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Habemus Papam

Chapitre 6

Une simple prière

Hétéro
Je m’adosse à la porte de ma chambre. Je ne peux pas croire que j’ai été spectatrice d’une telle scène. Je me laisse glisser au sol. Je suis chamboulée.
La chaleur entre mes cuisses est toujours présente. Je revois encore ce regard bleu qui me défie de faire quoi que ce soit. J’ai même cru y lire une invitation, mais cela doit être mon imagination qui me joue des tours ou au sourire qui ornait ses lèvres.
Je suis au centre du monde de la chrétienté et pourtant, je n’ai jamais vu autant de péchés. La luxure est présente dans chaque espace de la maison du Pape. J’ai déjà succombé. Mon destin est scellé depuis hier. Je ferais ce que je dois faire et prendrais le meilleur de chaque situation.
Ma respiration est rapide. Ma poitrine monte et descend. Elle se presse contre mon corsage. Il faut que je la ralentisse, sinon elle sortira de son logement. Je dois trouver de quoi m’occuper l’esprit pour effacer l’image du couple, plus particulièrement de cette bouche autour de cette hampe.

Un léger souffle de vent vient agacer ma peau. Il fait bouger mes cheveux. Ils viennent légèrement piquer ma peau. Je crois qu’il va falloir que je coupe une partie de ma chevelure. Le tissu de mes jupes s’agite légèrement. Il me rappelle des mains qui m’ont caressée. J’ai envie de relever cette jupe pour apaiser la sensation entre mes jambes. Y introduire mes doigts devrait me soulager et me procurer du plaisir.
Les cloches sonnent...
A force de penser, je ne suis pas passée à l’acte et il est maintenant temps d’aller aux vêpres. Je vérifie ma tenue et mes cheveux. Je dois être présentable pour entrer dans la maison de Notre Seigneur. Etant une jeune mariée, j’accroche rapidement un morceau de voilage blanc dans ma coiffure. Je n’ai pas de culotte, mais cela, personne ne s’en apercevra.
oOo
Mon époux est à ma gauche. Il semble se recueillir, mais je ne saurais dire si c’est vrai ou simulé.
A genoux sur le Prie-Dieu, je pense à tous nos péchés. Nous avons forniqué sans intention de créer la vie. Le Très Saint Père m’a rendue infidèle à mon époux. J’ai pris en bouche et dans l’anneau interdit leur membre. Une femme ne doit pas ressentir de plaisir à l’acte de chaire et pourtant je veux recommencer. Jamais mon époux n’aurait dû me laisser le chevaucher. Une femme est inférieure à un homme. Jamais elle ne doit le dominer. C’est pourtant ce que j’ai fait en m’empalant sur son cierge.
Le clergé nous apprend que l’acte de chaire ne peut se faire qu’entre époux et une fois par semaine. Il est nécessaire dès l’action faite de se rendre à l’église pour faire pénitence.
Je m’interroge. Je ne me sens pas pénitente. J’ai envie de recommencer, même de briser le calme de la messe pour prendre en bouche mon époux.
Je ne peux m’empêcher de relever la tête. J’en profite pour observer ce qui m’entoure. Contrairement aux petites églises, les fidèles font face à l’autel où officient le Pape, les Cardinaux et des Évêques. Les religieux sont absorbés par l’office. Ils sont totalement dédiés à Dieu en cet instant. Le Très Saint Père est concentré. Il semble dans une bulle hors du temps. Les cierges lui donnent une aura mystique et une présence qui ne me laisse pas indifférente. Je sais ce que cachent ses robes.
Les autres hommes possèdent tous des physiques différents. Il y en a un assez grand, mais sec. On dirait que toute l’eau de son corps a été aspirée hors de son corps. Pourtant il ne semble pas avoir plus de 45 ans. Il semble très proche d’un autre Cardinal. Celui qui attire mon attention est plus discret. Il est jeune. Son visage est paré d’une barbe courte, très soignée et taillée, proche de la peau. Elle semble d’une grande douceur. Son embonpoint lui donne des joues bien rebondies. Son ventre tend sa robe sacerdotale. Je n’arrive pas à déterminer comment est son membre. Est-il petit ? poilu ? gros ? long ?... J’ai envie d’assouvir ma curiosité.
Il semble que la découverte des plaisirs de la chair a transformé ma vision des hommes, ainsi que des relations que je peux avoir avec eux. Je resterais fidèle à mon vœu de mariage et aux souhaits de mon époux.
Oh ! Un membre du clergé est moins concentré que les autres. Ses yeux parcourent les fidèles. Il semble regarder uniquement les femmes. Les décolletés l’intéressent particulièrement. Cela me rappelle que je n’ai pas mis de châle. Ma poitrine est pleinement exposée à son regard. Ma respiration s’accélère légèrement. Je me sens impudique. Je baisse les yeux pour m’assurer que rien n’est déplacé. Il serait de mauvais ton pour ma première messe au cœur de la chrétienté de faire un scandale en exposant ma féminité.

