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H2G3 : Le Guide de la voyageuse galactique

Chapitre 6

Don’t Panic

SM / Fétichisme
Laissant partir ses sœurs, à la demande de Wedreca, Tricia se laisse capturer par les Sylvidres afin de s’emparer du fameux “Guide de la voyageuse galactique”.

Mon cerveau semble baigner dans un nuage embuant mes yeux mi-clos… J’ai la tête qui tourne, tandis qu’une chaleur moite irradie tout mon corps…
Leurs hanches, leurs fesses et leurs seins sont autant de courbes qui dansent autour de moi, dans un ballet d’une cruelle volupté… La vue de leurs corps, tel un poison toxique et envoûtant, me maintient dans un état d’excitation permanente… au bord de l’orgasme. Un état si exquis, mais si douloureux à la fois.
Mes seins, gonflés et compressés dans ma combinaison, menacent de la faire éclater. Ils pointent comme jamais… comme s’ils allaient en percer le tissu. Cette torture vicieuse et délicieuse n’en finit pas de tirailler mon corps, tandis que je sens ma fente, chaude et coulante, inonder mon pantalon.
Ma volonté a totalement disparu. Je ne suis plus que leur sac de jouissance, dans lequel elles pourront puiser à l’envi. Et je n’attends que ça… oh oui, que ça… qu’elles plongent leurs fines mains au plus profond de moi, pour se servir.
Est-ce que je marche… ? Est-ce qu’elles me portent… ? Est-ce que je vole… ? Je ne sais pas. Les images défilent sous mes yeux, entre leurs membres se balançant dans une infinie sensualité.
Je vois du vert… je vois du noir… cette matière organique recouvrant les parois des boyaux que nous traversons…
Puis, enfin, nous nous arrêtons. La pièce est grande et sombre. Une odeur âcre m’emplit les narines. Pourquoi s’arrête-t-on ? Vont-elles me baiser ? Oh oui… me baiser jusqu’à la mort… j’en rêve…
Je les sens alors me mettre debout et m’écarter les jambes, avant qu’un ongle tranchant comme un rasoir s’y glisse pour entailler le tissu. Ma chatte en feu, ainsi libérée, ne tarde pas à couler sans retenue, provoquant cette sensation de littéralement me vider.
La suite va très vite : sssswiiiich ! Dans un bruissement subtil, une barre de métal, sortie du sol, vient de me transpercer le vagin, pour se caler au plus profond de mes entrailles.
— Argh ! Haannn…
Cette tige froide, qui vient de m’embrocher en une fraction de seconde, sans la moindre résistance, m’a déclenché un orgasme… un putain d’orgasme à répétition…
— Aah… AAaah… AAAHHH…!
Prise de convulsions, je m’agite maintenant comme une marionnette autour de cette barre. La posture est humiliante, mais ainsi plantée, je ne peux que subir mon sort…
Les yeux blancs qui s’écarquillent, braqués sur moi, semblent se repaître de mon tourment. Elles boivent ma jouissance comme on boirait un bon vin… Secouée de spasmes incontrôlables, je ferme alors les yeux… ultime geste pudique dont je suis encore capable.
***

J’ouvre les yeux. Combien de temps s’est-il écoulé ? Je n’en sais rien. Elles sont parties… Je suis seule, toujours empalée sur ma prison sans barreau… ou plutôt, d’un seul barreau.
Mon esprit s’est remis à fonctionner à peu près correctement, et seules les dégoulinures de cyprine qui enduisent la barre, jusqu’au sol, témoignent de l’état dans lequel j’étais.
Chose étonnante et humiliante à la fois : je ne suis pas ligotée… ni des pieds ni des bras. Le seul fait d’être "vissée" à cette tige, m’interdit tout déplacement. Cette barre est si profondément insérée en moi, que je jurerais qu’elle enfonce mon utérus.
