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Hélène

Chapitre 47

La contre visite, première partie

Lesbienne
Hélène : La contre-visite : première partieDeux semaines après cette péripétie, nous prenons le café chez Hélène quand mon portable professionnel sonne. L’appel est identifié : Anne Sophie !!!Je décroche.
— Mélanie ?— Oui ?— C’est Anne Sophie, puis un petit silence, et elle reprend avec une toute petite voix.— Je voudrais vous rendre le bijou.— Je suis en réunion, et je ne peux pas vous garder en ligne. Mais je vous envoie un petit mot avec les instructions. Je dois vous laisser, mais promis, je vous écris tout de suite.
Récit d’Anne SophieMel a tenu sa promesse. Quelques jours plus tard, je trouve une enveloppe et un petit mot manuscrit dans ma boîte à lettres.Chère Anne Sophie.Je vous propose de nous retrouver au Restaurant «Au bord de la rivière » vendredi en huit.Voici mes instructions :
La semaine d’avant, vous vous rendrez chez Odile, ma lingère, pour vous fournir en dessous. Elle vous attend, je lui ai déjà donné quelques consignes, elle saura vous orienter. N’hésitez pas à prendre la carte bancaire de votre mari.Vous vous habillerez avec une tenue adaptée. Et vous aurez une petite valise avec votre change.Vous aurez glissé votre rosebud dans son étui naturel.Et vous demanderez à votre époux de vous déposer devant le resto.A très bientôt.Mel
Il fait déjà nuit, et me voici devant la porte de mon rendez-vous. La voiture de mon mari s’éloigne. S’il savait.Pour éviter la fraicheur de cette arrière-saison, je me suis emballée dans un grand imperméable. Comme tenue, une jupe longue et fluide, aux reflets verts bronze, avec un cachemire qui tombe en souplesse sur mes hanches. Je ne montre rien, mais une main friponne peut se glisser jusqu’à ma peau, sans gêne ni contrainte.

J’ai fait raccourcir ma coiffure en un carré mi-long avec une vague sur le front et j’ai fait dégager ma nuque. Dessous, je porte un ensemble gris pâle fleuri de jaune et de bleu. J’ai suivi les conseils de ma nouvelle lingère, je me suis contrainte dans une serre taille qui me maintient comme un petit corset, et j’y ai attaché mes bas à couture. Un soutien-gorge à coque, surpiqué de dentelles supporte ma poitrine abondante. J’ai emballé mon cul dans une belle culotte dont l’arrière translucide laisse deviner ma raie culière.
Et puis, comme une bonne future soumise, je me suis enculée du bijou prêté par Mel.Je suis devant la porte. Mon bas-ventre est contracté dans une sensation à la fois douloureuse et délicieuse, mon anus s’est crispé autour du rosebud.
Ce n’est pas la première fois que je suis infidèle, et même loin de là. Mais, jamais, quand j’allais rejoindre mes amants, je n’ai ressenti une angoisse aussi délicieuse. Avec eux, c’était moi qui dirigeais notre relation. Mais ce soir, j’ai choisi de lâcher prise et de laisser ces deux coquines me mener là où elles veulent. En fait, j’ai déjà perdu le contrôle quand Mel m’a rendu mon baiser et déshabillée.Je pousse la porte et je saute dans l’inconnu.A peine entrée, un maître d’hôtel m’aborde, puis il me guide à travers la salle.J’aperçois mon amante, à côté d’une autre femme.Mélanie porte un élégant ensemble veste pied-de-poule et jupe plissée noire, agrémenté d’un foulard de soie multicolore.Son amie est vêtue d’une robe bleue électrique, en dentelle avec une doublure de soie corail. Une ceinture assortie lui serre la taille, mettant en valeur des hanches rondes.
Je prends place sur la banquette en face des deux amies.Je peux détailler les traits d’Hélène. Son visage ovale et doux est encadré par une chevelure sombre et ondulée qui cascade jusqu’à ses épaules. Son menton est très légèrement empâté, mais c’est le signe des femmes sensuelles et exigeantes en amour. Elle a quelques rides dues à son âge, mais ce sont celles causées par un léger sourire. Et puis il y a ces yeux qui pétillent, comme animés d’un rire intérieur.Bref, une quinqua qui pourrait être ma copine. Je n’arrive à imaginer comme une domina. Je tente une approche.
