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Le gynécologue

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
On retrouve ici Line de retour de vacances d’hiver avec sa cousine Marjorie (voir « Les Vacances de Neige »)

INQUIETUDE

Line plie le bout de papier dans sa poche. Elle n’a pas le courage de le lire. Et pourtant ! Quinze jours de retard ! Ça ne lui était jamais arrivé auparavant. Ses règles étaient toujours survenues au jour dit. Elle quitte ses copines de terminale au lycée sans même embrasser Marjorie et marche perturbée sur le trottoir, sans but. Quinze jours de retard ! Rien depuis qu’elles sont rentrées toutes deux de vacances de neige. Elle n’en a même pas parlé à sa cousine avec qui elle a passé cette semaine soi-disant pour faire du ski. Enfin si, elles en ont fait du ski, mais pas seulement !
Il lui faut prendre une décision. Elle a dans sa poche, inscrite sur le bout de papier qu’elle malmène, les coordonnées d’un médecin que lui a conseillé Luc. Luc... Elle revoit le jeune moniteur et son copain Marc avec qui Marjorie et elle ont partagé toutes les nuits dans le chalet. Pas étonnant qu’elle ait du retard ! Etant vierge avant ces vacances elle n’avait pas pensé à se protéger. Quelle imprudence ! Et encore s’il n’y avait eu que les deux jeunes gens ! Le rouge de la honte monte à son visage en se rappelant la torride dernière nuit dans le bureau de Bernard le directeur en compagnie de Marjorie, des deux moniteurs, de Lucille la monitrice, du cuisiner et de son aide. Baise, sucette, enculage, tout y était passé ! Plusieurs fois ! Dire qu’avant ce séjour elle rêvait de parvenir vierge au mariage et de se donner la nuit de noce à son prince charmant !
Line s’assied sur un banc. C’est une catastrophe si elle est enceinte ! Comment osera-t-elle passer le baccalauréat avec un ventre proéminent ? Et que va dire sa mère ? Non, c’est impossible, elle ne peut pas, elle ne veut pas avoir d’enfant… Pas tout de suite… Pas avant d’être mariée… Et elle a le temps pour ça, elle qui vient juste de franchir le cap de la majorité. Son dernier espoir il est là, dans sa poche. Luc lui a assuré que Jean-Paul est très compréhensif et saura ce qu’il faut faire en cas de problème. Et là, elle en a un de problème et un gros ! Mais est-ce le genre de problème dont ce Jean-Paul peut s’occuper ?
Elle n’ose pas sortir le papier de sa poche. Une semaine qu’elle le trimbale, une semaine qu’elle recule le moment de l’ouvrir et de lire le numéro de téléphone. Elle ne peut plus tergiverser. Tout à l’heure, en chimie elle a été prise de nausée. Tout le monde dans la classe y compris le professeur, a cru que c’était à cause de l’odeur désagréable dégagée par l’expérience en cours, mais elle en doute. Prenant son courage à deux mains elle extrait le bout de papier, le déplie. Un nom, l’adresse d’un hôpital où ce Jean-Paul a son cabinet et un numéro de téléphone. Cinq heures de l’après-midi. Le docteur doit être à son cabinet. Elle ouvre son portable, compose le numéro. — Allô ! — Docteur Jean-Paul Méjean à l’appareil. Je vous écoute. — Je vous téléphone de la part de Luc Méjean. Il m’a dit que si j’avais des problèmes je devais m’adresser à vous. — Ah ? Quand vous a-t-il dit ça ? — Il y a quinze jours. J’étais en vacances de neige là où il est moniteur. — Ah bon ! A qui ai-je l’honneur ? — Je m’appelle Line Girard, je suis lycéenne en terminale au lycée de… — Inutile de me donner cette précision mademoiselle Line. Vous voudriez un rendez-vous ? — Euh… je crois. — Donnez-moi un numéro où je puis vous rappeler. Il faut que je consulte mon agenda que je n’ai pas à disposition.
