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Hélène

Chapitre 42

La cérémonie

SM / Fétichisme
Hélène : La cérémonie.

Ce soir, je vais donner à mon amant ce qu’il ne m’a jamais demandé. C’est moi qui lui offre ce sacrifice. Je ne lui ai pas demandé son avis, c’est moi qui décide.Ce fantasme m’habite depuis que Pierre m’a fouettée pour la première fois. Et c’est une obsession depuis que je suis percée.J’ai demandé le secours de Christine. Elle a essayé de me dissuader, mais finalement, devant ma détermination, elle a accepté de m’aider.
Mel m’aide à me préparer. Elle fait glisser la fermeture de ma robe longue, puis elle m’épluche, dégageant ma poitrine. Elle libère mes seins puis s’agenouille. Mon amie dégrafe mes bas, puis mon porte-jarretelles. Je suis nue.Elle me passe un petit corset de cuir noir, dont la seule fonction est de me serrer la taille et de tendre mes bas à coutures, ornées de petits nœuds le long du mollet. Je reste coquette, même dans la préparation de mon supplice. Elle s’agenouille pour m’aider à passer mes talons.Toujours à genoux, elle entoure mes chevilles de bracelets en cuir. Elle se relève et fait de même à mes poignets, qu’elle attache dans mon dos.Je me cambre, projetant mes seins libres de tout soutien en avant.Elle rassemble mes cheveux en queue-de-cheval. Elle boucle mon collier autour de mon cou.Elle cache mon visage sous un masque de dentelle.Puis elle approche le bâillon de mes lèvres.
— Non, je veux qu’il m’entende crier.— Tu es sûre que tu veux le faire. Me demande mon amie.— Oui !— Mais, s’il n’aimait pas.— Je suis sa sultane, et comme telle, son esclave. C’est donc à moi de choisir comment je me donne à lui. J’ai choisi, il n’a rien à dire.— Mais on aurait pu faire ça dans le cabinet d’une professionnelle.— Tu as raison, mais j’aime me montrer.— Mais...— C’est ainsi ! J’aime donner le spectacle de ma souffrance, et c’est meilleur quand je sais que Pierre y assiste. Et maintenant, conduis-moi.
Mel croche la laisse à mon collier
— On y va, tu es sûre ? M’interroge-t-elle comme si j’allais renoncer.— On y va !
Elle me tire doucement à travers le corridor, et nous entrons directement sur la scène.Elle détache le mousqueton, et m’abandonne au milieu d’un cercle de lumière légèrement rosée.Un deuxième spot s’allume, éclairant la croix de Saint-André et les silhouettes des deux assistantes, brunes, et de l’officiante, à la chevelure aux reflets roux. Elles délient mes mains.Je me tourne vers la salle obscure, espérant capter le regard de mon amour.
De moi-même, je me tourne et je me colle aux bois de mon supplice.Je lève mes bras, elles attachent mes mains aux anneaux. Elles s’agenouillent, et d’une tape légère, elles écartent mes chevilles et les crochètent aux mousquetons.Voilà je suis attachée. J’aime être crucifiée : cette immobilisation m’avantage. De face, l’étirement remonte mes seins et efface mon petit bedon. Et de dos, je peux me cambrer et me montrer mon gros cul dans toute son opulence.Toutefois, l’instrument de supplice que je préfère, c’est le meuble anglais.Mesdames, je vous le recommande : il est à la fois confortable, avec son petit rembourrage, et pratique : nous sommes accessibles de partout : seins, bouche, anus, chatte. On peut nous baiser, nous enculer, nous emboucher, ou nous fouetter, nous pincer. Ou une combinaison délicieuse de ces perversions.
Mais, ce soir, seule la souffrance m’attend. On passe une sangle sur mon front et on immobilise ma tête sur une têtière en cuir. Une des assistantes s’approche avec un bâillon.
— Non, arrêtez ! Fait la voix de Mel, et elle poursuit.— Elle veut qu’il l’entende.