— J’aime beaucoup votre robe. Elle vous va très bien.— Merci. C’est mon chéri qui me l’a offerte.— Il a vraiment bon goût.— C’est la première fois que tu la mets, intervient Mel.— Non, ma belle, je l’ai déjà mis pour Pierre, mais sans la doublure. Lui répond-elle.
Elles éclatent de rire toutes les deux, et je me joins à elles.
— Tenez Anne So, puisque nous parlons chiffons, vous avez suivi les conseils de Mel ? Et Hélène poursuit.— Pas de string, j’espère, ajoute-t-elle.— Euh, non, fais-je, surprise.— Alors, donnez-la-moi ! m’ordonne-t-elle.— Pardon, fais-je, interloquée.— La madame te demande de lui donner ta culotte ! renchérit ma copine blonde à moitié rigolarde.
Je vais pour me lever, mais elle m’arrête.
— Non, non, tu l’enlèves ici.
Je me rassois, j’attrape ma jupe et je me soulève légèrement pour me trousser. Je me cache avec la nappe, puis je glisse mes pouces dans l’élastique, je pousse mon slip sur mes genoux. Et bien entendu, le serveur arrive avec les cartes pour les commandes. Je ne peux que passer ma commande avec ma culotte aux genoux.Le garçon s’éloigne enfin, et je peux faire glisser mon linge jusqu’à mes chevilles.Je me penche sous la table pour ramasser ma parure. Je jette un coup d’œil vers mes deux hôtesses. Les doigts bagués d’Hélène se posent sur le genou de Mél et l’écartent, puis se glissent sur la cuisse au-delà de la lisière du bas, sur la peau rosie de mon amante. Ils progressent vers le petit triangle de tissu que j’aperçois entre ses jambes. Ils l’écartent et caressent la chair intime. Mon amie blonde a posé ses deux mains sur le bord de la chaise. Ils se crispent sur le rebord du siège. Je me redresse.
Mel a légèrement rougi, son décolleté s’est entrouvert, dévoilant une partie de sa lingerie.
Je reste fascinée par cette chair opulente.
— Et bien Anne-So, tu mates mes nichons ? me lance-t-elle.
Je me reprends en sursaut.
— Non, non, je rêvais simplement.— Coquine, vous aviez les yeux dans le soutien-gorge de Mel, me reprend la brune.
Elle poursuit.
— Vous êtes allée chez Odile ?— Oui, c’était amusant.— Montrez-moi ce que vous avez acheté.— Pardon ?— Donne-nous ta culotte ? m’intime mon amante.
Main fermée, je lui tends mon petit bout de tissu. Elle s’en empare, pousse son assiette, et la déplie sur la table. Le serveur arrive avec les hors-d’œuvre. Je rougis jusqu’aux oreilles. Hélène attrape ma lingerie, et la porte à son nez.
— Vous sentez très bon. Et elle poursuit.— Ça s’est passé comment chez Odile ? Et j’espère que vous avez cramé la carte de votre mari. Moi je ne vais chez elle qu’avec celle de Pierre.
Je souris, détendue. Et j’entame le récit de mes achats. Et juste après l’arrivée du plat de résistance, je demande...
— Hélène, vous pouvez me donner ma culotte.— D’accord, Anne So, si vous rendez son bijou à Mel, me répond-elle.— Ici ? fais-je incrédule.— Non, tu vas t’isoler, le récupérer, et me le rendre tout propre, reprend Mel, et elle poursuit.— Tu n’utiliseras pas le lavabo et le papier des toilettes.