Quand je relève les yeux, je croise le regard de ce religieux. Il n’a semble-t-il qu’un rôle dans le décorum de la célébration. Ses yeux sont ardents. Sa langue sort pour venir humidifier ses lèvres fines. Je crois qu’il n’est pas intéressé par ma personne en tant que croyante, mais par mon appartenance au beau sexe. Sa main descend. Je ne peux croire qu’il ose. Il touche le cierge qui se trouve entre ses cuisses, de façon équivoque de façon visible de l’ensemble de l’assemblée. Me voici choquée.
Je détourne le regard et me remets en position de prière. Ma tête est appuyée contre mes mains. Mon regard est tourné vers le sol. La position commence à me donner des douleurs aux genoux. Je bascule mon poids sur l’un ou l’autre pour tenter de me soulager. Plusieurs regards semblent posés sur moi.
J’entame l’Ave Maria avec les autres croyants.
Une main touche mon dos. Elle monte et descend, comme pour m’apporter du réconfort. Je n’ose vérifier le propriétaire. Ai-je été tentatrice par mon regard ? Je ne saurais le dire, mais c’est définitivement une main d’homme. Après avoir été douce, elle se dirige petit à petit vers le bas de mon corps. Je me redresse légèrement pour échapper à cet attouchement. Mon mouvement semble encourager ce Sir. Sa main vient de se poser sur la partie la plus charnue de ma personne. Elle caresse mon postérieur.
Je ne peux me soustraire. Je tente de rester impassible et de continuer de réciter la prière. Je ne peux que me satisfaire que ce membre ne se soit pas aventuré dans l’un des plis de ma jupe.J’ai parlé trop vite.
Je sens sa peau contre la mienne. Je n’ai pas mis ma culotte de batiste. Il a donc directement accès à toute ma personne. Ce qu’il sent semble lui plaire. Il empoigne mon globe.
Mon souffle m’échappe. Il faut que je me reprenne. L’église aussi belle soit elle est un lieu de silence, de prière et de recueillement. Si un gémissement m’échappe, tout le monde se rendra compte de ce qu’il se passe. La peur est là, mais la chaleur de sa peau contre la mienne me fait me détendre. J’accepte l’attouchement en espérant fortement qu’il s’agit de mon mari. Je me laisse gagner par mon envie qu’il aille plus loin, qu’il me donne du plaisir. J’imagine dans ma tête sa position et l’image que nous devons donner au prêtre impudique. Cela me fait me sentir toute chose. Je ne sais comment décrire cette sensation.
Cette main passe d’une fesse à l’autre comme pour me faire apprécier sa douceur. Le toucher est délicat. J’aimerais avoir eu ce type de caresse hier. Je me sens désirée. Je me sens belle avec mes formes.
Il se déplace lentement. L’homme écarte mes chaires pour venir s’aventurer dans mon sillon. Si c’est mon époux, il ira dans mon fondement. Sinon je saurais que je dois tenter de me soustraire en toute discrétion.
Il tourne autour de mon trou plissé. Il m’agace. Il semble se repaître de mon incertitude, de ma volonté de ne pas me laisser totalement aller.

