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Hélène

Chapitre 46

L'arbre

SM / Fétichisme
Récit de Mel
Hélène s’est installée en sultane sur le canapé. Elle s’est calée sur son homme qui l’enlace tendrement. Comme d’habitude, elle s’est apprêtée : corsage et longue jupe flottante, propice à toutes les caresses, rouge à lèvres discret, et queue-de-cheval. Mais ses yeux sont cernés. Elle allonge ses jambes et les écarte légèrement. Je me glisse dans ce compas ouvert et je pose ma tête sous ses seins. Je faufile ma main sous le tissu, jusqu’à sa chair nue, au-dessus des bas. Je joue des bouts des doigts avec la plaque de soumise de ma déesse.
Flash-back un mois plus tôt, le dimanche en fin d’après-midi.
Hélène vient de poser sa tasse de thé et se colle langoureusement contre Pierre, elle lui saisit la main, et les yeux dans les yeux, elle lui déclare.
— Ça fait longtemps que tu ne m’as pas fouettée, chéri !— Pardon, lui renvoie, son amant surpris par cette demande.— J’ai envie d’être attachée et flagellée, mon amour, et elle poursuit.— Et en public !
Un long silence, puis son homme laisse tomber.
— D’accord, je sais que tu ne me laisseras pas tranquille, si je ne cède pas.

Nous garons notre voiture devant la villa, mais ce n’est pas là que nous sommes attendus.Tous les cinq à six mètres, une torche balise un chemin jusqu’à un grand chêne dont le pied est brillamment éclairé. Une petite assemblée s’est regroupée dans la lumière.
Notre chauffeur m’ouvre ma portière, puis celle d’Hélène. Il lui tend la main pour l’aider à descendre. Elle se débarrasse de sa cape de soie. Ses traits sont dissimulés sous une cagoule de dentelle. Elle ne porte que son corset serre-taille, ses bas coutures remontent haut sur ses cuisses. Ses seins en liberté se balancent doucement.
D’elle-même, elle pivote sur ses hauts talons, et tend ses mains dans le dos. Il crochète les mousquetons de ses bracelets de cuir. Elle ouvre sa bouche, il y coince un mors identique à celui d’un cheval, mais gainé de cuir pour éviter de la blesser.
Je lui tends un rosebud orné d’une longue queue-de-cheval. Je m’agenouille derrière elle, et je lui écarte les fesses. Je mouille sa raie, puis je fouille son anus de ma langue. Elle roucoule malgré son bâillon. J’adore cajoler son sphincter. Un petit Hum, Hum, m’interrompt. Je me dégage. Elle s’incline, avec ses mains liées, elle s’écarte les fesses. Pierre présente l’olive d’acier à son pertuis étroit. Il pousse. L’œillet engloutit l’embout d’acier provoquant un petit gémissement.
Au fil du temps, nous nous sommes accordés. A moi, la soumise, la préparation de ma déesse, les soins de son corps et de la toilette de ma reine. Et à son sultan, l’organisation de ses plaisirs et de ses supplices. Il croche une paire de rênes aux anneaux.
Le gravier crisse sous nos pas. L’allée nous mène à un groupe rassemblé sous les ramures. Des verres de champagnes sont alignés sur une table, avec quelques amuse-gueules. Un assortiment d’instruments de torture est aussi disposé sur ce meuble, et bizarrement, parmi les fouets et autres martinets, j’y repère un minuteur de cuisine.En moi-même je remercie Pierre de m’avoir laissée les accompagner. J’adore ma déesse, mais j’éprouve un trouble plaisir à la voir souffrir.Les conversations cessent. Une assemblée exclusivement féminine entoure mon amie

Récit d’Hélène.
Pierre me mène au milieu de ce cénacle de sept femmes. Je tremble, car je sais qu’elles sont souvent plus cruelles que les hommes. Mon seigneur décroche mes rênes. Il attrape le minuteur, et d’un geste tournant du poignet, il le met en marche, puis le pose sur la table.Il s’écarte et disparaît dans l’ombre. Les commentaires fusent.
— Quelle jolie pouliche !— Elle annelée de partout !— Regardez, elle porte une plaque, accrochée à la lèvre.
Une mature, à la chevelure noire de geai, avec une mèche blanche, comme Cruella d’Enfer se détache du groupe. Elle s’agenouille, une flute à moitié pleine, à la main.
— Elle mouille déjà, ça coule le long de sa cuisse.
Elle appuie le rebord de cristal sur la peau, au-dessus du bas, et remonte sur la chair nue jusqu’à la chatte suintante de liqueur. Elle récupère la cyprine qui coule le long du verre, et se mélange aux bulles du liquide doré. Elle présente son verre à l’assemblée, en l’agitant légèrement, puis elle porte le mélange à sa bouche.
— Et fruitée, en plus, commente-t-elle.
Derrière moi, une main glisse sur ma croupe, puis s‘insinue dans mon sillon. Une des dominas remarque.
— Elle a un cul somptueux, et sa peau, c’est de la soie ! — Et ses fesses sont bien élastiques. Ça va être un vrai bonheur !

