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De Hervé à Vanessa, chienne soumise

Chapitre 17

La croisière.

Travesti / Trans
Le réveil est facile. Nous étions toutes les trois excitées par la croisière qui nous attendait. On s’habille léger, et les petits sacs très féminins prêts (pas moins de dix kilos par fille) à la main, on rejoint Émile qui s’impatientait.
— Et bé, il est presque huit heures, allez déjeuner et fissa...
On ne lui laisse pas le temps de réagir et on emprunte le chemin goudronné donnant accès au yacht.Il est majestueux, fin et racé. Il doit bien faire dans les cinquante mètres de long pour quinze de large et de dix de haut. Il est d’un blanc brillant immaculé. Devant la coupée (nom que l’on donne à la passerelle d’accès), je me sens petite, ridicule. Quatre membres d’équipage, tous féminins, nous accueillent très simplement en prenant nos bagages. Émile est le premier à monter. Il est salué par une fille fort peu vêtue.
— Welcome on board, captain. (bienvenue à bord, capitaine)
— Cast-off. (larger les amarres)
Émile nous dirige vers la plage arrière où nous retrouvons Domi, Maria, Caro et David. Après les embrassades, on est invité à un copieux petit déjeuner. Maria tient, elle-même à nous montrer nos cabines. On entre par le salon mais avant, elle nous demande d’enlever nos chaussures qu’elle récupère et les jette par-dessus bord.
— On est mieux sans... Venez, suivez-moi.
On descend trois ponts, on remonte une large coursive. Elle nous ouvre une large porte sur tribord. La cabine est magnifique, entièrement recouverte de bois précieux et d’accastillage doré. Une salle de bain ouverte avec une douche à l’italienne immense. Une télé de dimension respectable, un minibar complètent le tout. Maria nous laisse nous installer. Je tombe des nues.
— Et encore, tu n’as pas vu celle d’Émile. Me glisse à l’oreille Malika.
Nos trois sacs sont là, déposés devant trois armoires, immenses armoires. J’ouvre la mienne, elle est vide. Malika et Théna, quant à elles, ont des armoires bien chargées.
— T’inquiète. Me dit Théna. Avant notre retour, ton dressing sera aussi complet que les nôtres. C’est ton voyage de baptême. Attends-toi à être choyée plus que de raison. Lâche prise, laisse-toi vivre...
— Allez chérie, la vie est belle... Poursuit Malika.

— Tous à poil, on a dépassé le phare...
Je regarde par le hublot, effectivement, on vogue à belle allure vers le large. Sans me poser la moindre question, je me mets nue. On rigole d’excitation en remontant la coursive et les trois ponts qui nous séparent de la plage arrière. On y retrouve Maria, Domi et Caro dans le plus simple appareil. Caro nous félicite sur nos piercings. Elle s’approche et nous dépose de légers baisers sur chacun d’entre eux. Maria veut nous présenter son personnel. Elle tape des mains. Une jeune belle rousse apparaît.
— Adélia, chef d’équipage.
Une seconde tape. Une blonde vénitienne, d’environ trente ans.
— Axiana, notre gouvernante, notre Maître d’hôtel et notre sommelier.
Troisième. Il rentre trois très jeunes filles brunes. On dirait des triplées.
— Anna, Déborah et Julia, ce sont des triplées. Nos femmes de ménage, servantes et femmes de salle.
J’en ai le souffle coupé. La première est à tomber par terre, la seconde aussi et... Elles sont toutes magnifiques. Devant mon air éberlué, Malika et Théna sont mortes de rire. Maria me fait lever.
— En tant que la première héritière de la famille POUPAPALAKIS, j’ai l’honneur de vous présenter Vanessa POUPAPALAKIS ? Troisième du nom.
— Kalosoriste stin prinkipissa mas.
— ???
— Elles t’on dit "bienvenue à notre princesse" et la bienséance serrait que tu leur dises "j’honorerai mes dieux", "Timi stous theoùs mu". Me chuchote Maria à l’oreille.
— Timi stous théous mu.
Un large sourire se dessine sur leur visage et elles disparaissent comme elles sont arrivées.
Maria me conduit deux ponts au-dessus, sur le roof du bateau. On croise David.
