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De Hervé à Vanessa, chienne soumise

Chapitre 16

ma famille, mon père adoptif.

Travesti / Trans
Je me réveille et regarde l’horloge murale. 14 h 00. Je décide de me lever sans réveiller mes deux princesses qui dorment enlacées face à face. Leurs jambes sont emmêlées, leurs bras joliment enlacés. Dommage que je n’ai pas mon portable sur moi.Rinçage de mon conduit anal (obligatoire), passage à la douche et pose de mon plug, lavage des mimines, lavage des chicots, parfumage (je ne sais que ça ne se dit pas, mais le mot me plaît), maquillage léger, et oui, je suis devenue coquette.Je me dirige vers le lieu de luxure, mais rien, comme s’il n’y avait rien eu. Les femmes de ménage sont non seulement discrètes, mais terriblement efficaces.J’arrive dans la cuisine et je vois Maria, de dos, en train de se servir un café. J’avance à pas de loup et lui gratifie d’un baiser dans le cou. Elle sursaute et se retourne. Le visage me sourit quand elle me voit.
— Ne me fait plus jamais ça, je vais avoir une crise cardiaque... Que tu es belle...
— "Merki". Je peux me servir un café, j’en ai besoin...
— Bien sûr Vanessa, tu es ici chez toi, allons...
— Je sais, c’est nouveau pour moi, tout ce luxe...
— Allez, prends ton café avec toi, je vais te faire visiter la demeure.
C’est avec un mug d’un très bon café fumant que l’on déambule à l’intérieur. Une clarté diffuse éclaire les pièces, les rayons du soleil étant filtrés par des persiennes. On arrive dans une salle à manger Immense où trône une table tout aussi immense, douze chaises de chaque côté et deux en bout. Donc vingt-six convives peuvent y ripailler. On passe sous une voûte. Là, le salon avec d’énormes fauteuils en cuir de couleur acajou. Une télé écran plat de dimension inconnue à mes yeux. Dans l’angle de gauche, près de la baie vitrée donnant sur le patio, un bar et ses tabourets, ses bouteilles d’alcool diverses. On poursuit et on arrive dans l’entrée par laquelle nous sommes arrivées. On sort sur le patio, côté passage couvert par des arches de pierre. Il y fait bon malgré la chaleur écrasante. On commence par tourner à droite, une immense baie vitrée à quatre battants.
— La chambre d’Émile, mais interdit d’y entrés, à moins d’y avoir été convié.
Une seconde porte, enfin, baie vitrée.
— Ma chambre, autorisation d’y rentrer, même si tu n’as pas été convié... Précise-t-elle en souriant.
— Message reçu... Lui répondis-je d’un air amusé.
La troisième baie et la quatrième, la chambre de David et de Caro.
— C’est la plus grande. Me dit-elle.
On tourne à gauche, la cinquième.
— La chambre d’amis qui deviendra la tienne, dès ce soir, enfin, si tu veux... Mais je suis pratiquement sûre que tu logeras avec Malika, d’ailleurs la voici.
La sixième, celle de Malika. Je vais y faire un saut. Elle est sur la terrasse, près de la piscine et j’entends couler la douche. J’en déduis que Théna y est. Ma chérie m’a entendu et saute de son transat pour me sauter au cou.
— Vanessa, où étais-tu ?
— Je me suis servi un café et Maria me fait visiter le château. D’ailleurs elle m’attend dehors.
— Ok, chérie. Je prends ma douche et je te rejoins. Bise.
En fait d’une bise, c’est d’un baiser passionné qu’elle me gratifie.
— Bon, en attendant, je vais parfaire mon bronzage... HIHIHI.
Je ressors et rejoints Maria. On poursuit. La septième baie et une petite porte étant celle de Théna, La Huitième avec également une petite porte, celle de Domi. On retourne à gauche. La neuvième et la dixième baie celles des invités exceptionnels. Puis s’enchaînent deux petites portes avec des fenêtres.
— Les studios des employées de maison. Elles y logent lors des réceptions, mais c’est rare.
On retourne à gauche.
— Là je sais. La cave, la buanderie et la cuisine.
— Oui, on a fait le tour, mais il y a quelque chose que tu dois voir.
On repasse par l’entrée, on sort de la "maison", on traverse le petit chemin de cailloux blancs et on arrive sur un belvédère.
— Ouf... C’est à couper le souffle, c’est magnifique.
En contre-bas, un ponton et un magnifique yacht.
— Jolie, non... Il est à moi. Il était à mon père.
— Magnifique.
— Allez, viens, rentrons. On va choper une insolation.
