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Le gynécologue

Chapitre 4

Avec plusieurs hommes
VISITE DE CONTROLE

Le lundi matin, Line se sent suffisamment en forme pour retourner au lycée. Elle a peur que ce qu’elle vient de faire, une interruption de grossesse, se lise sur son visage. Il n’en est rien. Ses copains l’entourent comme d’habitude pour raconter ce qu’ils ont fait le week-end. Elle surprend une conversation au sujet de l’IVG. Elle tend l’oreille pour savoir si ce n’est pas d’elle dont on parle. Non, ses copines parlaient d’autres filles qui en ont subit. Les avis diffèrent sur le temps qu’il faut pour récupérer, chacune mettant en avant l’expérience dont elle a entendu parler en exagérant un peu. Cela va de trois jours à trois semaines ! Par contre toutes insistent sur les douleurs post-opératoires : — Vous croyez ? interroge Line. — Je t’assure, des tiraillements insupportables, ma chère, un mal au ventre épouvantable ! lui affirme la plus âgée de la classe qui montre des mains le siège de la douleur. Line la regarde étonné. N’exagère-t-elle pas ? Puis elle se rappelle que la jeune fille s’est absentée une semaine au premier trimestre, pour une soi-disant légère opération au ventre précisément. Elle doit parler d’expérience, devine-t-elle. Comment se fait-il qu’elle n’ait pratiquement rien senti ? Est-elle insensible à la douleur ou la méthode pratiquée par le gynécologue en est-elle la cause ? Elle a bien compris que les deux médecins ont profité d’elle mais n’est-ce pas la raison de l’absence de séquelles douloureuses ? Elle sourit intérieurement en se rappelant la suggestion de Jean-Paul, de faciliter l’introduction des instruments par des massages vaginaux. Drôles de massages ! Ils l’ont baisée oui ! Ils se sont payés sur la bête ! Mais elle ne leur en veut pas. Ce qu’elle a joui ! Surtout avec Désiré et sa grosse queue. Mon dieu quelle énormité ! Dire qu’elle l’a accepté, qu’elle est rentrée en elle sans effort ! En aurait été-t-il de même si Jean-Paul n’avait pas ouvert le chemin ? Pourquoi ne pas contrôler lors de la prochaine visite car il est évident que les deux praticiens lui feront l’amour ? Non, elle ne tentera pas l’expérience, elle respectera l’ordre, Jean-Paul d’abord, l’anesthésiste avec son gros manchon ensuite, c’est plus prudent.
Elle prendra la pilule, une fois ça suffit ! Elle espère que Jean-Paul lui prescrira. De plus, elle cache au fond de son sac un paquet de préservatifs qu’elle a acheté avec Marjorie dans une pharmacie éloignée de leurs domiciles. Au lycée, elle essaye de deviner la grosseur du sexe des garçons de la classe d’après la déformation du jeans. Sont-ils aussi bien montés que Luc ou le gynécologue ? Elle ne les compare pas avec Désiré, faut pas rêver ! « Mon dieu ! » se dit-elle lorsqu’elle se rend compte où ses pensées l’entraînent, « est-ce que je deviens nymphomane ? » Ce n’est pas le moment ! Jean-Paul a bien recommandé : abstinence sexuelle ! Elle n’ose même pas se toucher le soir dans son lit et il n’est pas question de caresses avec Marjorie !
La semaine est longue, le samedi encore plus. A six heures sa mère lui annonce qu’elle a rendez-vous. — Ne m’attends pas pour te coucher. — Oui maman. — Qu’est-ce que tu vas faire de ta soirée ? — J’ai envie de me promener au quartier latin… Je te promets de rentrer tôt, s’empresse-t-elle d’ajouter devant le froncement de sourcil. — Bon, je te fais confiance. Béatrice Girard n’en finit plus de se préparer. Line est sur des charbons ardents (« Va-t-elle partir à la fin ? »), jusqu’à la fermeture de la porte d’entrée. Elle patiente encore quelques minutes pour être sûre de ne pas rencontrer sa mère sur le quai du métro et fonce à l’hôpital. Sept heures sonnent au clocher de la chapelle quand elle traverse le hall. Elle court dans l’escalier et frappe essoufflée à la porte 303.
— Entrez. Jean-Paul est seul. — Excusez mon retard docteur, dit Line en refermant la porte, ma mère voulait pas me laisser partir. — Il n’y a pas de mal rassurez-vous. Prenez place et calmez-vous. Nous avons tout notre temps. — Votre collègue n’est pas là ? — Il va venir bientôt. D’ailleurs nous n’avons pas besoin de lui pour les premiers examens. Déshabillez-vous s’il vous plait.
