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L'héritier de Protée

Chapitre 1

Divers
Je m’appelle Gautier, professeur Gautier. Enfin, anciennement professeur. J’ai 75 ans, je suis à la retraite, veuf depuis bien des années. J’habite Digne, petite ville mais néanmoins préfecture des Alpes de Haute Provence où j’ai exercé la fonction de prof d’histoire, puis d’archéologue et enfin d’antiquaire. Je suis bien connu à Digne, et je connais presque tout le monde. J’ai vu passer dans ma classe bien des habitants de cette ville où j’ai d’ailleurs siégé au conseil municipal.Soucis dus à l’âge ? J’ai des rhumatismes et quelques petits soucis cardiaques, héritage d’une vie un peu trop active. Je vis seul, me déplace avec une canne et n’ai pour seul compagnon qu’un chat avec lequel je soliloque à voix haute à longueur de journée. Je lui fais des discours, pense à voix haute, je le prends à témoin. D’ici qu’on me prenne pour un vieux sénile et qu’on m’envoie en maison de retraite, il y a pas loin.J’occupe mes journée en promenades, soins du jardin et surtout mise en ordre de mes souvenirs, objets, statues, rossignols et compagnie qui trainent dans mon ancien magasin, comme çà, au cas où, pour l’avenir. Enfin je veux dire l’avenir des autres vu que le mien est naturellement compté.C’est que j’en ai amassé des trucs et des machins au cours de mes campagnes de fouille ou d’échanges avec d’autres collectionneurs ! Tiens, par exemple, cette petite statue de bronze que j’avais ramené de Grèce et qui représente le dieu Protée, un dieu de la mythologie qui avait la faculté de se changer en n’importe quoi. Je n’ai jamais eu le temps de l’examiner. Elle est pourtant tout ce qu’il y a de plus authentique, elle a bien deux mille ans d’âge. Et cette inscription en grec, encore encroutée de tartre, je ne l’avais jamais remarquée ? Devant le regard placide de mon chat, j’entreprends de la nettoyer avec précaution. Qu’est-ce que tu dis de çà Chaton ? Heureusement que j’ai appris il y a longtemps à lire le grec ancien. Ca ne rajeunit pas, hein ? Voilà, c’est plus net maintenant, voyons : il y a marqué « Oh Protée, ou que tu sois, apparait, fait ton don et prend ton dû »-    Waw ! Par Zeus, ça fait du bien ! Eh, mais c’est sympa ici ? Dites-moi, je suis ou et en quelle année ?Je suis à deux doigts de faire une crise cardiaque ! Juste derrière moi se trouve un homme sorti je ne sais d’où, vêtu bizarrement, à la mode des années trente. Il est entré sans bruit, je ne l’ai pas entendu. Il me regarde interrogativement, attend une réponse.-    Ben à Digne. dis-je stupidement, 24 juin 2014. -    Digne ? Connais pas… On n’est pas en Grèce ici ?Mais d‘où sort ce taré ? Je commence à avoir peur.-    N… non, c’est en France. Dans les basses Alpes, pardon je veux dire, les Alpes de haute Provence. Et… et vous êtes ?-    Pardon ! J’aurai dû commencer par là. Je suis Protée, dieu parmi les dieux de l’Olympe et dont l’esprit était enfermé dans cette statuette dont vous avez bien voulu me faire sortir.
Un fou. J’ai affaire à un fou. Surtout ne pas le contrarier. Je cherche des yeux le téléphone pour appeler la police dès que j’en aurai l’occasion.-    Ah ? Bien…. Et depuis quand et comment étiez-vous dans cette statuette ?-    Ah çà, c’est une longue histoire, mais je vous la fait courte : j’ai fait l’erreur de courtiser Héra la femme de Zeus. Et comme d’habitude, le vieux l’a mal pris. Alors pour me punir, il m’a condamné à être prisonnier de ce petit bibelot en bronze, dont je ne peux sortir que si quelqu’un lit la phrase gravée à haute voix. Une fois dehors, j’ai un an devant moi et en échange, je dois donner une partie de mes pouvoirs à celui qui m’a délivré. Donc vous avez gagné dorénavant le pouvoir de vous changer en n’importe quelle personne quel que soit l’âge ou le sexe. Attention : seulement un être humain. Et aussi de modifier tout ou partie de votre anatomie et ceci à perpétuité. Et entre nous… votre cœur et vos articulations ont besoin de sérieuses réparations. Voilà ! Donc, çà fait bien quatre-vingt ans que j’étais là-dedans et j’ai hâte d’aller voir tout ce que j’ai loupé. Vous acceptez ?-    Ah… parce que je peux refuser ?Il se fout de ma gueule. Je suis sûr qu’il se fout de ma gueule. Mais je choisis de jouer le jeu. Par prudence déjà, et pour voir jusqu’où ça ira ensuite. Il prend un air contrit.