L’odeur âcre, que je n’avais pas pu identifier, l’est très clairement maintenant : du sperme. Une forte odeur de foutre imprègne la pièce. Et c’est en regardant autour de moi que je comprends…
Des rangées d’hommes, enfermés dans des caissons et dans un état de transe permanente, composent un des plus horribles tableaux qu’il m’ait été donné de voir. Le tuyau sortant au niveau de leur entrejambe et dans lequel circule, par vagues, un liquide visqueux et blanchâtre, ne laisse aucun doute sur la fonction de l’appareil. J’ai soudain un haut-le-cœur, que je réprime heureusement à temps.
— Il faut absolument que je me sorte de là !
Ce n’est pas le moment de m’apitoyer sur mon sort. Et je n’ose imaginer ce qu’il se passerait si mes jambes commençaient à flancher. Je regarde alentour… mais ne vois rien qui me permette de m’échapper. Seuls des tuyaux, ressemblant à de grosses racines, courent à moins d’un mètre au-dessus de ma tête…
— Des tuyaux…? Mais oui, des tuyaux !
Je déboutonne et enlève ma veste pour la rouler sur elle-même, en la tenant par les manches. Ce simple mouvement me laboure littéralement l’intérieur du vagin. Puis, je la balance par-dessus le tuyau, en la tenant par une manche.
Au bout de quelques essais, la veste passe de l’autre côté. J’attrape alors l’autre manche, comme une main tendue pour mon salut.
— Allez ma cocotte, ce n’est pas le moment de flancher !
Je tire alors de toutes mes forces sur le vêtement. Je sens mon corps se soulever, et dans un frisson, la tige glisser entre mes lèvres…
— Surtout, ne pas lâcher… !
Encore quelques centimètres et ce sera bon… Mais déjà, mes bras commencent à se tétaniser. La tige enfin à l’extérieur de mon corps, je tente un mouvement de balancier.
— Un… deux… et…
Mais son extrémité, qui vient de frôler mon anus, a déclenché en moi une peur panique…
— Trois !
Mes mains ont tout lâché…
Me réceptionnant sur le sol, tant bien que mal, me voilà à quatre pattes… reprenant mon souffle, telle une proie venant d’échapper à son prédateur.
Puis, je me relève, les jambes encore tremblantes. Remettant ma veste, je jette un regard à tous ces hommes à l’agonie. Mais que puis-je faire…? J’ai déjà tellement de mal à m’en sortir moi-même. C’est la mort dans l’âme que je les abandonne à leur triste sort, m’engouffrant précautionneusement dans le passage se trouvant derrière moi.
***

Cela fait déjà un certain temps que je progresse dans ces étranges boyaux, qui servent de couloirs à la structure. Structure qui s’avère être leur vaisseau, si j’en crois les énormes hublots qui me renvoient une magnifique vue sur Magrathea, autour de laquelle nous sommes en orbite.
Mais le temps n’est pas à la rêverie. Je dois trouver le guide et me tailler d’ici au plus vite. Cela fait plusieurs fois que je croise des Sylvidres, et me cacher se révèle être beaucoup plus facile que prévu. Si ces salopes ont un pouvoir de malade, leur vision et leur ouïe sont à chier. Le plus difficile est de me retenir de me toucher à leur passage.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le vaisseau ne possède aucune porte. À l’image d’une ruche, aucune notion de “privé” ne semble exister chez ces pétasses… ce qui m’arrange bien.
Ainsi, par élimination, je réussis à me faire un plan mental des lieux. Ayant déjà découvert un tas de pièces plus étranges les unes que les autres, il ne m’en reste plus que quelques-unes à explorer.
— Et merde ! Des bruits de pas !
Sans trop réfléchir, je me faufile dans la pièce la plus proche. Une odeur nauséabonde emplit alors mes narines. Sous mes yeux, le spectacle, qui se révèle à moi, est aussi fascinant que répugnant : des dizaines de sortes d’énormes œufs sont répartis dans la pièce. Suintant un liquide visqueux, la membrane gluante, dont ils sont recouverts, semble mû par une lente respiration.
Évitant les racines qui jonchent le sol, je m’avance vers l’un d’eux. À son sommet, une étrange cicatrice frémit à mon approche…
— Mais je rêve ?!
La chose vient de s’ouvrir par le haut, dans un bruit organique des plus écœurants.
