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H2G3 : Le Guide de la voyageuse galactique

Chapitre 3

Magrathea

Orgie / Partouze
Alors que Tricia a été désignée par la commandante Gora pour dialoguer avec l’Oracle, elle est, dans le même temps, troublée par la révélation que Venusia lui a faite la veille.

La nuit a été agitée. Le stress de la mission ainsi que cette “connexion” avec Venusia n’ont pas aidé à m’apaiser. À table, devant mon bol de cafthé, je fais face à la belle vénusienne. Depuis que nous nous sommes levées, nos regards n’ont pas arrêté de s’esquiver. Le malaise est palpable. Je décide de rompre le silence :
— Venusia, il faut que je te dise quelque chose…— Oui…?— Tout à l’heure, je pars pour Magrathea. Gora m’a choisie pour parler à l’Oracle.— Ah… ça… Oui, je suis au courant.— Hein ? Mais… tu étais au courant…? Et tu ne m’as rien dit ?!— Et toi…! Tu ne m’as rien dit non plus ! Et de toute façon, je décolle avec toi.— Quoi ? Mais… mais…— Y’a pas de mais… J’ai convaincu Gora que la présence d’une télépathe était plus que nécessaire.
Je me rends alors compte de ma main posée sur la sienne. Sous mes doigts, la douceur de sa peau me fait prendre conscience à quel point je tiens à elle. L’instant est étrange, mais je n’ose retirer ma main, de peur de rompre le charme de ce premier moment de tendresse depuis ce matin.
— Mais Venusia, ça peut être dangereux… Je ne veux pas que tu prennes de tels risques.— Tricia, c’est non négociable !
Son regard plonge alors dans le mien avec une telle intensité… Je comprends immédiatement que rien ne pourra la faire changer d’avis.
***

Toutes les deux, sur le quai numéro sept, nous assistons au décollage de la navette de Gora. Comme elle nous l’a expliqué, le premier groupe est censé jouer les éclaireurs et faire un premier repérage. Prenant place à bord de la seconde navette, nos mains ne cessent de se frôler, nos corps de se rapprocher, comme autant de petits actes manqués, là pour nous rassurer sur la nouvelle relation qui est la nôtre… sans nous l’avouer.
— Tchhh… Aiglon 1 à Aiglon 2… C’est bon, vous pouvez y aller, le secteur est sécurisé… par contre… c’est pas beau à voir. Terminé.— Tchhh… Ok, bien reçu. On décolle. Terminé.
Tandis que, dans un grondement retentissant, les propulseurs arrachent la navette du sol, nous nous regardons l’une l’autre. Je sais très bien qu’elle a entendu ce qui s’est dit à la radio, mais d’un commun accord nous préférons ne pas en parler. Cette fois, c’est elle qui me prend la main pour la serrer dans la sienne, comme on tiendrait la chose comptant le plus au monde.
***

Dans un énorme nuage de poussière, notre navette se pose sur le sol de Magrathea. Alors que les portes d’acier s’ouvrent, dans un bruit sourd et métallique, nous nous détachons. À mon grand regret, nos mains se sont lâchées.
Descendant les quelques marches de la rampe d’accès, nous foulons enfin le sol de la mystérieuse planète. Nous avançons dans l’épais nuage, en nous protégeant les yeux.
— Tricia, je sens… Je sens la mort !
Venusia vient à peine de me dire ces quelques mots, que le nuage, en train de se dissiper, nous révèle le spectacle le plus horrible et le plus étrange qu’il m’ait été donné de voir : à perte de vue, des corps jonchent le sol… les corps des gardiens censés protéger l’Oracle.
Mais ça, c’est pour la partie “horrible”, car toute l’étrangeté de la scène réside dans l’état et la disposition de ces corps. Ses grands yeux osant à peine scruter les alentours, Venusia semble sous le choc… et je la comprends.
Les corps, soit les habits en lambeaux, soit totalement nus, sont étendus sur le dos… le sexe raide comme un piquet, pointé vers le ciel. Les traces de sperme séché laissent à penser qu’une éjaculation a précédé leur mort. Même l’expression sur leurs visages est des plus étranges : ce ne sont nullement des visages horrifiés qu’ils affichent, mais plutôt d’extase et de béatitude.
La première équipe, devant nous, effectue déjà des contrôles, mais aucun des hommes ne semble en vie. Puis Venusia change d’expression. Elle paraît désormais concentrée… elle cherche quelque chose…
— Tricia, je sens un truc…
Me prenant la main, elle m’emmène vers un petit groupe de corps, un peu à l’écart.
— Là… ! LÀ ! Regarde !
Son index, pointé vers un des corps, m’indique un homme dont le sexe est au repos. Nous courons alors jusqu’à lui. Je m’accroupis et place mon index et mon majeur sur sa carotide… c’est très faible, mais je sens son pouls… il est en vie.
— PAR ICI ! IL Y EN A UN ENCORE EN VIE !
Tandis que la médecin, suivie par plusieurs membres de l’équipe, accourt dans notre direction, l’homme semble vouloir me dire quelque chose. Je tends l’oreille…
— Elles… elles sont venues… elles…
La médecin prenant le relais, nous nous écartons pour lui laisser le champ libre. La lieutenante, postée à côté de nous, a l’air pour le moins préoccupée. Je m’approche d’elle :
— Ma lieutenante, l’homme m’a dit “qu’elles étaient venues”. Des femmes seraient venues ? Vous savez de qui il parle ?— Pas des femmes… les “Sylvidres” ! Venez, il faut trouver la salle de contrôle et comprendre ce qu’il s’est réellement passé ici !
***