On passe par l’intérieur, par le salon, la salle à manger et la cuisine, là où j’ai baisé Maria la veille.
— Et Émile ?
— Il est parti avec Domi pour vous acheter vos piercings et voir ses amis à la capitainerie du port pour planifier la croisière.
— La croisière ?
— Oui, NOTRE croisière. Je vous emmène cinq jours voguer sur la grande bleue. Comme je suis nulle en navigation, c’est lui qui dirige les opérations. Caro et David sont partis au "shipchandler" pour les provisions. On part demain.
— Alors là, si je m’attendais à cela. Merci Maria...
— C’est un peu pour toi, pour ta venue et te remercier d’être venue à nous.
Je m’approche d’elle, la prends dans mes bras et l’embrasse. Ma queue, inerte jusque-là, se redresse tout doucement. Elle me sourit, je le lui rends, mais notre étreinte est interrompue par l’arrivée de Théna.
— Malika est sous la douche... Oups, pardon... Je prends mon café et je me casse. Y’a pas de croissant ?
— Si, sur la table du patio, lui répond Maria toujours dans mes bras.
— Cool, j’y vais. Vous me rejoignez ?
— Oui, oui. On arrive. Allez, on va y aller sinon ces deux chipies vont tout avaler.
Après un baiser sur les lèvres et une tape sur les fesses, Maria part dans le patio. Je suis sur le cul. Pas une réflexion, pas une allusion, pas une moquerie, rien de la part de Théna. Comme si la position de Maria et moi était ce qu’il y a de plus naturel. Je suis tombé(e) sur une famille de tarés, mais je crois que le suis tout autant qu’eux.
— Alors, t’amène le café ! Me dit Malika. Tu rêves ou quoi ?
— Euh, oui, oui... J’arrive.
Une fois toutes installées autour de la table basse, Théna m’explique le fonctionnement de "la famille". Elle me dit que c’est courant de voir ce qu’elle a aperçu tout à l’heure. Que je serais menée à voir des membres de la famille ensemble ou avec d’autres personnes. Homme-femme, femme-femme et que maintenant homme-trans et femme-trans. Qu’ils s’aiment un peu particulièrement et qu’elle aime, qu’ils aiment, cette ambiance ou tous les interdits sont bannis.
— Tu verras, me dit Maria, tu t’y feras et tu aimeras.
— C’est nouveau pour moi, il va me falloir un temps d’adaptation.
— Je t’aiderai. Me dit Malika. On t’aidera tous. J’ai été choqué au début, je voulais même partir et quand Émile m’a montré là où j’allais vivre, j’ai cru rêver. Ces maisons au luxe incroyable, Cette "famille" douce et accueillante, j’aurai été folle de m’enfuir de cette vie paradisiaque. Tu verras, on a plein de choses, des lieux, des gens à te faire découvrir. On va être bien tous les deux.
Que répondre à ça. C’est vrai que je suis bien traitée et aimée. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurai pas imaginé vivre cela. Me laisser aller à cette vie ou partir ? En avais-je le choix, l’envie ? Le choix, peut-être, l’envie certainement pas.
— Oups, les filles, dit Maria, j’ai omis de vous dire que demain on part avec mon bateau pour une p’tite virée en Méditerranée...
Elle n’a pas le temps de finir sa phrase que les deux chipies (comme les appelle Maria), lui sautent au cou et s’en vont vers les chambres.
— Une clope, il me faut une clope. Dis-je en me levant.
— Ne bouge pas, je t’apporte ça.
Maria s’en va vers la cuisine. Putain qu’elle est belle. Ses fesses, ses jambes, sa poitrine, son visage et ses seins ne trahissent son âge. Elle doit forcément s’entretenir ou avoir un secret. Elle revient avec un paquet de la marque que je fume. Elle en tire deux cigarettes, m’en allume une avant de s’en allumer une.
— Ça te gêne si je m’assois là ? Me demande-t-elle en montrant mes cuisses.
— Non, je t’en prie...
C’est à califourchon qu’elle se place face à moi. Elle me regarde en souriant. Seules les rides sur le haut de sa poitrine renseignent sur son âge. Son bronzage intégral la rend plus belle, plus désirable et sa chatte, que dire sur elle, rien, elle est parfaite. Ses seins sont en forme de poires juteuses. Ils tombent un peu, normal vu son âge. Comme attirée par ces beaux fruits, je les tète.
— Hum... Coquine... Han...