— Vous pouvez me joindre au 06… — C’est noté. Je pense vous rappeler dans une heure environ. Au revoir mademoiselle. Le médecin a raccroché. Line regarde son portable muet. Une heure à attendre ! Elle ne rentrera chez elle que lorsqu’elle saura…
Jean-Paul consulte son carnet d’adresses. — Luc… Luc… Ah voilà le numéro du chalet. Quelle heure est-il ? Cinq heures dix ? Ils doivent être tous rentrés. Il compose le numéro. — Allô !… Bonjour monsieur… pourrai-je parler à monsieur Luc Méjean ?… Oui je patiente. Jean-Paul ouvre l’agenda qu’il avait déclaré ne pas avoir. — Si ce que pense est exact, je pourrai la convoquer jeudi soir à sept heures, quand Josette sera partie… Allô, c’est toi Luc ? Ici Jean- Paul. — Bonsoir Jean-Paul, que me vaut le plaisir de t’avoir au bout du fil ? — Ben la joie de te saluer mon cher neveu, comment se passent ces séjours de ski ? Pas trop fatigant ? — On fait aller. — Je viens de recevoir un coup de téléphone curieux d’une certaine Line Girard qui…— Line ? Comment elle va ? — Ben à vrai dire j’en sais rien. Elle souhaite me voir, n’aurais-tu pas une petite idée ? — Euh… Je m’en doutais un peu, c’est la raison pour laquelle je lui ai refilé ton adresse. — Raconte. Vous avez passé de bons moments ensemble ? — De très, très, très, très bons moments. — Tu m’en diras tant ! — Comme elle était vierge en début de séjour…— Ce qu’elle n’est plus n’est-ce pas ? — Euh… Tu me connais, tonton. — J’aime pas que tu m’appelles tonton. Qu’est-ce que tu voulais dire ? — Je disais, comme elle était vierge, je crois qu’elle prend pas la pilule et comme on n’a pas pris de précautions…— Inutile de me faire un dessin, elle est en cloque ta dulcinée ! — Probable. — Et comme t’as pas la fibre paternelle…— Euh… j’étais pas seul. — Raison de plus pour le faire passer, c’est bien ce que tu me demandes ? — Euh… — Bon je convoque ta protégée et je verrai ce qu’il y a lieu de faire. — Tiens-moi au courant. Je te quitte, on a besoin de moi pour les animations. Au revoir… Tonton. Luc raccroche avant d’entendre les reproches que Jean-Paul lui adresse. Celui-ci s’étire sur son fauteuil. Connaissant les goûts de son neveu, il pense qu’à l’heure actuelle la jeune vierge doit plutôt être au parfum ! Pourquoi ne pas essayer d’en profiter ? Tout à l’heure il appelle cette Line et lui fixe un rendez-vous à une heure discrète. Il appuie sur le bouton de l’interphone. — Josette s’il vous plait, faites entrer la prochaine patiente…
Line consulte sa montre pour la énième fois. Six heures et quart. Qu’est-ce qu’il attend ce toubib pour la rappeler ? Dix fois elle a pris son portable, dix fois elle l’a replacé dans son sac. Que va-t-il penser d’elle si elle le relance ? Ah ! La sonnerie. — Allô ! annonce-t-elle plein d’espoir… Non, j’peux pas te parler maintenant Marjorie, j’attends un coup de fil important… oui… je te rappelle… à plus. Elle coupe la communication. Quelques secondes après, de nouveau la sonnerie. — Allô mademoiselle Line Girard ? Ouf, le docteur ! — Oui, c’est moi. — Ici le docteur Jean-Paul Méjean. Je vous rappelle comme promis. Pourriez-vous passer à mon cabinet à l’hôpital X… disons jeudi en fin d’après-midi ? Je vous prendrai après mes consultations. — Après demain ? D’ac… d’accord, doc… docteur. — Je vous attends à sept heures du soir. Vous demanderez à l’entrée, le service gynécologique, salle 303. — Salle 303, c’est noté. — Bon, ben, à jeudi mademoiselle. Line replie son portable. Elle se sent mieux, elle n’est plus seule. Sur le chemin du domicile, elle repense à sa cousine, aux tendres caresses échangées dans leur lit quand Luc et Marc les quittaient le matin. Depuis leur retour, malgré les efforts de Marjorie, elles n’ont pas eu l’occasion de s’isoler. C’est sûrement la raison du coup de fil de tout à l’heure. Le désire-t-elle ? Elle ne saurait le dire. Elle a l’impression que tant qu’elle ne sera pas fixée, il lui sera impossible de prendre du plaisir.