-    Bien sûr. Personne ne vous y oblige. Mais attention : c’est votre unique essai, il n’y a pas de deuxième chance. Si vous refusez, vous ne pourrez plus m’invoquer, ça ne marchera pas. Et moi, je retournerai dans le bronze en attendant un autre candidat. Et entre nous, ça m’ennuierait beaucoup.-    Eh bien… c’est d’accord, j’accepte.-    Ah la bonne heure ! Vous m’en voyez ravi !Il me touche le front de son doigt. Pourquoi est-ce que je ressens comme un frisson ?-    Et voilà, c’est fait ! Pour une transformation quelle qu’elle soit, il vous suffit d’évoquer mon nom et de dire ce que vous voulez ! A votre place, je commencerai par me guérir de vos bobos lié à l’âge. Vous pourrez même guérir d’une blessure quelle que soit sa gravité, toujours de la même façon. Vous pouvez également vivre très vieux en vous rajeunissant régulièrement. Mais attention, je vous mets en garde vous n’êtes pas immortel. Toujours, vous devez m’invoquer à voix haute dans n’importe quelle langue. Si vous perdez conscience et que vous en décédiez… personne ne pourra rien pour vous. Pas d’autres questions ?-    Euh... non, merci.-    Parfait ! Je vous laisse, j’ai hâte de profiter de mon année. Et n’ayez pas d’inquiétude pour ma statue, elle est indestructible. Antio !Et sans autre forme d’autre forme de procès, l’étrange personnage quitte le magasin et se perd dans la rue. J’ai du mal à réaliser ce qui vient de se passer. Jamais vu un zigoto pareil. On en voit des drôles je vous jure. Dois-je prévenir la police ? Je choisis d’en rire.-    Tu sais Protée, moi ce que j’aimerai, c’est avoir une bite de vingt-cinq centimètres !J’ai un sexe d’une taille inférieure à la moyenne. Au régiment, on m’appelait «little bit». A cet évocation, je ressens un frémissement au niveau de mon matériel, comme si j’étais soudain serré dans mon slip… Non… Ce n’est pas possible ?Avec une sorte d’inquiétude et de frénésie, je défais mon pantalon, le baisse avec le slip. Vous devinez la suite ? Je reste bouche bée devant un sexe limite monstrueux, atteignant presque le genou, une bite énorme qui entre lentement en érection et se dresse irrésistiblement.
Je me suis affalé dans mon fauteuil. C’est pas possible, je dors, je rêve, je vais me réveiller. Mon pantalon affalé sur mes chaussettes, je contemple effaré ce sexe énorme dont l’érection semble lui avoir fait prendre quelques centimètres de plus et dont le bout repose sur mon thorax. J’ai jamais vu çà. J’ai hésité à le toucher, et pourtant les sensations sont identiques dans mes souvenirs, sauf que les deux mains superposées, il y a encore un large bout qui dépasse. Timidement, presque par réflexe, j’ai commencé à me masturber. Et quel plaisir d’être ainsi en érection parce qu’à soixante-quinze ans voyez-vous… J’ai même fait un truc qui n’était qu’un fantasme impossible profitant de la taille de l’engin, une auto-fellation… Je dois avouer avoir eu a quelques reprises des pulsions homosexuelles, mais je n’ai jamais eu l’occasion ou le cran de sauter la pas. Autant dire que c’est avec une légère appréhension que j’ai d’abord mis un petit coup de langue sur le gland… puis plus franc… avant de  - wahou ! - le prendre en bouche sur une dizaine de centimètres. Non seulement je retrouve les sensations que me prodiguaient mon épouse – paix à son âme – mais en plus je ressens une monstrueuse excitation de sucer une bite, fut-elle la mienne ! Je suce avec délice, m’amuse à mordiller le gland, fait des tours et des détours avec ma langue, laissant de longues coulées de salive sur la tige, quel pied et surtout depuis si longtemps ! La jouissance me prend presque par surprise. Toute la vigueur de ce membre tout neuf se déchaine d’un seul coup. J’en prends plein la bouche. De surprise je me redresse, et les jets se succèdent, m’inondant le visage, le cou, le torse… La jouissance me laisse épuisé, au bord de l’évanouissement, le cœur battant… Je vais tourner de l’œil… Dans un réflexe, presque malgré moi, je pense à Protée et ses recommandations.-    Protée, si possible, redonne moi mon cœur de jeune homme… et guéris mes rhumatismes !Un frisson me parcours la poitrine… et mes membres. Je me sens subitement mieux, comme çà fait longtemps que je ne l’ai été. Je me relève avec une facilité déconcertante. Je n’éprouve aucune douleur. J’y crois pas. Et pourtant…
A suivre
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