J’apprécie ces compliments sur mon corps. Je suis timide, et pudique dans la vie. Mais aussi étrange que cela paraisse, j’ai du plaisir à être jaugée et appréciée comme un bel animal. J’aime être exhibée et surtout plaire à mes voyeurs. C’est probablement une des raisons cachées de mon goût pour les prestations en public.
Deux chaînes pendent d’une branche basse. On y accroche les mousquetons de mes poignets. Une maîtresse blonde accroche mes bracelets de chevilles à une barre d’écartement. On la bloque avec deux piquets fichés dans le sol.
Cruella s’empare d’une chambrière. Elle tourne autour de moi. Elle lance son bras. Le serpent de cuir me mord au sein. Une autre domina la rejoint, avec un martinet, et arrose ma croupe. Les cinq autres bourrelles rejoignent le carrousel infernal, signalant leur entrée dans la ronde avec une cinglée. Elles me fouettent chacune leur tour, sur un rythme d’abord lent, puis de plus en plus rapide. Mon pauvre cul, mes seins, mon ventre sont martyrisés dans un tournis infernal. Sous mon bâillon, je ne crie plus, je pleure, je sanglote.Je perds le sens du temps, je ne suis plus qu’une douleur. Elles se sont arrêtées. Je reprends mon souffle.
Au craquement de l’allumette, je comprends ce qui m’attend. Cruella passe une chandelle devant mes yeux. J’avais demandé la bougie à Pierre, mon souhait allait être exaucé.On relâche légèrement les liens de mes mains pour me pencher en arrière. On fait tomber les gouttes sur ma poitrine en visant soigneusement mes tétons. Une cire brulante gaine ma poitrine suppliciée.On me bascule en avant, exposant, mon dos, mes fesses et mes cuisses. Un deuxième cierge est allumé. Elles s’en donnent à cœur joie sur mon cul, mes jambes, et mes reins.Je brule. Cruella se penche et murmure à mon oreille.
— On va faire sauter la cire avec le martinet, nous allons te nettoyer chacune notre tour.
Elle cingle ma poitrine faisant tomber une plaque de paraffine. Elle tend son instrument à la bourrelle suivante. Cette fois, c’est le derrière de mes cuisses qui prend. Puis une autre fouette mon beau croupion. Les cinglées s’enchaînent, je perds le compte, mon corps n’est plus qu’un incendie.
Le minuteur sonne. Cruella se recule, à regret, et laisse tomber son instrument.
C’est la fin, il était temps, je n’en peux plus. Je ne sens plus la brûlure de mes seins, ni l’étirement de mes bras. La douleur de la flagellation est toujours présente, mais comme lointaine, amortie. Je pends dans mes liens, cramponnée à la barre.
L’assemblée s’est reculée et rassemblée en face de moi. Elle s’écarte et s’ouvre en deux, laissant le passage à mon amour, suivi de Mel. Il s’arrête à un mètre de moi et lui donne sa cravache. Il se rapproche, glisse ses mains derrière ma nuque, et détache les cordons du mors.Avec sa pochette jaune, il essuie la bave qui a coulé sur mon menton et sur ma poitrine. Il reprend la badine des mains de ma soumise, et pose l’extrémité de cuir sur mes lèvres. J’embrasse l’instrument de mon supplice.Je ferme les yeux. Je sens qu’il passe derrière moi. J’assure ma prise sur les dragonnes qui brident mes poignets. En un instant, je me rappelle la première fois, quand je me suis donnée à lui.Je fais le vide, je suis bien, sereine, et pourtant j’ai la chair de poule, je suis secouée d’un tremblement incoercible. Un sifflement, et immédiatement la brûlure qui sabre mes fesses. J’hurle, tétanisée et je retombe dans mes liens.Je souffle en haletant, je vois l’assemblée se disperser. C’est fini...
C’est fini... Non, j’en veux encore plus. Mon amant va me détacher quand je lui murmure.
— Non, laisse-moi, encule-moi toute attachée...
Il se cale derrière moi, entre mes jambes, il ouvre mes fesses. Doucement, il retire le leurre de mes reins. J’apprécie cette libération, et surtout le petit courant d’air, le temps que je me referme. Mon chéri ne perd pas de temps, il se présente devant mon œillet, et il m’empale. A sec... Il me pénètre en force, les doigts crochés sur mes hanches. Mon supplice l’a stimulé, Il est énorme, puissant, animal. Il se recule, se retirant complètement. Il me prend à nouveau, puis décule pour la deuxième fois, laissant mon anus se refermer à chaque retrait. Sans faiblir, il m’encule. J’adore cette sensation de dilatation de ma rosette. Je suis heureuse.Il ne s’arrête plus. Il pilonne ma rondelle sans pitié. Je ne suis plus qu’un cul à baiser. Cette violente sodomie est royale. Je n’ai jamais ressenti un tel bonheur, ni une telle brutalité. Je râle. La boule de plaisir se forme dans mon oignon maltraité, elle gagne mon ventre, ma poitrine, ma tête.Pierre lâche ma hanche et sans pitié, pince et tord mon mamelon. Il part, expulsant sa liqueur dans mon rectum hyper-sensible. Mon cerveau explose. Petite mort...