Line a l’habitude. Elle quitte tous ses vêtements qu’elle plie soigneusement sur le dossier du fauteuil et se retourne vers la gynécologue. — Je dois aller sur la table d’examen ? — Euh… quoi ?… Ah oui ! déclare Jean-Paul qui s’arrache avec difficultés à la contemplation de la jeune fille. Line s’étend sur la feuille de papier qui protège la table. Il s’approche. « Il n’a pas de pantalon comme la dernière fois », remarque-t-elle, « il va me faire l’amour tout de suite ou bien il attend l’autre ? » Elle va insérer les pieds dans les étriers. — Pas tout de suite, demande Jean-Paul. Il caresse le ventre plat. Line frémit, de la chair de poule se développe sous le toucher. — Vous n’avez pas eu mal ? Pas de saignement ? — Non, docteur, pas du tout. D’ailleurs je voulais vous demander, des copines m’ont dit que ça faisait mal après, c’est vrai ? — En général oui. Vous dites que vous n’avez ressenti aucune douleur ? — Aucune docteur. — Tant mieux, tant mieux ! C’est signe que vous récupérez bien et que l’opération n’a pas laissé de séquelles. Vous pouvez maintenant placer vos pieds dans les étriers… Oui… Je vais contrôler l’état de votre vagin et du col de l’utérus. Jean-Paul prend la sonde d’un endoscope et s’installe entre les cuisses écartées. Il s’apprête à insérer l’engin. — Vous… vous ne me préparez pas ? Je vais avoir mal si vous ne pratiquez pas de massage. Le gynécologue regarde la jeune fille qui lui sourit. Elle n’est pas dupe devine-t-il. Elle ne leur en veut pas d’avoir profité d’elle et en redemande. Cela lui enlève un gros poids sur l’estomac. Elle est consentante et majeure de surcroît, plus de problème ! — L’examen que je vais pratiquer doit justement permettre de déterminer si vous pouvez supporter un massage. Mais vous avez raison, une légère préparation ne sera pas superflue. Il dépose l’appareil et caresse doucement les lèvres de la vulve, l’entrée du vagin. — Mmmh !… Mmmh !…La fleur délicate du sexe de la jeune fille l’attire irrésistiblement. Il y pose la bouche. — Oooh !… Aaah ! Vous m’avez surprise !… Ouiii ! gémit-elle en posant les mains sur les cheveux du docteur qui lape la rosée qui sourd du vagin.
Jean-Paul se redresse au bout d’une minute le menton luisant. — Je pense que je vais pouvoir vous examiner sans difficultés. — Aah !… Faites docteur faites, murmure Line passablement émoustillée. Le gynécologue introduit la sonde qui glisse aisément dans le vagin lubrifié. Il contrôle sur un écran la progression. — Ça va docteur ? interroge Line un peu inquiète du silence de Jean-Paul. — Tout est parfait, mademoiselle, l’opération est un succès, affirme-t-il en retirant l’appareil. — Ça veut dire que vous allez pouvoir me… euh… me masser ? — Vous savez mademoiselle, je n’ai pas d’examen supplémentaire à vous faire subir, et un massage vaginal n’est pas indispensable. — Oh ! Vous voulez pas ? J’ai peur docteur. — De quoi ? Il n’y a aucune raison. — J’ai peur d’avoir mal si je vais avec un garçon. S’il vous plait docteur, pratiquez un massage maintenant, je serai rassurée. — Dans ces conditions, j’accepte pour vous faire plaisir. — Oh merci docteur !… Euh… Votre collègue vient pas ? — Vous seriez d’accord ? — Oh oui ! — Très bien, je lui téléphone.
En attendant l’anesthésiste, Jean-Paul prescrit la pilule à la jeune fille et conseille l’usage de préservatifs. — Euh… j’en ai dans mon sac, avoue-t-elle. — Très bien, vous allez me montrer comment vous vous les utilisez, mais auparavant, laissez moi vous… euh… préparer avec les doigts. — Oh oui docteur ! Préparez ! Désiré les surprend lui doigtant la jeune fille et elle caressant la verge. — Tu devrais fermer la porte Jean-Paul ! Qu’est-ce que t’aurais dit si une infirmière était entrée ? — On l’aurait invité à se joindre à nous !… Blague à part, il n’y a plus personne dans le service à cette heure, j’attendais que tu arrives. Ferme s’il te plaît. Désiré donne un tour de clé. Jean-Paul ôte sa blouse imité par l’anesthésiste. Ils sont nus dessous. Line admire les verges déployées. Elle salive à la pensée de les recevoir. D’abord celle de Jean-Paul, celle de Désiré est décidément trop grosse pour commencer.
