dois m’y prendre mal, mais j’aime pas trop aller plus loin.— Fais ce que tu trouves mieux alors. Je me concentre alors sur juste ce bout décaloté, je l’entoure de mes lèvres, de ma langue, je lèche, je titille. — Par contre je n’ai pas envie que tu finisses dans ma bouche non plus, tu ne m’en veux pas ?— Bien sûr que non, mais continue ce que tu me fais c’est trop bon quand même.— Par contre…— Oui ?— Tu ne m’as pas dit qu’un de tes fantasmes c’était aussi d’asperger ta partenaire ? Il baisse le regard vers moi, incrédule. — Tu veux dire que… que tu serais prête à ça ?— Si tu ne vises pas mes yeux… dis-moi juste comment faire.— Quand je te le dirai il faudra que tu arrêtes, tu te mettras un peu en arrière et je me branlerai pour finir vers toi, enfin si ça te va…— Si je te le propose… faut bien que je me fasse pardonner un peu… et tu auras une surprise peut être… mais tu verras — Quoi ? Je ne prends pas le temps de répondre et replonge ma tête autour de son sexe, et je comprends comment je peux combiner des allers et retours le long de ce sexe avec ma main combinée à ma langue. Alors que je lui titille du bout de ma langue le bout de son sexe, il recule brusquement son bassin et attrape son sexe. — Je vais finir ! Je me cale en arrière en attrapant mes chevilles, cela fait ressortir mes seins. Je le regarde dans les yeux et lui dis : — Oui vas-y finis sur moi, j’adore voir ton sexe, j’adore le toucher et j’adore le lécher. — Continue de parler cul s’il te plaît ! Dit-il en haletant et en accélérant sa masturbation.— Désolée de ne pas avoir pu mais j’aurais adoré te prendre entier dans ma bouche, te tenir juste la base avec deux doigts pendant que mes petites lèvres de pucelle serrent et font disparaître ton sexe en moi.— Oui encore encore encore. — J’aurais aimé que tu me regardes prendre ton sperme en moi, j’aurais continué les va-et-vient pour ne rien en perdre, j’aurai léché jusqu’au… Et là je vois des jets blanchâtres venir s’écraser sur ma poitrine et mon ventre, je suis sensiblement trop loin pour le visage mais bon, c’est déjà bien. Ce liquide visqueux s’accroche à ma peau et par gravité coule sur mes tétons et le long de mes reins. Je regarde, un peu surprise et lève les yeux vers lui. Je passe un doigt sur mes seins pour en récupérer, et, toujours en le fixant, je porte le doigt à ma bouche. — Mmmhhh c’est pas si degueu. Je me rapproche de lui et pose doucement ma langue à la base de son sexe et remonte doucement pour récupérer la gouttière. — Tu aimes ? Je prends ma voix la plus suave possible. — Ça te plaît hein que ta petite pucelle se transforme en salope…— J’avoue… Je me relève d’un bond, essuie mes lèvres d’un revers de main, et l’embrasse d’un smack. Je reprends ma voix normale : — Et ben t’habitue pas trop ! Bon, pour une première ? Mieux ou moins bien que ma cousine, petit cochon ?— Tellement mieux…— C’est vrai ? Pourtant je croyais qu’elle t’avait totalement avalé ?— Oui mais moins sensuelle et douce que toi. Toi tu es un ange qui aime jouer au démon, et c’est beaucoup plus bandant !— Et ben tu sais quoi ? Le mi-ange mi-démon il a faim, et on se rhabille, pour cette fois vraiment aller faire des courses !
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