Elle ouvre la porte avec sa clef. — C’est toi ma chérie ? interroge sa mère depuis la cuisine. — Oui maman. — Devine qui vient nous rendre visite ! — Je sais pas maman… Oh c’est toi ! s’exclame-t-elle en voyant Marjorie déboucher dans le vestibule. — Oui, c’est moi ! On dirait que ça te fais pas plaisir. — Si, si, viens dans ma chambre. Madame Girard s’apprête à sortir. — Je vous laisse les filles, je dois sortir. Line, ne m’attends pas pour aller au lit, je rentrerai tard. Il y a un reste de rôti dans le frigidaire. Il y en a assez pour vous deux si tu veux rester Marjorie. — Je te remercie Tata. — Bon, ben je vous laisse, soyez sages. Béatrice Girard embrasse sa fille et sa nièce. — Tu en as mis du temps pour venir du lycée ! Ça fait une heure que je poiraute qu’est-ce que tu faisais ? — Euh… une course. Elle ne tient pas à parler de ses craintes à Marjorie, pas encore. Celle-ci enlace sa cousine et cherche à l’embrasser. Line tourne la tête puis, n’y tenant plus, plaque les lèvres sur la bouche entrouverte. Que cette langue est douce ! Pourquoi s’en est-elle privée depuis deux semaines ? — Aah ! — Tu sais, avoue Marjorie, je croyais que tu m’en voulais. — Pourquoi ? De quoi je t’en voudrai ? — Ben, au chalet… euh… C’était un peu de ma faute… euh… Tu étais vierge toi…— Non, rassure-toi, je regrette rien de ce qui nous est arrivé là-bas. Rien. — Même pas nos caresses ? Tu voulais pas, j’ai du te forcer. — Je m’en souviens plus ! Line reprend la bouche de Marjorie. Enlacées, elles parviennent à la chambre de la jeune fille et tombent sur le lit. Une bataille s’engage, les vêtements volent, elles ne s’arrêtent qu’en soutien-gorge et petite culotte, n’osant pas poursuivre. — Il faut que je prenne une douche, déclare Line. — Je t’accompagne. Serrées l’une contre l’autre dans la petite cabine, les deux filles se frottent mutuellement. Un long baiser, les mains descendent sur le ventre, les doigts s’insinuent dans la fente et fouillent la vulve opposée. Tout à coup Line se dégage. — Sortons ! Marjorie déçue la suit. Line s’enroule dans un drap de bain et refuse l’aide de sa cousine. — Qu’est-ce que t’as ? Tu m’aimes plus ? — Oh si mais…Line n’en peut plus de garder un secret trop lourd pour elle. Elle éclate en sanglot sur l’épaule de sa cousine. — Là, là… calme-toi… On t’a fait mal ? — Je… je crois que… snif… que je… snif… je suis en… snif… en-en-enceinte… snif…— Tu… tu es enceinte ? — Je… je crois. — Tu prends pas la pilule ? — No… non. — Excuse-moi ma chérie, c’est ma faute, j’aurais du te prévenir. — Prévenir de quoi ? Tu sais, en partant pour ces vacances de neige, j’étais loin de m’imaginer que j’allais… euh…— Que tu allais perdre ton pucelage, complète Marjorie devant l’hésitation de sa cousine. T’as consulté ? — Non, pas encore, j’ai… j’ai rendez-vous après-demain. — Ce n’est pas sûr alors. Tu peux te tromper. — Tu crois ? interroge Line prête à se raccrocher au moindre espoir. Marjorie câline sa cousine. — Dis ? Qu’est-ce que tu comptes-tu faire si c’est vrai ? — Je… je sais pas. Tout à coup elle éclate de nouveau en sanglots. — Je… je veux pas… je veux pas avoir d’en… d’enfant ! — Là… Là… Inutile de te faire du mauvais sang à l’avance. Fébrilement Line cherche la bouche de sa cousine. Elle a un besoin impérieux de caresses. Les deux filles s’allongent sur le lit…
A suivre…
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