Le gynécologue se place à coté de la jeune fille. Il lui tend une capote. — Montrez si vous savez vous en servir. Au deuxième essai, il se déclare satisfait et s’avance entre les cuisses. Il tient la hampe habillée dans la main et la dirige vers sa cible. — Aaah !… ouiii !… Massez-moi ! L’anesthésiste s’approche sur le coté. Il prend la main de la jeune fille et la place sur la tige de son sexe. Line ne peut l’enserrer entièrement. Elle la fait coulisser lentement, découvre le gland pendant qu’il caresse la poitrine sensible et que Jean-Paul la bourre de coups de reins. — Aaah !… Ouiii !… Arrggh ! Un orgasme la secoue. Désiré grimace, Line ayant serré fort la verge sous l’emprise du plaisir. Par précaution il se retire. Le gynécologue accélère ses pénétrations. — Vous… Han !… vous n’avez… Han !… pas… Han !… pas mal ? — No… Aah !… non, vous… Aah !… pouvez… Aah !… continuer… Aah !… le massaaaaage ! Nouvel orgasme. — Tant mieux… Tant Mieuuuuarrrgghh ! La semence de Jean-Paul gicle. Encore trois coups de rein et il recule. Désiré met un préservatif dans les mains de Line, mais celle-ci, encore sous l’émotion du plaisir est incapable de l’enfiler. Il s’en charge lui-même et enfonce sa grosse queue dans le vagin dilaté. — Aaah !… Ouiii !… Aaarrrggghhh ! Line n’en peut plus de jouir. Elle croit atteindre le sommet du plaisir à chaque pénétration, mais la suivante l’émeut encore plus. C’est bien mieux que dans son souvenir. Il faut dire qu’aujourd’hui il n’y a pas l’appréhension de l’intervention. Toute son énergie est concentrée dans son bas ventre pour supporter la jouissance extrême et n’a plus la force de crier. Seul un gémissement continu sourd de ses lèvres serrées. Jean-Paul qui a remis sa blouse, essuie le front couvert de sueur. Désiré augmente la cadence. Un dernier borborygme et il s’affaisse sur la jeune fille.
Jean-Paul contrôle avec un spéculum que Line ne sent pas introduire, que l’étreinte n’a pas laissé de séquelles. Rassuré, il essuie doucement le sexe sensible. Les deux hommes s’assoient au bureau du docteur et boivent un verre d’alcool le temps que Line reprenne ses esprits. — Où… où êtes-vous ? — Nous sommes là, s’empresse Jean-Paul. Je vous félicite, vous avez très bien supporté le… euh…— Le massage ? — C’est ça, le massage. Vous pouvez vous rhabiller à présent. L’examen est terminé. Line un peu chancelante enfile ses affaires. Jean-Paul lui présente un verre de jus d’orange qu’elle siffle entièrement. — Vous n’auriez pas quelque chose de plus… euh…— Revigorant ?… Si ! Goûtez-ça ! Il lui tend un petit verre d’alcool. — Buvez doucement. Line trempe les lèvres. — Oh ! C’est fort !
Elle est bien en compagnie de ces deux hommes qui l’ont fait jouir. Ils devisent calmement. Jean-Paul l’interroge sur le baccalauréat en fin d’année. Elle avoue son inquiétude. Les deux médecins tentent de la rassurer, ils sont sûrs qu’elle réussira. De son coté Désiré annonce son prochain départ pour la Martinique où il doit participer à la création d’un département de chirurgie cardiaque. — Je vais retrouver ma famille, elle me manque vous savez. — Vous serez pas là pour ma prochaine visite ? Au fait docteur, quand dois-je revenir ? — Euh… Dans six mois environ, mais cette fois-ci, prenez rendez-vous auprès de ma secrétaire. C’est… euh… plus prudent.
Line prend congé des deux médecins qui l’étreignent fraternellement. Une fois la jeune fille sortie, ils se reversent un verre de cognac. — T’as d’autres des clientes comme elle ? interroge Désiré. — Malheureusement non… Dis, poursuit Jean-Paul après un silence, Tu as noté comme moi l’absence de douleurs post-opératoires n’est-ce pas ? — Serais-tu entrain de suggérer que c’est une heureuse conséquence de nos manœuvres honteuses ? — Il semblerait. Je ne l’explique pas autrement. Désiré éclate de rire. — Qu’est-ce qui te fait poiler ? — Je m’imagine la tête de nos doctes professeurs de faculté si nous faisions paraître un article intitulé « Comment faire disparaître les douleurs post IVG » où nous développerions la méthode qui a si bien réussi avec ta jeune Line ! Jean-Paul l’accompagne dans son hilarité. Après avoir mis un peu d’ordre sur le bureau, les deux compères se quitte en se souhaitant bon week-end.
Dans le métro, Line trouve une place assise. Elle doit s’avouer un peu de fatigue. Les excès sexuels se payent découvre-t-elle. Elle ne regrette pas la soirée. Jamais de sa courte expérience érotique elle n’avait autant joui. Même pas la dernière nuit au chalet où elle a été baisée par cinq hommes. Que la taille de la queue de Désiré y soit pour quelque chose, elle en est persuadée, comme elle est convaincue qu’elle n’aurait pas eu autant de plaisir si le noir l’avait baisée seul. Il a fallu la conjonction des deux verges, la moyenne avant, la grosse ensuite pour parvenir à ce résultat. Quel dommage que l’anesthésiste s’en aille ! Elle se surprend à essayer de deviner la taille du sexe des hommes de couleur présents dans la rame. Sont-ils aussi bien montés que Désiré ? Ou celui-ci est un phénomène rare ? Pourra-t-elle renouveler l’expérience ?…
Fin.
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