Je les lui mordille, les lèche. Elle me tient la tête plaquée d’une main ferme sur la nuque. Je la regarde d’en bas, elle a fermé les yeux. Je la soulève et la place sur le grand banc en teck. Ma bite trouve d’elle-même son chemin. Je m’enfonce en elle d’une facilité déconcertante. Je la regarde dans les yeux, elle prend son plaisir que je lui donne. J’aperçois Malika et Théna qui vaquent à leurs occupations sans nous déranger. En appuis sur ses épaules, j’accélère le rythme. Je ne serais pas bestiale, non, je veux l’aimer. Mes mouvements sont amples et virils.
— HAN... HAN... OUI... OUI... Tu es une déesse Vanessa, tu vas... La vache que c’est bon... Tu vas me faire jouir... Non... Non... Je jouis, JE JOUIS... OUIIIIII...
Elle se cambre et se raidit. Elle est dans une transe jouissive. Elle me regarde avec des yeux grands comme des billes. Des larmes de joies coulent sur ses joues. Je sens le plaisir monter le long de ma tige. Ça y est, c’est l’apothéose, le feu d’artifice, j’éjacule dans sa matrice. Je m’effondre au sol, elle reste sur le banc. Je reprends, nous reprenons notre souffle. Elle me tend la main, je la lui prends.
— Va... Vanessa, je t’aime.
— Moi aussi Maria...
Elle se lève et se rallume une clope. Je l’imite. On se prend dans les bras pour un baiser passionné, amoureux. Pas un mot de plus, juste des sourires de béatitude. Elle me laisse et s’en va en direction de sa chambre en titubant.
Après avoir débarrassé la table avec Malika, on se retrouve tous les deux dans notre chambre. Assise sur notre lit elle me prend la queue et la lèche. Comme un con ou plutôt comme une conne, je ne dis rien.
— Elle a bon goût Maria...
— Qui a bon goût ?
Théna rentre dans la chambre et tient, elle aussi, à venir goûter. C’est deux furies qui me lèchent, me sucent, m’aspirent mon membre redevenu presque flasque. Je ferme les yeux et les laisse à leur plaisir.
— Les filles, vous n’êtes pas sérieuses. J’en peux plus...
Heureusement pour moi, je suis sauvée par Domi qui nous dit de venir dans le patio, Émile a une surprise pour nous trois. On la suit et on retrouve notre petit vieux. Émile est habillé classe et nous attend assit dans son fauteuil. On s’assoit toutes les trois face à lui. Trois petites boites à bijoux sont posées sur la table avec notre initiale.
— Allez-y, c’est pour vous...
Il n’a pas le temps de finir sa phrase que l’on se jette sur la boite qui nous est destinée. J’ouvre la mienne. Trois anneaux en or, deux de deux centimètres de diamètre, et l’autre de un centimètre et plus fin que les deux premiers. Je jette un coup d’œil aux filles, leurs piercings se composent de deux barrettes en or et d’un petit anneau identique au mien.
— Merci Émile. Lui disons tous en cœur.
Elle se lève et la première à l’embrasser est Malika, la seconde sa petite-fille, moi je termine en l’embrassant plus que passionnément. Il nous dit de nous rassoir.
— Vanessa, je veux que tu viennes dans mon bureau, j’ai à t’entretenir.
Sans un mot, je me lève et le suis. On entre dans sa chambre. Tout y respire luxe et volupté. Une légère odeur de cigare flotte dans la pièce. Il s’assoit derrière son bureau et m’invite à prendre place sur une chaise.
— Voilà, écoute bien ce que j’ai à te dire. Voilà, les papiers qui sont face à toi sont des papiers pour ton adoption. Malika a signé les siens, il y a bien longtemps. Si tu les signes, tu auras le droit à une pièce d’identité, à un passeport et tu auras même le droit de sortir où bon te semble, bien évidemment avec ma permission ou celle de Domi, David ou Maria. Tu auras à disposition toutes les voitures du garage. En fait, tu deviens ma fille. Compris ?
Il avait sorti cela tout de go, d’une voix douce. Je reste bouche bée, je prends la feuille double, tout y est inscrit en grec, mais je comprends que c’est à mon nom et à celui d’Émile, puisque le peux lire " Ermin POUPAPALAKIS" et "Vanessa POUPAPALAKIS", ma date de naissance n’a pas été changée, le lieu de naissance indique Montpellier. Un petit texte en grec et l’endroit où je dois signer. Émile l’a déjà paraphé. Je regarde le stylo-plume, le même lors de la signature du contrat. Il y a un petit post-it sur le coin de la feuille. "Si tu signes et seulement après avoir signé, ouvre le dossier vert qui est face à ma place". Je regarde le dossier, le stylo, le bas du document officiel. Comme attirée par un aimant, ma main se saisit du plume et je paraphe à mon tour d’un beau "VPOUPAPALAKIS". Je me lève et vais à la place d’Émile. J’ouvre fébrilement le dossier vert et mon cœur s’emballe. C’est mon contrat barré et marqué en gros caractère rouge "NUL ET NON AVENU" signé de la main d’Émile.Je cours comme une furie vers le patio rejoindre Émile en pleurant à chaudes larmes. Je saute sur les genoux de mon papa d’adoption et loge ma tête dans son cou. Reniflant et essayant de reprendre mon souffle, je lui glisse à l’oreille.