— Qu’est-ce qu’elle peut bien contenir… une de leurs progénitures, peut-être ? Et si je me penchais au-dessus pour voir ? Juste un coup d’œil… juste pour voir…
Mais ma mission me revient en tête. Pas le temps pour ces conneries ! Je dois trouver ce foutu bouquin, avant que ces chiennes ne se rendent compte de mon absence.
De retour dans le couloir, à présent désert, je me dirige vers la pièce suivante… Face à l’entrée, plongée dans la pénombre, mon cœur s’accélère soudain… Une sensation de… légèreté m’envahit…
— Putain de merde !
C’est tout mon corps qui décolle bientôt du sol et se trouve aspiré à l’intérieur… comme si une force m’attirait dans une totale apesanteur.
Lentement, mes yeux s’habituent à l’obscurité. Et c’est quasiment hypnotisée que je découvre un décor d’un gigantisme ahurissant : un dédale de parois, recouvertes de milliers de stries, m’entoure de toutes parts. Ces murs font des dizaines… peut-être des centaines de mètres de long.
Toujours flottant comme en apesanteur, je tends la main pour m’y accrocher… Mais ce qui se révèle à moi est tout autre : ce ne sont pas des murs, ni même des stries… non… mais des étagères à perte de vue, remplies de milliers de livres.
— Mais oui ! J’y suis… c’est là… je le sens.
Les numéros, inscrits sur leurs tranches, semblent égrener les jours… les années… les siècles… dans une gigantesque ligne du temps. Ouvrant quelques livres, je comprends alors : c’est exactement ça ! Je suis face à leur histoire… des millions d’années d’histoire. J’en ai des vertiges.
— Mais comment vais-je trouver mon guide dans tout ce merdier ?
Alors, flottant d’étagère en étagère, comme me déplaçant dans le temps à la force de mes bras, je balaye des années d’un simple regard… des siècles d’un simple bond… et puis…
Il y a des moments où, sans explication, les rouages complexes de la vie semblent s’aligner, pour vous offrir, dans une extrême simplicité, la quintessence de l’évidence : une strie rouge, noyée dans cet océan de connaissances…
Un dernier bond et je tends la main pour m’emparer de l’ouvrage. Je le tiens enfin ! Wedreca avait raison… je sais que c’est lui. Les mots, sur la couverture, pénètrent mon esprit dans une étonnante sensation de satisfaction et de réconfort : “Don’t Panic Girl !”.
Le cœur battant, je me retourne pour m’élancer… remonter le temps… retrouver mon présent… et poursuivre mon histoire…
***

À peine le pied posé dans le couloir, je sens que les choses ne vont pas s’arranger…
WOOOUUUIIIIIIINW ! ! ! WOOOUUUIIIIIIINW ! ! ! WOOOUUUIIIIIIINW ! ! !
— Putain ! Ça y est, il fallait bien que ça arrive !
La sirène, qui me déchire les oreilles, n’annonce rien de bon : sûrement qu’une petite salope de prisonnière vient de s’échapper… en l’occurrence, moi !
Le bouquin caché sous ma combinaison, me voilà en train d’arpenter le long couloir menant à l’arrière du vaisseau. Il devient plus qu’urgent de quitter cet endroit, avant de devenir le casse-croûte de ces furies. Il n’y a plus qu’à espérer que les Sylvidres aient la même logique en termes de construction d’engins spatiaux, et que je trouve ce que je cherche…
— Bingo ! Le spatioport !
Pas de temps à perdre ! M’engouffrant dans une de leurs navettes, le temps n’est plus à l’exploration, mais à l’action… et à la réflexion, un peu quand même…
— Merde, comment ça marche leur bordel ?
À l’image de leur navire, cet engin n’a rien de commun avec ce que je connais. Hormis le poste de pilotage et les sièges prévus pour un équipage, le reste est pour le moins étrange : un pupitre central, entouré de sièges métalliques, trône à l’arrière de l’appareil.
— Bon, allez… ne panique pas ma grande… réfléchis… ça marche comment ce truc ? Mais oui : “ne panique pas”... le guide !