Récit de Mel.
Hélène reprend son souffle, cramponnée à ses liens. Son supplice, puis son orgasme anal l’ont épuisée, sa tête pend entre ses bras. Pierre la détache, elle se raccroche à son cou, il la soutient et l’empêche de tomber, mais il ne peut plus s’occuper des chevilles de la pauvrette.
— Mel, s’il vous plaît, pouvez-vous la détacher ?
Je m’agenouille derrière elle. Un mince filet translucide coule à l’intérieur de sa cuisse gauche, puis le long de lisière de son bas. Je m’avance et je lape ce liquide opalescent.Je lève les yeux. Pierre a surpris mon geste, il me sourit, et d’un battement de paupières, il m’approuve.J’écarte les fesses de la belle, son œillet ne s’est pas refermé. Je ventouse mes lèvres sur l’anus ouvert, je faufile ma langue, et je rapporte sa liqueur dans ma bouche. Ça a un goût fort, puissant, animal. C’est un mélange du sperme de son amant, de sa cyprine, de quelques gouttes d’urine, de sa sueur, et puis aussi d’une sécrétion venant du plus profond de son rectum. C’est bien différent du goût parfumé au thé noir qui m’est familier. Et pourtant, je retourne câliner sa raie culière avec plaisir. Ma langue la pénètre à nouveau et la fouille profondément. J’avale avec bonheur cette liqueur forte. Le muscle de mon amie se contracte rythmiquement. Puis il se bloque brutalement, m’emprisonnant dans son œillet. Je force son anneau pour retirer ma langue. Elle râle, puis effondre toute molle dans les bras de son amant.

Hélène s’est installée en sultane sur le canapé. Elle s’est calée sur son homme qui l’enlace tendrement. Comme d’habitude, elle s’est apprêtée : corsage et jupe longue flottante, rouge discret, et queue-de-cheval. Mais ses yeux sont bordés de noir. Elle allonge ses jambes et les écarte légèrement. Je me glisse dans ce compas ouvert et je pose ma tête sous ses seins.Pierre fait sauter un bouton du corsage, dégage son sein gauche, et pinçouille son mamelon, juste en dessous de la barrette. Je farfouille dans sa jupe et je trouve l’ouverture. Je glisse mes doigts sur le nylon, et je remonte sur sa cuisse jusqu’à sa peau. Je continue jusqu’au satin de sa culotte.Elle pose sa main sur ma chevelure. Son homme tire sur son barbel et étire sa framboise. Dans un râle, elle me murmure...
— S’il te plaît
Je remonte sa robe, dégageant son ventre. Je fais glisser sa culotte, elle s’ouvre.
— Pierre, occupe-toi de mes seins.
Elle remonte ses genoux, me livrant son entrejambe. Je me penche, je connais ses préférences, et je commence à lécher son anus, puis je me glisse en elle. Elle s’est lavée au thé noir à son habitude, je reconnais le goût astringent de son lavement favori. Mais étrangement, je suis déçue. J’aurai aimé retrouver le goût fort et bestial de la dernière fois.Je relève la tête. Je ne vois d’elle que sa main gauche aux ongles rouges appuyant sur le crâne rasé de son homme. Elle gémit doucement. Ses doigts se coulent dans ma chevelure et me tirent vers son bourgeon. Celui-ci est gonflé et projeté en avant par la barre horizontale de son piercing. Je pose mes lèvres sur son clitoris érigé et décalotté. J’alterne les succions, et les caresses râpeuses de ma langue. Elle halète de plus en plus fort et de plus en plus vite.Puis elle se cabre dans un grand râle. Elle retombe et reprend son souffle.
— Ah mes chatons, vous m’avez épuisée !
Et s’adressant à moi
— Et toi, ma douce, tu es une bouffeuse de minou de première.
Je saisis alors l’occasion pour lui demander.
— Dis, tu me mèneras à l’arbre.— Oui, ma belle, me répond-elle après un petit temps d’hésitation.— Et je veux que tu me fasses percer avant ...
A suivre...
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