— Merci Émile, merci... Papa...
— De rien, ma chérie, de rien...
Toutes les filles se mirent à applaudir, ayant compris ma décision.
— Bon, je pense qu’il n’est plus question de piercing aujourd’hui. Lance Domi. Je vais ranger le matos.
— Non, Domi. Lui dis-je. On va les faire, on va les faire (voilà que je double mes phrases moi aussi).
— Bon, bien moi, j’ai deux ou trois trucs à régler et puis de toute façon, je n’aime pas vous voir souffrir.
— Dégonflé...
— Surement, Vanessa, surement. Dit-il en me souriant.
— Alors me voici avec une nouvelle sœur ? Dit Domi.
— Et moi avec trois. Lui répondis-je.
— Non, Théna n’est pas ta sœur mais ta nièce.
On éclate toutes les quatre de rire. Ce petit détail m’avait échappé.
— Bon qui commence ?
— Vanessa, répondent en cœur ma sœur et ma nièce.
On est dans la salle bain de Domi et tout y est. Table de massage, servante et tabouret à roulette.
— Allez, installe-toi.
Je m’allonge et attends mon supplice. Domi enfile des gants et sort les aiguilles du supplice. Je blêmis. Domi me propose de m’occulter les yeux, que j’accepte. C’est donc privé de la vision que je vais subir ma torture. Elle me pince les tétons, je sens comme des pinces, une sur chaque mamelon. Puis une douleur très vive sur le téton droit et très vite sur le gauche. Je la sens triturer chacun de mes seins. La douleur s’estompe. Domi passe à mon nombril. La douleur est moins vive. En quinze minutes, la pose est finie. Je me regarde dans le glace est l’image que je vois est celle d’une jeune femme désirable. Je bande. Mes trois anneaux sont jolis.Malika est la deuxième à s’allonger. Je préfère ne pas regarder et je vais à la cuisine pour, je l’espère, retrouver Maria. En passant devant le salon, l’ouverture de la baie vitrée me fait sursauter.
— Hihihihi... Je t’ai bien eu...
— Maria, t’es vraiment qu’une gamine.
— Viens, on va boire un coup pour fêter ta naissance... Ô, mais qu’est-ce que tu es jolie avec ses jolis bisous. Ravissante, vraiment ravissante et charmante.
— Oh, putain, c’est ça dit Émile, je dirais même plus, bandante...
Lui aussi m’a surpris. Je me mets face à lui. Il n’ose pas toucher, alors je lui prends les mains et les pose sur mes seins. C’est un peu douloureux mais supportable.Maria nous sert trois whiskys de vingt ans d’âge. Émile tend à Maria une petite pochette en satin noir. Elle l’ouvre et sort trois chainettes en or avec de petits mousquetons à chaque extrémité.
— Pose-les-lui, j’ai peur de lui faire mal.
Je regarde Maria s’appliquer en passant la langue, ce qui me fait sourire. J’ai bientôt une chaînette me reliant les seins en retombant légèrement entre eux, deux me reliant les tétons au nombril et la dernière du nombril à mon anneau. Maria, lors de la pose de cette dernière de déposer un bisou sur le gland qu’elle a décalotté doucement. Elle se relève et se met sur le côté. Émile a les yeux exorbités. Maria me tire dans l’entrée, devant le grand miroir.
— Tu es divine Vanessa... Une déesse grecque... Me dit-elle.
— Enlève-lui sa parure, on la montrera aux filles lors de la soirée de mercredi.
Délicatement, Maria m’ôte mes chaînettes et les range. Jute à temps pour voir les deux donzelles arriver. Elles portent leur piercing avec fierté en gonflant leur poitrine.
La soirée est plus calme qu’hier. Maria et Domi mangeront et dormiront sur le bateau, Émile s’enferme dans sa chambre, visiblement ému. Quant à nous, on grignote le reste des petits en-cas de la veille sur notre terrasse. On parle de tout et de rien, avant que Théna nous quitte pour rejoindre sa chambre. Malika et moi regardons la piscine avec envie, mais pas avant quinze jours. Alors, sagement, on se couche en se prenant dans les bras.
— Bonne nuit Malika...
Elle est déjà partie dans le monde des rêves.
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