On place un petit micro près de ma bouche. Sur le côté, on oriente l’objectif d’une mini-caméra vers mon visage, renvoyé en gros plan sur un écran.
On glisse un petit coussin sous mes reins. On présente devant mes yeux, un leurre fait de trois globes de métal de diamètre croissant empilés. On l’emboîte et on le visse sur un crochet. Deux mains se faufilent entre le bois et mes fesses. Elles s’en emparent et les écartent.Elles m’ont crucifiée. Maintenant, elles vont m’enculer. Une brune s’agenouille et présente le leur, lubrifié devant mon œillet. Elle pousse. Un soupir annonce le passage de la première boule. Un râle de gorge accompagne l’élargissement de mon anus par les deux autres sphères. Puis elle verrouille le crochet contre un montant en bois de la croix, immobilisant mon bassin.Un mécanisme bascule la croix en arrière, à quarante-cinq degrés, m’exposant à l’assistance.
Ça va commencer. Un silence lourd tombe sur la salle. La têtière qui me bloque m’empêchera de voir ce qui m’arrive, mais je n’ignore rien de ce qui m’attend. J’ai moi-même défini l’ordonnancement de mes supplices.
Une main gantée caresse mon clitoris, il se dresse dégageant son barbel. Quelques manipulations, je sens la tige métallique verticale qui glisse le long de mon bourgeon. Une petite chatouille, et me voilà débarrassée de ce piercing.
Je distingue deux silhouettes qui s’affairent entre mes jambes.On fixe une petite pince à la lisière de chacun de mes bas, puis on les relie par un petit lien aux anneaux de mes grandes lèvres.On tire sur les petites ficelles, ce qui ouvre ma chatte et dégage ma vulve.On déplie mes nymphes.Une piqure sur ma petite lèvre gauche, je serre les dents. Un appui douloureux, puis je sens la peau qui cède, et enfin un coulissement dans ma chair.Puis un picotement, on me désinfecte.Et les mêmes sensations sur ma lèvre droite. Une pause. Je ferme les yeux et je projette sur l’écran de mes paupières l’image fantasmée de mon sexe annelé.
Elles me laissent reposer.
Une bouche humide gobe mon téton gauche. J’essaie de redresser ma tête. Mais je suis bloquée. En baissant les yeux au maximum, je distingue une chevelure blonde.Ma chère Mel a décidé de m’offrir un court instant de plaisir. Mais je sais aussi que c’est le préliminaire à un autre supplice.Elle passe à son jumeau et l’aspire. Je ne peux rien voir, mais je sens ce petit coquin gonfler.Avant Pierre, je n’avais aucun plaisir à l’usage de mes seins, mais depuis qu’il m’a pris en main, mes bouts ont gagné en sensibilité. Ils sont devenus très excitables pour le plaisir, ou pour la douleur. Et même les deux ensemble.
Ma perceuse s’approche et badigeonne ma framboise de désinfectant. Je sais ce qui m’attend, mais je ne peux pas m’empêcher de frissonner.Une pince métallique s’empare de mon mamelon et l’étire.Ma bourrelle pose la pointe sur le côté gauche du téton. Elle appuie à peine, mon téton se gonfle comme s’il attendait une caresse. Puis elle pousse lentement, comme si elle voulait me faire déguster cette pénétration. Mon cœur s’emballe, je halète, j’arrive à maîtriser mon cri.
Je tourne la tête vers l’écran, j’y vois une femme en sueur, bouche ouverte, aspirant l’air à grandes goulées.Comme un écho, j’entends mes propres râles, renvoyés par le système de sonorisationLa peau craque, l’aiguille traverse rapidement la chair puis bute sur la peau de l’autre côté de mon mamelon. Elle force et me transperce. Je bloque mon cri en serrant les dents.A la suite du trocart, elle fait passer la barrette à travers ma glande. Elle fait une pose pour me laisser profiter des élancements de ma mamelle.