Toutes réunies dans une salle aux multiples écrans, la chargée des communications tapote sur un clavier, à la recherche des enregistrements vidéos. Puis, le grand écran central s’allume sur les images de la cour principale du campement et des soldats vaquant à leurs occupations. Après quelques avances rapides, voici enfin que la scène devient intéressante…
Les soldats semblent regarder vers le ciel, puis courir dans tous les sens. On les voit alors s’armer et se placer à leur poste de combat, tandis qu’un énorme nuage de poussière envahit la scène, empêchant la caméra de capturer plus d’images.
Puis, la poussière se dissipe et l’image revient progressivement. Mais ce sont alors des soldats ayant perdu toute combativité, qui se révèlent à l’écran. Ils lâchent leurs armes les uns après les autres et s’avancent, les bras ballants, vers les silhouettes qui se rapprochent de l’objectif.
— Ce sont elles qui arrivent… ces sales putes ! dit alors la lieutenante.— Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Comment font-elles ça ? demandé-je.— Personne ne le sait vraiment. Mais en leur présence, toute personne attirée par les femmes succombe à leur charme. Elles sont une sorte de croisement entre des sirènes et des succubes : des armes de destruction massive, en gros.
Sur l’écran géant, le spectacle est pétrifiant et en même temps envoutant. On peut à présent très clairement voir des dizaines de ces créatures, aux longues silhouettes féminines, déambuler d’une démarche ample et gracieuse, entre les gardiens désemparés. Elles ressemblent en tout point à des femmes, de très belles femmes. Leur corps mince, d’une extrême sensualité, dégage un pouvoir attractif indéniable. Leurs longs cheveux émeraude courent telles des lianes sur la peau albâtre de leur corps nu. Ils semblent avoir une vie propre, s’enroulant à leurs bras et à leurs seins, au gré de leurs mouvements. Mais ce qui est sûrement le plus troublant, chez ces êtres démoniaques, ce sont leurs yeux blancs et vides… vides de toute émotion… de toute pitié.
La scène qui s’ensuit est alors des plus perturbantes qui soient : de leurs ongles tranchants, elles entament la découpe des uniformes des soldats, tout à fait disposés à se laisser faire. Tandis que sur le visage des hommes se lit un état d’extase absolue, les Sylvidres, de leurs membres si fins et si gracieux, arrachent les vêtements en lambeaux, comme s’il s’agissait de fruits qu’elles pelaient.
Poussant à terre les corps ainsi dénudés, il ne faut pas longtemps pour que les phallus ne se dressent et ne se gorgent de sang, à la limite de l’explosion. Bientôt, des râles masculins, de plus en plus nombreux, se font entendre.
Commence alors une danse des plus troublantes et il faut bien l’avouer des plus excitantes. Les créatures qui s’accroupissent maintenant sur leurs proies, viennent littéralement s’empaler sur les membres turgescents. Leurs mains plaquées sur le torse ou enserrant le cou des hommes, les va-et-vient commencent déjà à enduire les pieux de chair d’une substance visqueuse. Toutes ces femmes, s’affairant sur ces corps soumis, feraient presque penser à un essaim d’abeilles, butinant le pollen de ces fleurs pour le moins inhabituelles.
Mais je me rends vite compte que c’est exactement ça. Les mouvements se sont intensifiés. Leurs fentes gluantes avalent à présent les queues tendues, avec une frénésie et une violence inouïe. Leurs cheveux, telles des racines, s’enroulent autour des bras, des torses et des cuisses de ces hommes au bord de l’orgasme, comme pour s’ancrer et encore accentuer la pénétration.
Leurs corps qui ondulent, dans une posture de domination évidente, dégagent un érotisme torride malgré eux. Les bites, bandées à mort, glissent désormais sans résistance dans leurs chattes baveuses, giclant à chaque pénétration.
— Putain ! Mais elles mouillent comme des salopes ! s’exclame la lieutenante.
Certaines d’entre elles n’hésitent pas, en plus du membre qui leur perfore le vagin, de prendre en bouche les verges encore disponibles. Leurs yeux froids et leur fine bouche, gobant ces chibres jusqu’aux bourses, me font penser à des vampires suçant le sang de leurs victimes. À part qu’ici, il ne s’agit pas de sang…
