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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille.

Chapitre 28

Erotique
Chantal encore honteuse de ce qu’elle venait de vivre, était soulagée d’entendre Alain lui dire qu’ils avaient terminé chez achats et qu’ils pouvaient sortir du magasin. Le voyeur, son mouchoir récupéré, était resté à quelques pas d’eux, les suivant partout dans le magasin. Chantal restait proche d’Alain pour éviter que l’autre, l’aborde. Si ce dernier était resté à son statut de voyeur, deux autres personnes étaient, entre-temps, entrées dans le magasin et elle ne voulait surtout pas tester leur niveau de perversité. Elle ne chercha donc à aucun moment à s’éloigner d’Alain, même quand celui-ci se montrait très entreprenant avec elle. Elle était donc à proximité de lui, mais évitait de regarder ce qu’il achetait et quand ils sortirent, elle ignorait le contenu de son sac plastique pourtant bien rempli.Charlotte, quant à elle, s’offrait à Antoine en essayant d’être la plus dévergondée possible. Elle le suçait en s’appliquant et en étant attentive à toutes ses réactions pour essayer de deviner ce qu’il appréciait le plus, mais elle ne pouvait, en même temps, s’empêcher de se remémorer la conversation de son amant avec Marc ; Antoine aimait les femmes d’expériences et elle savait qu’elle n’était qu’une petite jeunette qui avait tout à apprendre. 
La manipulation d’Antoine se jouait de Charlotte, il avait réussi à se rendre adorable à ses yeux. Pour elle,  jamais il ne lui avait fait ressentir quoi que ce soit de son inexpérience, mais elle voulait qu’il soit entièrement satisfait et qu’il ne regrette pas son choix. Elle n’osait pas lui dire qu’elle voulait tout apprendre, tout savoir pour être à la hauteur de ses attentes car elle savait de par cette conversation entendue qu’il avait horreur de jouer les professeurs. Pourquoi n’était-il pas comme Marc, ce dernier avait avoué lors de cette même conversation, aimer éduquer les jeunes femmes… La graine semée dans l’esprit de Charlotte par Marc et Antoine commençait à se développer et maintenant, quand elle pensait à Antoine, quand elle cherchait un moyen d’être meilleure pour lui, elle associait le nom de  Marc. Pour l’instant, elle ne l’imaginait pas encore comme son formateur, mais elle prenait conscience qu’il aimait jouer ce rôle.Quant à Chantal, elle ignorait qu’elle rôle elle allait bientôt jouer avec Alain. Ils  étaient maintenant dehors, elle respira à plein poumon comme pour se débarrasser de cette sordide odeur. Il lui prit la main et l’attira vers lui pour l’embrasser. Elle lui rendit son baiser avec enthousiasme, non pas  parce qu’elle en avait envie, mais parce qu’elle était soulagée d’être sortie de ce magasin bien trop glauque pour elle. Ils reprirent ensuite la route vers une petite ruelle piétonne, prirent une autre grande avenue et s’approchèrent d’un cinéma.
-    On se fait une toile ?
Proposa Alain.
-    Si tu veux.
Ils étaient trop loin pour voir ce qu’il y avait à l’affiche, mais sa réponse était un peu hésitante. En effet, elle redoutait de se retrouver seule avec lui dans une pièce noire. Elle se doutait qu’il se ferait entreprenant, mais elle se rassurait en se disant que l’obscurité la protégerait du regard des autres et la proximité des spectateurs voisins d’un Alain trop audacieux.Elle déchanta quand elle vit les films à l’affiche :L’infirmière n’a pas de culotte.La main de ma sœur dans la culotte d’un zouave.
Docteur pervers, ce spécial spécialiste.Elle espérait qu’en voyant qu’il s’agissait d’un cinéma pornographique il changerait d’idée, mais elle ne se faisait pas vraiment d’illusion et se demanda même s’il ne l’avait pas amené ici en toute connaissance de cause ?

-    Tiens, va chercher les places pour le film que tu préfères pendant que je vais acheter un peu de pop-corn.
Dit-il en lui donnant un peu d’argent.
-    Euh, je préfère l’inverse.
Il éclata de rire.
-    Désolé, il n’est pas à l’affiche.
Heureux de sa répartie, il lui donna une petite tape sur les fesses comme pour lui indiquer qu’il fallait qu’elle y aille et se dirigea vers le comptoir où l’on vendait boissons et confiseries.Chantal était toute rouge en s’approchant de la caisse pour acheter les tickets.
-    Ce sera ma p’tite dame ?
Dit le guichetier en lui jetant un petit sourire lubrique.
-    Euh…
Elle ne savait quoi dire, n’ayant nullement envie de voir aucun des trois films à l’affiche. Le guichetier attendait patiemment en la déshabillant du regard.
-    Toujours aussi indécise ?
Ricana-t-il en prenant un air plein de sous-entendus. Alain avait fait ses emplettes, mais attendait à côté du comptoir. Il la regardait en souriant, amusé de la voir rouge de honte. Elle a failli tout envoyer en l’air et dire à ce libidineux guichetier de mettre ses yeux ailleurs que sur son décolleté, mais sans trop savoir pourquoi, elle entendit lui demander deux tickets.
-    Pour quel film,
Insista le guichetier.
-    L’infirmière n’a pas de culotte.
A-t-elle finalement énoncé d’une fine voix.
-    Et va pour l’infirmière sans culotte…
Répéta le guichetier à voix haute et bien intelligible. Il prit l’argent, lui donna les tickets puis après avoir un peu attendu lui rendit la monnaie. Elle avait dominé sa honte  car elle ne voulait nullement laisser le moindre pourboire à ce « gros porc »… il s’était déjà assez rincé l’œil.Pendant ce temps… Antoine était au lit, seul. Charlotte l’avait abandonné, mais que pour quelques instants, simplement pour un besoin naturel à assouvir. Allongé dans le lit, il avait croisé ses bras derrières la tête et se félicitait de sa performance. Non, il n’était pas du style à se vanter de ses exploits sexuels, en tout cas pas autant que Marc, mais il devait admettre, sans fausse modestie qu’il avait vraiment assuré avec la petite. Elle s’était montrée gourmande et il avait su, à chaque fois répondre présent… il avait, bien entendu, compris que l’appétit de sa partenaire était lié à la conversation qu’elle ne pouvait pas ne pas avoir  entendu, mais il était fier de voir un si jeune et si belle femme faire autant d’efforts pour lui. Il se demandait s’il devait en remettre une couche ou si elle était enfin prête ?
-    Le mieux est l’ennemie du bien.
Se dit-il à lui-même avant de prendre son portable pour pianoter un texto pour Marc.
-    Cyclone force 5, je ne sais comment mon lit a résisté et comment je peux encore tenir debout… suis d’ailleurs allongé :-)-    OK, tu penses que je peux attaquer ?-    Je ne sais pas, tâte le terrain.-    Tâter… ce n’est pas l’envie qui me manque :-)
En voyant Charlotte revenir, Antoine envoya un dernier message à Marc avant de poser son téléphone sur la table de nuit.
-    A plus.
Charlotte vint rejoindre Antoine sous la couette et se lova contre lui.
-    Cela te dit de se faire un DVD ?
lui demanda-t-il.
-    Pourquoi pas.-    Tu aimes les documentaires ?-    Ça dépend…-    Sur le kamasoutra.
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