— Je reviens.
Émile est confortablement installé derrière la barre, nu, comme nous tous dorénavant.
— Ah, ma fille. Comment te sens-tu ?
— Bien, je crois vivre un rêve.
— HAHAHA... Tu vas te rendre compte bien vite que c’est bien la réalité, j’ai mis le cap sur Palavas.
— Palavas, mais...
— Chut, pour voir si quelqu’un te reconnaît.
— Ouf, ces échelles me tueront. Dit David.
— Explique-lui sa transformation définitive.
— Définitive ??
— Chut, et écoute ce que mon frère a à te dire.
— Vanessa, j’ai mis au point une molécule capable de te faire jouir comme une femme, aussi bien que par le cul et comme un homme par la bite. J’avoue que pour la jouissance normale pour toi, par la bite, cela a été plus laborieux, mais j’ai trouvé et tu vas pouvoir avoir des spasmes, des sensations égales à ceux d’une femme. Pour ce qui est de la sodomie, tu ressentiras les sensations d’une femme se faisant pénétrer par l’anus ou la chatte, cela dépendra de la position. Tous les essais on était concluant, ne reste plus que la prise finale que voilà. Dit-il en me donnant une boîte de pilule.
— Mais...
— Tu as signé, ne m’oblige pas à te punir. Dit Émile d’un ton sec qui ne permet pas de contestation.
Je baisse les yeux en signe d’approbation.
— Bien. Dit David, Avale ces trois pilules et celle-là, laisse fondre sous ta langue.
Je suis ses conseils. Dix minutes après la prise, je tombe comme une masse.
Je me réveille dans ma cabine. J’ai une gaule faramineuse. Malika est à mes côtés, superbe avec ses seins à hauteur de ma bouche. J’avance ma bouche vers le téton le plus proche de moi.
— Non, on n’a pas le droit avant quinze jours.
Elle me caresse délicatement mes couilles. Une vague d’une douce chaleur m’envahit, des couilles jusqu’au gland. Elle descend sur mon anus qui s’ouvre. Elle remonte sur mon gland. C’en est trop. Je jouis, sans éjaculer. J’ai joui juste par une caresse de ma puce ? Comment est-ce possible. Elle se penche sur moi et m’embrasse tout en continuant à me caresser la verge, l’anus.
— Je t’en prie, prends moi... Lui dis-je.
— Je n’ai pas le droit avant ce soir ?
— HAN... HAN... HAN... OUIIIIIII.
J’ai joui sans éjaculer. J’ai joui d’une jouissance nouvelle, plus forte et Malika qui n’arrête pas ses caresses. Je laisse le feu monter en moi. C’est sublime. Je me cambre. Tous mes muscles se raidissent. Impression indescriptible, je jouis une nouvelle fois sans qu’il n’y ait d’éjaculation.
— Comme tu mouilles, ma salope.
Elle me fait lécher ses doigts. Je me délecte de cette substance que je connais bien. Un gout de chatte de femelle en chaleur. Elle m’embrasse à nouveau.
— Viens, dit-elle, il faut les rejoindre.
On remonte plage arrière. Je n’ai jamais une gaule aussi intense. On croise Adélia, la rousse, elle est nue et totalement imberbe. Elle nous sourit.
— Bienvenue à bord, mesdemoiselles.
— Merci Adélia. Lui répondis-je.
— Une claque une les fesses me fait accélérer ma montée.
— Vanessa, arrête de draguer...
J’arrive en trottinant sur le salon extérieur. Tous nous attendent. Enfin tous, sauf Émile. C’est Maria, en l’absence de son frère, qui prend la parole.
— Vous savez que cette croisière n’est pas anodine (aïe), maintenant que Malika a trouvé une compagnie et que Théna a fait part à Émile son désir de faire partie d’un trio amoureux. Il a accepté, trouvant l’idée originale. Comme vous le savez, Malika et Vanessa, vous devez être marquée. Toi, Théna, tu l’ignorais. Si tu désires former un trio avec elles, tu dois aussi être marquée. Acceptes-tu ?