Ce ballet pervers m’a fait mettre, sans que je m’en rende compte, ma main entre mes cuisses. L’envie de me caresser est devenue trop forte. Je donnerais tout pour enfouir mes doigts dans ma combinaison et me faire jouir. J’ai tellement envie d’être à la place de ces hommes que je m’en trouve indécente.
Comment cela est-il possible ? Comment cette orgie surnaturelle peut-elle avoir autant de contrôle sur mon corps ? Impossible que cela soit dû à des phéromones, ou toute autre substance chimique… non, pas à travers un écran. Ces créatures sont juste infiniment excitantes. Ces hommes ne sont pas drogués, ils sont juste excités à un point qu’il nous est impossible d’imaginer.
Déployant un effort infini, je réussis à éloigner ma main de mon sexe. Juste à temps pour assister à l’horrible final de cette chorégraphie qui se joue sous nos yeux. Toutes ces fentes et ces bouches avides de sperme, coulissant avec brutalité sur les membres en érection, semblent bientôt arriver à leurs fins. Les hommes, tête renversée et yeux révulsés, se cambrent alors, le visage empreint d’un plaisir sans limites.
Alors, profitant de cet orgasme synchronisé, toutes les créatures empalent bouches et vagins jusqu’à la garde, pompant encore et encore les membres dressés, pour mener à bien leur terrible collecte. Alors, soudées à leurs victimes secouées de spasmes, elles aspirent avec force le précieux nectar, n’hésitant pas à presser les couilles de ces malheureux pour en extraire jusqu’à la dernière goutte.
L’instant est horrible et en même temps tellement… excitant à mourir. J’attrape alors la main de Venusia, pour empêcher mon instinct d’engouffrer mes doigts dans mon vagin. Mais à la moiteur de sa main, je comprends. Je la regarde et la vois pétrifiée, le regard hypnotisé par l’écran. Elle est en train de vivre la même chose que moi…
— Aller ! Le spectacle est terminé !
La lieutenante vient d’appuyer sur le bouton, et le grand écran retourne dans la pénombre. Les autres membres de l’équipe semblent avoir été horrifiés par la scène, mais je pense être la seule, avec Venusia, à en avoir été excitée. Je sens ma fente répandre son jus au fond de ma combinaison. Nous nous regardons avec Venusia… et sans un mot, nous nous comprenons…
— Aller, c’est pas le tout, vous avez une mission ! dit la lieutenante en me regardant.— Ah ?— Oui ! L’Oracle !— Haaa, ça… Oui ma lieutenante.— Aller, c’est par ici. Suivez-moi !
Dans l’état où je suis, j’ai tout sauf envie d’aller parler à un oracle ! Mais bon, j’ai bien compris que la demande de la lieutenante tient plus de l’ordre que de la proposition. Suivie de Venusia et de quelques membres de l’équipe, la lieutenante nous fait traverser un long couloir blanc. Au bout de quelques minutes, c’est une immense, que dis-je, une immensément gigantesque pièce qui s’ouvre à nous.
Mes yeux n’arrivant pas à faire la netteté, je comprends alors que c’est tout simplement dû aux dimensions titanesques de l’endroit dans lequel nous nous trouvons. Que ce soient les murs, comme le plafond, les distances ne semblent pas compréhensibles pour un cerveau humain : dix, cent, des milliers de kilomètres peut-être ? Le carrelage blanc, dont les murs sont constitués, disparait au loin en un blanc immaculé. J’ai la tête qui tourne et comme une sensation de vertige…
Mais c’est dans un contraste des plus percutants, que la chose devant nous se dresse : nous faisant face, trône un énorme monolithe semblant taillé dans l’obsidienne. Ce noir profond, entouré de ce blanc si pur, met à l’épreuve mes rétines. La structure doit bien faire plusieurs dizaines de mètres de haut.
— Mesdames, je vous présente l’Oracle ! déclare alors la lieutenante.
À ces mots, une multitude de lumières s’allument le long de la paroi, comme pour annoncer le réveil de la chose… C’est alors une voix puissante et vaguement féminine qui résonne dans cette pièce sans fin :
— Bonjour à vous, pèlerins. Bienvenue dans mon humble demeure. Je suis, en effet, ce que vous désignez sous le nom d’Oracle… mais je vous en prie, appelez-moi “Wedreca” !
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