La sensation de fraicheur produite par le désinfectant sur mon autre sein annonce une autre souffrance.L’aiguille transperce mon mamelon, je ne peux pas me retenir et je hurle.
On m’abandonne à la douleur de ma poitrine. Je sanglote.
Le temps de la pause s’écoule doucement.Et puis, tout en délicatesse, une caresse râpeuse cajole mon clitoris. Ce ne peut être que mon chéri, je sens sa barbe de deux jours frotter l’intérieur de mes cuisses.Sa langue titille mon bouton, il se gonfle. Je râle de bonheur, même si je sais que ce plaisir est le prélude à la souffrance.Il stoppe juste avant ma jouissance.La pince s’approche.
— Arrêtez, laissez-lui une minute de paix, avant...
Un pouce et un index saisissent mon berlingot et le masse. Il se regonfle.Je sens la pointe contre mon petit organe érectile.D’un coup, je panique. Et si je devenais incapable de jouir sous la langue de mon amour.Mais je n’ai pas le temps de trembler. Elle force l’aiguille. La douleur est atroce, je veux me cabrer, mais le crochet fiché dans mon anus me bloque le bassin et je retombe contre les bois de la croix.Je suis pris de tremblements, je pleure et je gémis sans me pouvoir contrôler.
C’est fini.

Pierre se lève, escalade l’estrade. Il détache les chevilles, puis les poignets, il soulève la crucifiée, et l’emporte dans ses bras, Hélène ferme ses yeux et pose son front contre son cou. Ils disparaissent, je les suis jusqu’à la voiture.
Ma belle amie somnole derrière. Je me suis installée devant, à côté de Pierre.Il gare la voiture devant ma maison.
— Je ne vous accompagne pas chez vous ? l’interrogé-je.— Non, je veux avoir du temps, seul, avec Hélène, nous avons des choses à nous dire. Et puis elle a besoin de ma tendresse. Et il poursuit.— Mais, nous aurons plaisir à vous avoir avec nous demain dimanche pour le thé. Vous êtes la bienvenue.

Je suis impatiente, et je me retrouve devant la porte de mes amis avec une heure d’avance.Je sonne.
— Entrez Mel, je me doute que vous seriez en avance ! Fait Pierre en m’ouvrant.
Il me guide jusqu’au salon.
— Asseyez-vous, elle arrive.
Hélène fait son entrée, toujours pimpante, dans une jolie robe chemisier jaune en microfibre.Elle me sourit, mais ses yeux sont marqués de cernes. Elle s’assoit à côté de moi sur le canapé. Je l’interroge.
— Ça va.— Oui, mais j’ai encore un peu mal.— Pierre s’est occupé de toi.— Oui, hier soir, il m’a désinfectée et massée, il a été très doux.
Et elle poursuit son récit.
— Et ce matin, il a été très tendre et câlin. Il m’a douchée, pomponnée, et passé de la crème sur tout mon pauvre petit corps martyrisé, conclut-elle avec un sourire de chatte gourmande.
Elle marque un petit silence et reprend.
— Et après, nous nous sommes expliqués.— Nous sommes assis côte à côte sur le bord du lit, il a passé sa main autour de ma taille, j’ai posé ma tête contre son cou. Il m’a dit que je suis folle, je lui ai répondu que je fais ce que je veux, que je suis sa soumise libre, que j’aime souffrir pour lui, et que j’aime me montrer. Nous avons discuté longtemps. Et puis nous partageons un long moment de silence, serrés l’un contre l’autre. Il m’a dit qu’il m’aimait.
Nous installons tous les trois sur le canapé, Hélène entre nous. Notre majordome préférerait le service. Et nous tend les tasses. Nous sirotons le breuvage chaud en silence. Puis notre brune lance...
— Chéri, maintenant, il ne reste plus qu’une étape dans ma soumission.— Et quoi donc ! lui répond son homme.— Il faut que tu me marques au fer rouge, sur les fesses, comme dans histoire d’O.