Un long silence s’installe et on attend la réponse de la concernée. C’est un timide "oui" qui sort de sa bouche. Domi se lève et prend sa fille dans ses bras et la félicite de sa décision. Elle lui passe le petit collier identique aux nôtres. Un timide "merci maman", un long baiser passionné et une accolade et Maria reprend la parole.
— Je laisse le soin à Domi d’aller préparer les appareils et à David de vous dire ce que l’on attend de vous.
— Bien. Vous les filles, à compter de ce jour, vous ne prendrez plus de moyen contraceptif. Pour toi Théna, j’enlèverai ton stérilet cet après-midi. Quant à toi, Malika, tu arrêtes la pilule. Pour toi, Vanessa, tu as reçu un traitement augmentant le nombre de spermatozoïdes et le volume de tes éjaculations. Il te faudra prendre une pilule grise chaque jour, pendant quinze jours. Vous allez nous donner la descendance que l’on cherche depuis toujours. Des questions ?
— oui, pourquoi Malika et moi. Vous auriez pu la faire en famille, cette descendance ? Non ?
— Émile est trop vieux, Domi aussi. Ce qui est de Caro et de moi, nous sommes tous deux stériles. Voilà.
Tout se bouscule dans ma tête. Tout va trop vite. J’ai beau me forcer, mais impossible de faire le tri dans mes pensées, dans mes questionnements. En définitive, je vais être le mâle qui va donner la descendance à la famille POUPAPALAKIS.
— Et pourquoi m’avoir transformée en femme, en "shemale" ?
— Emile a une sainte horreur des mecs, sauf toi. Ton style androgyne collé bien entre le désir de Malika et le sien. Tu as accepté sans rechigner notre style de vie, nos relations intimes, tout cela sans te poser trop de questions. C’est vrai que cela a été rapide, mais dès qu’il t’a vue, Emile est tombé amoureux, tout comme Malika. Ça tu as du t’en apercevoir. Tu nous as plu à tous et aucun d’entre nous ne me contredira. Maintenant, tu fais partie de la famille, laisse-toi aller, porter. On fera tout pour que ta vie soit la plus douce possible, pour toi aussi Malika. L’idée que tu deviennes le géniteur de notre descendance nous est venue lors de ta prestation dans le club de Caro. Tu avais toutes les prédispositions. Vous allez découvrir ce que veut dire le mot "royaume". Bon, d’autres questions.
— Euh... Non...
— Bien, les enfants, enchaîne Maria, il est temps pour vous d’aller prendre votre douche. On vous attend ici dans une demi-heure, on vous veut propre de partout. Domi et Caro vont préparer le salon. David et moi allons prévenir Emile. Allez, oust, filez...
C’est excitées comme trois pucelles que l’on dévale les échappées pour passer aux ponts inférieurs.
— Ne courrez pas !!! Nous interpelle Maria.
On arrive dans notre coursive et un recroise la très belle Adélia. Elle nous sourit et me caresse les fesses. Ma réaction est des plus étonnante, je pousse un cri aigu comme l’aurait fait une vierge effarouchée. J’éclate de rire.
— Que t’arrive-t-il ? Me demande Théna.
— Elle m’a touché les fesses ! Hihihi.
— C’est la plus coquine des membres d’équipage. Elles sont toutes lesbiennes, alors d’avoir une lady-boy à bord doit l’exciter... Hihihi.
On arrive à notre cabine. Le coin douche est suffisamment grand pour y accueillir cinq personnes. On ôte nos colliers que l’on place très religieusement sur notre table de nuit. On se jette sous la pluie d’eau. On se savonne mutuellement, on se chatouille. Mes sensations sont étranges, exacerbées, lorsqu’une main se pose sur mon sexe, je suis parcourue par une vague de chaleur, comme celle que j’avais ressentie ce matin lors des caresses de Malika. Mes deux femmes insistent, une sur mon anus, l’autre sur mon membre. Je lève une jambe et jouit. J’ai des papillons dans les yeux. Cette sensation s’amplifie quand c’est avec leur langue qu’elles m’agacent la chatte et la bite. Ma première réelle jouissance d’homme-femme. Je leur demande d’arrêter. Elles n’en ont cure. Théna me pompe, Malika m’encule avec sa langue. Je crie comme une femelle en chaleur. Mes jambes tremblent. Une secousse, un séisme s’empare de mon corps.