Je me suis réfugiée dans les w.c.. Je me trousse, avec l’angoisse d’être surprise. Le cul à l’air, je glisse ma main entre mes fesses. J’écarte mes poils. Je me maudis, je ne suis fait épiler que le maillot. Je croche la rosace, et je tire. Rien à faire, je suis trop contractée.Je panique un instant. Je ne vais quand même pas revenir sur cet échec, je passe déjà pour une coincée du cul. Je fais le vide dans ma tête, je pousse et j’accompagne cette poussée d’une traction sur le bijou. Et il vient tout seul. Je l’examine. Pas de taches suspectes : j’ai bien fait de me laver en profondeur. Je ferme les yeux et je le porte à mes lèvres, je salive et je l’embouche.Je fais tourner l’olive de métal pour l’enduire de salive, je la frotte avec ma langue. Je sors le rosebud tout mouillé. Je l’essuie avec la doublure de ma jupe. Il brille comme mon argenterie.Je retourne à notre table en le serrant dans ma main. Je traverse la salle, je m’assois. Mel m’ordonne.
— Montre-le-nous.
J’ouvre la main.
— Il est bien propre ! remarque Hélène, avec un sourire en coin.— Merci Anne So, je vais le ranger, fait Mel en le prenant dans ma paume et en le jetant dans son sac à main.— Vous avez aimé.— Pardon ?— Il vous a fait de l’effet.— Oui, au début, j’avais le sentiment que tout le monde savait que je m’étais embijoutée. Et quand je l’ai enlevé, j’ai eu une impression de vide.— Moi, je n’en porte pas trop souvent, j’ai peur de m’y habituer, me répond Mel, elle continue.— Je ne le mets que lors d’expédition coquine avec ma déesse.— Et vous Hélène ?— Moi, c’est Pierre qui me le pose, à ma demande. Le matin, juste avant son départ pour son boulot, je lui tends le bijou. Puis je me penche, j’adore avoir le cul au-dessus de la tête. Ensuite, il me trousse, puis il me descend la culotte jusqu’aux genoux. Il me lubrifie en profondeur avec sa langue, j’adore ce moment, et ensuite il m’introduit le bijou, et elle poursuit. — Le plus fort, c’est quand il m’attache la plaque, il doit s’agenouiller, et je sens son souffle sur ma chatte. Après, j’apprécie cette sensation d’étirement de ma petite lèvre. Des fois, il me confisque ma culotte. Toute la journée, je sens le balancement, et le frottement de cette médaille contre ma cuisse. J’adore ce sentiment de soumission, et d’excitation, et elle reprend.— Et, si mon chaton passe pendant la pause de midi, je le viole aussi sec, tellement ma sensibilité est exacerbée.
Nous sommes interrompus par le serveur qui apporte les plats.Le temps passe agréablement. Nous échangeons quelques platitudes autour des mets, puis sur des people de la télé. Puis Hélène me tend un petit papier.
— Voilà Anne Sophie, c’est le numéro d’un Uber. Nous avons passé un agréable moment, avec ces deux petits jeux de soumission, et elle reprend.— Mel et moi-même comprenons très bien que vous ne nous accompagnez pas. Il ne faut pas vous forcer. Nous nous quitterons bonnes copines, si vous partez après le dessert.— Euh... — Ne répondez pas maintenant, vous avez le temps.
Le dessert arrive. Nous avons toutes les trois choisi un baba géant au limoncello et chantilly. Nous commandons des cafés. Et au moment où le serveur enlève nos assiettes, j’y jette le papier chiffonné. Au passage, Hélène saisit mes doigts, je tremble un peu. Je plonge mon regard dans celui de la belle brune, je demande dans un murmure.
— Vous ne me ferez pas trop mal.
Elle prend ma main entre ses deux paumes.
— Nous allons délicieusement vous faire souffrir, et elle continue.— Vous allez adorer ça !
Dehors, il fait froid, Mel passe son bras sous le mien. Je me colle à elle. Hélène fait de même de l’autre côté. Je suis coincée entre les deux amies. En marchant, nos rondeurs se bousculent voluptueusement. Je glisse mes doigts entre les leurs. Je suis heureuse, sereine, et pourtant, je marche peut-être vers l’enfer.Nous passons dans le salon de Mél. Au milieu trône un objet bizarre, dont je ne reconnais que le pied de guéridon.
— C’est quoi ce truc ? fais-je en questionnant Hélène.— C’est un meuble anglais...
A suivre
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