Il est temps de voir ce que ce foutu bouquin a dans le ventre. Le sortant de ma combinaison, me voilà en train d’en feuilleter les pages avec frénésie…
“P”… la lettre “P”, comme pilotage… ok, ça y est ! Maintenant… “Sylvidres”“Pilotage de navette sylvidre”... Mais oui ! Y a tout, putain ! Un truc de dingue ! Alors…
“Après avoir démarré le compresseur de particules à transition de phase, enclenchez simultanément les permutateurs de flux à impulsions croisées et les variateurs d’énergie radioélectrique…”.
— MERDE ! C’est quoi ce bordel ? J’y pige rien ! Allez… Don’t panic ma cocotte… y a bien une autre explication plus… voyons voir… Ah ! voilà !
“Pilotage simplifié pour les nulles : appuyez sur le gros bouton rouge marqué Pilote Automatique”.
— Eh ben, voilà… ça, c’est pour moi !
Clic !
— Maintenant, j’indique la destination sur l’écran : “Magrathea” ! Et voilà, le tour est joué !
J’entends alors les portes du sas se refermer et les propulseurs s’enclencher… Mais au bout de quelques secondes, le silence a repris place dans l’habitacle.
— NOOONNN !
Sous mes yeux, que les larmes commencent déjà à remplir, l’écran indique : “Energie 0%”.
— MEEERDE ! Putain de MERDE !
Tapant de rage sur le tableau de bord, ce sont alors d’autres coups que j’entends en écho, comme une réponse aux miens, contre la porte du sas de la navette. Par la petite vitre du hublot, ce sont des yeux vides qui me fixent…
Trop tard… elles sont là… Wedreca m’avait prévenue… 43%, pas plus… voilà, c’est fini…
Des larmes de rage n’en finissent pas de couler de mes yeux. J’étais tellement près du but… j’aurais pu y arriver… je le sais…
Des images me viennent alors en tête… des souvenirs de ma vie, qui va s’arrêter là… Puis, le visage de Venusia… ma belle Venusia…
Et puis ses derniers mots… “Reviens-moi, Tricia… reviens-moi, ou je te tue”... Désolée Venusia…

— Eh merde, quoi… ! Je vais me laisser faire… comme ça… sans me battre ? Tu vaux mieux que ça Tricia ! Qu’est-ce qu’elles croient ces putes… 43%... ? Je me les fous au cul les 43% ! Vous allez voir, bande de salopes !
Reprenant le bouquin, mes doigts s’activent à tourner les pages, tandis que les coups tambourinent de plus belle sur la porte. Au bout de quelques secondes, mon regard s’arrête sur la page concernant la source d’énergie pour ce type de vaisseau… je blêmis…
Étant allée me poster devant le pupitre, à l’arrière de la navette, je balaye du doigt l’écran de sélection des sources d’énergie compatibles :
“Vogon”, “Vénusien”, “Vulcain”, “Klingon”, “Wookiee”, “Ewok”... “Humain” : Ok !“Mâle”... “Femelle” : Ok !
Je valide la sélection. Le mot qui clignote sous mes yeux me confirme alors ce que je redoutais… le mot “Orgasme”.
Un cliquetis vient de retentir juste derrière moi. Ce sont les bracelets métalliques du siège le plus proche qui viennent de s’ouvrir. Le chiffre “1” qui clignote sur le siège, ainsi que sur l’écran, ne laisse aucun doute possible : L’appareil attend qu’on y insère la source d’énergie.
Clac ! Clac !
À peine assise, les bracelets se sont refermés sur mes poignets.
— AÏE ! Putain !
Les pinces, sorties du dossier, qui viennent de mordre mes tétons à travers la combinaison, laissent présager la suite… Et en effet, un jet de liquide visqueux vient d’inonder ma chatte. Et c’est sans me laisser le temps de réfléchir à quoi que ce soit, qu’un piston entame l’usinage de mon vagin…
— Ahhh ! Putain ! Les salopes ! Hannn…
Lente au départ, la cadence ne tarde pas à s’accélérer. Et c’est bientôt dans le bruit indécent de la tige métallique glissant entre mes lèvres, que la jauge du pupitre affiche la progression de la “charge” : 1%... 2%... 3%...