Un ange passe. Et Pierre répond.
— Même pas en rêve, c’est non.— Sur, sur, alors un petit tatouage, bien placé, je peux ? questionne-t-elle.— Un tatouage d’accord.— Mais tu es un petit joueur, mon chat.— T’inquiète, pas, j’ai prévu quelque chose pour toi, ma poule.
Elle marque un silence, imaginant les pires tourments. Et elle reprend.
— Je suis fatiguée, je vais m’allonger.
Et elle bascule sur le côté, posant sa tête mes cuisses et ses jambes sur celles de son amant.Le mouvement fait glisser un pan de sa robe et la dévoile jusqu’à mi-cuisses.Elle gigote un peu pour trouver sa place. Puis elle replie son avant-bras et cache ses yeux.
— Voilà je suis bien. Et elle ajoute.— Pierre s’il te plaît !
Son amant dénoue la ceinture de la robe, et insinue sa main droite dans son soutien-gorge. Il dégage de la dentelle de la lingerie, un sein percé. Doucement, il prend le mamelon entre pouce et index et serre à peine. Elle lui répond par un petit soupir. Il alterne les pincements légers et libère l’autre mamelle.
Le tissu a glissé, découvrant la belle. Elle ne s’est pas encombrée de lingerie, pas de serre-taille, ni de porte-jarretelles, juste une paire de bas autofixant avec une large bande de dentelle. J’admire sa chair opulente, son petit bedon en liberté. Je suis fascinée par la chatte percée de mon amie. Et surtout par le barbel horizontal du capuchon du clitoris, qui dégage le bourgeon des petites lèvres, et l’expose à nu.
Pierre se dégage et s’agenouille devant le corps offert de sa belle. Je lève les yeux vers lui et l’interroge du regard. Il acquiesce d’un battement de paupières. Je me penche et j’embouche le téton inoccupé. La belle roucoule.
Pierre
Ma chérie laisse pendre une jambe, ouvrant l’accès à son sexe. Son orchidée est ouverte et brille doucement. Sa mouille a coulé, de sa fente, au périnée, et s’est accumulée dans son petit cratère. Je vois dans cette lubrification naturelle comme une invitation. Je pose mon majeur contre son trou plissé. Je pousse.Elle soupire, et son anus aspire mes phalanges. Je me penche et j’embrasse le con de ma maîtresse, je lape sa liqueur salée. Je gobe son bouton, elle soupire d’aise et son anneau se serre autour de mon doigt.Je m’astique ses lèvres, puis je fouille sa chatte de ma langue, elle contracte son anus en cadence.Hélène est une jouisseuse, elle ne cache pas son plaisir, elle ne crie pas, mais elle vocalise son bonheur par des soupirs, ou des mots tendres.Elle alterne les râles et les encouragements.
— Mords-moi mon chéri.— Mange-moi,— Plus fort tes dents.— Branle-moi le cul...
Sa jouissance monte, et sa voix aussi. Son oignon se crispe de plus en plus fort.Une main se pose sur mon crane et me plaque le visage sur sa mouilletrempée. Je suis barbouillé de sa mouille abondante.Elle se cambre, poussant son clitoris vers ma bouche. Je passe ma langue râpeuse sur son bourgeon maltraité.Elle explose dans un râle orgasmique, puis retombe, haletante.Je dégage mon majeur provoquant un dernier soupir de bonheur.Elle se roule en boule, la tête toujours posée sur les genoux de Mélanie..
— Je suis épuisée, vous m’avez tuée mes amours. Et elle poursuit.— Je crois que je vais faire une petite sieste.— Dors bien ma chatte, fait Pierre en se dégageant, et en glissant un coussin sous sa joue. Et il ajoute.— Mel, je vous accompagne à la porte.
Je le suis en silence. Sur le seuil, je me retourne et je lui lance.
— Quel bien étrange week-end !— Venez dimanche prochain, Mel, je réserve le restaurant.
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