— PUTAIN... BANDE DE SALOPES... JE JOUIS... JE JOUIS... TROP BON... OUIIIIII...
Je lâche la purée. Je me vide. Les jets ne s’arrêtent plus, je n’ai jamais éjaculé comme cela, c’est fort, intense. Je m’écroule pour me retrouver à la hauteur de mes deux tendres tortionnaires. Théna à la bouche pleine de ma semence. Elle s’approche de mon visage et en laisse couler un peu dans ma bouche, qui s’est ouverte instinctivement. Malika, qui s’est assise à ma droite, reçoit aussi sa pitance. On avale toutes les trois ce doux nectar. On se relève, on se re-savonne, se sèche et on part pour notre "Cérémonie".Au salon extérieur, c’est le grand cérémonial. Trois tables de massage, trois braseros, trois tiges métalliques et la petite servante à roulettes nous attendent. On nous place. Moi au milieu, Malika à ma droite et Théna à ma gauche (forcément). On se donne la main. Je sens que la douleur de la brûlure sera bien plus insoutenable que celle ressentie par la pose de nos piercings. J’ai peur. David s’approche de nous.
— On n’est pas des tortionnaires. Je vais vous faire une injection pour une anesthésie locale et Domi va vous mettre les gabarits pour que vous ayez les tatoos placés à l’identique. Mais avant Maria va vous dire quelques mots. Maria...
La doyenne se lève, pendant que David officie avec l’aide de Domi.
— Mes enfants, vous allez vous faire tatouer au fer rouge d’une inscription en grec. "ANIKO STOUS THEOUS TIS AGAPIS KAI TOU SEX" qui veut dire...
— J’appartiens aux dieux de l’amour et du sexe. Dit Théna.
— Parfait, Théna, Parfait. Bien sûr, cette inscription sera écrite en grec. Des questions ?
— Oui, maria, lui dis-je. Pourquoi ces sangles sur nos cuisses et nos ventres.
— Pour éviter tout mouvement. Vous allez être marqué sur votre pubis, alors on va resserrer celle qui se trouve sur votre ventre et essayez de respirer par la poitrine. Prêt.
— Oui. Réponse collégiale.
— Alors, Domi, David...
David contrôle, à l’aide d’une aiguille, notre insensibilité. Tout semble près. Domi s’avance vers moi, je ferme les yeux. Un crépitement, une légère sensation de chaleur et puis... J’ouvre les yeux, Domi me tourne le dos et s’occupe de Malika, qui me regarde. On se sourit. Domi est à ma gauche. Je regarde Théna. On se sourit. Elle ferme les yeux un cours instant. Domi s’en va reposer la tige métallique sur sa desserte et nous ôte les gabarits. David nous fait deux autres injections, des anti-inflammatoires et un anti-infectieux. Il nous enlève les sangles.On hésite toutes les trois à se relever. Je suis la première, suivie par Malika et Théna. Une image furtive d’un vieux feuilleton me vient à l’esprit. "Kung-Fu". Quand le petit scarabée se tatoue lui-même deux petits dragons sur les avant-bras. Je souris intérieurement. On se voit dans le grand miroir du salon d’intérieur. On se rapproche toutes les trois en se tenant par la main, doigts croisés. On est toutes impressionnées par la qualité de l’œuvre de Domi.
— Les filles venez ici. Il y a la pommade cicatrisante à mettre. Nous interpelle David.
— Pas maintenant, il faut que Papoune nous voie. Hurle Thénas.
On part tous en courant deux ponts au-dessus. Emile trépignait d’impatience, quand il nous voit et part en sanglot.
— Ce que vous êtes belles... Et nous prend dans ses bras. On a décidé de prolonger la croisière, on rentrera quand on en aura marre. La soirée de mercredi est reportée.
On l’embrasse de partout sur son visage, le vieux éclate de rire. Il ne même pas dire un mot, tellement il est hilare. Puis, entre deux baisers, il arrive à nous dire d’aller nous reposer jusqu’au repas. Il sera servi vers 15h00. On redescend. David nous passe de la crème et on part dans notre cabine se reposer.
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