— Oh, putaiiiiiin !
Le piston qui me laboure le sexe, dans des va-et-vient frénétiques, ne tarde pas à déclencher des sensations malgré moi ! J’en ai honte, mais je ne suis plus à ça près.
15%... 16%... 17%... Tandis que mon corps tremble sous les assauts de cette machine démoniaque, les bruits résonnant de l’autre côté du sas commencent à m’inquiéter : on dirait que quelque chose tente d’en forcer l’ouverture.
28%... 29%... 30%... Il ne faut pas se voiler la face : le truc ne sera jamais chargé à temps. Je vais me faire choper comme une salope, et tout ça n’aura servi à rien.
— Fait chier !
Alors, la mort dans l’âme, je tends la pointe de mon pied vers la manette que j’avais repérée depuis un petit moment… la manette que j’espérais ne pas avoir à toucher… la manette marquée “Vitesse de la charge : 50%”.
Clac !
D’un coup sec, mon pied vient de la rabattre sur la position “100%”... Je ferme les yeux, m’attendant au pire…
Et en effet… c’est un double jet qui vient d’arroser ma raie, tandis que dans la foulée, un deuxième piston vient de me perforer l’anus.
— AAARGH ! Putain d’sa mère ! Aaaaaaah… !
L’odieuse danse de ces deux tiges, me pénétrant maintenant alternativement les orifices, m’écartèle littéralement. Tandis que la machine usine froidement et sans pitié les profondeurs de mon intimité, la jauge accélère sa progression au rythme de mes gémissements…
45%... Argh… 50%... Aaah… 55%... Haaan…
Mais c’est sans compter le tube qui vient de se placer contre mon clitoris et d’y démarrer une aspiration des plus efficaces…
— C’est quoi ça ? Oooh Puuutaiiiin… Ouiiii ! C’est bon ça… les salopes… c’est trop BONNN…!
Les pointes de mes seins, tiraillées par les impitoyables pinces, m’arrachent malgré moi des plaintes de plaisir tout droit sorties du pire des donjons. Les poings serrés et les ongles plantés dans la chair de mes paumes, je tente en vain de contenir mes cris. Mais le ballet incessant des deux outils phalliques, me besognant sans résistance la chatte et le cul, ainsi que la sensation de mon clito se faisant dévorer, ont bientôt raison de moi.
70%... 80%...
— Oh mon Dieu ! oui… OUI ! Je vais jouir… merde, JE VIENS ! Oooh OUUIIIIIII…!
100% : “Charge terminée”.
Clac ! Clac !
Haletante, le corps en sueur, je reste assise quelques instants… reprenant mon souffle et mes esprits.
Puis, les seins et les poignets libérés, je me lève tant bien que mal… m’extirpant des deux pieux encore enfoncés en moi. Les jambes tremblantes, je me dirige comme je peux vers le cockpit. La sensation de mes deux trous, coulant le long de mes cuisses, m’aurait empli de honte en temps normal… mais là, c’est franchement le dernier de mes soucis.
M’asseyant, non sans mal, au poste de pilotage, je regarde avec apaisement la procédure de décollage se déclencher.
Clic !
J’attache ma ceinture et me laisse enfin aller…
Bientôt, le bruit des propulseurs qui se mettent en route résonne dans l’habitacle… jamais un son ne m’a semblé si doux et si rassurant à l’oreille…
Ça y est, l’engin quitte le sol du spatioport… Magrathea apparaît bientôt devant moi, tandis que la navette plonge déjà dans sa direction. Quelle belle planète ! À cet instant, sûrement la plus belle planète de tout l’univers.
Je rentre à la maison… Oh oui, Venusia… je rentre… J’arrive, ma belle… et te promets de ne plus jamais te quitter… oh non, plus jamais…
Tout ce cauchemar est enfin terminé, j’en ai fini avec ces Sylvidres…
Oh oui… tout cela aurait pu être vrai… si ce n’est la main fine et blanchâtre qui vient de se poser sur mon épaule…
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