Je mords ma lèvre dans l’espoir d’empêcher mon gémissement de sortir.

Son doigt est entré en moi d’une seule poussée. Je le sens parfaitement. Mes muscles se contractent pour sentir encore mieux cet appendice. Je souhaite qu’il bouge. Mon souhait est exaucé. Cela me fait tellement de bien. Il s’enfonce brutalement. Je suis toute chaude. Je frétille pour aller à la rencontre de la source de mon plaisir. Celui-ci m’est brusquement retiré.
Je redescends brutalement sur Terre. Nous sommes dans l’église. L’office vient de se terminer. Les fidèles se retirent. Je regarde à mes côtés. Mon époux est là. Il s’est déjà levé. Il me présente sa main en parfait noble.Nos yeux ne se quittent pas. J’y vois sa frustration de ne pas avoir pu continuer et surtout me prendre devant tout le monde. Je découvre cette partie de lui exhibitionniste.
Nous remontons la nef. Mon époux me précède d’un pas. Mes mains sont jointes devant moi, bras tendu vers le sol. J’ai envie de regarder ce qui m’entoure. Pour garder les apparences, mes yeux restent fixés sur le dallage de marbre. Impossible de croire que j’ai commis un péché en ces lieux.
oOo
Je découvre la salle à manger privée du Pontif. Cette pièce est réservée à l’usage exclusif du Pape et de ses invités intimes. Aujourd’hui, toute la famille Borgia est rassemblée en ce lieu. Je ne m’attendais pas à ce que cette famille soit si grande.
Le Pape est un homme. Il n’a normalement pas d’enfant, car sa vie est dédiée à Dieu.
A proximité de la table se trouvent un cardinal, une femme brune qui se tient de façon très raide, deux hommes assez proches en âge de mon époux, un jeune garçonnet et trois dames. Tous respirent la richesse. Mon époux me tenant le bras, s’arrête en même temps que moi. Je suis clouée sur place. Sont présents l’homme et la femme que j’ai vus dans la chapelle. Je ne sais comment me comporter. Mon époux me pousse doucement dans le dos pour nous avancer vers le Saint-Père.

Je fais une révérence au Pontif qui me tend sa main. J’embrasse sa bague en marque de déférence. La main de Calixte III vient sous mon menton pour remonter mon visage. Nos regards sont plongés l’un dans l’autre. Son visage semble inexpressif. Je me laisse faire. Il me relève par le menton. Il vient me caresser la joue. Je ne sais que penser de ce geste de tendresse.
Ma main est prise par le Saint-Père. Il m’enjoint de me tourner pour faire face à l’ensemble des personnes.
— Famille Borgia, permettez-nous de vous présenter le dernier ajout à notre famille. Cette dame est l’épouse de Giovanni. Elle est dès à présent un joyau à chérir et protéger. Elle fera la fierté de notre clan. Accueillez-la comme il se doit”, annonce Calixte III.
Les femmes me détaillent. Les hommes semblent me déshabiller du regard. Je ne sais dans quel genre de famille je suis. Je vais devoir m’adapter. Mon époux a un sourire en coin. Il semble attendre quelque chose. L’homme de la chapelle se lèche les lèvres. Le garçonnet ne semble s’intéresser à rien. Celui qui me perturbe le plus est le Cardinal. Ses yeux me semblent perfides. J’ai l’impression d’être un objet qu’il convoite et qu’il aimerait me faire souffrir. J’espère me tromper et pouvoir me rapprocher des femmes de ce clan ainsi qu’obtenir leurs conseils et soutien.
Le pouce du Saint-Père me caresse la main, comme pour me rassurer. Quand je croise son regard, il est plein d’une grande douceur.
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